Dernier gueuleton avant la fin du monde

Jonas Jonasson

trad. Laurence Mennerich

Éditions Les Presses de la cité, octobre 2023, 520 p. 23 €

Lu dans le cadre du Masse Critique Babelio / Éditions Les Presses de la Cité

4e de couv. :
Rien ne se passe jamais comme prévu. Même pas la fin du monde !
Suède, été 2011. Petra, astrophysicienne autodidacte, a calculé que l’apocalypse surviendrait le 21 septembre, peu après 21 h 20. Un drôle de hasard met la prophétesse de malheur sur la route de Johan – un homme certes un peu long à la détente, mais qui n’a pas son pareil pour régaler ses hôtes – et d’Agnès, une septuagénaire qui a fait fortune sur les réseaux sociaux en tant que  » jeune influenceuse « . Bien décidés à profiter du temps qu’il leur reste et à régler ce qui doit l’être, les trois compères entament ensemble un road trip en camping-car, au cours duquel ils croiseront les grands de ce monde…
Que vous soyez collapsologue, amateur de bonne chère ou d’humour décapant, attachez vos ceintures, ça va secouer !

Mes impressions de lecture :

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de cet auteur. J’étais curieuse de découvrir son évolution. L’histoire se déroule en 2011. C’est important de le souligner le choix de cette année là n’est pas un hasard. Elle permet de relier certains bouleversements historiques à une atmosphère très spéciale. Il nouvelle fois il joue avec les changements sociétaux et d’époque.

En fait, il a créé son style de narration est on adhère ou pas à cette façon très particulière qu’il a de mêler la petite et la Grande histoire. Il mêle des noms de personnalités très connues ou qui en ont l’apparence. Il ne faut pas chercher à savoir qui existe et qui est un représentant de la personnalité réelle. Les chapitres exclusivement consacré à la Grande Histoire à prendre avec des pincettes sont intercalés entre les multiples rebondissements de se voyage incroyable.

J’aime bien dans ce roman, et les autres de cet auteur, c’est comment en partant de très loin on arrive au moment présent et à ce road trip en camping car. Un voyage inoubliable les attend et nous attend, d’autant plus que les conducteurs n’ont pas leur permis de conduire !

Les personnages sont tous plus loufoques les uns que les autres. Chacun avec  sa spécialité ou sa spécificité. On croit au début qu’il n’y a que Johan qui est singulier et on se rend vite compte que par le monde il y a des gens qui semblent en apparence adapté à la vie sociale mais en grattant le vernis pas du tout.

Quand à la cuisine de Johan c’est parfois un peu trop exotique ou riche pour moi.

On a une galerie de portraits incroyable qui vont permettre de développer une palette d’émotions formidable.

On va vivre des aventures abracadabrantesques et parfois grotesque mais plus c’est gros plus on rit. On a beaucoup d’humour et de scènes cocasses. Mais ce que je retiens c’est l’élan de générosité de Johan qui va bouleverser la vie de tant de personnes et comment avec son cœur « pur » il rassemble des gens qui ne se seraient jamais côtoyés.

Humour est parfois caustique, ironique et décapant. Jonas Jonasson a sacré toupet pour égratigner ainsi la société et certaines figures emblématiques. Il joue avec l’images de certaines personnalités politiques et des représentants de l’ordre social.

On a droit à quelques familles dysfonctionnelles pas piquées des vers. Certains corps de métiers aussi en prennent pour leur grade.

Une lecture qui fait voyager, on y apprend des choses et surtout qui va nous faire rire… avant la fin du monde.

Je remercie Babelio et les Éditions Presse de la Cité de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

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