Twist, Mourad, Bruno, Juliette… tous ont grandi dans la cité des Fleurs. Leur avenir n’est pas encore tracé, il ne dépend que d’eux. Ce matin-là, Aziz, alias Twist, et son meilleur ami Mourad se sont levés très tôt pour assister à la démolition d’une barre d’immeubles… Un spectacle beau et flippant. Sous la poussière, Twist trouve une arme et fait le mauvais choix. Il la ramasse, sans se douter que cette arme a servi à un assassinat. Au même moment, Bruno quitte la banlieue pour quelques jours et part retrouver Juliette, étudiante à Paris. Dans l’effervescence de la capitale, Juliette va être la cible d’individus malintentionnés.
Mes impressions de lecture :
J’ai lu il y a quelques temps « Brothers » de Sylvie Allouche et j’avais vu qu’il y avait une autre aventure de cette bande de jeune.
On peut lire les deux histoires indépendamment mais il y a des références qui font qu’on comprend mieux certains comportements qui découlent de ce qui s’est passé dans « Brothers ».
On est dans une cité de la banlieue parisienne. Sylvie Allouche reste assez réaliste. Elle met en avant les difficultés des familles avec des difficultés. Et on va voir qu’on peut mourir que l’on soit gentil ou méchant.
J’aime beaucoup le personnage de « Mémé » qui est une figure incontournable qui aide avec ses modestes moyens. C’est un personnage haut en couleur avec son franc parler et son côté mère nourricière. Du moment qu’elle ressent le bon côté des gens elle ne les laisse pas de côté. On a droit à des scènes très cocasses qui font sourire. Je suppose que chaque gamin s’identifiera à l’un ou l’autre des protagonistes en fonction de son histoire personnelle.
On découvre les différentes facette de cette vie de quartier. Elle ne verse pas dans l’angélisme, elle pointe le doigt sur la violence, la drogue et la zone de non droit. Ce qui ne l’empêche pas de montrer les bons côtés et la solidarité.
On va ainsi découvrir plusieurs familles avec leurs difficultés et leurs caractéristiques.
Comme un effet miroir on va découvrir que la vie hors de la cité n’est forcément plus « jolie » dans les appartements haussmanniens. La drogue et l’argent font aussi des ravages. Pendant que le père de Juliette essai de résoudre l’enquête pour meurtre dans la cité, il ne voit pas qu’elle est en danger. Comment va t-elle s’en sortir ?
C’est un roman sur l’amitié, l’amour et la confiance. C’est dans l’adversité qu’on découvre sur qui on peut compter. Certains personnages vont être tiraillés entre des situations ou des sentiments plus ou moins compliqués.
Les a plusieurs intrigues et certaines vont être liées. Le lecteur ne peut que tourner les pages pour en savoir plus. Les chapitres sont courts ce qui pour certains est pratique. Cela crée un rythme avec parfois des accélérations les très bons lecteurs enchaineront les chapitres qui développent les différentes intrigues. Cela crée du suspens. Il y a beaucoup d’action ce qui n’empêche pas les temps de réflexion sur la vie et le futur.
C’est aussi un roman sur les choix. Selon les décisions que l’on prend on peut voir sa vie basculer du bon ou mauvais côté.
Il y a donc des drames mais aussi de belles choses. Il y a surtout beaucoup d’émotions fortes ce qui n’empêche pas de rire.
Je n’ai pas lâché ce roman qui ne parle pas qu’aux adolescents.
Deux adolescentes en solex sur les routes de France. Un road trip feelgood pour savourer l’été.
Pour Ninon et June, c’est l’été avant la terminale, leur dernier moment d’insouciance… Sur un coup de tête, sans avertir leurs familles, elles décident de partir sur les routes de France. Leur moyen de locomotion ? Un vieux Solex et une petite carriole rafistolée. Leur objectif ? Profiter de l’instant présent, vivre l’aventure. Elles ignorent qu’un invité inattendu sera du voyage. Un voyage qui les emmènera bien plus loin que prévu…
Mes impressions de lecture :
Juin approche sur un air de roman de vacances. Un joli roman initiatique.
