Capitale du sud. Tome 1 . Le sang de la cité.

Série « La tour de garde »

Guillaume Chamanadjian

Éditions aux Forges de Vulcain, 16 avril 2021, 405 p., 20 €

Mes Lectures Aux Forges de Vulcain

4e de couv.

Enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. Très vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres.

Anecdotes de lecture :

Il y a quelques années j’avais aimé le concept de #U4 une série Syros/Nathan où quatre auteurs traitaient la même histoire mais chacun de son côté avec son personnage principal. Ce fut une expérience de lecture très intéressante, alors quand j’ai vu cette saga fantasy qui allait voir le jour aux Forges de Vulcain j’ai voulu tenter l’aventure.

Ce roman fait partie d’un vaste projet. Deux trilogies vont s’entremêler. Guillaume Chamanadjian situe son intrigue dans le sud et Claire Duvivier dans le nord. Je vous invite à lire l’article sur Elbakin http://www.elbakin.net/edition/26364-Aux-Forges-de-Vulcain-presente-La-Tour-de-Garde ou encore celui  sur point pop-culture : https://www.lepoint.fr/pop-culture/avec-la-tour-de-garde-une-grande-saga-de-fantasy-francaise-est-en-train-de-naitre-09-04-2021-2421436_2920.php

J’avais eu un coup de cœur pour « un long voyage de Claire Duvivier » son premier roman fantasy publié aux Forges de Vulcain.  Qu’en sera-t-il de cette saga ?

Après avoir lu l’interview sur point pop-culture je comprends  pourquoi j’étais en phase avec le texte. Nous avons des points communs dans les références littéraires, les mêmes textes inspirants !

Mes impressions de lecture :

Bon si vous me suivez sur les réseaux vous aurez compris que c’est un coup de cœur.

C’est un roman très prenant qu’on a du mal à poser tant les intrigues se croisent et tissent des liens entre les personnages.

Ce roman a tout pour me plaire : Il y a une carte bien dessinée par Daria Gatti. Oui je fais partie des lecteurs qui aiment ces cartes des pays imaginaires !

Cela se passe dans le sud (d’un pays imaginaire) et j’ai l’impression de regarder autour de moi et d’y être. Le coq sur la tour, ok, on a un coq sur le clocher du village. Le vin et la vigne on leur importance, vu que j’habite entourée de vignes et que le vin est important par ici, je coche aussi. L’olivier et la place dans notre imaginaire collectif (je suis méditerranéenne). La rivière que traverse le village et le canal du midi pas loin je visualise bien ce qui est raconté.  Le port (pas aussi grand)  aussi à moins d’une heure d’ici. La place des gourmandises culinaires aussi. Les clans, les histoires du passé, et autres guerres de pouvoir on a ce qu’il faut au niveau local. Pas aussi extrême heureusement !  du coup je me demande si pour la cité du nord de Claire Duvivier j’aurais le même déclic (mais ceci est un autre histoire !) On verra cet automne !

Bon revenons à cette Cité du Sud… Il y a sang dans le titre donc il va y avoir de l’action. Y aura-t-il  de la réflexion.. Aïe ! Les a priori sont là. C’est la que la caution « Aux Forges de Vulcain » rassure, bien que parfois ça peut aussi partir en live … Eh oui ! il va y avoir de quoi cogiter !

Bon, le jeu de la Tour de Garde  est trop complexe pour moi, aux échecs je n’ai que les bases alors là je n’ai même pas essayé de suivre… Ce que j’ai aimé par contre c’est l’idée de la représentation des différents corps de métiers et autres figures politiques. Un peu comme la représentation de la société… la thématique de la vie de la « Cité greco-latine » (j’extrapole).

Les légendes, les comptines et autres poésies ou chansons qui seraient la mémoire d’un temps passé ou parallèle cela donne des textes dans le texte très travaillés. C’est aussi une façon d’aborder le passé des personnages et de comprendre certaines zones d’ombres.

