Le berger et l’assassin

Henri Meunier

Ill. Régis Lejonc

Little Urban, janv 2022, 40 p., 19,90 €

Dans ma médiathèque il y a…

#ChallengedhiverVleel

4e de couv. :

« — Dès que j’irai un peu mieux, tu me feras passer la montagne.
— Je ne sais pas. Je vais y réfléchir.
— Ce n’était pas une question.
— Pour moi, c’en est une. »
Le berger but un peu du lait de ses brebis à même le pot à traire.
Puis il tendit le pot à l’assassin.
« Qui que tu sois, la montagne est plus dangereuse que toi. »

Mes impressions de lecture :

Ce livre est dans la catégorie « Album grand format » (29,7 cm × 36,8 cm × 1,2 cm) donc jeunesse. Cependant pour moi, jeunes adultes et adultes seraient plus à même de comprendre la portée du texte.

L’assassin n’est pas n’importe qui. On va voir le berger prendre soin d’un homme blessé car la vie est plus importante que tout. On va découvrir jusqu’où les personnes avec des principes peuvent aller pour défendre ses valeurs. Le texte d’Henri Meunier nous renvoie aux heures sombres de l’Italie fasciste.

Cet album pour servir pour accompagner la thématique de la guerre. De l’Italie des chemises brunes aux guerres plus récentes. On y retrouve les exactions des milices et autres armées.

Il est aussi question de frontières, de respect, de vie et de mort… j’ai aimé comment certaines questions philosophiques étaient amenées. C’est un album qui permettrait d’ouvrir des discussions fort intéressantes.

Je suis le travail de Régis Lejonc depuis quelques années, il fait de superbes illustrations. Dans cet album les montagnes prennent toute leur ampleur en double page. Les couleurs suivent le changement de saison. Des couleurs de l’automne on passe à l’hiver (comme sur la couverture). On voit aussi de belles scènes nocturnes en contraste avec les scènes de jour.

Le grand format donne au texte une zone blanche autour ce qui permet au lecteur de se plonger dans l’image de la page tantôt à droite tantôt à gauche. Les grands décors donne au lecteur l’impression de s’immerger dans cet espace. On n’a que des scènes extérieures dans les illustrations.

Je vous laisse découvrir ce terrible et émouvant album.

Felis Silvestris

Anouk Lejczyk

Éditions du Panseur, #8, janv. 2022, 187 p., 17 €

#challengedhiverVleel

4e de couv. :
Sans crier gare, Felis est partie rejoindre une forêt menacée de destruction. Elle porte une cagoule pour faire comme les autres et se protéger du froid. Suspendue aux branches, du haut de sa cabane, ou les pieds sur terre, elle contribue à la vie collective et commence à se sentir mieux. Mais Felis ignore que c´est sa sœur qui la fait exister – ou bien est-ce le contraire ?
Entre les quatre murs d´un appartement glacial, chambre d´écho de conversations familiales et de souvenirs, une jeune femme tire des fils pour se rapprocher de Felis – sa sœur, sa chimère. Progressivement, la forêt s´étend, elle envahit ses pensées et intègre le maillage confus de sa propre existence. Sans doute y a-t-il là une place pour le chat sauvage qui est en elle.
Premier roman d´Anouk Lejczyk, Felis Silvestris renverse les codes du Nature Writing et nous plonge, le temps d´un hiver, dans une histoire intime et sensible, explorant notre imaginaire et nos inquiétudes face à des choix de vie qui nous effraient autant qu´ils nous fascinent.

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert les Éditions du Panseur grâce aux soirées Vleel en janvier 2022 pour la sortie de ce roman, il aura fallu le temps pour que je me lance dans cette lecture.

C’est un roman qui se dévore sans qu’on s’en rende compte, c’est bien sûr dû à ce qui nous est raconté mais aussi à la structure du texte.

Nous avons une narratrice « je » qui raconte son retour à la civilisation après avoir cherché sa sœur dans la forêt où elle s’était réfugiée tantôt elle parle de sa propre expérience, tantôt elle fait le lien avec le père et la mère , il y a la même narratrice avec un « tu » qui nous raconte l’histoire de la sœur évaporée tout en s’adressant à elle comme si elle l’a prenait à témoin , ce sont des tableaux assez courts qui sont séparés par une sorte de refrain « -Et ta sœur, elle en est où, elle fait quoi  ? » suivit de la réponse brève qui sera développée en trois phases avant de retrouver cette question et une autre réponse.