Le roman a une construction intéressante. La narratrice est June on a le jour et l’heure de la scène qui est racontée. On a un timing, un tempo qui fait que le lecteur est au cœur de l’histoire. Merci aussi pour la play list de l’été, où on retrouve les titres des chanson citées.
J’ai bien aimé les contrastes de temporalité. Le road trip dure une dizaine de jour où la vie de plusieurs vont être bouleversées par cette mise au point. Ce retour sur le drame qui a eu lieu quarante ans auparavant, lapse de temps pendant lequel des « vies » on été suspendues ou traumatisées. Autant on ressent l’urgence de Louis à cesser d’être un fantôme au début autant quand le moment supposé approche l’envie est différente. On voudrait presque retenir le temps où le rattraper…
J’ai bien aimé l’état d’esprit des deux copines qui partent à l’aventure. Bon en tant que maman c’est autre chose !
Un mélange de préparation et d’improvisation. C’est tellement plus gratifiant de faire sans les adultes. Le fait qu’elles n’aient plus leur portable fonctionnel va ajouter à l’idée de couper le cordon avec les mères. L’introduction des aspects pratiques de la vie quotidienne permet de bien ancrer l’histoire dans le réel, comme pour mieux accepter l’aspect « fantastique ».
On va donc voir évoluer nos deux adolescentes au fur et à mesure qu’elles tracent leur route. au point de changer de pays. Mathilde Payen va jouer avec différentes émotions pour bien créer le lien avec ses lecteurs.
La rencontre avec Louis va donner donner un autre sens à leur voyage. Au fur et à mesure il va les faire se dépasser. On va voir qu’il n’est pas le personnage romantique qu’elles croient. Il va leur permettre de faire des choses qu’elles ne se seraient pas permises autrement. J’aime bien comment l’autrice fait entrer ce personnage dans la vie de ce duo. On avait un trio au début puis un duo pour finir par un trio différent. Cela crée des dynamiques intéressantes entre les protagonistes. Le trio Ninon, June et Louis est comme un reflet de Meg, Louis et Diana.
Les personnages sont très attachants chacun à sa façon. J’ai beaucoup aimé comment Mathilde Payen joue avec le rôle du fantôme. Il est différent des clichés habituels. Elle s’est vraiment approprier ce stéréotype. L’utilisation de la caméra ou de l’appareil photo m’a plu avec c’est idée de révéler ce qui n’est pas visible.
Les illustrations viennent compléter le texte. Elles ponctuent l’histoire des pleines pages et noir et blanc et pour le début des chapitres un petit dessin accrocheur.
Divisé en trois parties on va donc suivre nos protagonistes en solex, à pied, en bateau, en train.. Ce « road trip » va les emmener plus loin qu’elles ne pouvaient l’imaginer. Le mouvement est bien entendu de la partie.
Comme dans tout voyage les personnages vont évoluer et changer, ils ne sont plus tout à fait les mêmes qu’au départ, même Louis qui pourtant était resté figé dans le temps.
Je vous laisse découvrir comment ils vont gérer ensemble tout ce qui va se passer.
Ce roman aborde le thème de la mort dune façon différente. Ainsi que le deuil. Le fait quil soit mort quarante avant permet de ne pas être dans la douleur et du choc.
NB. : J’ai bien entendu fait un parallèle avec « les sœurs Lakotas » de Benoît Séverac autrement plus dramatique. Ces sœurs qui filent sur les routes pour ne pas êtres séparées. La tension émotionnelle est tellement différente que les aléas de la route française que vont vivre nos Ninon et Jude sont moins terribles. Deux propos et buts différents.
4e de couv. : Il était une fois quatre amis qui ne se quittaient jamais, ils avaient trop de plaisir ensemble. Or, depuis plusieurs semaines, la bande à Bébert s’ennuyait terriblement, car il pleuvait sans cesse. Heureusement, ils eurent la fabuleuse idée d’aller faire un pique-nique à l’abri de l’eau. Ils décidèrent alors de réparer un grand bateau pour franchir la rivière et aller vers la montagne Bleue. Accompagnés par plusieurs amis, dont une belette, un renard et un loup, ils partirent vers ce nouveau pays où ils seraient tous si merveilleusement, si magnifiquement, si formidablement bien ! Ce conte musical fera rire les enfants comme jamais. Le récit est porté par quelques chansons traditionnelles bien connues et une douzaine de compositions aussi tendres que drôles. Des illustrations d’une grande finesse accompagnent ce joyeux voyage totalement débridé.
