Livres reçus avant Noël

Ce blog est toujours en mode apprentissage. Je teste l’application sur mon téléphone… je ne crois pas que j’écrirais de longs discours.

Voici donc une « mailbox »… Cela faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Nouveau blog et une boîte aux lettres pleine… un bon présage ou un prétexte à publier ?

Je suis toujours partagée entre tristesse d’abandonner mon ancien blog et d’en commencer un nouveau.

Ce midi en rentrant du travail j’ai trouvé des enveloppes prometteuses de bons moments.

La première envoyée par les éditions Danae « Le vivendier des sorcières » de Xenia Vetsera . Je l’ai reçu dans le cadre de Masse Critique Babelio. Ma copine Kelly m’avait demandé il y a quelques temps si j’avais cet ouvrage. Alors lorsque je l’ai vu dans la liste je n’ai pas hésité à le cocher. Dès les premières pages j’ai eu envie de le parcourir. Entre autres des recettes et autres informations sur les plantes. Il me faudra quelques jours pour l’explorer et vous partager mes impressions.

Le titre laisse présager qu’on va croiser des secrets de femmes aux multiples secrets…

L’autre enveloppe plus volumineuse vient d’un éditeur ami qui m’envoie de temps en temps des livres. Là le confinement à retardé l’envoi de ces romans.

« Les abysses« de Rivers Solomon chez Aux Forges de Vulcain. C’est un roman de la rentrée automne 2020. La quatrième de couverture : « lors du commerce triangulaire, quand une femme tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à l’eau. Mais en fait, toutes ces femmes ne sont pas mortes. Certaines ont survécu,se sont transformées en sirène et ont oublié cette histoire traumatique. Un jour, lune d’entre elle,Yetu, va leur rappeler. »

Encore une histoire de femmes singulières ! Rivers Solomon est quelqu’un de très engagée. Son premier roman je ne l’ai pas lu car le sujet me semblait trop « dur » pour moi. Mais ce n’est que partie remise.

« Jésus-Chist président » Luke Rhinehart chez Aux Forges de Vulcain. Cet auteur est décédé au moment où son roman paraissait. J’avais adoré « Invasion » et « l’Homme-dé » m’a laissée sans voix !!!

4e de couv. : Alors que sa présidence s’achève sans éclat, George H. Bush, un matin, se trouve possédé par… Jésus ! Le Fils de Dieu, irrité que le nom de son Père soit prononcé en vain pour justifier tout et n’importe quoi, a décidé de descendre sur terre. Le président des États-Unis devient ainsi la marionnette du Christ afin d’établir un monde plus juste et équitable. Mais c’était sans compter sur l’administration républicaine qui a porté Bush au pouvoir et voit d’un très mauvais œil ces étranges idées de partage, de générosité, de paix. Dans cette satire faussement innocente, l’auteur de « L’Homme-dé » montre ce qui sépare l’idéal du réel, l’impuissance du cynisme, la naïveté de l’hypocrisie.

Je sens que je ne vais pas m’ennuyer !

« Désert noir » Adrien Pauchet chez aux Forges de Vulcain.

4e de couv. : Paris. Une pilule mystérieuse fait vaciller la capitale. Elle permet, à celui qui la consomme, de revoir les êtres chers qu’il a perdus.

Jocelyn est un jeune flic. Après une intervention désastreuse, il intègre l’équipe qui a pour mission de démanteler le trafic de cette nouvelle drogue. S’engage alors une course poursuite où dealers déchus, policiers, mafieux, assassins et innocents, cherchent la source du produit miracle, qui permet d’ouvrir la porte du royaume des morts.

Mais est-il possible de sauver une société qui ne veut pas l’être ?

J’avais été happée par le roman précédent « Pills nation » sorti en 2017.

J’ai aussi reçu un livre jeunesse qui sort en février… alors je garde un peu de mystère…

J’espère que cette mailbox vous aura donné envie de découvrir ces ouvrages.