J’avais choisi ce roman pour le challenge dans la catégorie « nature writing » et puis j’ai été troublée par ce qui est annoncé comme un renversement des codes. On a la sœur dépressive qui telle une graine a été poussée par le vent jusqu’à cette forêt occupée par des militants écologistes qui refuse qu’elle soit détruite. On va découvrir l’influence de la nature et de cette communauté sur cette femme fragile (en apparence)  en quête de sens. Elle a pris le nom de felis silvestris par hasard et tel le chat sauvage elle est indépendante tout en vivant avec les autres. Elle n’est pas happée par la nature, elle doit d’abord se reconstruire. Ce n’est pas elle qui va à la nature comme dans les récits de nature writing, c’est la nature qui va faire son œuvre en l’acceptant.  On ressent la notion de « passivité », Felis semble passive, elle fait sa part de corvées mais sans initiatives et la forêt aussi est passive et patiente elle sert de nid / refuge à Felis. Elle avait du mal à faire des choix au début de la narration et il va falloir tout un cheminement pour qu’elle prenne sa vie en main et voir son potentiel.

On voit deux types de souffrances avec les deux sœurs. C’est étrange elles n’ont pas de nom à part Felis à qui ont demande de se nommer en rentrant dans la communauté. Celle qui cherche souffre des conséquences des actes de Félis, alors que Félis porte son mal en elle.

C’est une drôle de famille les parents divorcés ont leur propre obsessions, centrés sur leur propre personne  et sont un poids sur la sœur qui est restée et qui par en quête de sa sœur évaporée.

Un petit mot sur l’objet livre puisque c’est le premier roman des éditions du panseur que j’ai lu. La couverture semble d’une simple couleur mais en fait ils y a des phrases d’écrites. C’est un livre agréable à tenir en main et lire, il s’ouvre facilement. il y a des belles marges autour du texte.

À la fin chacun a une nouvelle place.

À bientôt pour d’autres lectures de cette maison d’édition en attendant le prochain roman de l’autrice.

Un extraterrestre dans ma peau

Yves Grevet

Éditions Syros, Collection OZ, mars 2023, 179 p., 10,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Un extraterrestre abominable… Un ado vraiment cool ! Et si l’un devenait l’autre ?
Un odieux extraterrestre s’est infiltré sur Terre et a pris possession du corps d’un collégien appelé Thésée. Son but : déclencher l’apocalypse. Mais il n’est pas si facile de se faire passer pour un ado sympa et drôle ! Le vrai Thésée, lui, est  coincé dans le corps de l’extraterrestre et découvre ses nouveaux pouvoirs. Lui seul peut éviter LA CATASTROPHE.

Mes impressions de lecture :

J’adore cette collection Oz de chez Syros dont le slogan est  » des histoires où (presque) est possible » tout est dans ce presque. Une collection très variée dans laquelle on a des séries. La série « dans la peau de » en ai à son troisième titre est on change d’auteur à chaque fois. Cette fois-ci c’est Yves Grevet qui s’y colle !

Petit changement jusqu’à présent on avait « dans la peau de » mais Yves Grevet à choisi « dans ma peau », petite subtilité de langage ! Dans les deux titres précédents les personnages qui se retrouvait dans le corps d’un autre avait plus ou moins émis un souhait, mais là non. On va vite comprendre qu’il a été choisi dans un but précis, pas su tout altruiste. Sur les couvertures on a un sous-titre qui confirme qu’il va y avoir de l’humour… le jeune Thésée n’a rien d’un héros qui peu sauver la terre et pourtant…

La couverture est bien dans l’esprit de cette série et dans le thème choisi. Les petits hommes verts sont entrés dans l’imaginaire collectif ! Et le jeune Thésée n’a pas trop besoin d’explications pour comprendre ce qu’il lui arrive.

Dans un premier temps, on découvre le jeune ado dans sa famille plutôt tranquille, classique, aimante et on n’ imagine pas que Thésée puisse être choisi…

J’ai beaucoup rit avec les extraterrestres, ce lui qui est sur terre croit qu’il peu réussir grâce à toutes ses connaissances et observations, mais il réalise assez vite qu’il y a des subtilités qu’il n’a pas assimilé : l’humour, les différents sentiments (amour et amitié), les différences dans les contacts physiques et le manque de perfection ! Il n’est pas du tout sympathique. Quand à celui qui est sur le vaisseau il est plus naïf et plus curieux de l’autre, presque sympathique (empathique), alors il ne va comprendre que cet être inférieur va le manipuler.

La fin est gentillette et laisse entrevoir que cette expérience va avoir une influence sur les futurs choix futurs de Thésée.

L’amitié est très importante dans la vie des ados. Thésée est inquiet pour ses amis et sa famille. Yves Grevet montre comment l’intuition chez les jeunes est encore intacte par rapport à celle presque inexistante des parents.

