Nox

Yves Grevet

Éditions Syros, Intégrale oct. 2015 (t 1 2012 ; t2 2013), 846 p., 24,90€

nox

4e de couv. :

Une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque, plongée dans l’obscurité. Des hommes contraints de marcher sans cesse pour produire de la lumière. Un héros qui se bat pour vivre auprès de celle qu’il aime. Des amis d’enfance qui s’engagent dans des camps adverses. Une jeune fille qui vit dans la lumière, à la recherche de la femme qui l’a élevée.

Anecdote :

J’ai découvert les écrits d’Yves Grevet avec « Celle qui sentait venir l’orage » puis avec « .Koridwen » et c’était avec curiosité que je voulais découvrir des écrits antérieurs. Grâce à cette réédition sous forme d’intégrale j’ai encore été emportée dans les aventures de jeunes gens en quête d’avenir. Prochaine étape ? Dans ma wish list il y a « METO »

Plus de 800 pages qui se lisent sans dormir 😉

Ma Chronique :

En début de livre nous avons un porte folio avec des magnifiques illustrations et des photos d’une lecture musicale. C’est le petit plus de l’éditions intégrale.

L’histoire débute à un moment clé de la vie d’une bande d’adolescents. Chacun semble voué à un destin différent et prédéterminé. Les amitiés d’enfances ne sont pas compatibles. Certains vont avoir 17 ans l’âge critique.

Ils vivent dans une société très hiérarchisé. Il y a ceux qui adhérent complètement, ceux qui se veulent neutre et ceux qui se mettent du côté de la rébellion. Mais au fil de l’histoire ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas vraiment fait pour ce pourquoi ils sont programmés.

Dans la ville basse sous le nuage toxique qui masque la lumière vivent des gens que l’on maintient dans l’obscurité physique et mentale.

Au-delà des choix de vie il y a la naissance de la conscience politique.

Dans la ville du haut le soleil brille et l’on cache autant que possible ce qui se passe sous le Nox. Il y a évidemment un effet miroir entre la jeunesse du haut et celle du bas. Mais pas de manichéisme tout n’est pas beau en haut et laid en bas ! En fonction de leur lieu de naissance ils n’auront pas les même priorités.

Le premier roman mets surtout en scène la lutte face à la famille. La confiance qui devrait être naturelle entre parents et enfant va être mise à rude épreuve. Certains vont être rejetés pour des raisons différentes d’autres vont être couverts et protégés et gardés sous la coupe de l’autorité.

La manipulation par les adultes vient tout fausser. Les parents vont leur demander de passer des épreuves qui vont bouleverser leur vie et leur façon de voir leur existence… et perdre leur innocence.

Comme on se doute la frontière entre la ville du haut et celle d’en-bas est poreuse et des relations vont naître.

Les deux lieux de vie vont nous être décrits à travers les récits de trois personnages : Lucen, Gerges et Ludmilla. La construction des deux univers est faite autant topographiquement que moralement. J’ai bien aimé le travail sur la langue.

Lucen est un anti-héros sur qui le destin va s’acharner. A bien y regarder ils vont tous subir des coups du sort.

Le premier tome s’achève avec des personnages bien abîmés par la vie. La mort a fait son œuvre. Tout ce petit monde va se retrouvé éclaté.

Le deuxième tome va introduire une nouvelle voix celle de Fermie que l’on avait eue que de façon indirecte. On va découvrir de nouveaux lieux et une ouverture vers autre ailleurs.

Les adolescents subissent les conséquences des choix fait dans le premier tome.

De nouvelles rencontres viennent consolider les liens entre certains et détruire d’autres.

Les personnages sont plus ou moins attachants, parfois on a envie de leur donner des baffes à d’autre moment on voudrait les aider en les avertissant. Lucen a l’art de se mettre dans la mélasse.

Les personnages ont suivi à peu près la trajectoire que l’on voyait se dessiner au début, par contre il y a un personnage dont j’imaginais qu’il se développerait autrement. Fermie ne révèle pas être celle que j’entrevoyais au début.

L’histoire se termine vraiment … mais on aurait envie de continuer suivre ses personnages et leurs descendants.

On les aura accompagnés dans la révolte, l’entraide et la survie mais aussi dans la souffrance et le désespoir.

La famille est au centre de toutes les histoires.  Mais qui dit famille dit amour, naissance et espérance.

Je n’en dis pas plus pour vous laisser surprendre par les rebondissements.

Je remercie les Editions Syros pour leur confiance.