C’est aussi un roman coup de cœur, car les quatre éléments (c’est mon dada) sont omniprésents. Que ce soit l’eau avec ces travaux gigantesques avec des passages par des chemins souterrains. La terre, notamment avec l’argile du tuilier. L’air avec toute la part onirique et magique. Et enfin le feu destructeur et purificateur ?

La magie est présente alors qu’on a dans un premier temps l’impression que ce sont la mémoire et la folie qui sont le fond du sujet.

J’ai aimé la part constructive de la magie comme avec les maçons…  je vous laisse découvrir les autres pratiques.

L’auteur semble nous focaliser sur les mains. Elles façonnent, on les blesse, on les mange…

La magie aussi permet d’aborder le thème du passage. Le personnage principal est jeune, Nohamux, dit Nox, nous raconte à la première personne ce qu’il vit et ses relations avec le autres. Il va s’entourer d’autres jeunes gens qui  ont chacun une particularité et chacun va faire son expérience.

Les thèmes que j’adore sont nombreux, la famille, les livres, la transmission et le pouvoir des mots, mais je ne veux pas vous dévoiler certaines parties de l’intrigue alors je ne développerais pas plus.

Je me rends comptes que je n’ai pas développé certaines idées ou que je n’ai pas abordé certaines pour garder le mystère. J’espère avoir suffisamment titillé votre curiosité pour que vous ayez envie de découvrir cette aventure.

Misère il faut attendre la suite !

Je remercie les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

NB : Cet après-midi je suis allée me promener pour profiter de ma journée de repos et du soleil et aussi pour réfléchir à cette chronique. Qu’est-ce que je voulais retenir de ce roman pour vous en parler ?  Et je réalise que finalement je n’ai pas développé « l’importance des rencontres qu’on croit issues du hasard et qui en fait vont façonner vos avenir » Alors oui l’auteur crée ses personnages et les interactions qui vont former toute une histoire. Mais qu’en est-il du lecteur ? A-t-il lu ce roman juste parce qu’il était sur sa route ou c’est tout un cheminement plus lointain qui l’a conduit à cette lecture. Et qui du coup va contribuer à l’expansion du texte en le partageant avec d’autres lecteurs. Bon ce n’est pas très clair tout cela… « ça ne s’arrange pas ma pauvre fille ! »

Je vous épargne les milliards d’autres pensées que certaines lectures activent.

Merci à ceux qui sont allé au bout de cette chronique.

Les enquêtes magiques de Seth Seppi T2 Le phare du bout du monde

Nicki Thornton

Trad. Isabelle Troin

Éditions Michel Lafon, juin 2020, 334 p, 14,95 €

Mes Lectures Michel Lafon

Chronique jeunesse du Mercredi

phare

4e de couv. :

C’est par le plus grand des hasards que Seth se retrouve au phare de Serpentaire. Lui qui espérait des vacances tranquilles ne pouvait pas plus se tromper. À peine met-il un pied sur l’île que la propriétaire des lieux, une héritière loufoque, est assassinée.

Pour découvrir le coupable, le jeune garçon ne peut compter que sur son fidèle chat noir, Belladone, et sur son étincelle de pouvoir, quand cette dernière ne lui explose pas à la figure. Car Seth en est sûr, une magie malveillante rampe dans les murs du phare, et s’il ne découvre pas rapidement celui qui l’a réveillée, les conséquences pourraient être… fatales.

Ma chronique :

Si vous me suivez vous avez vu que j’ai chroniqué dimanche le tome 1 « L’hôtel de la dernière chance ». C’était une bonne idée d’enchaîner ces deux romans à la suite.

A la question puis-je lire le tome 2 sans avoir lu le tome 1? Oui, car l’autrice donne assez d’informations pour vous repérer par rapport aux personnages qui reviennent et sur le fond de l’histoire du personnage principal.

Mais c’est bien dommage de les lire dans le désordre car on est « spoilé ».