Encore une belle lecture plaisir qui aborde des sujets sur les changements.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

NB : Vous pouvez retrouver les livres de cette collection que j’ai chronique ICI

QUI EN PARLE ?

Jangelis

La fille du chasse-neige

Fabrice Capizzano

Éditions au Diable Vauvert, 2020, 526 p., 22 €

#ChallengedhiverVLEEL

4e de couv. :

« J’ai attendu la tombée de la nuit et je suis allé poser mes feuilles sur les ruches, les unes à côté des autres, et sur chaque feuille j’ai posé une pierre pour ne pas qu’elles s’envolent. « Je veux apprendre à vous aimer, j’ai écrit. » ». C’est un roman dans lequel on plonge pour ne plus le lâcher. Et pourtant il ne raconte que la vie aujourd’hui et l’amour de deux personnages Tom, habité par la musique, et Marie, apicultrice, la très libre « fille du chasse-neige », entourés des leurs. Mais ces vies, par la magie conjuguée d’un style virtuose, d’une empathie humaine débordante et d’un réalisme qui joue de tous les sens, compose une fresque d’aujourd’hui qui nous attrape par tous ses personnages et la justesse des sentiments. Portraits inoubliables de femmes (Marie ; les mère et sœur de Tom) et d’hommes (Tom ; son père ; frère ; l’extraordinaire producteur Franck), fresque sociale et chronique familiale d’une grande sensibilité, La fille du chasse-neige est avant tout un roman d’amour comme il y en a peu. Une voix à découvrir toutes affaires cessantes.

Mes impressions de lecture :

Ce roman avait été remarqué par ma libraire à sa sortie, ne pouvant lire tous les livres dès leur parution j’avais noté le titre dans un coin de ma tête. Et puis… Il y eu la soirée Vleel où Fabrice Capizzano et Nicolas Rey nous parlèrent de leurs romans et de bien d’autres sujets comme Philippe Djian entre autre. Clic Ici pour voir le replay. Là je me suis dit il faut que je commence par son premier roman. Et ça tombait bien le titre cadrait avec bien avec le challenge Vleel dans la catégorie « un titre évoquant l’hiver ».

C’est un roman très prenant où la musique est omniprésente. Tom, le narrateur joue de la guitare et compose des chansons. C’est comme un besoin vital, il ne peut pas vivre sans ça. Il faut que ça sorte. Tout est musicalité autour de lui.

Ce roman est aussi un roman sur la famille sur l’influence positive ou négative sur nos comportements.

J’avoue que le début du roman m’a laissé présager des sujets durs autour de la violence du père et on a un crescendo qui est brisé par un drame. Et curieusement, à partir de là il y a une ouverture vers d’autres possibles. Bien que les sujets douloureux sont toujours là, notre esprit est pris par d’autres choses.

La vie est là avec ses hauts et ses bas. Et là famille peut être d’un grand secours pour s’épauler les uns les autres. On est aussi sur la thématique du changement de vie. On a l’impression que parfois cela implose, puis cela explose, cela crée un mouvement d’expansion.

L’auteur met dans ses personnages une telle intensité que le lecteur est pris dans leurs sentiments et leurs réactions souvent extrêmes, parfois sur le fil du rasoir. Ils sont plusieurs a être à fleur de peau. Tom par son hypersensibilité est si touchant.

Si la famille de Tom est centrale, ce personnage à l’art d’attirer à lui d’autres belles personnes comme Marie libre comme l’air ou Franck l’exubérant. Deux personnages, entre autre, qui vont changer le cours de sa vie.

La nature tient une place importante dans cette narration, elle n’est pas un simple décor, elle entre en résonance avec ce que ressentent les personnages.

Les couleurs aussi font partie du tableau et donnent les tonalités visuelles qui font écho aux sonorités de la musique que ressent Tom.

Je trouve la couverture de ce roman très réussie et en adéquation avec le texte.

J’ai beaucoup aimé ce roman et je pense lire son second roman qui est sorti à la rentrée 22 « le ventre de la péniche ».

Bonne lecture à tous.

Septième fonction du langage

Xavier Betaucourt & Olivier Perret

Éditions Steinkis, nov 2022, 144 p., 23€

Dans ma médiathèque il y a…

#Challenged’hiverVleel catégorie maison d’édition reçu Chez VLEEL

4e de couv. :
25 février 1980. Roland Barthes est renversé par une camionnette. Et s’il s’agissait d’un assassinat ?
Jacques Bayard, commissaire de son état, et Simon Herzog, jeune sémiologue, mènent l’enquête. Une enquête de routine qui se transforme rapidement en polar saisissant.
Roland Barthes possédait en effet la septième fonction du langage, capable de convaincre n’importe qui de faire n’importe quoi dans n’importe quelle situation.
Attisant la convoitise des plus grands intellectuels et hommes politiques, la septième fonction sème les cadavres sur son chemin. Tout le monde est suspect…

Mes impressions de lecture :

Je lis moins de BD qu’avant et je me suis rendu compte que j’aime bien les adaptations de romans en BD. Pour avoir parlé avec un scénariste qui nous avait parlé du travail préparatoire autour de l’adaptation d’un roman, c’est une travail énorme.

