Tamanoir

Jean-Luc A. d’Ascanio
Editions aux Forges de Vulcain, mars 2020,207 p., 18 €

Cadeau anniversaire.

tamanoir

4e de couv. :

Dans le cimetière du Père Lachaise, au petit matin, trois meurtres. Non : deux. Car une des victimes se relève, prend son chat sous le bras et s’enfuit. Quand il apprend ces meurtres dans le journal, Nathanaël Tamanoir, un privé anarchiste et volontiers querelleur, se dit qu’il faut qu’il fouine. Il va fouiner, mais à sa manière. En créant le maximum de chaos possible.

Anecdotes de lectrice :

J’ai beaucoup entendu parler de ce livre pendant le confinement, comme je ne lis pas en numérique j’ai attendu le déconfinement… Et qu’on me l’offre. J’ai commencé « Souviens-toi des monstres » dont j’ai bien aimé l’écriture mais prise par le tourbillon de la vie je ne l’ai pas encore fini ! Promis je m’y remets pendant les vacances. Et j’ai lu que l’auteur avait fait une pause pendant l’écriture de son roman et avait écrit « Le tamanoir » donc c’est un peu comme si j’étais en phase avec lui… Ahahah !

Ma chronique :

Ce qui m’a plu d’entrée c’est le côté borderline du personnage du Tamanoir. Par sa singularité il est interpellé par la proximité avec certaines frange de la population, les SDF, les sans noms (sujet à creuser). On ne lui a rien demandé mais il faut qu’il agisse. J’aime retrouver le Paris des quartiers populaires que je ne connais que par la littérature et le cinéma.

Le personnage m’a fait penser au Poulpe de Jean-Bernard Pouy (je fan de ce personnage). J’étais toute contente de ma trouvaille et  quand je suis arrivée à la fin du volume et que j’ai vu les remerciements de l’auteur j’ai eu la confirmation de mon intuition mais du coup ce n’est pas un scoop.

J’ai beaucoup aimé le bestiaire de Jean-Luc A. d’Ascanio et toutes les thématiques qui en découlent. On va retrouver dans les noms, les traits de caractère des personnages, dans les attitudes et les actions, ainsi que dans les références littéraires et cinématographiques. En parlant de référence, depuis que je lis les romans de cette maison d’édition je ne peux m’empêcher de chercher des clins d’œil à d’autres romans édités Aux Forges de Vulcain. Je ne les note pas tous car parfois je me dis que c’est un effet de mon imagination ici dans la thématique bestiaire on a « Cthulhu » et « Vampire ».

Ce roman aurait pu s’arrêter à un certain moment (je ne vais pas vous dire lequel) mais l’auteur à préféré basculer dans une autre dimension littéraire et jouer encore plus avec les codes des genres littéraires. En même temps la dernière partie permet d’approfondir certains sujets et répondre à certaines interrogations (pas toutes !). Et la boucle sera bouclée mais il faudra attendre le dernier chapitre où on se rendra compte que c’était prévu, construit, cohérent alors qu’on a l’impression de basculer dans un délire, qu’il est très abouti. Après réflexion je me demande si ce n’est pas la « Forges Touch » ! Il y a aussi le côté réflexions sociales et sociétales. L’art de faire croire que la littérature c’est facile alors que tout est dans le travail et  le détail, la subtilité. Et justement  «Le diable se cache dans les détails» disait Nietzsche…

Dans ce roman il y a un autre aspect qui m’a beaucoup plu, c’est le côté obscure du voyage initiatique du Tamanoir, car finalement ce n’est pas n’est pas un roman policier avec une enquête à résoudre. Si vous me suivez vous savez comme je suis attaché aux thématiques qui sont liées aux éléments. Ici on est dans la thématique de la terre, des souterrains, avec tout ce qui entoure les secrets, la mort et la renaissance. Il y a un véritable fond dans cette histoire qui passe du policier au fantastique.

