Ironopolis

Glen James Brown

Trad. Claire Charrier

Éditions du Typhon, octobre 2023, 545 p., 23 €

Lu dans le cadre de Masse critique Babelio / Éditions du Typhon

4e de couv. :
Dans quelques jours, la cité ouvrière d’Ironopolis va être détruite. En guise de bouquet final, six personnages osent se confronter aux secrets de leur existence. S’enlacent alors les histoires rocambolesques d’une mère au foyer, d’un jeune fêtard flirtant avec les embrouilles, d’une coiffeuse accro aux courses de lévriers en passant par celles du fils du caïd de la cité. Et là-bas, au fond d’un puits, les guette une bien mystérieuse créature. Que veut-elle ? Qu’ils se laissent sombrer ou qu’ils trouvent la paix ?

Pour évoquer la crise des logements sociaux, Glen James Brown invente un roman fougueux. Jonglant avec les styles littéraires, ce texte au rythme trépidant passe du récit d’apprentissage au roman noir. Et dès que le texte semble s’installer dans le réel, il bifurque vers le fantastique. Ainsi Ironopolis toujours surprend, à l’image de ses personnages qui luttent contre la vie éteinte que la société leur impose.

Mes impressions de lecture :

Un coup de cœur pour ce roman qui m’a impressionné.

J’ai découvert cette maison d’éditions grâce aux rencontres VLEEL. Lorsque l’occasion c’est présenté j’ai voulu découvrir ce roman qui m’avait attiré au moment de la présentations de la rentrée. L’histoire en elle même avait l’air intéressante et la couverture a quelque chose de singulier. Après avoir commencé la lecture j’ai assisté à une rencontre avec l’auteur toujours sur Veel (vous pourrez bientôt retrouver les replays sur leur chaîne Youtube). On sent chez l’auteur le plaisir de varier les types d’écriture.

La première chose importante, ne tenait pas compte du nombre de pages car c’est un roman avec différents types de narrations et donc de différentes focale qui vont vous tenir en haleine. Le roman débute par des lettres qui donnent lieu à des retours sur le passé et les souvenirs, on comprend que la narratrice répond à des questions dont on n’a pas les lettres. Vous n’aimez pas les romans épistolaires ? ne vous inquiétez pas c’est un prétexte pour faire ressurgir des souvenirs. Les autres parties sont bien différentes et tout aussi intéressantes.

Grâce à ces portraits croisés, on découvre cette cité ouvrière et des personnages très différents. Des tranches de vies qui représentent aussi des époques et des cultures.

Lire ce roman c’est comme sentir battre le pouls de cette cité à taille presque inhumaine.

Lorsqu’on lit ce un roman on a l’impression de chercher à cerner les disparitions, la fin d’une histoire, puis l’absence.

J’ai adoré l’écriture de Glen James Brown.

Nb :J’ai retrouvé dans la lecture de ce roman une sensation que j’avais eu en lisant « Les collectionneurs d’image » de Jóanes Nielsen chez la peuplade (dont je ne retrouve pas la chronique). Par certains côtés, je me suis revue entrain de lires « les corrections » de Jonathan Franzen c’est diffus mais ce sont des romans forts. Des romans très prenants et dont à du mal a émerger lorsqu’on fait de longues séances de lecture.

Je remercie Babelio et les Éditions du Typhon de leur confiance.

2 réflexions au sujet de « Ironopolis »

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