La passion de Dodin-Bouffant

Mathieu Burniat

Éditions Dargaud, 2014, 128 p, 19€

Dans ma médiathèque il y a…

4e de couv. :

Dodin-Bouffant, le plus fin des gourmets, doit trouver une nouvelle cuisinière. Cette quête, qui lui semble tout bonnement impossible, pourrait bien prendre la forme d’une délicieuse histoire d’amour.
Dodin-Bouffant est un passionné de cuisine. Fin gourmet, arbitre reconnu des saveurs, il voue à l’art culinaire un véritable culte qu’il pratique avec la complicité de sa talentueuse cuisinière, Eugénie Chatagne. La disparition inopinée de cette dernière advient comme une catastrophe qui ébranle jusqu’au sens même de sa vie. La recherche d’une remplaçante l’entraîne dans une trépidante saga dont les péripéties dévoilent combien la cuisine est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour…

Mathieu Burniat réussit avec brio la libre adaptation d’un classique de la littérature gastronomique. Une délicieuse histoire d’amour pour les fins gourmets.

Mes impressions de lecture :

Ce n’est pas une Bd récente, mais je ne la connaissais pas. On me l’a prêtée en me disant qu’elle était très bien. Ce titre me disait quelque chose, mais en fait c’était le film sortie en 2023 avec Benoît Magimel et Juliette Binoche. Ce que je ne savait pas c’est que c’est inspiré d’un roman de Roman Rouff. C’est un roman que j’aurai pu lire à une certaine époque où le thème de la cuisine en littérature me plaisait beaucoup, pourtant la rencontre ne sait pas faite.

J’ai beaucoup aimé cette BD. le nom de Mathieu Burniat ne m’est pas inconnu notamment pour « sous terre » ou « monde quantique », on en reparle un autre jour.En cherchant un peu ce qu’avait créé Mathieu Burniat j’ai vu qu’il avait commis  » les Illustres de la Table ».

Revenons à cette BD qui va plus ou moins nous faire saliver, j’avoue que certains plats ne me font pas très envie. Dès la couverture on est dans l’époque et la thématique ses dorures et mets délicats et les personnages principaux.

Cette histoire nous laisser entrevoir la vie en Province dans une petite vile du Jura en 1862. Le châtelain reçoit le médecin et le notaire, ainsi que le marchand de Bestiaux. Ce trio de fin gourmets se délecte de plat très élaborés concoctés par une une cuisinière très inventive. Cela contribue au statut social de Dodin-Bouffant. Cette partie est très brève, elle s’achève par la mort d’Eugène.

La période de succession est drôle car il faut trouver une nouvelle perle rare. Les entretiens d’embauches ne sont pas simples. Pendant ce temps l’aubergiste du coin se désole car Dodin-Bouffant est terrible à sa table.

Il finit par trouver la jeune Adèle qu’il va former car non seulement il est fin gastronome mais il mets la main à la pâte. Une complicité se crée. jusqu’au jour où… Je ne vais pas vus détailler l’histoire.

C’est une bande dessinée qui croque toute une époque où certains étaient amateurs de bonne chair. Le trait n’est pas flatteur en ce qui concerne les humains, plutôt bouffis. Ces sourires satisfaits, ses bedaines rebondies.

La dernière partie est plus caricaturale juste au crayon noir à la manière d’ honoré Daumier.

J’ai bien rit en lisant cette histoire, cela m’a donné envie de lire

Une BD intemporelle.

J’ai vu qu’elle était à la Médiathèque départementale je vais pouvoir la faire découvrir à d’autres.

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