Je n’ai pas lu le roman de Laurent Binet, petit pavé de 500 pages, il fait pourtant parti des livres que je veux lire. En voyant la BD je me suis dit que ce serait une bonne idée pour commencer. Et j’ai bien fait car elle est très agréable à lire.

J’étais très jeune lorsque Roland Barthes est décédé, mais j’ai connu son travail bien plus tard. Et j’ai entendu parler de sa mort à ce moment là. C’était étrange de voir les auteurs qui m’avaient révélé des choses et donné quelques cauchemars pendant mes études sous le crayon d’Olivier Perret.

J’ai aimé retrouver les figures emblématiques de l’époque, les graphismes sont très réalistes et bien fait. On a un concentré de personnalités qui ont continué à faire leur chemin bien après les événements. On retrouve aussi des éléments liés à cette période. J’ai remarqué que les personnages fictifs crées pour les besoins de la fiction ont des yeux en forme de point ou de tirés, alors que les personnages « réels » ont leur regard que l’on connait.

C’est un mélange de fait réels et de fiction, pas toujours évident de faire la part des choses. Certaines références aux travaux des différents théoriciens sont résumé afin que le lecteur non averti puisse comprendre sans se plonger dans toutes ses œuvres.

Il y a des scènes assez explicites et d’autres violentes qui mettent en avant les la partie « complot d’état » et actes de violence. Mais cette BD n’est pas dénuée d’humour. J’ai souris aux références que j’ai comprises.

Xavier Betaucourt et Olivier Perret, je suppose qu’ils ont travaillé ensemble ont su jouer avec différents rythmes.on a tantôt des scènes calmes et d’autres plus trépidantes. Action et réflexion. Sans parler de la place du sexe.

J’ai adoré l’intervention de Xavier le scénariste et Olivier le dessinateurs qui font des commentaires sur certaines scènes, du style on va perdre le lecteur si tu retranscris tous les débats etc.

Je ne sais pas si c’est le travail de Laurent Binet ou celui de Xavier Bétaucourt mais le lecteur est tenu en haleine par le suspens, c’est une vrai enquête ou quête.

J’ai toujours autant envie de lire le roman de Laurent Binet !!! et je pense que je relirais la BD car elle est recèle de nombreux détails que je suis sûre que j’ai raté.

J’ai beaucoup aimé la qualité de l’objet livre. C’est un BD assez volumineuse (144 p) mais très agréable à feuille et lire. J’ai aimé illustration de la couverture qui reprend les codes des films d’action. Ce qui fait aussi écho à cette époque.

Le livre des sœurs

Amélie Nothomb

Éditions Albin Michel, 2022, 194 p., 18,90 €

Dans ma médiathèque il y a…

4 de couv. :

« Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne »

Mes impressions de lecture :

J’ai commencé à lire Amélie Nothomb il y a fort longtemps à un moment particulier de ma vie alors elle a une place spéciale dans ma vie de lectrice.

J’avais pris de lire ses romans chaque année puis je ne sais pas je ne retrouvais pas ce qui me plaisais dans ses romans. L’autre jour,  une copine lectrice m’a dit : « tu as lu « les deux sœurs » ? Il est bien. »

Pour la petite anecdote, les personnages de Nora et Florent se marient le 26 février… et nous sommes le 26 février !

Alors j’ai tenté et c’est vrai qu’il est bien. On a plusieurs thématiques qui sont présentes : celle de la famille, de l’Amour (sous différentes facettes) et de l’estime de soi. Le pouvoir des mots que l’on vous dit ou pas. Le pouvoir des prénoms.

On découvre une histoire d’amour singulière entre un homme et une femme. Le poids de la société les a conduits à avoir une fille. Ils l’ont appelé Tristana et n’ont pas su l’aimer. C’est le point de départ. Amélie va développer son sujet en montrant comment une famille dysfonctionnelle va rendre malheureuse des enfants.

On a un comparatif entre deux sœurs devenues adultes et qui a leur tour vont avoir des enfants. Deux modes de fonctionnement différents, deux modes de vie opposés et aucune n’a la bonne manière d’élever ses enfants.

À son tour Tristana va avoir une cousine, une sœur et elle va essayer de donner tout son amour, tout en essayant de se construire avec une manque.