J’ai failli oublier aussi de vous parler du côté humoristique, là aussi on a différents types d’humours. De l’humour noir à l’humour scabreux, des scènes surréalistes aux scènes abracadambresques. Du comique de situation au comique potache… Et en même temps il y a un côté sombre et des réflexions sur la perte d’humanité de notre société. Ces contrastes qui font que la vie n’est pas faite d’un seul bloc… il y a beaucoup de failles !

J’espère avoir titillé votre curiosité sans rien vous révéler de l’intrigue ni vous avoir parlé des réflexions lubriques…

Il faut vraiment que je finisse « Souviens-toi des monstres » car ce roman confirme ce que j’ai ressenti en lisant les premiers chapitres… mais j’ai tant de livres et si peu de temps !

A bientôt pour d’autres aventures livresques avec les Forges de Vulcain

Livre cités

ctulhu
i am vampire
souviens toi des monstres

Pills Nation

Adrien Pauchet

Éditions Aux Forges de Vulcain, oct 2017, 333 p., 18 €

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

Challenge The Black November

Pills nation

4e de couv. :
Paris, de nos jours, la canicule. Une nouvelle drogue, l’Orphée, fait croire à ceux qui la consomment qu’ils peuvent revoir leurs morts. Dealers et flics, jeunes et vieux, riches et paumés vont être embarqués dans une enquête en forme de descente aux enfers dans la moiteur étouffante de la capitale.
Paris, de nos jours, la canicule. Le taux de mortalité grimpe, à mesure que monte l’angoisse : les plus âgés ne sont pas seuls à mourir. Une drogue étrange et hors de prix, l’Orphée, fait croire à ceux qui la consomment qu’ils peuvent revoir leurs morts. L’ensemble de la société s’effondre. Mais un dernier rempart improbable se dresse : Caroline, capitaine de police, elle-même consommatrice de la drogue miracle. Qu’est-ce qu’Orphée ? Qui la fabrique ? Pourquoi ? Dealers et flics, jeunes et vieux, riches et paumés vont tous être embarqués dans une enquête en forme de descente aux enfers dont le rythme effréné est rendu délicieusement douloureux par la moiteur étouffante de la capitale au soleil de plomb.

Bon billet

J’ai lu ce roman dans le cadre du challenge The black November organisé par Séverine Lenté sur Facebook. Ce petit challenge avec contrainte est très stimulant. Cette semaine, passée, c’était « lire un auteur français », alors autant faire connaître un premier roman !

C’est un roman bien mené qui nous faire nous balader dans Paris. Nous allons suivre des personnages confrontés aux ravages d’une nouvelle drogue. Une drogue qui permet d’entrer en communication avec les morts qui nous sont proches.

Adrien Pauchet ne fait pas dans le manichéisme avec d’un côté les bons et de l’autre les truands. Ce serait plus « nul n’est innocent » et nous sommes tous tributaires de secrets et d’un lourd passé.  Il y a quelques personnages déjà bien « allumés » sans prendre de drogue !

L’intrigue se complique quand on comprend que même les policiers ne sont pas clean. Il y a différents types de zones de non droit. Des morts suspectes, des policiers au comportement douteux, d’autres aveuglés par leur loyauté vont se retrouver dans des situations compromettantes. Des compromis, des arrangements, des associations de malfaiteurs vont se créer. Le souci avec ce genre de problématique c’est qu’on fini par se demander jusqu’à quel niveau les  instances sont impliquées. Ajoutez à cela  des gens de l’est, des serbes et des immigrés africains et on a le côté cerveau brûlé.

Le clan, la famille, les amis et les concurrents tous entrent en rivalité et d’entre tuent dès qu’il y a de l’argent et du pouvoir à la clé.

Chaque personnage à ses forces et ses faiblesses…  on ne peut pas dire que j’ai été touchée par l’un ou l’autre sur tout le roman, mais sur certaines situations on cherche à les comprendre.

On a donc une capitale, de l’alcool et de la drogue, des morts violentes, des morts suspectes, la pression de la presse… De l’action et des rebondissements tiennent en haleine le lecteur, car chaque clan croit détenir des atouts, d’autres savent bluffer… Qui craquera le premier  ?