La charte  graphique de la couverture est dans la même veine que le tome 1, avec les éléments clés, ce qui permet d’identifier immédiatement la série. Cette histoire se divise en 5 parties chacune débutant par un dessin noir et blanc pleine page qui reprend certains éléments, à l’intérieur l’histoire est divisée en chapitres chacun surmonté d’un phare de l’illustrateur Matt Saunders. Les chapitres sont assez courts pour les lecteurs qui lisent petit à petit c’est intéressant.

On découvre notre jeune héros dans la cuisine de son hôtel. Cependant rien à voir avec le premier tome. Sa vie a été bouleversée, sans retour en arrière possible.

Il va saisir sa chance et faire un bond dans l’inconnu avec Belladone son chat… On va découvrir le phare en même temps que lui. Le lecteur va donc être à égalité avec lui. Notre marmiton va rebondir très rapidement et se retrouvé grâce à ses compétences à exercer son métier de marmiton.

Une nouvelle fois la poisse le poursuit et un crime en chambre close est à nouveau commis et bien sûr il ne va pas résisté à l’envie d’enquêter.

On va retrouver certains personnages de l’histoire précédente qui vont faire partie de cette enquête.

Après « l’hôtel de la dernière chance » « le phare du bout du monde » on passe de la forêt et la terre à l’île et l’eau, avec cette idée de fin avant l’inconnu. Deux lieux d’habitations qui ressemblent à des refuges, mais le sont-ils vraiment ? Lieu de passage et lieu de rencontre. Être chez soi sans vraiment l’être.

Seth va grandir un peu plus, et en apprendre plus sur le monde de la magie et sur lui. Il y a dans l’attitude de certains adultes « apprend par toi-même, écoute, observe, réfléchit » même si Seth traduit ça par de l’indifférence, de la désinvolture. Seth n’est pas toujours très sûr de lui, c’est son côté « orphelin » qui ressort. la thématique de la confiance en soi est très présente. Besoin de se sentir aimé… Un personnage attachant qui est partagé entre une attirance pour la magie noire dû à son histoire alors qu’il est bon… Va t-il réussir à résister à son penchant ? On va en apprendre plus …

Ce que j’aime chez ce personnage c’est qu’il est tiraillé avec différents sentiments dont certains négatif on va le voir se débattre avec la jalousie et la rivalité…

Bon vous l’aurez compris je vous conseille de mettre les deux tomes dans la valise de votre gamin (9-12 ans) qui aime la littérature de l’imaginaire où la magie joue un rôle.

A quand le prochain ???!!!

Je remercie les Éditions Michel Lafon de leur confiance.

Qui en Parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog

La cuisine tourne au vinaigre

Florence Jenner Metz

Éditions Alice, Coll. Deuzio, mai 2019, 165 p., 12 €

Lu dans le cadre de Masse critique Babelio / Editions Alice

4e de couv. :

L’école de Quentin organise un concours de cuisine. Grâce à un ami de ses parents qui est sous-chef Aux saveurs du palais, le jeune garçon va passer ses vacances dans le restaurant pour s’entraîner. Quentin pensait s’ennuyer, mais des choses étranges se passent dans la cuisine.

Quentin et Clémence, la fille du sous-chef, décident de mener l’enquête…

Ma Chronique :

Ce roman m’avait été chaudement recommandé par « ado accro aux livres » et j’ai bien fait de l’écouter, une fois de plus on se rejoint sur des lectures communes.

Tout dans ce roman jeunesse m’a attiré, la couverture aux couleurs chaudes et sombres avec la mise en lumière du duo confrontés à la magie. Le titre humoristique avec l’utilisation d’une expression très connue. J’aime bien cette maison d’édition jeunesse belge qui publie des livres de bonne qualité contenu et contenant.

Le premier chapitre est juste excellent, c’est un bel exercice de style en trois pages on est dans une narration qui joue avec les codes du thriller. La focale rend l’histoire terrifiante et glauque avec une descente d’adrénaline sur la fin du chapitre. On joue avec les clairs obscurs inversés. Sur les premiers paragraphe je me suis demandé si c’était un roman jeunesse, ne vous inquiétez pas cette impression ne dure qu’une page ou deux et on en sourit. Une fois passé cette scène l’histoire commence doucement, on est dans du quotidien avec ce garçon. La petite touche d’humour permet de relâcher la pression.