Mes impressions de lecture :
J’ai découvert cette maison d’édition la semaine dernière au court d’une rencontre avec des éditeurs. Après avoir écouté un extrait et feuilleté l’album j’étais très curieuse de voir ce que cela donnait en entier.
J’ai d’abord lu l’album seule en chantonnant à ma façon. C’est le genre de livre que mon fils adorait petit car il était plus réceptif aux chansonnettes qu’aux histoires. C’était une belle histoire avec ce mouvement en avant puisque nos jeunes héros vos faire leur chemin en découvrant des lieux et de nouveaux amis. C’est un roman très positif puisque les héros partent avec un esprit ouvert, personne n’est laissé sur le bord du chemin. Cette nouvelle arche avec tous les animaux accompagnés par « au clair de la lune » c’est très mignon. J’aime l’idée de rajouter des éléments nouveaux comme dans les comptines.
Les illustrations sont « mates », cela crée une certaine douceurs, on dirait des aquarelles ce qui sur le thème de l’eau est bien vu ! Les images et les textes sont mêlés, comme s’ils faisaient partie intégrante de l’histoire, les couleurs claires ne gênent pas la lecture. Les chansons sont bien repérables dans illustrations plus marquées.
Les couleurs sont très présentes dans l’histoire autant dans le texte que dans les illustrations.
Le lendemain j’ai écouté le CD qui accompagne l’album. Sur le site vous trouverez des extraits pour vous faire une idée des musiques crées pour les chansons, il y a 20 morceaux textes et musique. J’ai la version CD, mais il y a moyen d’écouter en MP3 il y a un code, je n’ai pas testé car on ne peux l’utiliser que 3 fois, donc je ne sais pas si on peut le garder sur sa tablette ou pas. Lors de la présentation il n’était pas question de 3 fois, ce qui serait embêtant… il va falloir que je me renseigne. La chanson « générique » vous pouvez l’écouter sur Youtube ICI après c’est sûr vous l’aurez dans la tête ! Lorsque vous écouterez le CD attendez-vous à chantonner !
Revenons aux voix et aux musiques… elles sont très agréables, bien rythmée mais pas criardes.
En vous souhaitant de belles découvertes avec cette maison d’édition, vous avez leur site et leur chaîne youtube.
Vous connaissez ? N’hésitez pas à partager vos expériences.
Colorie et réalise tes propres versions d’œuvres d’art célèbres. Tu peux choisir parmi quinze tableaux et styles différents
Mes impressions d’utilisation :
Aujourd’hui je vous parle d’un livre d’activité qui peut plaire aux enfants ou aux adultes. Le coloriage est devenue une activité pour tous. Pour un moment de détente, de concentration, ou de papotage… J’aime bien écouter des podcasts ou livre audios en coloriant. Cela oblige à se poser pour faire une pause ! Pour les enfants c’est pareil …
Chaque tableau est accompagné de sa fiche d’identification (titre, artiste etc) et d’une info qui permet d’en savoir un peu.
Ce que j’ai aimé dans cet ouvrage c’est qu’on a des tableaux de plusieurs époques et de style différents.
Nous avons utilisé toute sorte de crayons… les puristes prendront des crayons d’une même boîte… moi je collecte tous les fonds de boîte à la fin de l’année scolaire alors j’ai toutes sortes de textures et de teintes.
Ce tableau on avait l’impression qu’il serait simple à faire et puis on remarque que l’artiste lui a utilisé plusieurs teintes et que cela crée des nuances et des ombres… bon avec les crayons ça ne donnera pas la même chose, mais c’est l’occasion de montrer aux enfants qu’on n’est pas obligé de faire des rectangles unis.