June. Tome 1 Le souffle

Manon Fargetton

Rageot, poche, 2014, 348 p., 7,70€

Le mois de Manon Fargetton sur Book en Stock

Partenariat Rageot

4e de couv. :

June fuit.

Elle quitte La Ville avec son petit frère Locki pour échapper aux menaces qui pésent sur elle.
June fuit.
Elle sent peu à peu qu’elle dispose d’un pouvoir transmis par la dernière des Sylphides : Le Souffle.
June Fuit.
Saura-t-elle apprivoiser ce don pour repousser les êtres du chaos et rendre à l’univers son harmonie.

Ma chronique :

Dans un monde où la ville fortifiée est leur seul repère, June et Locki vont découvrir l’existence des Sylphes. Existence toute relative puisque les Sylphides ont disparue laissant une infime partie de leur savoir.

Le titre de ce premier tome est « Le Souffle », qui dit souffle dit air d’où en découle le rêve, la poésie, la lumière et la vie. Le regard qui se porte vers le haut accompagné des flux de vent. Tous ces éléments attirent très vite l’attention du lecteur. Les hauts murs des remparts et des maisons avec leur toit qui forment des chemins de traverses pour les adolescents sont un début de liberté. Plus loin ce sont les arbres qui forment des refuges, jusqu’à arriver à la tour qui renferme l’arbre magique… puis nous les verront monter jusqu’au port de la lune… Cette idée d’ascension physique s’accompagne d’une ascension sociale dans la société telle qu’elle est, même si elle doit passer par la fuite.

Les deux adolescents font leur voyage initiatique et lorsqu’ils se sentent prêts ils vont prendre les voiles et voguer vers la mer, l’eau pour ensuite se rapprocher du feu…

J’ai beaucoup aimé le petit passage dans lequel s’introduit June puis son frère. Ils passent par la petite porte, cela m’a fait penser à Alice aux pays des Merveilles mais aussi symboliquement  au retour à la matrice.

Nous allons découvrir des personnages ayant chacun une fonction particulière qui attendent beaucoup de June et qui la protègent depuis longtemps.

Vous l’aurez compris je me suis régalée dans cet univers régit par les quatre éléments, dont l’équilibre des forces et des éléments fait partie de la quête. Il y a des enjeux à multiples facettes.

Bien sûr qui dit déséquilibre des élément dit prise de pouvoir du « mal » qui est latent.

On retrouve les ingrédients d’un roman fantasy jeunesse, avec pour originalité le lieu où deux orphelins ont été élevés depuis l’incendie de leur maison. Il y a aussi un aspect de cette histoire qui me semble prometteur pour la suite des événements : La sœur détient un don et un destin alors que son frère doit l’aider et trouver sa place.

Ce tome est la première marche, un premier pas vers la quête… June n’a pas tous les éléments en main, elle découvre petit à petit certains secrets. Elle ne se rebelle pas contre ce qu’elle apprend, elle transforme sa colère en quelque chose de positif. Ce monde qui a connu une certaine technologie s’est replié sur lui même, on ne sait pas d’où viennent les denrées venues par train dont seul les dirigeants en profite… Il reste beaucoup de question en suspens…

C’est un roman que l’on a du mal à lâcher lorsqu’on entre dans l’histoire… On est emportée par la dynamique de June et Locki…

J’attends la suite des aventures… petit tour à la librairie prévu bientôt !

NB : Je n’ai pu m’empêcher de repenser au personnage de « les outrepasseurs » de Cindy Van Wilder, Peter refuse le destin qu’on lui impose à travers son don et sa malédiction. Ici June et par voie de conséquence Locki accepte de suivre. Vous me direz qu’ici il y a l’idée de sauver le monde de la catastrophe…

Déjà lu et chroniqué :

nuit fugitif

Prochain partenariat et donc lecture :

L'héritage des rois passeurs 1

Vous pouvez suivre les interviews de Manon Fargetton

manon Fagetton

Wish list :

june 2
june 3

Article précédemment publié sur Canalblog

NB

Souvenirs Perdus 3. Pluie

Samantha Bailly

Syros, janv 2015, 260 p., 16,90€

Dès 12 ans.

