Capitale du Sud. T2 Trois Lucioles

Guillaume Chamanadjian

Éditions Aux Forges de Vulcain, avril 2022, 406 p., 20€

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

4e de couv. :
Nox, l’ancien commis d’épicerie, est désormais seul maître à bord de l’échoppe Saint-Vivant. Il a pris ses distances avec la maison de la Caouane qui, enfant, l’avait recueilli. Mais personne n’est à l’abri des intrigues de la Cité. Dès la fin de l’hiver, tout ce que la ville compte d’opposants au duc Servaint s’est mis en tête que le duc devait mourir, et que la main qui le frapperait serait celle de Nox. Celui-ci consentira-t-il à tuer l’homme qui l’a élevé ? De sa décision dépendra le destin de Gemina.

Mes impressions de lecture :

Je vais commencer par un petit rappel sur cette saga. Nous avons deux trilogies écrites par deux auteurs différents qui forment un tout « la Tour de Garde ». J’ai lu dans l’ordre de parution « Capitale Sud. T1 Le sang de la Cité » de Guillaume Chamanadjian, Puis « Capitale du Nord. T1 citadin de demain » de Claire Duvivier, c’est deux tomes peuvent se lire dans l’ordre que l’on veut, mais avant celui-ci. Nous avons deux auteurs et deux lieux différents pour l’instant nos jeunes héros ne sont pas encore sortis de leur ville de naissance…

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’univers de la Capitale du Sud. Guillaume Chamanadjian a choisi d’écrire sa trilogie avec les codes de la fantasy mais aussi de la littérature picaresque. Jeune héros orphelin à qui il arrive bien des malheurs et qui va affronter des épreuves pour sortir de sa condition dans un milieu urbain.

On retrouve ici Nohamux, dit Nox après les drames survenus dans le tome1. Tous les personnages que nous avions rencontré on vu vu leur vie bouleversée, du moins pour ceux qui ont survécus.

Sa situation n’est guère enviable les différents clans lui demandent de tuer son protecteur dirigeant de la cité. Il essai avec son jeune âge et son peu d’expérience de se sortir de ce guêpier.

On va suivre Nox qui semble aller de Charybde en Scylla. On a des monté d’adrénaline en même temps que lui. À chaque demande, on voit se compliquer les exigences. Si on commence par sourire des pirouettes que fait Nox pour éviter d’accéder aux demandes on finit pas basculer dans l’angoisse parce qu’on ne voit pas comment il va s’en sortir. Et là nouveau rebondissement…qui permet de repartir sur une autre voie…

Lorsque les scènes de tension diminuent nos héros peuvent évoluer dans leur discipline et dans leur évolution de jeunes gens.

Cet épisode joue beaucoup avec l’intérieur/ extérieur. Cela va de la ville à « ailleurs », des tréfonds aux toits… On va vers une ouverture et de nouveaux horizons. Les liens avec Dehaven se font plus proches et plus complexe. Mais aussi l’arrivé d’étrangers.

J’ai beaucoup aimé les jeux de « scène » que permet le Nihilo. La ville miroir permet de créer de nouvelles possibilités.

Il nous faut maintenant attendre cet automne pour avoir le point de vue de « la Capitale du Nord. T.3 » de Claire Duvivier.

Je remercie les Éditions aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Challenge VLEEL « Auteur reçu sur VleeL »

Challenge #15 K #14 Albator « livre avec un moyen de transport sur la couverture »

Éclats d’étoile tome 2. Le dévoreur d’âmes

Neal Shusterman

Trad. Cécile Ardilly

Éditions Robert Laffont, coll. R, 2022, 370 p., 17,90 €

Mes Lectures Robert Laffont

Chroniques jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Enfin débarrassés des parasites qui se nourrissaient de leur lumière, les éclats d’étoile ont repris le cours de leur vie. Winston a retrouvé sa taille normale, Tory est devenue une belle jeune fille dont l’aura assainit tout sur son passage, Lourdes dégage une extraordinaire force d’attraction tandis que l’humeur de Michael influence à la fois le temps et son entourage. Dillon, de son côté, a entrepris de réparer les immenses dégâts causés par son appétit destructeur.
Mais autour d’eux rôde le dévoreur d’âmes, un puissant esprit ancien bien décidé à utiliser les dons des éclats à son profit… au risque de mettre toute l’humanité en péril.

Mes impressions de lecture :

Il y a peu de temps je vous ai parlé du tome 1 que j’ai lu parce que j’avais reçu ce tome 2. J’étais curieuse d’avoir la suite.

On peut lire ce deuxième tome directement mais cela perdrait de profondeur. Cette série est vraiment du côté obscure. La couverture est assez explicite !