Petit à petit on va vers le mystère et l’étrange. Le côté fantastique ne touche qu’une partie de la narration. Le duo va se former et ils vont vouloir enquêter pour comprendre et mettre à jour d’étranges phénomènes. Ils sont conscients que personne ne les croiraient s’ils racontaient ce qu’il ont vu… Ils vont chercher à trouvé du concret…

Les rebondissements se font de plus en plus nombreux et montent en intensité. Les dernier quart du roman est beaucoup plus dynamique, le danger et les mésaventures s’enchaînent plus vite, on ne peut plus lâcher le livre jusqu’à la fin tant on craint pour les personnages. Les twists permettent de surprendre le lecteur… chut je me tais !

Les deux personnages principaux sont sympathiques et intrépides, un joli duo dont la curiosité va les conduire à découvrir un secret, très réactifs ils vont veiller l’un sur l’autre dans l’adversité.

Il y est beaucoup question de confiance, à qui se fier lorsque ce que vous avez vu paraît impensable ? Qui est du bon côté ?

Il y a toute la thématique autour de la cuisine cela va sans dire, mais il y en une autre très présente celle de l’enfermement. Nos deux héros vont souvent se retrouver en lieu clos plus ou moins anxiogène.

J’ai bien aimé ce roman fantastique. Il est très abordable par des lecteurs 10 ans et plus. Il n’est pas très long, les chapitres font en moyenne 4 pages.

Je ne connaissais pas l’autrice mais je pense la suivre.

Je remercie les Éditions Alice et Babelio de cette découverte.

Qui en parle ?

L’Ado accro aux livres

Article précédemment publié sur Canalblog

Frigiel et Fluffy T1 Le retour de l’Ender Dragon

Nicolas Digard

Voix : Pierre-Henri Prunel

Audolib, nov 2017, 4h10 d’écoute, 14,90 €

Babelio / Audiolib

4e de couv. :

La fête bat son plein pour les 80 ans du roi Llud quand un immense dragon noir apparaît au-dessus du village. Avant de se lancer à l’assaut du dragon, Ernald, le grand-père de Frigiel, lui confie un coffre noir qu’il lui fait promettre de ne jamais ouvrir et d’apporter à son ami Valmar, à Puaba.

Propulsé dans une aventure qu’il n’a pas cherché, Frigiel part sur les routes, ignorant qu’il transporte l’un des objets les plus recherchés au monde, convoité par le terrible sorcier Askar. Or celui-ci vient de s’échapper de sa prison des Farlands.

 Ma chronique :

Voici une histoire qui m’a agréablement accompagnée lors de deux longs trajets.

La mise en voix restitue bien les différents personnages, c’est une joli travail d’acteur, de lecteur.

J’ai eu envie de découvrir cette histoire car mon fils n’arrête pas de me parler de Minecraft, et de Frigiel et Fluffy. Comme ce n’est pas un grand lecteur il est plus attiré par les BD. Lorsque je lui ai proposé ce cd il l’a écouté immédiatement, de manière fractionné puisqu’il y a  plus de 4 h d’écoute. Pour moi c’était une façon de prendre en compte ce qu’il aime, tisser des liens, que ce ne soit pas toujours moi qui lui propose un univers littéraire.

J’aime la Fantasy  et la littérature jeunesse alors c’était une histoire qui ne pouvait que me plaire. L’originalité c’est tout le vocabulaire lié au monde Minecraft. J’ai bien aimé les expressions crées avec le mot « cube ». Par moment emportée par la narration je ne faisais pas forcément la relation avec ce jeu et puis tout à coup on retrouve des mots clés et je revoyais mon garçon en train de me parler d’épées en diamant, d’obsidienne, des notions de valeurs très particulières. Nos héros voyagent avec un sac duquel ils sortent de quoi construire des choses, tel des maisons, c’est là qu’on rejoint le jeu vidéo avec  les pièces gagnées qui sont dans l’inventaire.