Hiver 2021

Pour mes premiers pas sur ce blog je vais vous présenter les romans que je suis en train de lire et qui sortiront en janvier. Ce sont des partenariats, et j’espère que d’autres suivront…

La Table Ronde

« Vivonne » Jerôme Leroy

4e de couv. : Alors qu’un typhon dévaste l’Île-de-France, l’éditeur Alexandre Garnier contemple le cataclysme meurtrier depuis son bureau, rue de l’Odéon  : une rivière de boue coule sous ses fenêtres, des rats surgissent des égouts. Le passé aussi remonte à la surface. Devant ce spectacle de fin du monde, Garnier se souvient de sa jeunesse et surtout de son ami, le poète Adrien Vivonne, auteur entre autres de Danser dans les ruines en évitant les balles. Garnier a publié ses livres avant que celui-ci ne disparaisse mystérieusement en 2008, il y a presque vingt ans.
Qu’est devenu Vivonne  ? Partout en Europe, la «  balkanisation climatique  » sévit et les milices s’affrontent tandis que la multiplication des cyberattaques fait craindre une Grande Panne. Lancé à la poursuite de Vivonne, Garnier essaie de le retrouver avant que tout ne s’effondre. Est-il possible, comme semblent le croire de plus en plus de lecteurs dans le chaos ambiant, que Vivonne ait trouvé un passage vers un monde plus apaisé et que la solution soit au cœur de ses poèmes  ?

« Canción » Eduardo Halfon

4e de couv. : Par un matin glacial de janvier 1967, en pleine guerre civile du Guatemala, un commerçant juif et libanais est enlevé dans une ruelle de la capitale. Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Un narrateur du nom d’Eduardo Halfon devra voyager au Japon, retourner à son enfance dans le Guatemala des années 1970 ainsi qu’au souvenir d’une mystérieuse rencontre dans un bar miteux – situé au coin d’un bâtiment circulaire – pour élucider les énigmes entourant la vie et l’enlèvement de cet homme, qui était aussi son grand-père.

Eduardo Halfon, dans ce nouveau livre, continue d’explorer les rouages de l’identité. En suivant à la trace son grand-père libanais, il entre avec lui dans l’histoire récente, brutale et complexe, de son pays natal, une histoire dans laquelle il s’avère toujours plus difficile de distinguer les victimes des bourreaux.

« Silhouettes de mort sous la lune blanche » Kââ

4e de couv. : «Silhouettes de mort sous la lune blanche est le premier roman de Kââ mettant en scène son narrateur sans nom, truand dandy, mercenaire sans scrupule et tueur sans pitié. Ce héros négatif apparu au mitan des années 80 est finalement le parfait reflet de l’époque dans laquelle il évolue, à cette différence qu’il n’a pas l’hypocrisie de masquer son cynisme et son hédonisme derrière les apparences de la respectabilité.
Cette histoire de cavale commence par un hold-up qui tourne mal où le narrateur est obligé d’abattre un de ses jeunes complices qui a tendance à tirer trop facilement dans le tas. Manque de chance, le gamin a deux frères pas commodes… Alors on peut commencer à fuir, à abattre d’autres copains et à s’enfuir avec leurs veuves aux mœurs plus que légères et à la gâchette facile. Autant dire qu’il règne dans ce roman, pour reprendre les mots de l’homme sans nom, « un froid exemplaire ».»
Jérôme Leroy.

Aux Forges de Vulcain

« La dixième Muse » Alexandra Koszelik

4e de couv. : Au cimetière du Père-Lachaise, Florent erre jusqu’à la tombe de Guillaume Apollinaire et ramène en souvenir un morceau de bois. Il développe alors pour le poète une passion dévorante dans laquelle les muses de l’écrivain et les souvenirs d’une divinité oubliée défilent en lui. Un hommage à la poésie et à la nature et une interrogation sur la part de magie présente dans le monde.

J’espère améliorer cet article dès que je saurais glisser des photos et des hyperliens…

Les philosophes meurent aussi.

Simon Critchley

2010, 371 p.