Nous allons retrouver les personnages restants et on va voir apparaître deux nouveaux jeunes qui vont se greffer. L’auteur a su les envelopper de mystère et créer une suspicion autour de leurs motivations. Je ne vais pas développer…

Nous retrouvons donc les éclats d’étoile mais avec des dons différents. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’ils avaient des dons négatifs, après les drames du premier tome on pourrait croire que l’auteur allait leur donner des dons positifs… mais cela aurait été trop convenu, il a choisi de leur donner des dons étranges.

Je n’ai toujours pas ressentie d’empathie pour ces personnages. Pourtant ils ont évolué, ils ont pris un peu plus leur destin en main cependant  je suis encore resté à distance.

Le roman est divisé en cinq parties. J’ai retrouvé cette impression d’expansion et contraction des énergies. Au départ ils ont repris leur vie chacun de leur côté et leur énergie est autour d’eux et de leur actions. Puis ils répondent à un appel de l’un d’eux et on va les voir progresser avec leurs doutes et leurs angoisses… une fois ensemble les forces vont se conjuguer….

J’ai préféré ce deuxième tome, à moins que ce soit le fait d’avoir lu les deux romans à la suite et qu’on a une vu plus approfondie de cette histoire. La fin nous laisse imaginer une suite. Affaire à suivre.

Je remercie les Éditions Robert Laffont  et la collection R de leur confiance.

Qui en parle ?
Mylène

Vois sur ce blog :

Capitale du Nord 1. Citadins de demain

Claire Duvivier

Éditions Aux Forges de Vulcain, oct 2021, 365 p., 20 €

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

4e de couv. :

Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes, ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont il a appris l’existence dans un livre.
Au moment précis où la tension accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses amis. Deuxième roman de Claire Duvivier, Citadins de demain est le premier volume de la trilogie Capitale du Nord.

Mes impressions de lecture :

J’attendais avec impatience ce roman, d’une part parce que j’avais eu un coup de cœur pour son premier roman « Un long voyage », d’autre part parce qu’il fait partie d’un vaste projet ambitieux. Deux auteurs, deux trilogies fantasy « La Tour de Garde » qui vont s’entremêler. Je vous ai déjà  parlé de «Capitale du Sud. Tome 1 Le sang de la cité»  de Guillaume Chamanadjian. Deux écritures différentes qui sont liées aux situations géographiques.

Deux cités maritimes avec relations commerciales. Deux cités en pleine expansion, entre passé et futur. Avec des liens mystérieux…

Le titre de ce roman résume assez bien le sujet. La première moitié du livre est très centrée sur cette éducation et les liens qui les unissent ces jeunes. L’ambiance m’a fait penser au « Miniaturiste » de Jesse Burton mais le sujet est autre.  Le lecteur est averti sur le fait qu’on lui raconte la fin d’un projet. Mais avant d’y arriver, la narratrice « Amalia » va nous expliquer le contexte social, politique et historique de sa caste puis de la Cité. On est au moment clé où les « héros » vont sortir de l’adolescence pour devenir adultes. On retrouve bien des sujets qui font partis de la ligne éditoriale des Éditions Aux Forges de Vulcain.

Claire Duvivier a su créer avec l’emploi du passé simple dans certains dialogues associé au vouvoiement une distance sociale. On sait lorsque les nobles sont entre eux, jeunes ou moins jeunes.

On a quelques éléments qui  font référence à la Capitale du Sud mais ce n’est que vers la moitié du roman que tout bascule et que l’on commence à vraiment voir les effets miroirs et certains mystères évoqués dans l’autre trilogie.

On retrouve aussi  le sujet concernant le « sang » et tous les questionnements sur les dirigeants sur l’avenir. La famille est aussi une thématique très importante. Les vieilles familles, leurs secrets et leurs rivalités.

La jeunesse et les amitiés qui se forgent pour affronter les tourmentes à venir.

La place des femmes est très importante. C’est un aspect qui est lié au fait que ce soit une ville du Nord.

J’ai beaucoup aimé l’accélération des évènements à parti du moment où la magie fait son apparition, entre autres choses… mais chut !

Je m’arrête là et c’est avec impatience que j’attends la suite.

J’adore le jeu de lumières entre les couvertures de Capitale du Nord et Capitale du Sud.

Je remercie les  Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Eustache et Hilda II. Le Sixième ciel

Leslie Poles Hartley

Trad. Lisa Rosenbaum

Éditions de la Table Ronde, mars 2021, 297 p., 14 €

Mes Lectures de la Table Ronde

4e de couv :

Étudiant boursier à Oxford, Eustache Sherrington doit apprendre à concilier ses études et les joyeuses soirées entre amis. Sa sœur Hilda est devenue directrice d’une clinique. Sa réussite, sa beauté et jusqu’à son étrangeté fascinent les camarades d’Eustache. Quand Dick Staveley, qu’ils n’ont pas revu depuis l’enfance, les invite à passer le week-end chez ses parents à Anchorstone, Eustache s’inquiète de l’image qu’ils renverront aux autres invités – Hilda si solide, et lui si fragile… Alors qu’il n’aspirait qu’à se promener sur la plage, Hilda part faire un tour en avion avec Dick. « Avez-vous toujours cet air-là quand vous expédiez votre sœur dans le néant ? » plaisante lady Nelly, la charmante tante de Dick, en observant le décollage.