Dans ce tableau j’ai testé les craies grasses, les feutres « scolaires », des surligneurs, je voulais voir la réaction du papier. Il est assez épais pour que ça ne traverse pas et que ça ne bave pas. Je voulais aussi essayer de retrouver la vivacité de la peinture. J’ai testé des water inked, feutres à l’eau et le résultat est bien mais Attention !!!! les feutres à alcool traversent … donc cela voua abîme de tableau qui est de l’autre côté de la feuille. Sur la première page vous avez un paragraphe avec quelques conseils et astuces.
Les tableaux en grand format permettent de bien voir les détails. La version dessin est une inspiration alors on peut se laisser aller à mettre nos envies de couleur. Par exemple pour le tableau « nature morte » on a des fruits à colorier.
J’ai beaucoup aimé voyager dans le temps avec les tableaux de différentes époques et styles picturaux. Une belle façon de faire découvrir la peinture aux enfants.
Attention si vous avez plusieurs enfants ce n’est pas un livre qu’on peut découper, cependant il pourra servir à plusieurs enfants à tout de rôle selon la sensibilité artistique.
Cette publication a été réalisée en association avec la National Gallery. Quinze tableaux dans lesquels plonger dans des œuvres mondialement connues de 1370 à 1938.
« Château et soleil » Paul Klee 1928 , « Nature morte avec des fleurs et des fruits » Jan van Os 1777-1778, « Champs de blé avec cyprès » Vincent Van Gogh 1889, « La desserte rouge » Henri Matisse 1908, « Portrait de Jean-Frédéric 1er de Saxe » Lucas Cranach l’Ancien 1509, « Sans titre (Personnages, Étoile) » Joan Miró 1953, « Tobie et l’Ange » il Verrochio et son Atelier 1470-1475, « la yole » Pierre-Auguste Renoir 1875, « Automne en Bavière » Vassily Kandinsky, photo, « Autoportrait au chapeau de paille » Elisabeth Vigée Le Brun 1872, « Vase de fleurs » Paul Gauguin1896, « Séraphins, chérubins et anges en adoration Jacopo di Cione 1370-1371, « La dame à l’éventail » Gustav Klimt 1917-1918, » la cour d’une maison à Delft 1658 Pieter de Hooch, « Rythme n°1 décoration pour le salon des tuileries » Robert Delaunay 1938
Je vous fait grâce des dessins finis… parfois ça pique les yeux ! AHAHAH! on sait fait plaisir !
Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance. Et toutes mes excuses aux ayants droit des œuvres !
Une grand-mère pincée, une grand-mère farfelue. Les mercredis de Léo ne sont pas de tout repos !
Léonore passe ses mercredis après-midi chez ses grands-mères. Les mercredis impairs chez Mamie-Do, sa grand-mère si sérieuse et attachée aux bonnes manières, chez qui on fait de la broderie et qu’il faut vouvoyer. Les mercredis pairs chez Mamie-Mi, sa grand-mère si fantasque et si drôle, qui habite dans une roulotte et jure comme un charretier. Mais ce jour-là, un mercredi pair, c’est le chauffeur de Mamie-Do qui vient chercher Léo…
Mes impressions de lecture :
J’ai réalisé que cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu un roman de Yaël Hassan alors je n’ai pas hésité quand j’ai vu ce titre et cette couverture !
Un roman pour les enfants qui aiment les histoires de la vie de tous les jours avec des personnages qui leur ressemble (ou à leurs copains), des histoires de famille et d’amitié, avec un petit côté romanesque qui les emportera. Les chapitres assez courts (- de 10 p.) permettent des pauses aux lecteurs.
On découvre la/les familles de Léonore dite Léo. L’histoire débute a un moment crucial de sa vie. Sa Mamie-Mi, la maman de sa maman, est hospitalisée. Et tout à coup sa vie bien réglée va basculer.
Léo va découvrir une pièce spéciale dans la maison de sa Mamie-Do, sa grand-mère paternelle, à savoir la bibliothèque de feu Papi-Do. Elle va découvrir « Zazie dans le métro » de Queneau, une véritable découverte littéraire.
En fait Léo pendant ces vacances de printemps va voir des nouveautés dans les quatre foyers qui constituent sa vie et ses repères.