Ce qui m’a aussi intéressé dans ce roman c’est la place et la fonction de  l’habitat/ le foyer, et le rôle que cela va jouer sur le développement de l’individu. Je ne sais pas ce qui a attiré mon attention mais j’ai souris en découvrant la dernière partie de cette histoire. Je n’en dis pas plus.

Ce roman est émouvant. On sent la souffrance de certains personnages. L’exaltation et la joie de vivre d’autres, la colère et l’énergie qui en motivent d’autres.

On ressent fortement l’idée du serpent qui se mort la queue, du cercle vicieux qu’il faut rompre pour aller de l’avant.

J’ai bien aimé tout ce qui touchait aux moyens de communications l’histoire se déroule entre 1970 et 1995 (je ne sais plus si c’est indiqué).

J’ai souris lorsque j’ai vu Tristana en train de lire « le blé en herbe » de Colette car j’ai vu l’autre jour qu’Amélie Nothomb en parlait je ne sais plus sur quel plateau pour l’année Colette.

Ce roman m’a réconcilié avec les romans d’Amélie Nothomb et je vais lire ses romans que j’ai dans ma Pal !

Ce roman aurait pu faire partie du #challengedhivervleel dans la catégorie tout Schuss car je l’ai lu dans la journée.

Le dernier des siens

Sibylle Grimbert

Éditions Anne Carrière, 2022, 182 p., 18,90 €

Challenge VLEEL  d’Hiver Catégorie Auteur reçu, j’ai hésité avec éditeur reçu !

4e de couv. :
1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d’histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l’Europe. Lors d’une traversée, il assiste au massacre d’une colonie de grands pingouins et sauve l’un d’eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l’oiseau. Une relation bouleversante s’instaure entre l’homme et l’animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu’il est peut-être le témoin d’une chose inconcevable à l’époque : l’extinction d’une espèce. Alors qu’il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu’est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?

À l’heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l’anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d’aventures autant qu’un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert ce roman lors d’une soirée interview réalisé sur Vleel de l’autrice et de son éditeur Stephen Carrière. Il y a une de leur réflexion « Prosp est le dernier des siens et Gus le premier des siens » qui a été l’élément déclencheur pour me donner envie de le lire. Prosp est le dernier grand pingouin et Gus et le premier à prendre conscience de ce fait. Je profite donc du challenge initié par le groupe Vleel pour me plonger dans les eaux froides de Grand Nord.

 J’avais lu un de ses romans il y a dix ans « le fils de Sam Green » et il m’avait laissé un goût étrange dû au sujet traité. Il fallait donc que je retente l’expérience et une fois de plus Sibylle Grimbert nous propose un sujet fort qui ne laisse pas indifférent. C’est semble t-il sa touche personnelle. J’ai beaucoup aimé « le dernier des siens.

La couverture de ce roman est très belle et le fait que la gravure soit divisée en trois parties, trois temps, donne une drôle de sensation. Est-ce parce que le roman se compose de trois parties ? Ou parce que cet animal on ne peut l’appréhender en une seule image ?

C’est un roman qui nous fait nous poser plusieurs questions  que ce soit au niveau psychologique, historique ou philosophique.

Ce roman est bon sujet de réflexion en ce qui concerne la géographie littéraire. Il y a les lieux et  les mouvements. Ce roman s’ancre dans des lieux réels géographiquement. Ces données sont un départ pour la construction romanesque. Cela m’a d’autant plus intéressée que ce sont des lieux qui m’intriguent à cause de leur situation géographique. En effet, selon qu’on regarde sur une mappemonde ou sur carte (aplatie) ils semblent tantôt éloignés, tantôt tout proches. Il est question de géographie à proprement parler avec les voyages et leur but scientifique. Il est question aussi de mer et de terre et des modes de vies que cela induit. Les habitats de l’animal sauvage et en captivité, les inter-actions  avec Gus ou les autres protagonistes qui en découlent. Les modes de vie des habitants de ces différentes contrées. Je ne vais pas me lancer dans une étude plus poussée, je vous laisse y réfléchir.

J’ai beaucoup aimé la progression dans la narration. Si la première partie est assez informative, les deux autres parties nous plongent dans des réflexions plus profondes. Au fur et à mesure Gus prend conscience de certains faits et effets, il  perd petit  à petit son innocence et sa naïveté. Cela le plonge dans des états proches  de la dépression.

Tout au long de ce roman, la mort est omniprésente,  l’extinction de cette espèce de pingouin aussi un sujet récurrent mais dans cette troisième partie les réflexions de Gus évoluent vers quelque chose de plus sombre. C’est un roman qui se déroule sur plus de quinze ans.