Mes impressions de lecture :

Le premier tome m’avait fait découvrir cette écriture posée qui s’attache autant à l’aspect psychologique des personnages qu’à décrire des scènes. L’ombre et la lumière des lieux et des méandres des pensées de Eustache.

On se demande toujours comment l’auteur va démarrer le deuxième tome d’une trilogie. Va-t-on reprendre la vie des personnages juste au moment où on les a laissés ? Va-t-il reprendre beaucoup d’éléments du premier ?

La part de dialogues est très importante. Ils sont très travaillés, presque théâtraux.

Douze ans on passé. Eustache à 23 ans et Hilda va sur ses 28 ans. La première guerre mondiale à eu lieu… J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur nous informe des événements. On est sur le ton de la confidence. Eustache raconte à Stephen qui ne connait pas le passé d’Eustache ce grand bouleversement que nous avons découvert dans le tome 1. Il parle de sa sœur et de leurs relations. On est dans de la narration indirecte et indirecte. Hilda n’est pas là … Elle doit venir déjeuner avec Eustache. On attend se moment et en fait on va a nouveau avoir le récit de cette rencontre après coup. On a le moment présent et le moment passé dans la même scène à plusieurs reprises.

« Anchorstone » représente beaucoup de chose pour Hilda et Eustache. Le temps a passé et on se dit qu’ils sont rentrés dans l’âge adulte et la page est tournée. Cependant on va se rendre compte que non…

On va découvrir de nouveaux personnages et notamment le reste des fratries.

L’auteur va jouer sur sentiments des personnages et les différentes émotions. Il va créer des tensions émotionnelles qui vont montrer les fragilités des personnages. La dernière scène est magnifique avec cette atmosphère électrique, ce jour qui se termine, cette nuit qui arrive, cette attente…

Ce fut encore une fois un beau moment de lecture et j’attends avec impatience la suite et fin de cette trilogie.

La couverture est dans la même veine que celle du premier tome, j’aime ce côté collection d’image.

Je remercie les Éditions de la Table Ronde de leur confiance.

Sur ce Blog

Tome1 : La crevette et l’anémone

Eustache et Hilda I. La crevette et l’anémone

T1 Eustache et Hilda

L. P. Hartley

Trad. : Corine Derblum

Éditions de la Table Ronde, coll. petit Quai Voltaire, fév 2020, 325 p., 14 €

Mes Lectures de la Table Ronde

crevette et anémone

4e de couv :

Au début du XXe siècle, dans une petite ville anglaise bourgeoise et puritaine du bord de mer, Eustache et Hilda s’abandonnent aux plaisirs des jeux de plage. Eustache, délicat et sensible, est totalement dominé par sa sœur aînée Hilda, maternelle et passionnée. Un jour, Hilda pousse Eustache à aborder l’étrange Miss Fothergill, vieille et défigurée, qui se promène le long de la falaise. Eustache, qui vit dans une sorte de cocon où rien de ce qui est laid n’a sa place, est terrifié à l’idée de cette rencontre. Pourtant, il y sera contraint, et sa vie ainsi que celle de sa famille en seront bouleversées.

Ma chronique :

Je commencerai par vous parler de l’objet livre. J’aime beaucoup cette collection en partie pour son côté esthétique. Les couvertures sur fond blanc avec des illustrations dont on retrouve une déclinaison dans les pages de garde à l’intérieur du livre.  Le premier paragraphe d’un chapitre commence par une mini illustration sur le thème. Il y a une certaine souplesse dans le livre ce qui rend prise en main agréable (je déteste casser les livres).

C’est un roman publié la première fois en 1944, mais l’histoire se déroule au début du siècle. Je me suis amusée à chercher des indices pour connaître la date. Il y a ait question de « landau » tirés par des chevaux, et de premières automobiles, il est question de « l’homme de Bornéo » (attraction Barnum ? 1870-1901 ?) il n’y a pas de téléphone, aucune allusion à 14-18… aucune allusion à la royauté, ni aux affaires du pays.