Léo faire de nouvelles rencontres dont le fils de la nouvelle compagne de son père qui vient passer des vacances chez sa mère.
Puis d’autres changements que je vous laisse découvrir…
J’ai beaucoup aimé les personnages, chacun avec ses qualités et ses défauts… Bien sûr Léo est la plus touchante, elle est si à fleur de peau et si positive. Elle voit au-delà des apparences.
Un roman sur la famille décomposée, recomposée, réinventée… Du passé à l’avenir avec ce bel épilogue.
Après avoir fermé le livre je me suis replongée dans « Zazie dans le métro » la bd et puis le roman lu il y a fort longtemps.
Comme dit Zazie à la fin du roman, Léo pourrait le dire « j’ai vieilli » !
Éditions Syros, coll Polar Mini Syros , avril 2023, 47 p., 3,99 €
Mes lectures Syros
Mes chroniques jeunesse du mercredi
4e de couv. :
Hypatie est invitée pour les vacances chez l’oncle et la tante de son amie Alice, dans les Pyrénées. Sur place, un étrange phénomène se produit : chaque jour, l’électricité saute de façon inexplicable. Hypatie est bien décidée à comprendre d’où vient cette mystérieuse panne !
Mes impressions de lecture :
J’ai reçu ce roman hier et je l’ai dévoré dès que j’ai pu. J’aime beaucoup cette série qui allie science, amitié et mystère. En plus ça se passe pas très loin de chez moi donc il y a un lien supplémentaire. Si vous voulez retrouver les romans de Claudine Aubrun que j’ai déjà commenté sur ce blog cliquez ICI.
Cette collection est très agréable à lire pour les lecteurs de CE-CM. Des chapitres courts qui permettent des pauses pour les jeunes lecteurs. Des rebondissements et des sujets qui les intéressent. Frissons, humour et amitié… De plus les éditions Syros font des dossiers pédagogique et des versions pour DYS.
L’héroïne est parfois avec sa meilleure amie Alice, et j’aime bien le duo qu’elles forment car elles complémentaires et complices. Hypatie baigne dans les sciences avec ses deux parents scientifiques. Sa curiosité naturelle est vite éveillée par les mystères d’autant plus lorsqu’ils sont liés à des faits scientifiques. Malheureusement ou heureusement ses parents sont très occupés et partent parfois en mission, ce qui lui donne l’occasion de faire des voyages et d’être autonome.
Comme le titre l’indique nous allons avoir affaire à une aventure sous haute tension. Nous deux vacancières vont se retrouvé dans une zone blanche en plein milieu des orages. Elles ont l’impression de partir dans un lieu perdu, au fin fond de la France. Le fait de se sentir coupé du reste du monde augmente l’impression de danger et pas seulement pour nos deux petites citadines.
Dans cette atmosphère assez électrique, Hypatie ressent l’angoisse de la tante d’Alice. Si même les adultes sont sur le qui vive ! Elle va donc donc avoir tous les sens en éveil jusqu’à découvrir ce qui cause ses répétitives coupures de courant dans cette maison de montagne.
Claudine Aubrun a su jouer avec la montée de la tension narrative et captiver le lecteur.
L’univers est tellement vaste qu’il y a des millions de choses à y découvrir. On en sait beaucoup sur les lieux les plus proches de nous, comme la lune, Mars ou la Voie lactée… Toute fois, il existe encore des mystères. Quelle est la forme de l’Univers ? Quelle taille ? Pourquoi des gens veulent-ils tellement l’explorer ?
Mes impressions de lecture :
J’ai eu envie de lire ce livre car j’ai remarqué que c’est un sujet qui passionne beaucoup les primaires et je suis donc en quête d’idée lecture sur le sujet. Il me faut des sources d’informations pour pouvoir répondre à ces petits curieux ! Le sommaire est déjà bien tentant.
Cet ouvrage joue avec les couleurs et les formes pour partager les infos. Nous avons des photos et des illustrations. Parfois pour faire passer des infos on a des dialogues avec des bulles et des personnages. Les enfants qui aiment picorer et feuilleter vont se régaler.