Les personnages sont très variés et  chacun a des pouvoirs et des caractéristiques  intéressantes et un rôle dans ce jeu de pouvoir. Il y a les gentils et les méchants, mais ce n’est pas manichéen il y a  ceux qui sont identifiés comme méchants et qui vont avoir une attitude positive. il va y avoir des moments où le doute va s’installer, la trahison est toujours possible.

Notre jeune héros à 15 ans, il va entreprendre un voyage initiatique où il va devoir affronter des dangers, découvrir certaines vérités, découvrir aussi des contrées où il n’a jamais mis les pieds. En chemin il va faire des rencontres déterminantes, tantôt positives tantôt négatives. L’amitié et la confiance, écouter son instinct. La présence de l’animal de compagnie est très importante. Faire des choix, apprendre de ses erreurs. Affronter la réalité, prendre des décisions face aux doutes. Être confronté aux secrets ou mensonges des adultes. Toutes ses choses auxquelles le jeune public peut s’identifier.

La palette d’émotion est très large, elle va de l’amour à la haine, de la joie à la peur, la tristesse et la souffrance.

La politique, les croyances, la guerre,  la mort, etc. des sujets qui font la vie en société. Nos jeunes héros vont devoir surmonter ses épreuves.

Nos jeunes héros vont devoir remettre en question leurs certitudes en ce qui concerne l’Histoire et les légendes de ce monde, de ces univers.

La famille, les influences, les secrets  et les interactions  entre les membres  sont des  sujets  qui intéressent les jeunes lecteurs.

J’ai beaucoup aimé comment l’intrigue est menée et la fin est juste faite pour avoir envie d’avoir la suite. Je pense poursuivre en livre audio dès que ce sera possible.

Je remercie Babelio et Audiolib pour cette découverte Masse Critique.

babelio 18
audiolib

Alfie Bloom et l’héritage du druide T.1

Gabrielle Kent

Trad de l’anglais Cyril Laumonier

Éditions Michel Lafon, 2015, 302 p. ,14,95€

Les Tomes 1 et 2 sont déjà en poche !

Trilogie Alfie Bloom

Chronique jeunesse du mercredi

Alfie Bloom 1

4e de couv. :

Alfie Bloom est un garçon ordinaire, jusqu’au jour où il reçoit un cadeau extraordinaire : le château de Hexbridge ! Un endroit mystérieux où même les peaux d’ours peuvent voler tenu par un majordome aux pouvoirs étranges.
Le garçon y découvre bientôt qu’il est l’unique gardien d’une magie vieille de plusieurs siècles. Avec l’aide de ses cousins, il devra tout faire pour apprendre à la contrôler et à la protéger des forces obscures qui veulent s’en emparer.

Réveillez la magie

Mon billet :

J’ai découvert cette trilogie en commençant par le tome 2. J’avais été un peu frustrée de ne pas avoir lu le tome 1 avant, ensuite j’ai eu aussi le tome 3 en partenariat et c’était déjà mieux, mais il y a avait un manque. J’ai envie pu assouvir mon désir en achetant ce tome 1 ! Sitôt acheté sitôt lu, il n’est pas passé par la case PAL !

Je vais essayer d’écrire ma chronique pour les personnes qui n’ont pas encore commencé la trilogie et ensuite je vous parlerais de mes impressions par rapport à la trilogie.

Dans ce premier tome on va retrouver tous les éléments qui font partie de la mise en place des événements.

Ce que j’ai c’est découvrir un garçon très sympathique qui restera gentil malgré tout ce qui va lui arriver. Il y a beaucoup d’amour dans cette histoire.