 Mes lectures Syros

4 e de couv :
Le Manieur de Rêves a dévoilé la véritable identité d’Isil. Le destin de la jeune femme est intimement lié au Léviathan, elle est la seule à pouvoir réveiller l’âme de cette créature légendaire… et s’opposer à La Lueur. Isil est plus précieuse que jamais aux yeux de Syon. Mais il voit aussi son grand souhait se réaliser : la frontière qui séparait Hermetis et Enfenia est en train de s’effriter. L’heure est venue pour Nel de se confronter à son père, Azorn Originel. Les Enfenians sont-ils vraiment prêts à découvrir un monde extérieur dont l’avenir est plus qu’incertain ?

Ma chronique :

Joie et tristesse du troisième tome d’une trilogie. On retrouve les personnages que l’on a appris à connaître, on les a suivis dans leurs aventures et autres mésaventures et on sait qu’on va devoir les quitter pour toujours à la fin de ce volume.

Une nouvelle fois j’ai adoré la couverture illustrée par Prince Gigi, on voit bien comment Isil change au fur et à mesure qu’elle découvre qui elle est !

Ce roman c’est celui du dénouement. Chaque personnage va devoir faire des choix pour son avenir. Samantha Bailly a su orchestrer la fin pour que chaque personnage se révèle à lui-même.

La découverte des secrets du tome 2 va faire que certaines barrières vont tomber. Enfernia ne va plus avoir le même statut, tout va être bouleversé, car nos héros ne peuvent laisser les choses comme avant.

Le pouvoir et au cœur des manœuvres des uns et des autres. Nos jeunes héros vont finir de grandir très vite, ils vont prendre les choses à bras le corps. Ils vont devenir les maîtres de leurs destins alors que ce n’était pas ce qui était prévu pour eux au départ !

Après l’eau qui séparait les deux îles, la pluie va faire son œuvre. Elle va être très présente avec toute sa symbolique.

C’est un roman que j’ai lu pratiquement d’une traite car le rythme est vif et entraînant. C’est un roman d’aventure jeunesse, un roman initiatique.  Il n’y a pas que de l’action, il y a un fond puisque les personnages vont devoir s’interroger sur ce qu’ils veulent pour eux et pour les autres, il ne s’agit pas de destins individuels.

Un conseil,  achetez directement la trilogie pour pouvoir enchaîner les trois romans à la suite, car on reprend l’histoire là où on l’a laissé au tome précédent et on veut savoir comment cela se termine !

Les 260 pages se lisent très vite car  le texte est aéré tant typographiquement que dans sa construction : divisé en 3 parties on a 23 chapitres avec de la narration et des dialogues. Il n’est donc pas nécessaire d’être un « grand » lecteur pour lire les trois romans.

Je remercie les éditions Syros de m’avoir permis de découvrir cette trilogie.

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A bientôt pour toute autre lecture.

NB : pour les lecteurs de « Oraisons » ou « Métamorphoses » de Samantha Bailly cette lecture est très très jeunesse !

Article précédemment publié sur Canalblog.

Souvenirs perdus. 2 Cendres

Samantha Bailly

Éditions Syros, sept 2014, 395 p., 11.99€

Dès 12 ans, Fantasy

Mes lectures Syros

4 e de couv :

Nel et Syon sont désormais des fugitifs recherchés à travers tout le continent d’Hermetis. Leurs certitudes à propos de leur île natale, Enfenia, et de son Protecteur, le Léviathan, viennent d’être cruellement ébranlées. Syon ne souhaite plus qu’une chose, retrouver Isil. Toujours en quête de son identité, la jeune femme est en route pour rejoindre La Lueur, cet homme mystérieux qui dirige Hermetis d’une main de fer. Celui qui prétend la connaître mieux que personne.

Ma Chronique :

Avant de me plonger dans l’histoire je suis penchée sur la couverture aux couleurs intenses, toujours dans les nuances de bleu. Cette « façade » donne au lecteur des indices ou l’envoi sur  de fausses pistes. On remarque, par exemple, que les personnages ont changés de style vestimentaire, on a quitté le côté « plage/îlien » du premier tome. Isil est toujours au premier plan qui est très lumineux. Je présume que le jeune homme est Syon qui a acquis soit une « mirière » soit un pouvoir magique. L’autre personnage au visage lumineux serais-ce la Lueur, comme semble le faire penser le visage lumineux ? Et ce cercle de feu, pourquoi Isil semble être un pied de chaque côté ? Où est Nel ?

Après tous ses questionnements en guise préambule j’ai ouvert le livre et je suis partie à la recherche des réponses.

Nous sommes dans le tome 2 d’une trilogie, donc un roman charnière, on a une avancée par rapport au premier et l’action initiale, mais nous n’avons pas la conclusion qui viendra dans le tome 3.  Exercice délicat garder le lecteur jusqu’au dénouement.

