Barbara Constantine
Points, 2013, (Calmann-Lévy 2007), 262 p., 7,30 €
Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N’empêche qu’il le nargue ce chat ! Et il faut encore s’occuper du môme, un peu nul en foot, qui n’a rien trouvé de mieux que de choper de l’eczéma sur le visage… Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !
Ma Chronique :
Merci à mon binôme Delcyfaro qui m’a obligé à sortir ce livre de ma Pal !
J’ai pris plaisir à retrouver l’ambiance des romans de Barbara Constantine. De quoi parle ce roman ? De famille, de secrets, de non-dits, de la fibre maternelle ou absence, d’envie de meurtre, d’envie de suicide et j’en passe…
On a une version de la vie dans les campagnes françaises assez cliché négatif « alcoolisme, violences domestiques et inceste… ».
On a de nombreux personnages qui finissent par former une petite communauté où les liens sont plus ou moins complexes.
L’amour, la mort et la haine dont osciller les gens. Tous finissent par trouver leur place dans la vie. Entre le début et la fin tout peut basculer.
On va de découverte en découverte, de surprise en surprise…
Le langage parfois cru donne bien le ton de la narration.
L’humour, parfois très noir, vient ôter le pathos que certaines situations pourraient engendrer.
Quelques touches un trash, voire grotesques nous montrent l’autre facette du monde des pompes funèbres ou de la cuisine.
Les personnages retrouvent des fantasmes et vivent même parfois des rêves oubliés. Il y a une prise de conscience.
Les bons sentiments et le côté positif de certains semblent petit à petit détendre sur tous.
Il est parfois bon de dire ce que l’on pense pour enfin vivre pleinement.
Déjà lu :
« Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom »
Article précédemment publié sur Canalblog
L'Atelier de Ramettes 2.1 