A Mélie, sans mélo.

Barbara Constantine

Le Livre de Poche, 2008, 247 p.

4 ième de couv:

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie ! Durant tout l’été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique… Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

Mon petit grain de sable :

Mélie est un personnage attachant ainsi que toute la galerie de portraits bien sympathiques. Elle a un petit côté lutin facétieux. D’entrée on sent que c’est un roman positif, Mélie mets de côté ses tracas personnels. C’est un roman avec une notion du temps qui est en accord avec le temps des vacances d’été. C’est d’ailleurs cette période qui est choisi pour le récit.

l’idée principale de ce roman est qu’on peut donner/ se donner une seconde chance dans la vie. ne pas garder de l’amertume pour les épreuves passées.

L’amour est le fil rouge de ce roman. C’est un puissant moteur qui donne de l’énergie à tout âge.

J’aime l’idée de laisser des souvenirs en héritage plutôt que des biens matériels. Cette maison est un havre de paix. Qui prendra la relève quand Clara aura des enfants ?

Mélie sait ménager les susceptibilités de chacun. Elle est à l’écoute de leur besoin. Elle n’exige rien en contre partie. Elle est aux petits soins. Et chaque chose arrive en son temps. Elle ne précipite rien.

On se dit qu’on aimerait faire un petit séjour dans la maison de Mélie, je ne sais pas s’il reste encore beaucoup de gens qui prennent le temps comme Mélie le fait. Aujourd’hui on est tous plus ou moins dans une spirale boulimique, on a des agendas surbookés… une besoin d’activité pour se sentir dans le coup !

J’ai bien aimé la petite qui découvre que la play ne fonctionne pas… on sent le vécu ! Nos pré-ados sont déjà rivés sur leur console (souvent dans les mains !). J’admire Mélie qui arrive à lui faire découvrir autre chose.

J’ai eu plaisir à savourer ce moment de détente. Quelle énergie et qu’elle vitalité ! Chapeau Mélie !

J’envisage de lire « Tom petit Tom tout petit homme » quand l’occasion s’en présentera.

Qui en parle ? livr@ddict

A bientôt pour d’autres découvertes….

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