Dans ce deuxième épisode nous suivons plusieurs trames puisque nos héros sont séparés.

Tel une tresse des fils vont se croiser former des nœuds pour à nouveau s’entrecroiser. Des rencontres, des liens vont jalonner l’histoire de multiples rebondissements. Leur vie ne tient qu’à un fil. Certaines choses vont leur être dévoilés mais cela ne répond pas forcément aux questions, d’autres interrogations en découlent.

Certains personnages ont été affinés et développés afin de dévoiler leur véritable nature,et de nouveau protagonistes vont croiser leur chemin.

Samantha Bailly promène ses héros et ses lecteurs pour faire durer le suspens.

La fin tout de même fait faire une grande avancée dans l’intrigue. Elle laisse les protagonistes et le lecteur dans l’expectative. Et moi de dire « Vivement la sortie du tome 3 ! ».

Nos héros semblent prendre leur destin en main.

Ce roman est tourné vers le thème de la trahison… Nel a découvert dans le Tome 1 qu’elle a été trahie, maintenant c’est le tour des autres personnages.

Je disais en conclusion d’une chronique d’une précédente lecture « le clan suspendu » que les personnages de Syon et Nel me faisaient penser à Ismène et Hémon, et je confirme. Deux auteurs différents, dans deux maisons d’éditions différentes, deux styles différents et pour des âges différents et pourtant il y a des thèmes universels.

Maintenant que j’ai fermé le livre je relis mes questionnements au moment de découvrir la couverture et je vois qu’il y a des différences entre les deux et je vous laisse les découvrir.

Et voilà maintenant est venu le moment de l’attente du tome 3, sortie prévue en janvier 2015 où j’espère nous aurons toutes les réponses.

Je remercie les éditions Syros pour m’avoir permis de continuer ma découverte de cette trilogie.

A bientôt pour d’autres aventures !

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100 livres 2014
souvenirs perdus

Article précédemment publié sur canalblog

Souvenirs Perdus. 1 Étrangère

Samantha Bailly

Éditions Syros, mai 2014, 231 p.

Mes lectures chez Syros

4 e de couv :

Il existe une île nommée Enfenia. Depuis des siècles, nul ne peut y entrer. Nul ne peut en sortir. Un Léviathan tourne autour, il est autant le gardien des habitants que leur geôlier. La légende veut qu’un jour, quand les Enfenians seront prêts, la créature se retirera et les laissera découvrir le monde. Alors que l’île célèbre une fois de plus le rituel visant à accomplir la prophétie, une jeune fille est retrouvée inconsciente sur la plage. Une jeune fille au visage inconnu. Une étrangère.

Anecdote :

Je continue mon exploration dans le catalogue des Éditions Syros… Troisième auteure femme, troisième catégorie. Nous voici dans la catégorie Fantasy qui se dirige vers les 12 ans.

Un format plus grand, avec une grande souplesse dans les pages, texte aéré qui donne envie de tourner les pages. L’occasion de découvrir une auteure française qui fait parler d’elle dans la littérature jeunesse et young adulte.

Ma chronique :

Lorsque j’ai reçu le livre la première chose qui a accroché mon attention, la couverture, couleurs claires, paysage aquatique et trois personnages, dont un qui est mis en avant. Qui est-elle ? Telle est la question !!!

Deuxième accroche pour moi : deux cartes des ses lieux imaginaires !!! Pour ceux qui suivent mes chroniques Fantasy savent comme j’adore ça !

Je partais donc avec de bon a priori … question est-ce que cela va continuer…

C’est un premier tome donc il faut planter le décor :

Deux îles séparées par l’océan et un Léviathan.

Deux organisations sociales. Elles semblent avoir des bases communes, dont la langue, mais elles ont évolué différemment. Enfenia est une société avec un chef qui centralise tout. Société qui vit en autarcie avec le troc pour monnaie d’échange. Chacun travaille en fonction de ses qualités, chacun à sa place. Tous craignent le Léviathan et le vénèrent… enfin pas vraiment tous…

Hermétis est une société basée sur le pouvoir et l’argent (gemmes). Une société pyramidale :

Le gouvernant : La Lueur

La triade : Stellaires, Lunaires et Solaires… les privilégiés qui gravitent plus ou moins autour du chef suprême.

La peuplade… les autres !

