Le boxeur polonais

Eduardo Halfon

Éditions de la Table Ronde, 2015, 72 p., 7,50 €

Club de lecture en eau douce : Défi de la mare « le grand bleu »

Challenge d’été Vleel : « Tout sauf un roman »

4e de couv. :

Un enfant est fasciné par les cinq chiffres tatoués à l’encre verte que son grand-père, né à Lódz, en Pologne, porte sur son avant-bras gauche. Le veillard explique qu’il s’agit de son numéro de téléphone… reproduit là pour ne pas l’oublier. Le mystère, jamais abordé en famille, reste entier jusqu’à un après-midi pluvieux, quand le grand-père raconte à son petit-fils comment il a survécu dans le camp d’Auschwitz. Maus faut-il croire à ce récit? Est-il unique? Et où se situe la frontière entre réalité et littérature?

Mes impressions de lecture :

Il y a quelques année les éditions de le Table Ronde m’ont fait connaître cet auteur. Et je suis tout de suite entrée en résonance avec ses écrits et j’ai commencé à acheter les titres que je n’avais pas.

Son travail sur la mémoire familiale et la transmission de secret est un sujet passionnant. C’est une autofiction avec un travail littéraire, on ne doute toujours de ce qui est vrai ou pas. Même lui puisqu’il joue avec ses souvenirs et ceux de sa famille.

Cet ouvrage se compose de deux nouvelles qui se font suite. Dans la première émouvante on a la confession d’un grand-père à son petit fils de ce qui lui est arrivé pendant la deuxième guerre mondiale. L’auteur recueille cette légende familiale. Dans la deuxième nouvelle qui a priori raconte autre chose on découvre que la vérité en littérature est très relative. La chute est drôle, une leçon de vie.

J’aime beaucoup lorsqu’il parle de son travail de conférencier en tant qu’enseignant, comment les idées s’enchaînent et s’entremêlent pour à la fin créer une toile mentale, un travail de conteur. J’adore ses légères digressions qui reflètent la pensée en mouvement.

La création et la re-création de souvenirs où chaque mot est à sa place. Il y a un côté psychanalytique dans ce travail d’écriture.

Vous l’aurez compris j’ai encore adoré ces nouvelles de Eduardo Halfon.

Déjà lu :

« Deuils »

« Halfon, Boy »

« Canción »

« Un fils comme un autre »

Une réflexion au sujet de « Le boxeur polonais »

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