On découvre donc un gamin qui termine l’école primaire qui n’a qu’une amie, il a le rôle du souffre douleur. Il vit seul avec son père, sa mère est décédée. Son père est un « Géo Trouvetou », un doux rêveur qui aime son fils, il a un côté rationnel du scientifique et le côté rêveur de l’inventeur fauché. Lorsqu’on leur propose d’aller vivre un château avec des revenus suffisants… rien ne les retient en ville.

On se rapproche de la famille de sa mère avec qui ils ont de bonnes relations. Leur situation financière ils vont l’utiliser à bon escient. Mais Alfie va vite découvrir la contrepartie de cet héritage. Il va vivre des choses extraordinaires, il va devoir faire des choix entre le bien et le mal.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette série ados c’est qu’il va former un petit groupe solidaire, car l’union fait la force. Il y Amy de la ville sa meilleure amie, elle sera présente ponctuellement mais elle offre aussi une autre perspective et elle connaît une partie de la vie d’Alfie. Côté village il est secondé par son cousin Robin (la tête) et sa cousine Madeleine (l’action), ils sont jumeaux et très complémentaires.  Jimmy et Holly sont en renfort derrière, ils sont au courant de moins de secrets.

On découvre aussi tous ceux qui sont liés au Château de Hexbridge et l’objet des convoitises. C’est la part de magie. Il est sensé découvrir tout en son temps mais les événements feront qu’il va en découvrir certains malgré lui.

L’espace géographique et temporel est bien exposé avec tout un ensemble de secrets, de non-dits, de cachettes, d’énigme.

On retrouve les lieux qui vont partie du quotidien des adolescents : la maison (la famille, la protection et le réconfort), l’école (les copains et les contraintes) et les lieux extérieurs (amis et plaisirs et/ ou dangers). Donc les jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier.

Ce que j’aime dans ce tome c’est qu’en dehors du socle fondateur de la trilogie, on va vivre une aventure totale avec un début et une fin. Il reste suffisamment de secrets pour avoir envie de poursuivre l’aventure avec tous se personnages.

Il y a dans ce premier tome le côté « roman de formation » puisque les personnages vont apprendre des choses, apprendre à penser par eux même, apprendre à faire des choix qui auront des conséquences sur leur vie future.

La thématique de l’amitié et très importante pour souder le groupe et déjouer les plans machiavéliques des ennemies jurées d’Alfie.

C’est un roman sur la quête de l’identité, qui sommes nous et d’où venons nous ? Alfie va jusqu’à découvrir des informations sur sa naissance. Ce sont des questionnements que tous les enfants se posent pour pouvoir se projeter dans l’avenir. Il va aussi changer son nom d’Alfred il va insister pour être Alfie, ce n’est pas anodin cette affirmation de soi.

C’est un roman qui fait appel à l’imaginaire et à une certaine attirance pour l’aventure.

J’ai adoré me replonger dans l’univers d’Alfie Bloom. Ce que j’ai noté c’est que ce premier tome donne une vue d’ensemble de la trilogie. Gabrielle Kent avait déjà mis en place des éléments qui n’auront leur véritable portée dans les deux tomes suivants.

A la question : est-ce gênant de lire le tome 1 après les deux autres tomes ? Oui et non. Oui car on sait certaines choses racontées dans les autres tomes pour le lecteur puisse se raccrocher à des souvenirs puisque les trois tomes sont sortis entre 2015 et 2017. Donc l’effet de surprise n’y est plus entièrement. Cependant le lecteur qui sait déjà des choses est aussi très content d’en savoir plus que les personnages. Certains faits qui pourraient être secondaires on voit qu’ici ils sont principaux. Même si on connaît certaines scènes c’est un peut comme lorsqu’on regarde une bande annonce d’un film, on n’a pas tout le cheminement et tous les détails.

Si j’ai bien compris c’est une trilogie alors lire un livre quand on sait qu’un cycle est fini c’est un peu la cerise sur le gâteau quand on a tout mangé !

Cependant malgré ces côtés positifs je vous conseille vraiment de suivre l’ordre autant que possible car il y a  une véritable progression dans l’évolution des personnages.

