La sorcière rature. 1 Premières catastrophes

Tatiana Théron

Ill. Anne Sophie Doucet

Éditions du Retour, 31 août 2023, 101 p., 15 €

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Mes Chroniques jeunesse du mercredi

4e de couv. :
Un livre vient vous narrer les mésaventures d’une jeune sorcière qui a vécu six siècles avant vous… A toutes celles et ceux qui se croient bons à rien, ils découvriront que la confiance en soi n’a rien de sorcier. Elle s’apprend avec le temps et l’expérience… Maladroite mais déterminée, Rature a l’espoir de devenir un jour une respectable sorcière. Mais c’est sans compter sa fâcheuse habitude de rater tout ce qu’elle entreprend : potions gluantes, transformations décevantes et chaudron rose bonbon… Rature se retrouve sans cesse dans des situations aussi cocasses que chaotiques. Sans jamais se laisser décourager par ses échecs, la jeune sorcière poursuit ses tentatives, grâce à des rencontres hautes en couleur avec de drôles d’animaux de la forêt et d’autres sorciers et sorcières tout aussi improbables, mais surtout grâce à ses efforts acharnés pour maîtriser ses sorts. Au fur et à mesure de ses essais, Rature comprend l’importance de la patience et de la persévérance. Il ne suffit pas d’un coup de baguette magique pour réussir, car la vie n’est pas un conte de fées !

Mes impressions de lecture :

Lorsque j’ai vu quelques illustrations lors du concours organisé par Anthony et les éditions du retour j’ai trouvé qu’un personnage me ressemblait (de manière idéalisée bien sûr) une sorcière adulte cependant certaines caractéristiques de la jeune apprentie me correspondent aussi. Vous voyez il n’y a pas d’âge pour lire de la littérature jeunesse. Ce roman est préconisé pour les 8-12 ans.

Je ne connaissais pas cette maison d’édition indépendante. Je ne vous parlerai que de ma sensation face à l’objet livre pour celui-ci. C’est leur premier roman jeunesse. Le format n’est pas très habituel (16×20). Le papier sont très blanc. Le texte se détache bien, il est très lisible lorsqu’il est avec une illustration en arrière plan. Les dessins ont des couleurs intenses et nombreux. Des pages assez épaisses et lisses. Le livre s’ouvre facilement, on ne doit pas le casser.

J’ai lu ce roman dès que j’ai reçu mon cadeau, je me suis dis que pour le mois de l’imaginaire et la période des sorcières ça serait bien de vous le présenter.

Un roman de sorcière plein de tendresse et émouvant dont certaines situations font sourire voire rire.

C’est un roman en trois parties. Dans la première cette jeune orpheline est une sorcière autodidacte qui apprend en tâtonnant. Elle est seule. Dans la deuxième partie Rature découvre Mixture, une sorcière adulte qui lui fait de l’ombre. on a une dualité, rivalité qui se crée. Et enfin elle réalise qu’elle doit apprendre dans une école de sorcellerie. Rien avoir avec une certaine école très connue, ici on est en pleine nature et en petit comité. Elle n’est plus seule.

Rature va apprendre à vivre en société petit à petit. On va voir que les fameuses « ratures » de Rature n’ont pas été vaines.

J’ai adoré comment les magnifiques illustrations de Anne-Sophie Doucet ont su capter les émotions et l’esprit du texte. Des illustrations pleine page et d’autres avec du texte tantôt c’est le texte qui prime, tantôt c’est l’illustration qui est en avant. Des couleurs fortes. Il n’y a pas d’encadrement autour des dessins.

Je ne vous dit rien sur l’enchainement des « ratures » ni la multitude de rebondissement. En vous souhaitant une belle découverte.

J’espère que nous aurons d’autres aventures de Rature car c’est très bien raconté.

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