Le mystère du tableau volé

Danielle Thiéry

Éditions Syros, Souris noire, 2018, 169 p., 7,95 €

Série Lily et Lucas

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :
Un voyage scolaire, la rencontre avec un tableau de maître, la question des origines… et un degré supplémentaire dans l’action pour la nouvelle enquête de Lily et Lucas !
En séjour à Bordeaux avec sa classe, Lucas explore le quartier de la place Saint-Michel où se rassemblent de nombreux antiquaires. Soudain, il tombe en arrêt devant la copie d’un tableau de Botticelli : la scène est classique, mais l’un des anges représentés lui ressemble trait pour trait. Comme si le peintre l’avait pris pour modèle ! Comment est-ce possible ? La journée passe et la seule occasion de montrer cette peinture à sa sœur Lily, c’est en pleine nuit. Lucas parvient à la convaincre de faire le mur…

Mes impressions de lecture :

L’autre jour je cherchais ma chronique de ce roman et j’ai réalisé que je ne l’avais pas et que je ne l’avais donc pas lu et chroniqué ! Du coup il fallait que je comble cette lacune. Alors aujourd’hui, j’ai 14 ans comme nos deux héros !

C’est le cinquième volet des (mé)aventures des jumeaux Lily et Lucas. Ils grandissent d’un tome à l’autre, là ils sont en seconde. Deux ados très différents de caractères et de physiquement. Elle est brune et mat de peau et veux devenir policière. Il est blond et rêveur. Les deux sont impulsifs mais pour des raisons différentes.

Dans chaque histoire de cette série on explore un lieu et un milieu. Ici on va être dans l’art. Lucas est parti pour cette classe découverte un peu perturbé par des histoires de filiation. Alors imaginez sa fascination lorsqu’il se voit son portrait dans un tableau en vitre chez un antiquaire. Son imagination débordante va prendre le relais.

Ce que j’aime c’est que lorsque l’un des deux jumeaux a un problème il va demander de l’aide à l’autre, comme ils sont complémentaires on a deux façons différentes de réagir.

Lily qui dans d’autres épisodes a fait un stage avec une commissaire qui l’a prise sous son aile car elle a des dispositions pour ce métier. Lorsque ce sera nécessaire l’adolescente va faire appel à ses souvenirs de ce qu’elle a retenu  de l’aspect de négociatrice  pour essayer de gérer une situation dramatique.

Les adultes ne sont pas loin pour leur porter secours, cependant Danielle Thiéry joue avec le suspens et les tensions dramatiques. Ils vont une fois être en danger mortel. J’ai bien aimé le rôle de Marguerite même si au début on pourrait croire que c’est une mégère, elle va se révéler très importante.

J’ai beaucoup aimé que l’histoire se déroule dans le vieux Bordeaux.

Une histoire en appelant une autre, j’ai pensé à « Enquête à Bordeaux, l’inconnu du parc » de Jeanne Faivre d’Arcier aussi chez Syros.

J’ai souris lorsque au début de l’histoire Lily va à l’ancien commissariat de la rue de Castéja, le fief de Anselme Viloc, commissaire de papier de Guy Rechenman série policière adulte qui se déroule fin des années 80 dont j’attends la prochaine enquête qui sort cette semaine !.

Qui en parle ?

Jangelis

Pour quelques grammes d’or

Claudine Aubrun

Éditions Syros, coll. Souris Noire, mars 2019, 137 p., 6,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

En librairie le 13 ou 14 mars

pour quelques grammes

4e de couv. :
Un polar à suspense, proche du thriller, où Adèle, suite à la découverte de bracelets antiques en or dans son jardin, se retrouve seule dans une spirale qui lui échappe.
Grâce à son ami et confident Mika, Adèle découvre que les vieux bracelets qui dorment dans son grenier sont des bijoux celtes en or véritable. Elle se fait une joie d’annoncer la nouvelle à son père, dont le travail à l’usine est menacé par un plan social. Mais au même moment, le père d’Adèle est accusé du meurtre d’un de ses collègues. Et alors qu’Adèle se retrouve seule le soir dans le pavillon familial, elle reçoit un premier coup de fil anonyme…

Ma chronique :

J’aime beaucoup les  enquêtes  que nous propose Claudine Aubrun car elle introduit toujours l’art et nous donne des petites infos historiques.

Jusqu’à maintenant je n’ai lu que des histoires pour les premiers lecteurs (Emma la Poule et les enquêtes de Nino) « Pour quelques grammes d’or » c’est pour les CM2 et plus.

Cette histoire est intéressante car le personnage principal Adèle qui doit avoir dans les 14-15 ans ne va pas chercher l’aventure, cela lui tombe dessus et on va la voir avoir peur et se débattre pour s’en sortir. Claudine Aubrun n’a pas pu s’empêcher de jouer avec les noms des personnages pour donner une note d’humour !

Nous avons un personnage principal orphelin de mère (décédé d’une maladie), elle vit avec son père ouvrier qui risque de perdre son travail pour raison économique.

Elle n’a pas de véritable ami/amie et lorsqu’elle s’y attend le moins elle fait la connaissance d’un garçon beau et sympa…

Le jeune lecteur retrouve là des thèmes qui le concerne de près, la famille, la maladie, les soucis financiers, le harcèlement scolaire. Que des sujets négatifs jusqu’au rayon de soleil, l’amitié voire plus.