Il y a des différences entre les différentes régions. Le Sud ensoleillé vit grâce à la technologie solaire et veut diriger le reste de l’île. Certains sont contre cette technologie et tout ce qu’elle engendre, ils restent attachés à d’autres valeurs et pensées qui étaient en place avant la venue de La Lueur. Négociations, manipulations et autres stratégies politiques qui forment l’arrière plan de cette histoire.

Dans cette histoire il y a une suite de avant-après : Isil, Evasion, La lueur !

Un premier tome c’est aussi la mise en place des personnages principaux et secondaires.

Trois jeunes gens entre 16 et 18 ans. Trois positions dans la société d’Enfenia, trois caractères et trois buts :

Nel, l’héritière, la sédentaire vouée à devenir la future dirigeante de l’île. Famille stable fixée dans l’île… quoique  la mère soit spéciale… Nel est posée, elle analyse les choses autrement.

Syon, fils d’un pêcheur  qui a disparu après être parti de l’île. Syon le chasseur contestataire et aventurier, en quête d’ailleurs, de découverte, il cherche un autre type de société où tout est possible. De plus il recherche son père dont il ne peu faire son deuil puisqu’on  ne sait pas ce qu’il est advenu de lui.

Isil , l’étrangère, amnésique qui recherche son passé et ses origines. Isil va se rapprocher de Syon. Mais elle est entourée de mystère, elle ne parle pas des flashs dont elle ne comprend pas la signification.

Il y a un parallélisme :

D’une part on a Isil qui échoue sur la plage de Enfenia, elle est mise au secret par Azorn le chef. Que craint-il de cette étrangère ? Qu’elle donne des idées au reste des habitants d’aller ailleurs. On a l’impression qu’Azorn ne veut pas que son peuple sache ce qu’il y a de l’autre côté de la mer.

D’autre part lorsque nos héros débarquent sur Hermetis, La Lueur a le même comportement.

Les personnages sur Hermétis :

Eroth Lagune, Indila Feuzine, Telesme et Siao Lorme sont les plus significatifs.

Chacun  va avoir une position face aux nouveaux arrivants en fonction de ses idées et de ses relations avec La Lueur.

On sent des tensions entre eux.

Quand à l’intrigue en elle-même elle est basée sur le mensonge, le secret, le mystère, la trahison… le tout sous le signe de l’aventure et de l’action avec un suspens et des  rebondissements.

J’ai beaucoup aimé le mélange de tous ses ingrédients. On n’a pas le temps de s’ennuyer.

Ce premier tome est fait pour nous donner envie de lire le suivant, car rien n’est résolu bien au contraire !

Je remercie les Éditions Syros pour cette découverte en attendant la suite … ^^

100 livres 2014

88/100

Article précédemment publié sur canalblog.

Les Héritiers de l’Aube 1 Le Septième sens

Patrick Mc Spare

Scrineo, 2013, 333 p.

LU DANS LE CADRE « DU MOIS DE… Patrick Mc Spare »

4 e de couv :

Arrachés à leurs époques respectives, trois jeunes gens aux pouvoirs magiques latents sont contraints par un Merlin impitoyable de se lancer dans une quête à travers les âges. Alex, dix-huit ans, australien du XXIe siècle ; Laure, vingt-deux ans, française du XVIIIe siècle ; Tom, douze ans, anglais du XIXe siècle. Ils sont les Héritiers, descendants directs du comte de Saint-Germain, de Nicolas Flamel et de Raspoutine, légendaires Primo-Sorciers. Résolu à conquérir la Pierre d’Émeraude avant les Héritiers, un redoutable démon aux mille visages attend dans l’ombre, déchaînant ses créatures maléfiques. Au cœur d’un Paris médiéval en pleine guerre civile commence le combat pour la survie du monde. Il n’y aura pas de quartier. Les Héritiers le savent. Et ils l’acceptent.

Anecdote :

Ce n’est pas un partenariat allez je me lâche !