Cet ouvrage s’adresse aux enfants 8 ans et plus (ou les grands comme moi), les textes sont donc courts avec des typographies et des tailles d’écriture différentes. Cela rend dynamique le texte. Pour les petits lecteurs c’est moins impressionnant que de longs discours noir sur blanc.
J’ai trouvé dans cet ouvrage des réponses à des interrogations personnelles et des questionnements peut-être à approfondir. Je suis plus attirée par les documentaires jeunesse que les ouvrages plus adultes où mon esprit se perd, chacun connaît ses limites.
En fin de volume, un glossaire aidera le lecteur avec quelques définitions claires puis un index permet d’aller directement vers certains points.
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage où les questions fusent dans tous les sens et les réponses aussi. N’étant pas spécialiste je ne peux parler du contenu scientifique mais je me fie aux éditions Usborne et à l’observatoire royal de Greenwich pour le sérieux des informations.
3 histoires tendres et drôles, où il est question d’égalité et d’émancipation, pour que chacun, chacune trouve son bonheur !
Qui veut jouer au foot ? Myriam Gallot Margot est énervée : les garçons occupent presque toute la cour avec leur foot, et en plus ils empêchent les filles d’y jouer ! Quand elle essaie d’en parler avec eux, personne ne l’écoute. Elle a soudain une autre idée…
Le garçon rose malabar, Claudine Aubrun Quel métier voulez-vous faire plus tard ? a demandé la maîtresse. Gabriel a peur que les autres se moquent de son choix. Alice, elle, rêve d’être conductrice de TGV. Et le jour où Rudy vient à l’école avec un sweat rose, une dispute éclate !
La vérité sur la petite graine, Claire Ubac Grande nouvelle ! La maîtresse est enceinte. À propos, d’où viennent les bébés ? Chaque élève a son idée. La maîtresse devra rectifier de fausses croyances et donner à la classe les dernières nouvelles de la science !
Mes impressions de lecture :
Ce recueil de trois romans déjà publiés aux éditions Syros est une très bonne initiative, d’autant plus qu’il y a des liens entre ces trois histoires écrites par trois femmes. je n’avais lu il y a sa sortie « La vérité sur la petite graine », je vous en parlerai un peu moins puisque c’est une relecture, vous pourrez lire mon avis de l’époque ICI
Dans les trois cas nous avons des enfant avec des préjugés véhiculés par la société et il y a à chaque fois l’intervention d’une institutrice ou animatrice, quelqu’un extérieur à la famille qui est donc neutre et confrontés aux groupes.
J’ai pris plaisir à lire ces trois histoires qui sont encore d’actualité !!!
Une cour d’école actuelle, microcosme où des groupes se forment. Et c’est la guerre des clans qui est déclenché par une injustice. Il y a des choses qui se font tacitement où chacun a un un rôle attribué mais arrive un jour où cela ne convient pas à tout le monde. On va découvrir comment un groupe de filles va trouver des stratégies pour obtenir gains de cause.
L’autrice va nous montrer plusieurs étapes dans la réflexion des élèves de primaire. Ce que j’ai aimé c’est qu’elle n’est pas dans le binaire.
L’institutrice va venir arbitrer par une discussion constructive où elle interviendra en tant qu’adulte. Elle va faire parler les enfants pour avoir tous les points de vue, même de ceux qui n’osaient pas s’exprimer. « il ne pourra pas me couper la parole ». Elle va au-delà du clivage garçon-fille. Elle ouvre le dialogue.
La narratrice, Margot, nous raconte les faits depuis sont point de vue mais elle va prendre conscience de choses au fur et à mesure que l’histoire progresse. Elle va aussi comprendre des notions que sa sœur plus âgée essaie de lui inculquer. Comme il est question en partie de sororité j’ai trouvé logique que l’autrice fasse référence aux conseils de la grande sœur de Margot. C’est important d’avoir une référence familiale.
Citation qui m’a marqué (p.24) « Autant pour les filles le foot est interdit dans la cour de l’école, autant pour les garçons il est obligatoire. Pas tout le temps bien sûr. Mais un garçon qui ne jouerait jamais au foot ne serait pas vraiment un garçon aux yeux des autres. Je ne sais pas ce qui est pire : ne pas avoir le droit ou être obligé ».