La place des femmes dans cette histoire est un élément important de cette histoire. Nous avons la mère morte en couche. Viens ensuite la sœur du veuf, une demoiselle qui vit chez son frère et qui tiens le rôle de maîtresse de maison. C’est très représentatif d’une certaine époque. Nous avons ensuite Hilda qui se charge en partie de l’éducation morale de son jeune frère, une mère de substitution malgré son jeune âge. La nurse est là pour Barbara mais elle a toute la partie santé et hygiène. Melle Forthergill riche mais invalide, d’une autre génération. Et il y a Nancy, la jeune adolescente écervelée et manipulatrice, grande rivale d’Hilda… Et toute cette gent féminine est là pour « Eustache » chacune a d’une certaine façon la main mise sur ce garçon.

Les rôles masculins ont leur importance, mais leur influence est différente. Avec eux il y a l’aspect financier qui prime et le place dans la société. En bas de l’échelle on a le cocher, puis vient le père d’Eustache Alfred Cherrinton (expert comptable), puis M. Steptoe (riche sans précision) et son jeune fils et le jeune Dick Staveley dont la famille est très riche. Eustache est très impressionnable bien qu’il n’ait aucune notion de l’argent.

« La crevette et l’anémone » est un roman à la troisième personne mais c’est surtout Eustache que nous allons suivre sur un peu plus d’un an. On va voir évoluer de garçon de 9 ans à 10 ans ½, et sa sœur Hilda qui a trois de plus, le bébé « Barbara » est trop jeune pour faire partie du cercle fraternel.

Eustache est un garçon à la santé délicate, faiblesse au niveau du cœur, il va être maintenu dans une sorte de cocon et en même temps chacun essai de l’accaparer. On découvre que cet enfant à une imagination débordante qui lui cause bien des maux de tête. Il pèse le pour et le contre, imagine ce que chacun penserait de tel ou tel acte. Il réfléchit trop. Il s’emballe jusqu’à s’en rendre malheureux. J’ai adoré ses « scénarios» qu’il se fait. Il est touchant dans ses  ratiocinations. Il y a toute la naïveté de l’enfance protégée.

J’ai bien aimé la langue, le côté un peu suranné, le choix des mots. Je ne saurais dire si c’est dû au travail de la traductrice mais en tout cas le résultat m’a plu.

Il y est beaucoup question de sentiments, de sa nature profonde et de tout ce qui vient l’influencer. Tout le monde n’est pas bien intentionné et il n’est pas toujours questions de bons sentiments, il y a des cruautés, rivalités et autres manipulations.

On sent dans les premières scènes d’enfance  qu’on est sur la fin d’un cycle qu’un changement est en train d’amorcer un élan vers la sortie de l’enfance. On est au cœur de l’été cela contribue à installer cette atmosphère. Par moment on a des ascensions émotionnelles qui laissent présager qu’un drame se prépare. Lequel on ne sait pas. Cela crée un certain suspens et des tensions palpables.

J’espère que les deux autres tomes de la trilogie sont en cours d’impression car j’ai hâte de voir ce que les personnages vont devenir.

Je remercie les Éditions de la Table Ronde de leur confiance.

table ronde

Précédemment publié sur canalblog

L’île des disparus Tome 3. Les lueurs de l’archipel

Camille & Viveca Sten

Éditions Michel Lafon, 2019, 444 p., 16,95 €

Mes Lectures Michel Lafon

Chronique jeunesse du mercredi

4 ème couv. :

D’étranges lueurs dansent sous les flots. Un ferry a été retrouvé pris dans les glaces, tous ses passagers envolés. Tuva n’a de cesse de parcourir les eaux profondes à la recherche d’indices, sur les traces de l’ondine, une créature magique et vengeresse. Mais maintenant que Rasmus, son meilleur ami, a quitté l’île, Tuva doit apprendre seule à maîtriser ses pouvoirs. L’affrontement approche et, pour sauver l’archipel et ses habitants, Tuva devra sacrifier ce qu’elle a de plus cher. Car toute magie a un prix, et le sien sera terrible.

Ma chronique :

J’attendais avec impatience le tome 3 de l’île des disparus et maintenant que je l’ai terminé je pousse un cri de lectrice « Non, ça ne peut pas s’arrêter là ! ». Cette fin de trilogie laisse entrevoir un possible nouveau cycle ose espérer la lectrice passionnée. A la fin de volume nos autrices nous parlent de leurs émotions dans l’écriture de ce tome 3 et elles utilisent le mot « série » et non « trilogie », elles laissent la porte ouverte ou c’est moi qui interprète ?

Une nouvelle fois elles nous emportent dans les eux polluées de la Baltique et dans les changements climatiques. Cette histoire nous parle de légendes et d’actualité, c’est très malin de leur part de jouer entre traditions et réalité.

Le prologue nous plonge d’entrée dans ces phénomènes fantastiques qui forment l’identité de cette intrigue et nous glace les sangs.