C’était très intéressant de voir comment Sibylle Grimbert fait évoluer les relations entre l’homme et le pingouin, pas seulement avec Gus. Mais c’est vrai qu’elle montre surtout  la transformation qui s’exerce entre Gus et Prosp. Lequel des deux à apprivoisé l’autre ?

J’ai aimé la confrontation de Gus avec ses congénères qui parfois sont si éloignés de sa conception de vie et Prosp face à d’autres variétés d’animaux. Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est que Sibylle Grimbert ne se met pas dans la tête de Prosp et ne lui fait pas dire ce qu’il ressent ou pense. Pour le ressenti on a certaines réactions et cela suffit.

Je m’inquiétais un peu de la fin de ce roman, allait-elle être à la hauteur de ce que j’avais ressenti dans ce crescendo ? Alors oui j’ai aimé cette fin d’histoire. Cette chronique d’une fin annoncée.

Je suis un peu triste de les quitter.

Alice marche sur Fabrice

Rosalie Roy-Boucher

Éditions Bouclard, janv. 2023, 175 p., 16 €

Challenge d’Hiver VLEEL Catégorie « Autrice canadienne »

4e de couv. :

Elle est québécoise et elle s’appelle Alice, elle a 26 ans.
Elle est à terre après que son chum l’a quittée. Fucking Fabrice Picard de marde. Alors elle plaque tout, traverse l’Atlantique pour aller marcher vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Sans vraiment savoir pourquoi elle vient s’user les semelles sur ce chemin béni.
Elle prie pour que celle qui lui a volé son amoureux souffre.
Elle marche et marche encore, histoire de remplacer le mal de vivre par le mal de corps. Ultreïa Alice !

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert cette autrice l’autre soir le une rencontre organisée par le groupe VLEEL avec l’éditeur et l’autrice. Les deux ont su me convaincre, ainsi que l’avis positifs de certains lecteurs enthousiastes.

Je commencerai par un avertissement qui a son importance pour certains lecteurs. Ce roman est écrit par une québécoise avec des expressions et un lexique de là-bas, ainsi que quelques dialogues en anglais. La quatrième de couverture ci-dessus en est un exemple. Il n’y a ni glossaire ni notes en bas de page. C’est donc en connaissance de cause que j’ai décidé de lire ce roman et que j’ai pu apprécier cette particularité. Il faut s’immerger et se laisser porter.

Il y a ce côté « exotique » dans les jurons, ou dans les petites choses du quotidien qui rend le texte encore plus savoureux. Quand elle dit qu’elle a une vie de « marde » ça donne une autre dimension à ce qu’elle vit.

J’ai aimé ce personnage féminin à fleur de peau. Elle a été trompée et quittée après 5 ans d’amour. Elle a décidé de tout quitter avant d’entreprendre ce fameux Chemin de Compostelle. Alors je vous le dis tout de suite on n’est pas du feelgood et de bons sentiments. Elle hait Laure qui lui piqué son chum, elle en veut à Fabrice d’avoir piétiné son cœur. Si vous croyez que faire ce chemin c’est pour pardonner cette trahison vous vous égarez. Là, on est dans le concret, elle est en colère et elle le dit à qui veux l’entendre. La petite touche féministe vient donner un petit plus à cette narration…

Ce n’est pas non plus un guide pour pèlerin, elle met en avant certains points négatifs et positifs des rencontres et des effets de la marche. Elle ne fait pas dans la dentelle.

Quand elle ne va pas bien, elle en remet une couche. Elle dit qu’elle est dans l’apitoiement sur elle-même alors qu’elle va de l’avant et qu’elle fonce dans tout ce qui se met en travers de sa route.

J’ai aimé ses monologues intérieurs lorsqu’elle raconte certaines situations qu’elle vit mal, ou lorsqu’elle  dit le contraire de ce qu’elle pense parce qu’on lui a appris à faire attention aux sentiments des autres. Par moment elle se lâche comme si ouvrait des vannes.

Elle va nous raconter des rencontres plus ou moins agréables, elle va décrire des lieux et des scènes qui parlerons à ceux qui connaissent un peu ce chemin. J’ai cru qu’elle allait passer près de chez moi, mais ce n’est pas le chemin qu’elle a choisi. On a droit à des scènes très visuelles qui rappellent certaines anecdotes de pèlerins.

Sur ce parcours elle va rencontrer des personnes qui vont plus ou moins l’aider à avancer. Va-t-elle trouver le bon dérivatif pour oublier le couple maudit ?

J’ai passé un bon moment de lecture avec ses chapitres courts qui nous exposent une scène. L’autre parle de « tableaux » et c’est tout à fait cela. Les titres des chapitres son parfois amusants.

Je vous laisse découvrir toutes les aventures et mésaventure d’Alice et de ses compagnons de route.

