Contes à lire à voix haute

Felicity Brooks

Ill. Richard Johnson

Trad. Virginie Clauzel et Caroline Slama

Éditions Usborne, sept 2023, 120 p., 13,95 €

Mes lectures Usborne

Mes chroniques jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Idéal pour être lu aux enfants, ce receuil classique de dix contes traditionnels propose, entre autre, Boucle d’Or et les trois ours, Jack et le haricot magique et la princesse au petit pois, tous joliment illustrés.

Mes impressions de lecture :

Ce recueil de contes débute par deux histoires de saison « la soupe au caillou » et « le bonhomme de pain d’épice alors à vos fourneaux !

Comme annoncé dans la quatrième de couverture il s’agit de contes classiques. Dans le sommaire sous chaque titre on a l’origine et le type d’histoire : contes ou fables. Dans une brève introduction de Felicity Brook revient sur les contes à lire à voix haute. Et en fin de volume on a des informations sur les contes présentés dans l’ouvrage. De quoi aller plus loin pour les curieux.

C’est un recueil de contes grand format (27×21) couverture rigide. je parle du format car c’est important pour la prise en main et pour la lisibilité. Le texte est très aéré pour faciliter la lecture à voix haute, ainsi que pour certains jeunes lecteurs. Les feuilles sont en papier blanc presque glacé assez épaisses, que je trouve très agréable. Pour les doigts maladroits c’est important.

Chaque conte se compose d’un titre avec une police d’écriture spéciale et une illustration. Puis vient le texte avec des paragraphes bien détachés, des dialogues, la narration bien sûr, d’une illustration grand format, sur certaines pages on a des petites illustrations colorées sans contour, comme si elles surgissaient de la mémoire. Les textes sont assez dynamiques et compréhensible par tous. Les histoires font une dizaine de pages. Je trouve les illustrations très belles et elles ressortent bien avec le papier blanc.

Je ne reviendrais pas sur ce qu’apportent la lecture des contes aux enfants ni sur les thèmes abordés. Chaque lecteur à voix haute, parent ou autre, fait en fonction de ses convictions. Doit-on faire peur ? stigmatiser le loup du chaperon rouge, la femme du pêcheur etc. Par contre je trouve qu’il est important pour le futur lecteur d’avoir des bases de notre culture pour ne pas passer à côté. Je me souviens d’un cours à la fac où dans un texte il y avait une référence à une princesse et un petit pois et le prof n’avais pas développé et j’ai dû faire des recherche après coup pour comprendre le regard entendu de la plupart des élèves et le prof. C’était un conte qu’on ne m’avait pas raconté. Il est important de lire aux enfants et de partager des histoires communes.

Pour les puriste vous ne retrouverez peut-être pas des phrases fétiches comme « tire sur la chevillette et la bobinette cherra » … mais rien ne vous empêche de les rajouter… C’est comme « le lièvre et la tortue » elle est inspirée de la fable d’Ésope, rien ne vous empêche de lui réciter la fable de la Fontaine si vous vous en souvenez. Après avoir lu « le garçon qui criait au loup » pourquoi ne pas lui faire écouter la version de Prokofiev.

Noël arrive et c’est un joli livre qui peut être un cadeau pour un jeune enfant qui n’a pas encore tous les contes classiques.

Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.

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