On a vu grandir cette adolescente durant  trois années scolaires. L’adolescence est une période de la vie où on se cherche. Dans les deux premiers tomes Tuva ne s’attendait pas à découvrir qui elle est, ça lui est tombé un peu dessus. Dans ce troisième tome elle va  « se révéler » et voir son avenir avec un autre regard, une autre approche. Elle devient plus actrice de sa vie.

Elle ne maîtrise pas toutes les possibilités mais elle approfondit plus ses connaissances au fur et à mesure qu’elle affronte de nouvelles épreuves. Elle acquière plus de confiance en soi et confiance en l’autre. Mais elle reste une adolescente avec tous les bouleversements émotionnels que l’on vit avec elle.

Ce tome est encore une suite de rebondissements, d’épreuves, de découvertes, d’expériences et de douleurs. Elle va apprendre une nouvelle fois qu’elle ne peut pas tout contrôler. Sa quête à changé entre le premier tome et celui-ci.

Il y a une nette évolution des personnages, de la famille et de la communauté entre le tome 1 et tome 3. Il est question de traditions mais aussi de transmission, les relations intergénérationnelles ont changé et il faut toute la ténacité de Tuva pour faire parler les anciens.

La couverture est une nouvelle fois magnifique et elle représente bien ce monde aquatique et cette sérénité que Tuva ressent dans l’eau. On est entre deux mondes celui de l’eau et de la lumière. Regardez l’évolution des couvertures entre le tome 1 et 3. Tome 1 elle sort de la grotte et va vers l’eau, tome 2 elle est sur une barque sur l’eau et enfin dans le tome 3 l’acceptation de sa vraie nature. on peut dire qu’il y au un bon travail sur la couverture qui est en adéquation avec le texte.

Ce tome 3 est une nouvelle fois un coup de cœur. C’est une trilogie que je ne suis pas prête d’oublier.

Je remercie les éditions Michel Lafon de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Aelynah

Retrouvez les chroniques des Tomes 1 et 2 :

Article précédemment publié sur Canalblog

Un verre couleur du temps (3)

Sophie Nicholls

Trad. Michelle Charrier

Éditions Préludes, nov 2019, 281 p., 16,90 €

Mes Lectures Préludes

un verre de couleur

4e de couv. :

Ella Moreno séjourne à Venise, dans l’appartement de sa tante artiste, Valentina, qui habite un antique palazzo  de la cité des Doges. Tandis qu’elle se promène à travers le dédale des ruelles et explore les multiples cafés et églises de la ville, elle trouve dans une boutique un mystérieux portrait représentant Augusta Franzi, fille d’un marchand de café du XVIIe siècle, et Luca Verzilini, un souffleur de verre. Frappée par la ressemblance entre Augusta et Valentina, Ella va découvrir des liens troublants entre le tableau et le passé de sa tante. Et le destin de la jeune femme pourrait bien en être bouleversé.

Ma chronique :

Voici le troisième volet des aventures de Fabia et Ella. Je vous conseille fortement de lire les deux premiers avant pour bien vous imprégner de la magie qui touche plusieurs personnages, le mieux c’est d’enchaîner les trois. Si vous êtes passionné de Venise une grande partie de ce roman se déroule dans cette ville…

Le titre anglais « The glass » à moins de pouvoir évocateur que le français. « Un verre couleur de temps » nous indique trois points importants de l’histoire… il est aussi plus poétique.

J’aime beaucoup cette série car elle nous parle d’une lignée de femmes, et d’autres femmes qui viennent graviter autour. Chacune en elle possède une étincelle de magie. Cela donne une petite touche fantastique à la narration. Attention cependant ce n’est pas du tout un roman avec des sorcières ou magiciennes.

Chaque femme est liée à un métier créatif. Fabia elle son Art c’est la couture « Une robe couleur de vent », dans le premier tome elle nous a montré comment elle rendait aux femmes leur confiance en elles. Ella c’est l’écriture, elle est jeune, elle se cherche encore « un rêve couleur de nuit »… Valentina elle s’exprime à travers la peinture… Bryonny sa spécialité ce sont les plantes. Chacune est liée par un lien ténu et par le monde des rêves.

On va suivre nos personnages principaux mais aussi d’autres avec qui elles vont se retrouvé liées… Et puis il y a les affres de la passion, le premier amour et toute l’alchimie qui rend la vie différente.

Les hommes ont leur rôle à jouer dans cette pièce de théâtre qu’est la vie.

C’est un roman qui se dévore. J’ai tout particulièrement aimé, l’histoire dans l’histoire, voir la jeune écrivaine chercher l’inspiration pour son prochain roman et comment l’histoire qu’elle doit écrire vient à elle. On va suivre Ella a Venise et ses alentours et c’était comme si on y était. Mois qui adore la thématique de l’eau j’ai été gâtée.