On se dit que les choses vont s’arranger puisque son ami va lui montrer qu’elle a un trésor entre ses mains.

Mais voilà on est dans la collection « souris noire » et le polar va prendre le dessus. Elle là c’est un enchaînement de mésaventures qui s’enchaîne, je vous laisse les découvrir.

En temps normal cette gamine se serait retournée vers son père qui lui se serait adressé à la police et autres personnes qui leur auraient été d’une grande aide. Mais voilà Claudine Aubrun a crée des situations où ce n’est pas possible pour diverses raisons. Il y a une inversion des entre père et fille, c’est elle qui le protège par son silence et son soutien moral. Inversion des rôles aussi avec la police qui ici devient une menace au lieu d’être une aide et une protection.

Ce roman a une intrigue bien ficelée qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Plus on avance plus les convictions d’Adèle sont malmenées. Elle découvre des choses sur son père qui la troublent.

La conclusion de cette intrigue est bien menée, Adèle trouve les réponses et détiens la solution pour résoudre certains de ces problèmes.

Les choses reprendront leur place avec les changements qui découlent des actions qui ont eu lieu.

Ce roman a un rythme est soutenu et on va d’une action  à une réflexion à une nouvelle étape que ce soit vers le côté sombre que vers le côté positif. Car je vous rassure l’histoire se termine bien !

Je remercie les Éditions Syros pour leur confiance.

NB : j’aime beaucoup les dessins de Claudine Aubrun qu’elle poste sur Instagram.

syros

Sur ce blog vous trouverez plusieurs enquêtes de Nino

Mystérieuse disparition au banc d’Arguin

Jeanne Faivre d’Arcier

Editions Syros, coll. souris noire, mai 2016, 193 p., 6,55 €

9782748520989

Mes Lectures Syros

banc d'Arguin

4e de couv. :

À seize ans, Noah est le plus jeune moniteur du cercle de voile de Pyla-sur-mer. Par une belle journée d’été, le club organise une sortie en catamaran jusqu’au banc d’Arguin. Alors que les enfants s’amusent sur la langue de sable, Noah peine à garder un œil sur l’intrépide Flora dont il se sent particulièrement responsable, car c’est la petite sœur de Valériane, son amoureuse. Les heures passent, la marée monte. Au moment de repartir, une recrue manque à l’appel. C’est Flora.

Mon billet :

Mystérieuse disparition au banc d’Arguin

Comment faire de la géographie sans s’en rendre compte ? Comment voyages lorsque l’on reste chez soi ? Comment continuer la découverte d’une région lorsqu’on est sur place au moment de la lecture ? On ouvre ce roman de Jeanne Faivre d’Acier et l’on découvre où on se situe l’intrigue en  regardant la carte. J’avoue que je ne savais pas où se trouvait le banc d’Arguin !

Nous allons découvrir un groupe d’adolescents du club nautique lors d’une sortie en mer. Ce n’est pas anodin, on est dans un certain milieu social…

On dit été, adolescents et on se dit qu’il y a forcément de l’amour dans l’air, ainsi que des rivalités et des jalousies surtout lorsqu’une jolie fille vient s’immiscer entre deux amoureux  séparés  pour la journée !

J’ai bien aimé le fait  que malgré la modernité (par exemple téléphone portable) on retrouve des thèmes classiques, intemporels : la famille, la fratrie, l’amitié, l’amour, la trahison, la jalousie…

Il y aura au cours de l’histoire la transcription de dialogues par sms, Eh oui les romans jeunesses vivent avec leur temps ! Ce n’est pas pour autant qu’il n’y aura pas de quiproquos, de disputes et des réconciliations, des séparations et des réconciliations.

L’angoisse du téléphone éteins, oublié perdu, le manque de réseau tout contribue à faire monter la pression.

La fameuse disparition va se dérouler en plusieurs étapes et faire vivre aux personnages et aux lecteurs des phases d’espoir et de désespoir, au gré des rebondissements.

Cette disparition va mettre en exergue des sujets sociaux que le vernis »social » masque bien en tant normal. L’amour sera-t-il plus fort que les épreuves ? Va-t-on vers un nouveau Roméo et Juliette des temps modernes ?

Les ados sont plus enclin enclins au pardon que les adultes ? J’avoue qu’il y a un épisode très réaliste qui m’ laissée un goût amer. Là, je pense que c’est selon le vécu de chacun, je n’en dirais pas plus. L’auteure a choisi plutôt l’adage « les paroles dépassent les al pensée ». Bon je vous laisse voir par vous-même !

Le roman est plus fouillé que l’on pourrait imaginer. On y découvre aussi des façons  de réagir différentes  d’une famille à l’autre. La tolérance de certains… l’ouverture d’esprit grâce au dialogue.

Il y a a aussi de l’action et du suspens notamment lorsque nos jeunes héros sont poursuivis par une voiture noire… bon  j’ai souri dans cette scène nocturne… ça permet de relâcher la tension permanente.

L’introduction du domaine onirique donne une touche de sensibilité supplémentaire.

Vous l’aurez compris j’ai beaucoup aimé ce roman. Et j’espère lire les autres romans qui se déroulent dans la même région semble t-il.

Je remercie les Editions Syros pour cette lecture estivale… Si vous êtes près de la Dune du Pyla offrez le à vos enfants… souvenir de vacances pour le retour… On relit et on s’y revoit…