Ce roman a confirmé que je ne suis pas prête de faire ce Chemin intérieur ou physique. Mais j’ai eu plaisir à me remémorer certains lieux cités que j’ai eu le plaisir de visiter.

Je remercie le groupe VLEEL pour cette découverte.

Tout ce que tu devrais savoir avant de m’aimer

Gerard Guix

Trad. Carole Fillières

Éditions Aux forges de Vulcain, 2022,373 p., 20 €

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

Challenge VLEEL

4e de couv. :
Si notre vie est un film, sommes-nous des acteurs… ou des spectateurs ?

Cinq ans se sont écoulés depuis la rencontre de Gérard et Anastasia à Londres. Cinq ans où, malgré la passion des premiers jours, ils se sont éloignés jusqu’à se sentir très loin l’un de l’autre, même s’ils sont dans le même lit. Ils sont maintenant sur le point d’embarquer pour un voyage sur la rive suisse du lac Léman. Là, dans la maison où l’actrice Audrey Hepburn a passé ses derniers jours, Gérard va tenter de relancer sa carrière littéraire tandis qu’elle essaie désespérément de sauver leur relation. Gerard Guix manie l’humour, le suspense et le fantastique dans ce roman empreint d’amour du cinéma, où lectrices et lecteurs découvriront s’il est possible d’effacer notre mémoire et de vivre sans aucun souvenir.

Mes impressions de lecture :

C’est le premier roman de Gérard Guix que je lis. J’avais acheté « Cimetière » mais je n’ai pas encore eu le temps de le lire. C’est un auteur catalan qui n’a que ces deux romans traduits en français. Je ne sais pas si j’ai le niveau suffisant en catalan pour lire « dia de caça » et « la deriva dels continents » mais j’avoue que le lire en VO me plairait.

C’est l’histoire d’un couple improbable… Dès le début on sent qu’il y ont vécu un drame et ils tentent de reconstruire leur couple. Le lecteur va supposer des choses, voir les deviner mais il faut attendre pratiquement la moitié du roman pour avoir des réponses claires. Claires c’est vite dit !

Nous allons suivre ce couple qui va de Barcelone à Monges en Suisse. On a donc un mouvement de projection, on va de l’avant, et en même temps on a Gérard qui se remémore leur rencontre, leur vie de couple chaotique et donc une sorte de marche arrière. Puis ils arrivent à leur destination et il va y avoir le point de bascule et c’est elle qui va devenir narratrice. Ce changement de focale donne à la narration un cours différent.

Tout au long de cette histoire, il y a des touches fantastiques qui sont un peu comme de la pensée magique. Gérard est troublé lorsque ces vœux d’accidents se réalisent. Son imagination fertile d’écrivain et de dramaturge va prendre des proportions énormes.

Mais le fantastique prend un autre chemin… et bouleverser la narration…

C’est un texte très travaillé avec de nombreux détails. Un exemple Gérard nous raconte la fixette qu’il fait sur une tâche d’humidité qu’il retrouve d’une chambre d’hôtel à une autre. Il en devient obsédé et le lecteur voit le malaise que cela crée (cette tâche n’est pas anodine on peut y voir des sens cachés ou symboliques). Lorsque c’est Anastasia qui parle, elle se souvient le regard étrange qu’il avait à fixer le mur. Tous deux ne voit rien de la même façon.

J’ai bien aimé le personnage de Gérard Guix avec tout l’égocentrisme du créateur. C’était troublant de voir une sorte de double de l’écrivain que je lisais. Comme je ne le connais pas, je ne sais pas qu’elle part de lui il a projeté. Mais j’ai aimé son cynisme, sa vision très sombre de ses contemporains, il est très caustique et en même temps il s’englobe dans les êtres qu’il critique. Cela donne par moment des scènes ironiques. J’ai parfois souris. À d’autres moments c’est une vraie tête à claque notamment lorsqu’il façonne la personnalité d’Anastasia jeune fille sans passé. Il y a de forts contrastes entre ce que vivent les personnages intérieurement et leur réactions externes.

On découvre que depuis le départ ils ont des relations assez dysfonctionnelles. Elle qui s’accroche à son rêve de couple et lui qui faute de pouvoir s’en débarrasser va en faire sa créature, sans parler des relations sexuelles avec d’autres femmes.

Ce qui m’a intéressé en dehors de l’histoire autour du couple et de l’histoire « fantastique », c’est tout ce qui concerne la création littéraire (romans et pièces de théâtre) et toutes les références cinématographiques et musicales (je me suis mise à écouter « Mishima » groupe catalan dont j’ai bien aimé ce que j’ai trouvé sur youtube!).

