Les Humanimaux : L’enserpent

Eric Simard

Éditions Syros, coll. Mini Soon, 29 août 2019, 47 p, 3,99 €

Mes lectures Syros

Challenge 1 % Rentrée littéraire 2019

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Un nouveau venu chez les Humanimaux, en partenariat avec le feuilleton des Incos ! 

Chaque humanimal est un être unique, mi-enfant mi-animal, doué de capacités extraordinaires.
Avec la moitié de son visage couverte d’écailles, L’enserpent est très inquiétant. De plus, il ne parle pas. Dans la classe où il arrive en cours d’année, les autres élèves pourront-ils l’accepter tel qu’il est ?

Ma chronique :

J’adore cette série. Ce roman a été écrit dans le cadre du feuilleton des incos. (je vous laisse cliquer sur le nom pour voir ce dont il s’agit). Il n’a donc pas été conçu tout à fait de la même façon que les autres tires de la série des Humanimaux, mais si on ne me l’avait pas dit je n’aurai pas deviné. Comme Eric Simard nous l’explique en fin de volume, son histoire a été construite avec la participation de 10 groupes de CM1 qui pour chaque chapitre proposé par l’auteur donnaient leur avis, posaient des questions. C’est une expérience interactive pour faire « découvrir les coulisses de la création d’un roman ».

Cette aventure se déroule dans une école et ses activités. Un lieu et des situations auxquelles les enfants peuvent s’identifier. Une nouvelle fois cette série traite de la différence et de l’acceptation des autres. Dans cette histoire l’humanimal est un enfant avec des gênes de serpent qui lui ont permis de vivre. L’enserpent n’est pas dans l’enceinte d’un laboratoire. Il est confronté aux enfants dit normaux, mais on verra qu’il y a d’autres différences dans une classe classique.

Il n’a pas de prénom, son nom est celui qui représente sa singularité. Donc en plus de sa spécificité génétique qui se voit « Physiquement » il porte un nom pour marquer qu’il est unique, cela le stigmatise encore plus.

Il va découvrir que même chez les enfants dits normaux il y a des signes physique qui peuvent rendre différents et être aussi montrés du doigt ou être rejeté.

Il va y avoir de l’action, de la tension dramatique et beaucoup d’émotions différentes.

Encore une belle histoire qui fait réfléchir.

C’est une histoire courte de moins de 40 pages et donc très abordable, il est préconisé pour les 8 ans et plus.

Je remercie les Editions Syros de leur confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog

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