La polenta de Caterina

Debora Di Gilio

Ill. Anne-Lise Boutin

Éditions Didier jeunesse, mars 2020, 40 p., 18,90 €

Dans ma médiathèque il y a…

Mes Chroniques jeunesse du mercredi Jeudi

4e de couv. :

Debora Di Gilio a choisi deux contes parmi les plus connus : Coq doré et La Polenta de Caterina, la version vénitienne du Petit Chaperon rouge.
La conteuse truffe ses récits de mots et d’expressions en italien et sa voix musicale permet une immersion tout en douceur dans la langue italienne.
Les personnages malins et les péripéties rebondissantes n’auront pas fini de vous faire rire !

Mes impressions de lecture :

J’ai commencé mercredi cette chronique, puis je me suis rendue compte que dans ce blog je n’avais pas transféré les autres contes audio de Debora Di Gilio… de fil en aiguille le mercredi c’est transformé en jeudi !

Je connaissais donc surtout Debora Di Gilio avec sa complice Fabienne Morel

Bouc Cornu, biquette et ses chevreaux

Mirlificochet méchant sorcier !

Qui sera mon amoureux ?

Boucle Rousse et les 3 ours

L’ogresse Poilue (pas de chronique)

La poulette et les trois maisonnettes (pas de chronique)

Quelle ne fut ma surprise de découvrir à la bibliothèque départementale ce livre audio « La polenta de Caterina, suivi du Coq doré ! Cette fois-ci pas de duo et donc pas de croisement entre deux cultures auxquelles je m’étais habituée. Mais on découvre à la fin qu’elles continuent à partager des histoires.

Ces contes musicaux sont très entrainants avec leur musicalité langage où l’italien côtoie le français. Sur le CD on a à la fin l’histoire complètement en italien.

« La polenta de Caterina » c’est une version italienne du petit chaperon rouge… avec un petit irrévérencieux en plus. Puisque la coquine jouera un tour à sa marraine pour cacher sa gourmandise.

Ce conte de « la polenta » m’a bien donné envie de faire de la polenta… donc pourquoi pas accompagner le plat avec cette histoire… mais ne lisez pas la fin à votre enfant avant qu’il ai mangé ! AhAhAh !

L’acte de dévoration dans ce conte n’est pas la rencontre entre le loup et le Chaperon Rouge, c’est celui d’une gamine et une gourmandise. Dans le chaperon rouge elle ne mange pas la galette destinée à mère-grand ! ici on a la gourmandise, la tromperie et la colère… On ne fait pas passer le même message.

J’ai adoré les chansons chantées par Debora et ses musiques entrainantes.

Mais intéressons nous au livre physique. Il a un format carré.

Les illustrations sont de couleurs vives. J’ai bien aimé la première scène est la dernière scène de « la polenta » son presque pareilles mais la couleur et l’attitude des personnages a changée.

Le texte en français apparaît en noir et les petites phrases en italien que nous glisse Debora di Gilio son en rouge. Je me suis rendue compte que si on enchante la version française avec les petites phrases en italien avec la version complètement en italien on arrive à bien suivre.

Le conte du coq, il me semble en avoir déjà lu une version mais je ne l’avais pas en tête.

J’ai bien aimé comment l’histoire se déroule en avançant. Cela m’a fait penser aux comptines où l’on rajoute un élément. un petit refrain vient ponctuer l’arrivé d’un nouveau participant. On a ensuite la rencontre avec le loup qui se joint à notre troupe de joyeux lurons. Et ce qui devait arriver arriva. Qui sera le malin de l’histoire ? Le petit chardonneret… je vous laisse découvrir ce conte si vous ne le connaissez pas encore.

Deux jolies découvertes pour moi.

Continuez à nous régaler avec vos contes, seule ou avec vote complice. Question à quand le prochain duo ?

Je me suis rendu compte que je ne connaissais pas la collection « Contes et Voix du monde » des éditions Jeunesse… il va falloir que je m’y intéresse !

Une réflexion au sujet de « La polenta de Caterina »

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