J’ai aussi apprécié la continuité dans les magnifiques couvertures.

A la question est ce dans la veine des Harry Potter, je vais me mettre du monde à dos, je préfère ce style là beaucoup plus jeunesse et moins sombre. Il y a plus le côté aventure même s’il y a des complots. Si on fait abstraction du côté magique on est dans la veine du clan des  5. Il est dans la catégorie 9-12 ans.

Je suis triste de quitter Alfie Bloom et les autres personnages…

Même si ce n’est pas un partenariat je remercie les Éditions Michel Lafon qui sont à l’origine de cette découverte.

Article précédemment publié sur Canalblog

Alfie Bloom et la sorcière de l’île du Démon T3

Gabrielle Kent

Trad. : Cyril Laumonier

Éditions Michel Lafon, oct. 2017, 278 p., 14,95 €

Mes Lectures Michel Lafon

4e de couv. :

Il est grand temps pour Alfie Bloom de voyager dans le passé pour débuter son apprentissage auprès d’Orin Hopcraft, le dernier des grands druides. Car la magie qu’il a en lui, plus indomptable que jamais, peut l’entraîner à tout instant vers son côté obscur… Mais alors que le garçon commence à peine à comprendre son pouvoir, une étrange créature de ténèbres attaque ses proches et plonge Orin dans un coma profond. Pour sauver ses amis, Alfie doit à tout prix trouver la seule personne à même de l’aider : la sorcière de l’île du Démon.

Mon Billet :

C’est avec impatience que j’attendais ce roman jeunesse. Je termine ce mois de l’imaginaire an beauté. Même si novembre s’annonce bien riche en roman de l’imaginaire.

J’adore les couvertures de cette série. Dès le titre on est emporté dans une histoire magique.

Nous retrouvons donc Alfie, ses cousins les jumeaux Madeleine et Robin, et son Amy. Ils connaissent ses secrets et l’on déjà aidé à surmonter les épreuves.

Ce roman est le troisième aventure, elle peut se lire indépendamment car on nous donne les éléments des deux précédents romans. Donc attention aux spoiles, si vous comptez lire les précédents tomes(je râle de ne pas avoir lu le tome 1). De plus en les lisant dans l’ordre ce permet de comprendre l’évolution de la situation. Ce troisième tome pourrait représenter la fin d’une trilogie, mais il y a du potentiel pour une série plus longue alors j’espère lire un autre épisode.

Dans cet épisode Alfie et nos jeunes héros vont se former auprès d’un du druide Orin. Ils ne découvrent la présence d’un être maléfique « le spectre » qu’après le lecteur. C’est un roman à la troisième personne ce qui permet au lecteur de suivre plusieurs scènes. Eux ne le découvriront qu’à la fin du premier tiers.

Cette période de répit nous/leur permet de découvrir des choses qu’ils ont au fond d’eux. Alfie explore ses pouvoirs magiques mais il a désagréable surprise de découvrir qu’il y a un revers de la médaille.  Le combat intérieur et le combat extérieur vont le faire réfléchir.

Chaque personnage apprend à connaître ce pourquoi il a du potentiel positif. Cependant on se rend compte que certains nourrissent des sentiments négatifs, c’est leur talon d’Achille. Envie, jalousie, enivrement de puissance, la portée du pouvoir. J’ai beaucoup aimé cette étape du roman. On est dans le roman de formation.

Ce roman sur la magie et le combat contre le mal est allégé par beaucoup d’humour et des réactions d’adolescents.

L’amitié et les liens qui les lient sont leur force. On est dans un univers adolescent à peine sortis de l’enfance par les événements qui les y ont contraints.

C’était très drôle de voir ces petits citadins du XXI e siècle vivre au moyen âge. La pauvre Madeleine en robe et corset, les tissus qui grattent etc… Vivre à une autre époque n’est pas chose aisé car on ne connait pas forcément tous les codes.