LU DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT BLOG OF BOOK / FRANÇOIS BOURIN EDITEUR

philo

4 ième de couv :

Pythagore préféra se faire massacrer plutôt que de traverser un champ de fèves ; Platon serait mort d’une infestation par les poux ; Épicure accueillit sa fin avec joie, entouré de ses amis – « la mort n’est rien pour nous », disait-il ; Descartes fut emporté par une pneumonie à la suite des leçons matinales qu’il prodiguait au cœur de l’hiver suédois ; Voltaire, pourfendeur de l’Église, demanda à être confessé par un prêtre sur son lit de mort ; Kant termina sa vie sur ce mot : « Sufficit », « c’est assez » ; Bentham se fit embaumer pour être exposé dans une vitrine à l’University College de Londres ; Simone Weil s’est laissée mourir de faim pendant l’Occupation ; Camus est mort d’un accident de voiture, rattrapé par l’absurde ; Sartre lança un jour : « La mort ? Je n’y pense pas » : 50 000 personnes assistèrent à ses funérailles.
« Si j’étais faiseur de livre, je ferais un registre commenté des morts diverses » écrivait Montaigne. Le Britannique Simon Critchley s’est pris au jeu, s’intéressant à la mort de près de deux cents philosophes. Un voyage à travers les siècles et les continents pour redécouvrir l’histoire de la philosophie. Et s’interroger sur notre propre condition de mortel. Philosopher, c’est apprendre à mourir.

Mon petit billet:

J’ai lu cet ouvrage par petites touches car il est dense. Lorsque je suis arrivé à la dernière page j’ai dit : »ça y est je l’ai terminé » mais peut-on dire de ce genre de livre qu’on a terminé de le lire? Non, Il y a trop d’informations pour dire qu’en une seule lecture on a cerné le problème. Je pense que ce livre restera encore quelques temps sur ma table de chevet pour reprendre certains passages.

L’auteur dans une introduction en trois phases nous présente le travail réalisé :

*Comment aborder le livre

*Pourquoi avoir choisit ces 190 philosophes

*Les raison de l’élaboration du projet

*Les sources

*Les buts de l’écriture de ce livre.

L’œuvre est divisé en 15 thèmes. Une introduction brève permet de se situer.

Le fait de donner le nom du philosophe suivit de ses dates de vie et de mort ainsi que le lieu de naissance permet de se repérer.

Les « anecdotes » sont plus ou moins longues. Elles ne se basent pas sur des connaissances qu’on serait sensés connaître au préalable. Ce qui est pratique quand on ne connait pas le philosophe en question ou les détails de sa vie.

A nous de déterminer si la mort du philosophe est amusante, pathétique etc… l’auteur nous laisse choisir.

Je ne suis pas une lectrice de philosophie en tant normal, mais j’ai voulu tenter l’expérience avec ce livre. Une Expérience enrichissante d’une part j’ai découvert des philosophes et des doctrines que je ne connaissais pas et d’autre part j’ai cherché à me positionner sur un plan personnel.

Je me suis aussi rendu compte qu’en arrivant au XX ième siècle, les philosophes m’ont semblé plus proches de moi. C’est certainement parce que j’ai entendu ou vu des reportages et des interviews d’eux.

J’ai aussi réalisé que la philosophie peut être liée à une religion, à une idée politique. Je le savais bien sûr mais le fait que l’on passe d’un philosophe à un autre aussi rapidement ça permet de mettre en évidence des idées qu’on a confusément en soit.

Ce livre me fait penser à un éventail pas complètement ouvert, con a l’impression d’avoir de l’air mais pas autant que s’il était complètement ouvert… ce livre c’est ça on a une vue panoramique mais si on veut poursuivre la réflexion il faut chercher plus profondément, dans les replis on trouve des voies d’accès à d’autres réflexions.

Citations :

« La mort des proches nous défaits, elle découd les vêtements soigneusement tissé du moi ; elle vient anéantir notre univers de sens patiemment construit » (p. 28)

« Écrire un livre sur la mort des philosophes est, on en conviendra, une étrange façon de passer le temps. Le lire est peut-être plus étrange encore. » (p. 29)

Je remercie et pour cette découverte.

En fait il s’agit de mon premier partenariat avec BOB !

Je souhaite une bonne lectures pour cet ouvrage qui ouvre la porte à des réflexions très intimes.

Qui en parle ?

Claudialucia , VHS

sur France culture version écrite

NB : Cette année aura été la découverte d’Hypathie : d’abord dans le film « Agora », puis dans « Baudolino » de Umberto Eco, puis dans « les philosophes meurent aussi » ! étrange les liens qui se tissent …

NB : L’attribution date du 10 octobre, mais je n’ai reçu le livre que le 9 novembre 2010.