Si ce roman avait été publié chez n’importe qu’elle maison d’édition, je me serai arrêté au côté récréatif de ce genre de lecture. Se faire peur en restant à l’abri. Se laisser prendre au jeu de l’auteur avec les dialogues et les interactions entre les personnages. Se laisser prendre par les rebondissements et le suspens.

Mais un roman publié Aux Forges de Vulcain cela allume quelques capteurs de signaux d’alarme. C’est leur premier roman dans la catégorie polar/policier/thriller (j’ai du mal avec les étiquettes et les frontières)

Je me suis donc  interrogée sur les motivations plus profondes qui entrent dans la ligne éditoriale de cette maison d’édition indépendante. Cette histoire est un reflet de la société avec le pas de côté de la fiction.

Ceci n’est que mon interprétation, mes déductions n’engagent que moi !

Ce roman montre une société qui a un souci avec la mort. La canicule de 2003 a mis en évidence un dysfonctionnement dans les relations humaines, la société française qui a cultivé l’individualisme à outrance a découvert qu’on pouvait mourir seul dans son appartement sans que personne ne s’en rende compte. Ce qui rendait cela encore plus ironique c’est que c’était pendant les grandes vacances estivales. L’éclatement de la famille et la distance entre les différentes générations on été accusées.

L’ acceptation de la mort dans nos sociétés industrielles/technologiques est in-envisageable. A force de nous parler des avancées médicales et la mise à l’écart (dans des structures) des gens en fin de vie, on a du mal à faire son deuil et à laisser partir nos morts en paix.

Il y a aussi la vieille idée catholique qui dit qu’on retrouvera nos êtres chers dans l’au-delà. On a beau  ne plus être dans une France bigote, les gens on gardé les idées qui les arrangeaient. Alors si dans votre chagrin des premiers temps on vous donnait une gélule qui vous permettrait d’entrer en communication avec les défunts beaucoup feraient l’expérience et plongeraient tête la première dans cette solution chimique. Et le « je voudrais partir avec lui/elle » a de grande chances de se réaliser !

L’aspect eugénisme  et manipulation génétique viennent s’imbriquer dans le côté futuriste des publications  Aux Forges de Vulcain. Que fait-on de la planète et de l’humain ? La couverture de ce roman représente pour moi l’humain a qui ont fait avaler quelques pilules qui sont sensées arranger les choses ou les masquer et pas qu’au niveau médical. Ici l’auteur n’implique pas les laboratoires pharmaceutiques il nous montre un côté marginal, ce qui n’empêche pas le lecteur de l’imaginer.

Ce qui m’a beaucoup intéressé, c’est le thème de la famille (que l’on retrouve dans cette maison d’édition). On y retrouve des variantes sur la trahison et l’éclatement. Toute cette déliquescence ne peut conduire qu’à la violence et la chute. L’amitié à la vie à la mort  une nouvelle fois se conclue assez dramatiquement.

Abus de pouvoir au sein de la famille, des clans ou des institutions judiciaires rien de nouveau sous le soleil. L’argent n’est pas très loin…

Aux Forges de Vulcain ont aussi des sujets qu’ils aiment traiter comme la mixité, les classes sociales et l’intégration du handicap. Les souffrances physiques et morales sont capables de vous faire faire bien des choses.

Ce roman ne nous aide pas à nous améliorer mais il pointe le doigt sur des dysfonctionnements. De la société à l’humain il y a du chemin à faire !

Merci d’avoir lu mes extrapolations…

Je remercie les Éditions Aux Forges qui ont répondu à mon appel…

vulcain
RL 2017

Article précédemment publié sur canalblog

Austerlitz

Anne-Laure Beatrix & François-Xavier Dillard

Éditions Belfond, mars 2016, 272 p., 19,00 €

Mes lectures Belfond

4e de couv. :