Les enfant vont se découvrir des aptitudes qu’ils ne soupçonnaient pas. On les laisse sur la bonne voie.
Tiens, un roman de Claudine Aubrun que je n’avais pas lu, pourtant j’en ai lu beaucoup.
Dans ce roman, il est question de préjugés et d’injustice. J’ai trouvé très judicieux de mettre ce roman à la suite du précédent. Avec Myriam Gallot c’était en partie doit-on interdire certaines jeux en fonction du sexe ? Ici Claudine Aubrun interroge les enfants sur : Doit-on interdire des couleurs de vêtement aux garçons ? et doit-on interdire certains métiers à un sexe ou à l’autre. Dans les deux cas on pose autant le cas d’un garçon que celui d’une fille.
Si une grande partie du roman tourne autour du mutisme de Gabriel qui vit très mal son déménagement on va aller vers autre chose dont la réponse est à la fin. Gabriel est le narrateur alors on va voir ce qu’il pense.
On a l’idée de groupe et d’intégration. Comment s’intégrer dans un groupe déjà formé (surtout quand on y n’y mets pas trop du sien !). Heureusement il y a des gens qui savent faire le lien et aident à baisser les barrières de protection.
Certains cultivent leur différence comme Alice qui est droite dans ses bottes et qui sait ce qu’elle veut faire dans la vie. Et il y a ceux qui essaient de se fondre dans le groupe. et entre les deux il y en a comme Rudy qui sans le faire exprès sort du rend. On va voir comment le fait de porter un sweat rose va le mettre sous les feux des quolibets.
On va alors voir comment chacun va réagir et se placer face cette situation. Effets de groupe.
Le rôle de l’institutrice va être primordial et elle va aller plus loin… Peut-on choisir ce qu’on veut s’habiller sans tenir compte de son sexe ? Et qu’en est-il de choisir un métier ? Là aussi il est question d’affirmer ses convictions.
Avoir confiance en soit. Les parents son là pour l’épauler, la famille est là pour soutenir et encourager.
Je me suis rendu compte qu’en tant que lectrice j’arrivais aussi avec des à priori. Le titre m’a fait penser à une histoire autour de l’orientation sexuelle alors que pas du tout.
J’ai relu ce roman avec plaisir. Je l’ai lu avec un autre regard aussi puisque depuis je suis confrontée à plus d’interactions dans des groupes de primaire et je vois des comportements que je ne voyais pas à l’époque. Je ne suis plus dans le rôle de maman.
Je ne me rendais pas compte de la place des questions de sexualités chez les primaires. J’ai du faire intervenir une enseignante qui est plus à même de savoir ce qui peut être dit et jusqu’où pour ne pas faire de gaffe. Ce n’est pas évident.
Dans ce roman justement on voit la réaction de parents entre ceux qui ne savent pas trop quoi dire et ce qui occultent tout, et ceux qui sont plus ouverts. On voit aussi comment les enfants réagissent en fonction de leur maturité et de leur famille.
L’institutrice elle reste professionnelle et donne les infos avérées et vérifiées. Elle joue bien son rôle de garante du savoir, tout en faisant attention aux sensibilité de chacun. Ce n’est pas du tout évident.
Je vous laisse découvrir sur l’autre article ce que j’ai pensé lors de ma première lecture. ICI
Ce texte à un rôle différent dans ce recueil. Il est plus dans la conception. La famille tiens une place importante puisqu’il est question de place du père et de la mère.
La narratrice est une fille qui dit ce qu’elle pense. J’ai bien aimé ce personnage.
Ce que j’ai aussi aimé c’est la place de l’animal dans cette histoire et on finit par ce dire l’homme fait partie du monde animal …
Un extraterrestre abominable… Un ado vraiment cool ! Et si l’un devenait l’autre ? Un odieux extraterrestre s’est infiltré sur Terre et a pris possession du corps d’un collégien appelé Thésée. Son but : déclencher l’apocalypse. Mais il n’est pas si facile de se faire passer pour un ado sympa et drôle ! Le vrai Thésée, lui, est coincé dans le corps de l’extraterrestre et découvre ses nouveaux pouvoirs. Lui seul peut éviter LA CATASTROPHE.
