Jonathan Buckley
Trad. Richard Bégault
Éditions du Castor Astral, août 2019, 411 p, 22 €
Masse Critique Babelio / Castor Astral

Au cœur de l’été toscan, la petite ville imaginaire de Castelluccio se prépare pour le festival annuel en l’honneur de son saint patron. Pendant le carnaval, Gideon Westfall, un peintre anglais exilé depuis de nombreuses années, doit incarner la figure emblématique de l’histoire millénaire du lieu. Dans le même temps, Ilaria, la jeune fille qui lui sert de modèle, a disparu. Quelques jours avant la fête, l’arrivée imprévue de sa nièce, Claire, bouleverse son quotidien et le contraint à faire face à son passé. Cette visite dévoile les trésors artistiques et les secrets des habitants de cette région d’Italie. Jonathan Buckley distille alors de passionnantes observations sur la faune, la flore, la religion, l’art ou encore la géologie. Entre le spectaculaire et l’intime, entre le passé et le présent, il tisse des récits kaléidoscopiques et peint la fresque audacieuse d’une Toscane qu’il revisite, s’approprie et réinvente au fil des pages. Pour paraphraser Marianne Moore : Castelluccio est un jardin imaginaire avec de vrais crapauds.
Ma Chronique :
Lorsque j’ai choisi ce livre le titre « nostalgia » a attiré mon attention. Il est très évocateur, il crée des images de temps passé, de douceur. Qeu l’intrigue se déroule en toscane a joué aussi un rôle dans mon choix.
Je ne connaissais pas Jonathan Buckley et j’ai été enchantée par son écriture. J’ai d’abord été surprise par la numérotation à l’intérieur de chaque chapitre 1.1 , 1.2, 1.3… Mais on s’y habitue on a presque l’impression que c’est pour mieux retrouver les passages lors de recherches littéraires ou pour mémoriser.
Dans un premier temps ce qui a titillé ma curiosité ce sont les relations familiales, pourquoi n’a t-il pas revu sa nièce depuis longtemps ? Par exemple.
Puis, ce sont les personnages et leur portrait qui se dessine peu à peu… la mise en avant de leurs personnalités et des relations entre eux.
Vient ensuite la peinture, la lumière et les couleurs… Je ne sais pas si cela vient du fait que l’oncle soit un peintre mais on a une forte présence du regard. C’est très visuel.
Et enfin la terre, ce village et sa force d’attraction… La nature.
Je ne vais pas vous dévoiler l’intrigue car c’est un roman qui se savoure. Le rythme est lent. C’est un roman qui convient aux lecteurs qui aiment les atmosphères, les romans où on s’installe pour explorer les lieux, leur histoire et leurs habitants.On suit les personnages dans tous leurs déplacements, leur découvertes, leur interrogations.
Je remercie les Éditions du Castor Astral et Babelio pour ce partenariat. Jonathan Buckley est un auteur que j’aurai plaisir à lire.

Article précédemment publié sur Canalblog