Ready Player Two

Ernest Cline

Trad. Arnaud Regnault

Éditions Michel Lafon, juin 2021, 407 p., 20,95 €

Mes lectures Michel Lafon

4e de couv. :

Une nouvelle quête.
Deux mondes en jeu.
Êtes-vous prêts ?
Quelques jours après avoir remporté le concours de James Halliday, le fondateur de l’OASIS, Wade Watts fait une découverte extraordinaire. Cachée dans les coffres d’Halliday, attendant d’être découverte par son héritier, se trouve une nouvelle technologie susceptible, encore une fois, de changer le monde et de rendre l’OASIS plus merveilleux et addictif. ​
Avec cette invention viennent une nouvelle énigme, l’ultime quête créée par Halliday, et un adversaire aussi puissant que dangereux, prêt à tout, y compris à tuer des millions de personnes, pour atteindre son objectif.
Cette fois, ce n’est plus seulement le destin de l’OASIS qui repose entre les mains de Wade, mais celui de toute l’humanité.

Mes impressions de lecture :

J’avais eu un coup de cœur pour « Ready Player One », alors c’était difficile de ressentir une deuxième fois la même chose. Ça m’a fait le même effet que « l’ascenseur de verre » après « Charlie et la chocolaterie »  de Roald Dahl. Quel serait l’effet si on lisait les deux aventures à la suite ?

« Ready Player One » se terminait par une victoire et une nouvelle vie pour nos héros, et c’est ce que l’on va découvrir dans ce deuxième volet. La suite immédiate.

Ce qui m’a marqué dans cette lecture c’est le fait qu’on n’est pas dans une dynamique de création pour nos héros. Ils ont une entreprise qu’ils font tourner avec des créations déjà préparées par James Halliday, c’est donc comme si le « génie » avait juste besoin d’intermédiaires humains.

On continue dans l’escalade dans le monde virtuel, OASIS est presque dépassé. Wade ne se rend pas compte de l’effet de réaction en cascade. D’autant que James Halliday avait placé des « bombes à retardement » sans en avertir qui que ce soit.

La notion de temps est plus longue, en quelques pages on a déjà un an puis trois ans de passés… une accélération. Les modifications dans le comportement de Wade est aussi très rapide.

C’est un roman qui se lit rapidement avec  surtout beaucoup de références cinématographiques et musicales. Cela crée une ambiance très particulière. Dans un premier temps j’allais rechercher les litres pour les écouter mais j’ai vite renoncé pour ne pas me laisser distraire. Pour les amateurs il y est question aussi du monde de Tolkien.

J’ai moins accroché aux personnages et aux aventures de nos héros, j’ai donc lu en étant à l’extérieur et non pas à côté des personnages.

Ce qui est intéressant c’est que les personnages viennent de milieux si différents qu’ils n’ont pas les mêmes attentes et la même vision de l’avenir. Les discussions vont souvent au clash.

Ils sont jeunes et cela aussi joue sur la vision à long terme. D’autant que le monde est tel que l’avenir n’est guère réjouissant. D’où le danger de se perdre dans leurs nouvelles technologies.

La thématique du temps est très importante. Le temps de la réalité… le temps d’Oasis … avec la technologie ONI le temps tout chamboulé puisqu’on peut revivre ce qui a été enregistré à l’infini. Cela entraîne le sujet de la mémoire… immédiate ou ancienne… la notre et celle des autres qu’on revit par procuration.

Ce roman est intéressant car il peut permettre de réfléchir à tout ce qui touche les IA et le monde virtuel chez les jeunes et la société en général puisqu’on est dans le 100 % connecté.

Je remercie les Éditions Michel Lafon de leur confiance.

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