Arrive un moment où ils vont devoir apprendre par eux même et faire leurs propres choix : partir, rester,  se battre, ou se laisser entraîner du côté obscure…

Ce roman aborde aussi la thématique du voyage dans le temps, ses dangers et les conséquences. Ils vont découvrir des choses.

Je n’ai pas trop approfondi un thème celui des couleurs, c’est en réfléchissant pour écrire cette chronique que me revient cette sensation de l’influence des couleurs dans cette aventure.

Bon vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé suivre cette petite troupe dans les différentes péripéties. A un moment j’ai eu l’impression de déjà lu (scène du tournoi). J’ai bien ri dans certaines scènes… Je pense que les jeunes lecteurs seront encore lus pris par le suspens et la question « vont-ils réussir ? ». Je le conseille pour les jeunes lecteurs qui aiment la littérature de l’imaginaire.

Je remercie les Éditions Michel Lafon pour leur confiance.

lafon
RL 2017
Alfie Bloom

 Dans ma wish list :

Il sort en poche mais je voudrais le grand format !

alfie Tome 1

Article précédemment publié sur Canablog

Alfie Bloom et le voleur de talisman T.2

Gabrielle Kent

trad. Cyril Laumonier

Éditions Michel Lafon, 13 oct 2016, 247 p., 14,95 €

Mes lectures Michel Lafon

4e de couv. :

Du jour au lendemain, la vie solitaire et sans intérêt d’Alfie Bloom a été bouleversée quand il a hérité du château de Hexbridge. Mais le prix est lourd à payer : des dangers qu’il n’aurait jamais imaginés le guettent désormais à chaque instant. Quand Ashford, son ami le majordome, est enlevé sous ses yeux au beau milieu de la nuit par des elfes malfaisants, Alfie ne sait plus à qui se fier. Pour le récupérer sain et sauf, un terrible échange est proposé…

Mon Billet

La couverture du livre du livre est très belle, c’est en partie ce qui m’a attiré lorsque je l’ai choisi. La quatrième de couverture à aussi bien joué son rôle.

Il s’agit du tome 2 de la série, ne cherchez pas sur le blog la chronique du tome 1 car je ne l’ai pas lu. Ce n’est pas vraiment gênant car les références au tome 1 sont assez bien amenées. Mais c’est certain que si vous avez lu le tome 1 enchainer avec ce tome cela doit donner un plus.

C’est un roman jeunesse, (à partir de 10 ans), dont j’ai aimé l’humour et le décalage chez le héros et sa famille. Alfie Bloom 12 ans n’a pas été élevé dans un milieu de magicien. Après ce qu’ils ont vécu dans le tome un, ils se retrouvent à vivre dans un château plein de mystères et de magie. Le gamin lui s’adapte assez facilement mais le papa pas du tout. Il y a tout la fraîcheur de l’émerveillement de cet adulte perdu dans cet univers. Alfie Bloom vit très bien ses apprentissages à l’emporte pièce.

Dès le début on a un enlèvement par des elfes par un passage magique… je ne vais pas vous révéler les surprises et autres rebondissement, ainsi que les effets secondaires… Mais je m’y suis senti bien dans cet univers. Le druide Orin a un côté facétieux qui m’a bien plu, il est si sûr de ce qu’il va arriver.

Ce qui me plaît dans ces romans jeunesse, ce sont les amitiés fortes qui se créent entre les enfants et l’entraide. Je ne sais si c’est le château, la bande de gamins ou les parents un peu en marge et bien que plus « moderne et magique» j’ai retrouvé des émotions de mes lectures des romans mystères d’Enid Blyton. C’est un compliment !!! En fait cela a réveillé tout un pan de mon histoire de lectrice que seule les plus de quarante ans peuvent comprendre ! Bien sûr le rythme est plus rapide et les scènes beaucoup plus « magiques ».

L’intrigue est bien menée et on a envie de lire pour savoir ou Gabrielle Kent veux nous mener. Et lorsqu’on arrive à la conclusion on a envie de lire la prochaine aventure !

Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

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Article précédemment publié sur Canalblog