En 1910 la Seine avait atteint lors de la grande crue de Paris son niveau maximal : 8.62 mètres sur l’échelle hydrométrique du pont d’Austerlitz.
Aujourd’hui, la pluie tombe depuis trois jours dans la capitale. Les trois premiers jours les habitants de la grande ville ont râlé. Et puis, le soir du quatrième jour, l’alimentation électrique a été coupée. La plupart des arrondissements ont alors connu un black-out total faisant souffler un vent de panique sans précédent dans la population. Le métro a été fermé. L’ensemble du vaste réseau sous-terrain des transports publics s’étant retrouvé noyé par des hectolitres d’eau sombre et glacée. Lorsque les premiers immeubles se sont effondrés et que la grande vague de boue a déferlé sur la ville, une véritable hystérie collective s’est emparée des parisiens et les pires exactions ont été commises. Au nom de la survie… La peur, puis la violence ont déferlé sur la ville.
Paris est dévastée et la plupart des habitants, du moins ceux qui ont la chance d’avoir encore un toit, se terrent chez eux en attendant que cette pluie démentielle cesse enfin…
Sous le pont d’Austerlitz l’eau a atteint son record : 10.5.

Un an plus tard, on sait que Paris ne sera plus jamais la même. Pour François Mallarmé qui a tout perdu dans cette catastrophe, sa femme et son enfant, la vie n’est qu’un long cauchemar. Il continue tant bien que mal à faire son boulot de flic dans une ville où plus rien n’a de sens. Jusqu’au jour où une affaire de meurtres sordides le ramène à son cauchemar, au cœur même du Louvre, dans ce musée qui pour le monde entier était le symbole de ce qui fut la plus belle ville du monde, et où même la Joconde a disparu….

Mon Billet :

Un titre qui intrigue, une couverture très accrocheuse, très belle et me voilà embarqué dans un roman policier.

Au début on est vraiment dans le roman SF apocalyptique on est au cœur de la tourmente avec les éléments qui se déchaînent. On a à peine le temps de respirer qu’on est submergé par les vagues d’eau et de boue… on est avec les personnages qui vivent des situations dramatiques. La fin du chapitre on reprend notre souffle mais pas tous les personnages…

Puis un an passe est c’est un Paris post-apocalyptique  qui apparaît et avec lui les enquêtes. Le commissaire suit un tueur en série et une journaliste des trafics… mais comme le monde est petit tout semble s’entremêler. On n’est pas au bout de nos surprises et nos protagonistes non plus. Rebondissements en tout genre. La Mort rode, plane…  on est dans une atmosphère délétère. Il faut se méfier de tout le monde, on ne sait pas qui va donner le prochain coup mortel.

Qui dit Paris, dit capitale et l’on voit les enjeux politiques qui viennent nourrir l’ambiance malsaine où les relations sont faussées.

Une sorte de course contre la montre se met en place dès qu’un enfant disparaît parce qu’il était au mauvais endroit  et au mauvais moment…

Le problème c’est que les personnages sont des gens blessés moralement, affaiblis et perturbés alors ils ne sont pas à cent pourcent performants et  il y a de gros malades de la tête en face !!!). Les vies humaines n’ont plus de valeur.

L’intrigue, les personnages, les décors, d’accord j’ai bien aimé… mais ce qui m’a vraiment  mais vraiment plu et qui fait son originalité se sont les titres des chapitres.  En effet, chaque chapitre porte le nom d’un tableau, sculpture du Louvre… Car Le Louvre est un personnage de l’histoire ! 

Mais ce n’est pas juste pour faire joli… le contenu du chapitre fait écho à l’œuvre et là s’engage une relation entre le lecteur et le livre. Cela m’a fait penser à un « desk », un mur avec des images qui inspire l’écrivain et qui donne le sentiment  texte augmenté, derrière les mots une image. Avant de commencer le chapitre je regardais sur mon téléphone une reproduction et je me demander à quoi le texte allait s’attacher…  Attention ce n’est pas une explication picturale… par exemple une scène de chasse cela va donner un chapitre où l’action et la traque vont être les maîtres mots… Parfois je n’ai pas trouvé vraiment le lien subtil. C’est un livre qui mériterait avoir des illustrations.

C’est un roman qui vous reste en tête une fois posé… mais il faut que j’arrête d’en parler sinon je vais spoiler !

Je remercie les Éditions Belfond pour ce beau roman et la découverte de deux auteurs.

