Il n’y a pas de passé simple

François-Henri Soulié

Éditions du Masque, 2016, 392 p., 7,90 €

4e de couv. :

Journaliste stagiaire au Courrier du Sud-Ouest , le jeune Skander Corsaro réalise un reportage culturel sur l’abbaye cistercienne de Morlan. Quarante-huit heures après la parution de son article, un cadavre est retrouvé au pied d’un échafaudage, dans la grande nef.
Skander Corsaro est alors pris dans un engrenage infernal dont le premier rouage remonte à l’Occupation nazie… À moins que tout n’ait commencé encore bien plus tôt, en 1789, par l’assassinat du dernier prieur de l’abbaye ? Peut-être que Blb, le poisson jaune de Skander, connaît la solution. Ce serait tellement rassurant si les poissons savaient tout comme dans la chanson d’Iggy Pop…

Mes impressions de lecture :

Je connaissais le nom cet auteur pour  « Angelus » et « Magnificat » qui se déroulent dans ma région et qui sont dans ma PAL. L’auteur m’a dédicacé « Angelus » au festival Aventure et Polar du Barcarès au mois de juin et en discutant avec lui il m’a dit qu’il avait écrit d’autres séries dont une policière avec un jeune journaliste. Je ne sais plus quel terme il a choisi mais je me suis dit tiens du cosy mystery. Il ne lui restait plus la première enquête. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et depuis je me suis acheté « Il n’y a pas de passé simple »… et maintenant que je l’ai lu il me faut les autres titres « un futur plus que parfait », « le présent n’a plus de temps », « impératif imprévu »…

Je suis très sensible aux titres des romans et les titres de cette série me plaisent beaucoup, le jeu de mot est tout un programme. Il donne le ton et résume bien l’intrigue.

Dès le titre on a la thématique du temps qui va jouer un rôle primordial puisque vont intervenir dans notre présent des histoires du passé. A commencer par la moto du jeune héros une Morini 69, le point de départ du mystère une abbaye cistercienne… et je vous laisse découvrir le temps dans les intrigues.

L’autre thématique est celle des fantômes du passé. Ils vont surgir dans la vie du jeune héros et perturber sa vie. Il va faire de drôles d’expériences qui vont le tournebouler un peu.

Le personnage principal est un journaliste stagiaire, on pense tout de suite à Rouletabille, d’ailleurs le narrateur y fait référence aussi. Il est bien entouré et il va faire des rencontres marquantes. Il y a un côté roman de formation avec ce personnage qui va devoir affronter des épreuves pour mieux se connaître. La thématique de la famille vient s’ajouter à ce personnage de père inconnu. Je vous laisse découvrir sa mère !

L’intrigue va mener notre jeune héros sur de drôles de chemins. De la page culture, on va passer à la page fait divers…

Nous avons d’autres sujets comme la religion, la politique et le sexe…

J’ai passé un bon moment avec des personnages touchants ou abjects.

Roman policier très prenant avec toutes ses intrigues qui composent un ensemble très intéressant.

Il y a aussi une touche humoristique qui me plait bien.

Je vous laisse découvrir ce qui se cache derrière  ce passé pas si simple.

Une réflexion au sujet de « Il n’y a pas de passé simple »

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