Il y a des livres qui ont une histoire compliquée avec leur lecteur. Ce livre je le repéré à sa sortie, car la couverture me faisait penser à Carcassonne, oui parfois ça tiens à ça l’envie d’un livre, mais aussi au bons retours des lecteurs… Je tentai à ce moment là et dernièrement de le gagner dans divers concours mais pas moyens de l’obtenir ! Alors, j’ai fait une petite entorse et je le commandais… mais pour je ne sais quelles obscures raisons (Trismégiste peut-être y est pour quelques chose) ce livre ce fit désirer… Je me lamentais car je voulais participer à « le mois de Patrick Mc Spare » chez Book en Stock … Ils y disaient des choses que je ne comprenais pas… alors quand je commençais à le lire je découvrais des réponses à ses mystérieux messages… ^^ J’ai regardé ma main et je ne suis pas une Héritière (heureusement !)…  J’ai mis longtemps à lire un roman de 333 pages car je me dispersais et que l’on m’a beaucoup interrompu !!! Alors que c’est un livre qui se lit avec passion (c’est un roman d’aventure !)… Imaginez mon agacement lorsqu’à la dernière page on frappe à la porte pour bavarder… Terrible expérience… Vous parlez et en même temps vous vous demandez comment ça se termine ? Hiii ! Bon passons à ma chronique…

Ma chronique :

Faire une chronique sur ce roman va être difficile, car j’ai passé le mois, grâce à Miss Dup et Miss Phooka, à découvrir l’auteur dans ce jeu de questions-réponses qu’elles nous propose dans « le mois de… » sur Book en Stock, donc je vous invite à aller y jeter un coup d’œil afin d’y trouver  des réflexions plus intéressantes là-bas qu’ici !

J’ai découvert un auteur, un univers et une écriture très prenants. J’avais imaginé un roman jeunesse « fantasy –historique » de ceux que l’on lit vite fait. Et ce n’est pas le cas. Il y a de nombreuses explications sur cette période historique avec des personnages qui viennent d’époque si différentes ce qui nous permet de découvrir beaucoup de choses. La guerre de cent ans est assez vague dans mon esprit, alors voir des personnalités de l’époque devenir des personnages c’était très intéressant. De petites notes en bas de pages complètent les explications. C’était si intéressant que j’ai pris plaisir à découvrir, ces décors historiques. Ce roman nous propose par exemple une explication à la folie de Charles VI dit le Fol, belle trouvaille !

L’humour est présent pour dédramatiser les situations. Les batailles sont très bien décrites, elles sont très rythmées. Le personnage qui est le plus enclin à jouer avec l’autodérision c’est Alex. Le jeune homme, par exemple, tente quelques approches « amoureuses », mais il est bien reçu hihihi! Non mais il croit quoi lui ! Il semble prendre plus de recul, peut-être parce qu’il est du XXI e siècle, qu’il est Australien… Les duels nous renvoient aux films de cape et d’épée…

Les personnages principaux sont très différents avec des motivations différentes, un vécu propre à chacun, avec des modes de vies particuliers en fonction de l’époque d’où ils viennent.

J’ai eu du mal à m’attacher à un personnage en particulier, à tour de rôle ils sont sur le devant de la scène tantôt attendrissants tantôt on est dans l’action avec eux.  Leur situation implique des prises de décisions et des réflexions qu’ils n’auraient pas eu en temps normal.

C’était intéressant de voir les personnages commenter les différents points de vu sur « c’est mieux à ton époque, mais… ».

J’aime les romans historiques dans lesquels on s’immerge dans une époque mais le fait que chacun vienne d’un époque avec un point de vu selon son vécu c’était très intéressant. Une manière de faire de l’Histoire de manière ludique.

Ce qui m’a plu c’est qu’ils restent humains lorsqu’ils doivent tuer c’est pour rester en vie ou sauver quelqu’un, ils ne sont pas là simplement pour la quête, ils ont une conscience.

C’est un roman avec une quête et vu le jeune âge (13/18/20 ans) des protagonistes font un voyage initiatique. C’est un roman qui pose des questions notamment sur le bien et le mal. Nous avons un méchant qui est forcément leur ennemi, mais cette part d’ombre n’est pas seule… il y a d’ailleurs un chapitre intitulé « le bien et le mal » qui nous montre certaines parties gris foncé qui entourent d’autres personnages. Il y a même un clin d’œil à « la force obscure ». ^^

La part de fantastique avec les envoyés de Merlin, Nicolas Flamel et Hermès Trismégiste emporte le lecteur dans un imaginaire fait de légendes.

Vous aimez l’histoire et vous aimez l’action … Lancez-vous dans la quête que les « Héritiers de l’Aube » poursuivent ! Un roman que j’aurais aimé lire dans mon adolescence (je sais à qui je me serais identifiée !)

L’auteur laisse ses personnages dans une situation délicate… et par là même le lecteur reste bloqué dans un espace temps, en attendant la sortie du tome 2.

Vous l’aurez compris c’est un coup de cœur…

coeur livre
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100 livres 2014

30/100

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Article précédemment publié sur Canalblog