J’ai adoré tout ce qui touchait au verre que ce soit dans la magie de la création ou la magie des couleurs, les degrés de transparence ou d’opacité, la fragilité, à la fois éphémère et intemporel puisqu’il reste des pièces anciennes ou des modèles. En début de chaque chapitre  il y a la description d’une pièce unique…

Ce qui est intéressant aussi dans ce roman c’est la notion de racines, le lieu originel, le lieu fondateur. On est toujours dans cette quête d’identité, qui suis-je et d’où je viens, qu’il ne faut pas oublier.

J’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une trilogie, mais la fin laisse entrevoir d’autres aventures possibles. Je me suis attachée aux personnages.

Quand aux livres passerelle proposés en fin de volume, je n’en ai lu qu’un sur trois donc me voilà avec de nouvelles  idées lectures !

Je remercie les Éditions Préludes de leur confiance.

robe de vent
rêve couleur de nuit

Article précédemment publié sur Canalblog

Un rêve couleur de nuit (2)

Sophie Nicholls

Trad. : Michelle Charrier

Éditions Préludes, 2018, 410 p., 16,90 €

Mes lectures Préludes

rêve couleur de nuit

4e de couv. :

Ella Vickers mène une vie en apparence heureuse dans la petite ville de York. Auteure à succès, elle possède une charmante librairie située dans une rue pavée, est mariée à l’homme qu’elle aime et maman d’une adorable fillette. En réalité, Ella lutte pour trouver un équilibre entre sa vie de femme, de mère et ses activités professionnelles. De l’autre côté de l’Atlantique, sa mère, Fabia, remet en question son propre bonheur et ressent à distance la détresse de sa fille. C’est à ce moment-là qu’Ella fait la rencontre de Bryony Darwin, une étrange jeune femme à la recherche d’un livre sur les rêves… Elles dénichent bientôt un ouvrage ancien écrit par une mystérieuse guérisseuse du XVIIe siècle.

Ma chronique :

Quelle joie de voir enfin paraître ce roman. Je l’attendais depuis que j’ai lu « La robe couleur du vent ». Retrouver les personnages auxquels je m’étais  attachée et l’univers très particulier que Sophie Nicholls a su créer.

Avez-vous lu « La robe couleur de vent » ? c’est le premier volet de la trilogie. Les deux tomes sont prévus pour être lus séparément mais quel plaisir de retrouver le personnage de Ella qui a grandit depuis le premier épisode. Il y a une certaine magie dans ces romans et elle fonctionne si on entre dans cet univers très particulier qui entoure la famille de Ella.

C’est difficile pour moi de parler ce roman sans évoquer le précédent. Ne vous inquiétais pas, je ne vais pas vous spoiler plus que l’autrice ne le fait.

On découvre Ella sans sa mère, chacune suit son chemin, chacune continue à développer sa propre « magie », que ce soit à travers les tissus ou les mots. Les couleurs et les sensations sont toujours là pour nous faire ressentir leurs émotions, leur sensibilités aux énergies.

C’est un roman très féminin, les personnages féminins s’attirent (pas sexuellement) comment si elles faisaient parties d’un même clan. On va aussi découvrir le monde de la maternité et les questionnements des jeunes mères. Ella est singulière et j’ai été touchée par ce qu’elle dit sur ce sujet.

On va découvrir un nouveau personnage : Bryony Darwin, un autre personnage singulier qui est aussi dans la quête de réponses. Dans son sillage il y a son contraire.

On va explorer ce monde de Mary Cookson, qui fut condamné comme sorcière au XVII comme beaucoup de femmes, ces écrits intriguent et attirent certains lecteurs du XXI siècle.

J’ai adoré les extraits de ce fameux livre sur les rêves, dont on retrouve de grands extraits ainsi qu’en début de chapitre, cela ponctue la narration présente. Cela permet aussi à Sophie Nicholls de jouer sur plusieurs registres littéraires.

Ce mélange de notions actuelles et passées continuent à développer cet univers magique. La thématique onirique y contribue aussi. La thématique du secret et de la transmission est toujours là comme un fil rouge.

Ce deuxième tome est aussi prenant que le premier, vivement le troisième.

Je remercie les Éditions Préludes pour leur confiance.