Il y a justement dans ce roman un aspect visuel très important et ainsi qu’un aspect sonore. Le toucher, l’odorat et le goût sont notamment présents dans tous ce qui est sensuel. C’est comme si tous les sens étaient exacerbés, c’est à la limite de la violence tant les personnages sont à fleur de peau. Deux écorchés vifs qui essaient de survivre.

Je me suis régalée dans la partie voyage car ils empruntent une autoroute que je connais depuis toujours. J’ai bien reconnu certaines haltes !

Un roman surprenant et très prenant. Je vous laisse découvrir ce beau roman bien singulier et touchant. Auteur à suivre !

Je remercie les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance

Ps : j’ai choisi ce roman pour le challenge VLEEL catégorie « livre qui réchauffe » à causes scènes sexuelles assez explicites.

La bataille d’Orange. Rome en péril 6 octobre 105 avant J.-C.

Alain Deyber

Éditions Faton, mai 2022 , 128 p., 100 ill., 29 €

Masse Critique Babelio / Éditions Faton

Challenge VLEEL

4e de couv. :

À Orange (Vaucluse), le 6 octobre 105 av. J.-C., une armée germano-celtique venue des confins de l’Europe anéantit deux armées romaines de huit légions, que Rome a dépêchées dans le bas Rhône pour lui barrer la route de la Méditerranée. Les Romains perdent au combat 100 000 hommes, 20 000 sont faits prisonniers et un nombre incalculable sont blessés. Leurs camps sont détruits. Le butin, voué par les vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis en pièces et jeté dans des gouffres ou tourbillons du Rhône et ses affluents. Les prisonniers sont torturés, exécutés, leurs cadavres jetés dans des fosses. Les chevaux subissent un sort similaire. Les généraux Mallius Maximus et Quintus Servilius Caepio, s’enfuient pendant la bataille et rejoignent Rome, où ils sont traduits devant le Sénat pour répondre de leurs actes. Cette bataille d’anéantissement est une des plus grandes défaites qu’ait connues la République romaine.

Mes impressions de lecture :

Je commente assez peu de documentaires sur ce blog car ce n’est pas mon genre littéraire de prédilection et donc pas un exercice facile. Je sors de ma zone de confort pour vous parler de cet ouvrage que j’ai reçu grâce à masse critique Babelio et les éditions Faton. Je n’en avais pas entendu parler avant de le voir dans les livres sélectionnés.

Pourquoi avais-je envie de découvrir cet ouvrage ?

Il faut remonter à l’adolescence… et même avant… je suis arrivée à Orange à l’âge de 3 ans et je suis passé je ne sais combien de fois sous les arches de l’Arc de Triomphe ou autour. Mon collège-lycée c’était le lycée de l’Arc juste à côté… Régulièrement on nous parlait de ce qui était représenté sur les différentes vous vous doutez bien que je n’ai pas tout retenu, mais je me souviens des gaulois représentés sur différents panneaux (p.93, 95, 96) et des batailles. Cependant, en ce qui concerne cette bataille je n’ai aucun souvenir.

J’ai compris dès la préface pourquoi je n’avais pas entendu parler des recherches archéologiques… celles dont il est question dans cet ouvrage des décennies à être mises en œuvre. J’avais quitté la région entre temps.

Cet ouvrage est passionnant et très instructif que ce soit au niveau des tenants et des aboutissants de cette bataille. On y découvre différents aspects des batailles, qui étaient les combattants et pourquoi cette bataille a eu lieu et les conséquences. Alain Deyer a su allier connaissances très précises  sur cette époque et ces événements et rendre abordable pour un lecteur non initié.

Ce que j’ai aimé c’est que l’auteur donne ses sources et lorsqu’il émet des hypothèses c’est signalé. Ce n’est pas romancé mais bien raconté.

Le format 16×24 est agréable à tenir, les photos de très bonne qualité permettent de compléter le texte. Il  y a des photos de certains lieux de Rome, d’Orange, des équipements militaires, artefacts, pièces de monnaie etc. des reconstitutions de camps, des schémas…

Cet ouvrage parle de cette fameuse bataille mais aussi des recherches archéologiques. C’est très intéressant de voir les différentes facettes du  travail d’historien et d’archéologue.

Ce documentaire a des annexes très fournis : une table chronologique assez synthétique, un index et surtout les sources et bibliographie qui on servit à écrire cet ouvrage.

J’ai trouvé le glossaire très intéressant (pour les amoureux des mots) l’auteur explique l’emploi de certains termes avec la définition concernant des points particuliers.

C’est ouvrage très structuré  avec des chapitres avec différentes parties, des textes assez brefs  pour chaque thématique qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble.

Bonne découverte.

Je remercie Babelio et les éditions Faton de m’avoir permis ce voyage dans le temps.