Les enfants de l’eau noire

Joe R. Lansdale

Trad. Bernard Blanc

Éditions Denoël, Sueurs froide, sept 2015, 353 p., 21,90€

Folio

Mes lectures Denoël  

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4e de couv. :

Texas, années 1930. Élevée dans la misère au bord de la Sabine, qui s’écoule jusqu’aux bayous de Louisiane, May Linn, jolie fille de seize ans, rêve de devenir star de cinéma. Un songe qui s’achève brutalement lorsqu’on repêche dans le fleuve son cadavre mutilé. Ses jeunes amis Sue Ellen, Terry et Jinx, en rupture familiale, décident alors de l’incinérer et d’emporter ses cendres à Hollywood. May Linn ne sera jamais une star, mais au moins elle reposera à l’endroit de ses rêves… 
Volant un radeau mais surtout le magot d’un hold-up, la singulière équipe s’embarque dans une périlleuse descente du fleuve, le diable aux trousses. Car non seulement l’agent Sy, flic violent et corrompu, les pourchasse, mais Skunk, un monstre sorti de l’enfer, cherche à leur faire la peau. Quand vous décidez de faire vôtres les rêves d’un autre, ses pires cauchemars peuvent aussi profiter du voyage…

Ma chronique :

L’histoire commence fort. Le ton est donné d’entrée mais ensuite j’ai trouvé les cent premières pages trop lentes. Je pense que c’est une façon de mettre en condition le lecteur bien montrer que les lieux sont propices à la stagnation avec parfois des précipitations et des tempêtes.

J’ai dernièrement lu un roman, « Ouragan » de Laurent Gaudé, qui se passait aussi dans la tourmente avec ses zones humides et pauvres. La coïncidence veut qua dans ses deux cas bien que 70 ans les séparent on voit la place des « noirs » dans les états du sud des États-Unis. J’étais donc dans de bonnes prédispositions.

On découvre ses jeunes gens qui arrivent à l’âge où les différences sociales deviennent des barrières. Nous avons la jeune noire révoltée, le jeune homosexuel, la jeune fille qui devient désirable. Il leur reste un côté idéaliste et essaient d’avoir des valeurs morales au milieu de cette société décadente.

Ces trois adolescents de 16-17 ans qui  sont pourtant confrontés au manque de moyens, à l’analphabétisme, l’alcoolisme, la violence depuis leur naissance mais ils vont découvrir qu’ils n’ont pas atteins le fond…

Ils vont croiser la route de gens pétris de culpabilité avec des cas de conscience.

La mère alcoolique, le prédicateur avec un lourd passé, des migrants victimes de la grande dépression, des flics pourris, un tueur en série, la vieille psychopathe etc.

Heureusement, le rythme va s’accélérer et j’ai pratiquement lu d’un trait la traque, la tempête et autres mauvaises rencontres… il y a tout de même des gens qui viennent aider.

L’intrigue policière est plus que secondaire.

Il n’y a pas de famille idyllique tout part à vau-l’eau !

En conclusion j’ai bien aimé ce roman, d’autant qu’il aborde un des thèmes que j’affectionne, celui de l’eau… mais ça c’est une autre histoire.

On retrouve quelques références à Mark Twain avec ce voyage en radeau sur l’eau, ses enfants livrés à eux même.

Cela m’a aussi fait penser aux romans de Louise Erdrich.

C’est l’Amérique des petites villes perdue où ont prend des libertés avec les règles et les lois.

Il y a toute la thématique du voyage initiatique. Sortir de l’enfance mais ont-ils eu une enfance ? En quoi croient-ils encore ? Comment voient-ils l’avenir ? Tout cela sur fond d’eau noire et sombre.

Je remercie les Editions Denoël pour leur confiance.

Denoel
1% rentrée 2015

Précédemment posté sur Canalblog

Le mois de Olivier Gay (3)

et on continue…

Gay

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Des compliments, des réflexions et des questions (qui parfois ne ressemblent pas à des questions !) et des réponses très intéressantes avec une note d’humour, c’est tout cela « le mois de Olivier Gay » et plus encore…

noir ma couleur

Reçu, lu, adoré et chroniqué !

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Article précédemment publié sur Canalblog