Sur ce blog vous trouverez la chronique du volet précédent : ICI

robe de vent

Article précédemment publié sur Canalblog

L’île des disparus 1 : La fille de l’eau

Camilla & Viveca Sten

Trad du suédois par Marina Heide

Éditions Michel Lafon,  2018,316 p.,  16,95 €

Mes lectures Michel Lafon

4e de couv. :

La timide Tuva, douze ans, n’a pas grand-chose en commun avec ses camarades de classe. Elle préfère rester seule et ne se sent bien que sur l’île de Harö où elle habite, dans l’archipel de Stockholm, dont elle connaît chaque recoin, chaque skerry.
Mais, alors que l’automne arrive et que les touristes s’en vont, le changement se profile dans ce petit coin de calme et de nature. Des gens disparaissent en mer sans laisser la moindre trace, des ombres se cachent sous les vagues et d’étranges créatures apparaissent dans les arbres. Lors d’une sortie scolaire, l’un des camarades de Tuva s’évapore à son tour.
La jeune fille se retrouve embarquée dans un terrible mystère, au cœur de l’épais brouillard qui s’est abattu sur l’archipel, là où les vieilles superstitions des marins rencontrent la mythologie nordique…

Mon billet :

Juste une question : A quand la suite ? On a bien la fin de cette partie mais il s’agit d’une trilogie ! Et j’ai vraiment accroché aux personnages et à cet univers.

Le nom d’une des autrices  et son  aura dans le monde du polar suédois adulte m’ont donné envie de découvrir ce roman jeunesse écrit à quatre mains, mère-fille.

Nos héros ont douze et treize ans, cela se déroule dans un lieu assez particulier des archipels de Stockholm. C’est très important.

Les thématiques autour des quatre éléments sont des sujets que j’affectionne. Alors voir se déployer celle de l’eau ce fut un régal. Dans ce lieu singulier on vit dans des petites communautés qui n’ont que les voies maritimes pour se rencontre. Il y a un bateau bus pour aller à l’école. Ils sont un peu coupés du monde ils ont leur propre façon de fonctionner et de communiquer/communier avec la nature. Ils sont reliés par la mer grâce à des bateaux et par le téléphone portable mais tout cela reste fragile avec les conditions météorologiques critiques dans la mer Baltique qui se déchaîne. La tradition avec les l’appartenance aux familles (clans) et l’arrivée des gens de la ville qui ne connaissent rien aux subtilités de cet équilibre et perturbent un peu l’évolution des lieux, cela crée un déséquilibre.

L’eau c’est aussi la brume qui apparaît et disparaît, ce jeux des apparences, des esprits qui se troublent, cette angoisse de ne pas voir plus loin que ces pas. Cela complète la  partie de cache-cache avec les ombres dans la nuit et dans l’eau.

La lumière nordique va jouer aussi un rôle dans les moments de tension ou de joie. La nuit et le monde onirique permet une ouverture vers d’autres ressentis.

La terre et la forêt jouent un rôle de reflet avec la mer (et non l’inverse). L’un complète l’autre avec le rivage comme frontière. Les personnages  vont aussi se retrouver dans des chemins qui se resserrent, des bifurcations et des choix à faire, la forêt qui obstrue la vue, qui devient oppressante, on a tout notre imaginaire lié aux contes qui viennent donner l’impression de présences maléfiques et emporter le lecteur dans des univers très spéciaux.

Quand à la thématique de l’air, j’ai retenu mon souffle plusieurs fois en suivant Tuva dans la forêt, sur le bateau, dans l’eau et dans ses rêves aussi.

J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de Tuva et Rasmus les deux opposés qui se rejoignent. On est dans la thématique du roman de formation sur « qui suis-je vraiment » « que vais-je devenir »  Cette  quête de l’identité est très forte.

La singularité de l’un qui se voit comme étrange et la beauté de l’autre, voilà bien des préoccupations de l’adolescence. Etre populaire, faire partie d’un groupe, trouver sa place et comprendre les changements de son corps… les codes de cette période de la vie sont très bien mis en avant.

Bien sûr la part de fantastique qui nous renvoi aux origines suédoises de nos autrices donne un charme et une touche de magie très particulière.

Il s’agit d’un premier tome où une partie du mystère est résolu mais il reste bien des choses à découvrir. Il y a un des secrets que je crois avoir deviné et j’attends d’avoir la suite pour en avoir  la confirmation.

Il y a un côté « écologique » et protection de la nature qui est intéressant et qui devrait avoir des échos dans la jeunesse, ce sont des préoccupations qui vont prendre des proportions de plus en plus grandes au fil de la narration. Cette sensibilisation aux problèmes de pollution fait partie de cette fiction et en fin de volume nous avons deux chapitres documentaires « sauvons la mer Baltique » ! » avec des conseils et « quelques faits sur la mer Baltique » qui viennent donner quelques réponses aux questions qu’on peut se poser sur la réalité.

Ce roman m’a encore plus donné envie de découvrir l’écriture de Viveca Sten pour adultes.

C’est un véritable page-turner qu’on a du mal a poser.