Mes impressions de lecture :
J’adore cette collection Oz de chez Syros dont le slogan est » des histoires où (presque) est possible » tout est dans ce presque. Une collection très variée dans laquelle on a des séries. La série « dans la peau de » en ai à son troisième titre est on change d’auteur à chaque fois. Cette fois-ci c’est Yves Grevet qui s’y colle !
Petit changement jusqu’à présent on avait « dans la peau de » mais Yves Grevet à choisi « dans ma peau », petite subtilité de langage ! Dans les deux titres précédents les personnages qui se retrouvait dans le corps d’un autre avait plus ou moins émis un souhait, mais là non. On va vite comprendre qu’il a été choisi dans un but précis, pas su tout altruiste. Sur les couvertures on a un sous-titre qui confirme qu’il va y avoir de l’humour… le jeune Thésée n’a rien d’un héros qui peu sauver la terre et pourtant…
La couverture est bien dans l’esprit de cette série et dans le thème choisi. Les petits hommes verts sont entrés dans l’imaginaire collectif ! Et le jeune Thésée n’a pas trop besoin d’explications pour comprendre ce qu’il lui arrive.
Dans un premier temps, on découvre le jeune ado dans sa famille plutôt tranquille, classique, aimante et on n’ imagine pas que Thésée puisse être choisi…
J’ai beaucoup rit avec les extraterrestres, ce lui qui est sur terre croit qu’il peu réussir grâce à toutes ses connaissances et observations, mais il réalise assez vite qu’il y a des subtilités qu’il n’a pas assimilé : l’humour, les différents sentiments (amour et amitié), les différences dans les contacts physiques et le manque de perfection ! Il n’est pas du tout sympathique. Quand à celui qui est sur le vaisseau il est plus naïf et plus curieux de l’autre, presque sympathique (empathique), alors il ne va comprendre que cet être inférieur va le manipuler.
La fin est gentillette et laisse entrevoir que cette expérience va avoir une influence sur les futurs choix futurs de Thésée.
L’amitié est très importante dans la vie des ados. Thésée est inquiet pour ses amis et sa famille. Yves Grevet montre comment l’intuition chez les jeunes est encore intacte par rapport à celle presque inexistante des parents.
Encore une belle lecture plaisir qui aborde des sujets sur les changements.
Sais-tu ce qu’est l’art, et quelles sont les différentes façons de faire de l’art ?
Pour savoir, parcours ce livre… Tu découvriras les idées explosives, les couleurs intenses, les vues inattendues et les manières saugrenues inventées par les artistes les plus célèbres du monde.
Mes impressions de lecture :
Ce livre se compose d’une quarantaines de questions aux quelles l’autrice répond sur une double page. Ce n’est pas très long à lire puisqu’il y a des images et des illustrations qui rendent les infos encore plus attractives.
Un sacré programme. Comme vous pouvez le voir dans les sujets sont très variés et peuvent être l’amorce de discussions ou de recherches plus approfondies vers des artistes, des mouvements artistiques ou des œuvres.
J’ai retrouvé des œuvres que j’adore et c’est très agréable de partager avec les gamins. J’ai appris des choses en même temps que je lisais aux jeunes lecteurs.
la frise chronologique est toujours très intéressant pour se situer dans le temps. Vous aurez remarqué que je m’inclue !
Au niveau du « glossaire » j’ai appris des choses. Les mots choisis et les définitions vont enrichir les lecteurs de tous âges.
C’est un documentaire pour les enfants mais je suis certaines que certains adultes pourront y trouver des informations très utiles pour leur culture générale. C’est aussi le type d’ouvrage qui permet de rafraîchir la mémoire. Le texte est intéressant mais très abordable. Si vous avez des enfants curieux autour de vous autant se remettre dans le bain en douceur et pas leur sortir vos encyclopédies.
Les couleurs vives et attrayantes vont accrocher le regard et dépoussiérer le sujet de l’art.
Bonne lecture et bonnes découvertes. N’hésitez pas à me donner vos avis si vous l’avez déjà lu.