Le voyage d’Od

Susanne Isern

ill. Ana Sender

Trad. Gaïa Mugler

Éditions Père Fouettard, 2020, 44 p., 14€

Dans ma médiathèque il y a…

Mes chroniques jeunesse du mercredi

Lauréat  prix des Incos 2022-2023 dans la catégorie CE1.

4e de couv. :

Pour sauver son frère, Od doit atteindre les sommets des hautes montagnes pour trouver la fleur d’astragale. Elle commence alors un long voyage parsemé de dangers, d’esprits et d’animaux.

Un récit chamanique à travers une nature aussi belle que sauvage.

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert avec cet album les Doukha, une communauté de pasteurs de rennes du nord de la Mongolie. À la fin du volume on a une double page avec des informations réelles, c’est très intéressant de voir que la fiction est parfois liée au réel. J’aime bien cet aspect documentaire qui permet à l’enfant d’aller plus loin, c’est une belle continuité.

Nous avons des doubles pages qui montrent des scènes du voyage d’Od. Le regard est ainsi plongé au cœur de cette nature. Le texte est inséré dans l’image en blanc quand le fond est très coloré et en noir lorsque le fond est blanc (neige). Les caractères sont assez grand ce qui pour les jeunes lecteurs doit être un plus.

Les illustrations sont très colorées mais les couleurs son mates, cela crée une certaine douceur. les visages sont très expressifs. Vous pourrez voir des exemples sur le site de l’éditeur ICI.

L’histoire est assez classique. Une gamine par à la recherche d’une plante médicinale qui est en haut de la montagne. Chemin faisant, elle va faire des rencontres et elle va apporter son aide aux animaux en détresse, parce qu’elle a le cœur pur et elle est généreuse. À la fin elle sera récompensée pour ses bonnes actions. Elle ne se contente pas de l’apparence des créatures qui vont croiser son chemin.

On est vraiment avec les personnages dans leur quette. Il y a l’idée d’avancer tant dans le texte que dans les images. On va vers le haut de la montagne et on s’élève aussi émotionnellement.

Cette histoire nous montre l’osmose de ce peuple avec la nature. La solidarité et nécessaire pour survivre. J’ai trouvé la scène avec le chaman très poétique.

J’ai aimé autant le texte que les illustrations il se dégage une douceur et une force positive qui fait du bien. Le texte est autant de narration que dialogue.

Je ne connaissais ni l’auteur, ni l’illustratrice, elles ont l’air de faire tour autre chose … À découvrir.

Bonne lecture !