Je remercie les Éditions Michel Lafon pour leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Mya’s books

Histoire d’un soir

Les passions Aely

Article précédemment publié sur Canalblog

Sorcière malgré elle. Tome 1 L’Héritière des Raeven

Méropée Malo

Éditions Castelmore, 2015, 411 p., 16,90 €

Lu dans le cadre du mois de Méropée Malo

Book en Stock / Castelmore

4e de couv. :
Pour Assia, une nouvelle vie  commence ! 
Assia, dix-neuf ans et bac en poche, rentre chez elle après des années en pension. Mais il n’y a personne pour l’attendre et elle apprend que toute sa famille est morte. La voilà seule au monde…
La jeune fille découvre alors qu’elle est l’héritière d’une lignée de sorcières. Elle va devoir apprendre à manier ses nouveaux pouvoirs avec pour unique professeur un vieux grimoire, puisque sa mère n’est plus là.
Assia n’est pas du genre à se laisser abattre : elle surmontera toutes les épreuves et éclaircira les circonstances qui ont mené à la mort des siens, parole de sorcière !

Anecdote :

Une nouvelle fois les Vénérables de Book en Stock on su titiller ma curiosité et découvrir une auteure.  Il s’agit du premier tome d’une trilogie Young adulte. Le tome 2 vient de sortir et le tome 3 est prévu pour le printemps 2017…

Mon billet :

Dès la couverture je crois que j’étais sous le charme… alors que dire de la présentation intérieure avec les petites feuilles autour du du texte ou les petites clés pour séparer l’intérieur des chapitres !!! Ce que j’apprécie aussi ce sont les titres de chapitres… je vous laisse lire les interviews sur book en stock où l’auteur me répond sur cette question…

Je m’attendais à un roman initiatique mais pas sous cette forme là.

Assia va devoir découvrir par elle-même quels sont ses dons et comment les employer. Elle est la dernière de la lignée des Raeven. Il n’y plu d’initié pour la guider, tout juste trois amis de la famille qui connaissent certains secrets et vont l’accompagner. Ce sont les seules personnes à qui elle peut se confier et parler librement.

« Mais non ; pas de mentor pour elle. Assia avait certes de la chance que les amis de sa famille se tiennent à ses côtés, mais ils n’en savaient guère plus qu’elle sur la question. » p. 189

C’est tout à fait la réflexion que je m’étais faite !

Bien sûr il y a le beau gosse qui vient ravir le cœur de la jeune fille, mais voilà elle ne peut ni doit succomber puisqu’il fait parti d’un clan ennemi. Lui ne semble pas connaître le fond du problème, alors il est perdu. Bon je ne vais pas vous révéler les secrets et les mystères qui entourent ces personnages. Tout ce que je peux dire c’est que ça complique leur attirance magnétique…

Ce qui j’ai aimé dans ce roman c’est la qualité des descriptions des différentes scènes, il y a un côté très visuel qui fait que l’on imagine bien ce qui se déroule, on a parfois l’impression de regarder une série télé. Elles font appel à tous les sens. Le corps est très présent, mais aussi l’esprit, on entend aussi les pensées de Assia, on peut aussi inclure tout ce qui touche à la mémoire. La part olfactive joue beaucoup avec les phéromones et autres senteurs. La vue entre le visible et l’invisible, elle est dans la découverte d’un monde qu’elle ne connait pas, que ce soit les lieux réels ou les mondes magiques. Le toucher sans parler de l’alchimie des corps et à la sensualité, il y a tout ce qui concerne la magie je pense aux fragments maléfiques et aux objets du grenier. L’ouïe parfois très exacerbée qui perturbe parfois Assia. Le goût serait le moins présent quoiqu’elle travaille dans un salon de thé aux saveurs multiples et aux pâtisseries délicieuses.

Il y a de l’humour qui vient faire retomber la tension. Il y a beaucoup d’électricité dans l’air que ce soit entre divers personnages ou d’origine magique comme dans le cimetière.  Nous avons par exemple la noirceur qui entoure les fragments qui semble envahir l’atmosphère de certaines scènes et c’est comme une bouffée d’air frais lorsqu’elles sont emprisonnées et qu’une notre d’humour suit.

Cette histoire m’a d’autant plu qu’elle mêle magie et le monde de l’eau. Il y a un effet de vagues comme celles de la mer. Elles viennent se fracasser sur les côtes qui bordent cette ville. Tantôt calmes tantôt violentes. Un peu comme ce que vivent nos héros. Les sentiments qui les submergent parfois et leur font boire la tasse. Je pense aussi à la grotte face à la mer les étoiles magiques…

Bon comme nous l’a bien précisé l’auteure pour avoir les réponses aux questions en suspens il faut lire la trilogie complète… Alors rendez-vous dans quelques mois !

Je remercie Dup et Phooka de m’avoir choisi pour découvrir cette histoire et cette auteure « grâce au mois de… » et au partenariat avec les  Éditions Castelmore.

meropee

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Article précédemment publié sur Canalblog

NB