Série « dix minutes » de Jean-Christophe Tixier

Vous pouvez retrouver l’actualité de Jean-Christophe Tixier sur son site : ICI

J’ai découvert cette série en 2015 lors de la publication de la première aventure et depuis je n’en rate pas. Pour vous y retrouver voici tous les titres…

Le titre du premier épisode m’avait fait sourire mais depuis j’adore le fait de jouer avec l’expression « dix minutes ». Il a reçu de nombreux prix.

En juillet 2021 est paru cette première compilation des trois premiers titres. J’ai lu les titres en individuels dans l’ordre de publication.

Au cours de l’année 2022 paraîtra « Dix minutes non-Stop 2 » la deuxième compilation

En attendant vous avez les titres individuels :

Dans la collection Tip Tongue 2022

Dix minutes pour devenir A Hero

Jean-Christophe Tixier

Ill.  Anaïs Flogny

Éditions Syros, coll. Tip tongue, 27 janv 2022, 123 p.,

Niveau A1 Découverte du CECRL ( » Je découvre l’anglais  » / Dès le CM2 – 6è – 5è)

Mes Lectures Syros

Tim va faire un séjour linguistique à Malte pour perfectionner son anglais ! Il espère en apprendre plus sur les célèbres Chevaliers de Malte, dont il admire le courage. À son arrivée à l’aéroport, il est bousculé par un jeune homme paniqué, poursuivi par deux types inquiétants. Le jeune homme a juste le temps de lui chuchoter : « Please, help me. Warn my brother. » Et de lui confier une mystérieuse enveloppe…

Mes impressions de lecture :

De la collection Tip Tongue, je n’ai lu que «  Florimond à la recherche du Oxford Treasure » d’Yves Grevet, une lecture pour les 8-10 ans. « Dix minutes pour devenir A Hero » s’adresse aux 10-12 ans.

Syros a eu une riche idée de publier une histoire de la série des dix minutes inédite, j’avoue que c’est ce qui m’a attiré puisque je suis fan de la série. I loved !

Cette lecture m’a confirmé que mon niveau d’anglais à l’écrit est basique mais j’ai suivi. Cependant lorsque j’ai écouté la version audio gratuite proposée sur l’application Syros Live ce fut une autre affaire. J’avais l’histoire en tête ce qui m’a fortement aidé.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce n’est pas un texte bilingue mais un glissement progressif vers un texte complètement en anglais le temps de quelques paragraphes. Dans un premier temps on a un personnage qui se retrouve immergé dans un milieu qui ne parle qu’en anglais. Et il n’a d’autre choix que d’essayer de comprendre. Tantôt en comprenant l’idée générale, et ensuite de en réfléchissant et en jonglant entre les deux langues. Le personnage prend confiance en lui et l’anglais prend plus de place dans sa tête et dans le texte. Les premières hésitations donnent lieu à des traductions qui aident le lecteur, il fait appel à ses souvenirs de cours.  Tim utilise un dictionnaire sur le téléphone, puis son amie restée en France. Les personnages de langue anglaise reformuleront parfois pour qu’il comprenne. It helps the reader. I have progress to make.

Maintenant passons à l’intrigue car c’est ce qui m’intéresse dans ce roman. Nous retrouvons Tim en voyage linguistique à Malte et Léa resté dans la campagne française. Dès l’aéroport un mystère s’impose à lui. Un jeune migrant le bouscule en lui demandant de l’aide et s’enfuit en courant. Ce n’est qu’en se changeant dans la famille d’accueil qu’il découvre une mystérieuse lettre dont l’adresse s’est effacée.

Tim va mener l’enquête avec Léa sa girlfriend  à distance et avec Lukas son correspondant maltais qui a son âge et qui malgré son bras cassé va se révéler intrépide. On aura quelques allusions aux précédentes aventures (romans complètement en français) mais juste le strict nécessaire. Pour ceux qui ne les ont pas lus ce livre leur donnera peut-être envie.

Je ne vous raconte pas le déroulement de l’histoire. Je dirais simplement qu’elle est ancrée dans l’actualité et dans des faits de société. Le jeune lecteur est dans la fiction tout en se posant des questions  sur  les migrants de son âge et des dangers qu’ils courent.

Tim will remember this adventure for long time. What stay, quel séjour mémorable !

Une illustration dans des dégradés de gris, pleine page accompagne chaque début de chapitre. Quelques illustrations les clôturent. Cela permet des pauses for beginners.

Good reading.

See you soon.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Dix minutes en mode panique

Jean-Christophe Tixier

Éditions Syros, Souris noire, 9 janv. 2020, 149 p., 6,95 €

Site de l’auteur

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

dix minutes panique

4e de couv. :

Les règles du jeu de la peur sont simples. Chaque joueur a dix minutes pour effrayer les autres, le premier qui hurle perd la manche. Tim, Léa, Félix et Jade sont confiants, mais Maho les met K.-O. par surprise. Sa hantise à lui : le réchauffement climatique. Le lendemain, il se rend justement à une manifestation pour la défense de l’environnement. Au milieu de la foule, tandis qu’une action violente se prépare, la peur n’a plus rien d’un jeu d’enfant

Ma chronique :

Quel plaisir de lire un nouvel épisode de cette bande de copains.

L’une des particularités de cette série qui a démarré avec Tim et Léa avec « Dix minutes à perdre » c’est que le cercle des personnages s’agrandit et Tim et Léa ne sont pas forcément en première ligne. On découvre alors d’autres personnalités avec leur propre centre d’intérêt. Il y a un fonctionnement en duo avec le groupe en renfort.

Les lieux aussi ont leur importance. La plupart des personnages n’ont aucune connaissance des lieux, sauf Maho un natif et Jade qui venait y passer des vacances. Cela va jouer un rôle car il y a une part d’inconnues que les personnages ne maîtrisent pas.

Nous avons une alternance de chapitre où tantôt c’est Jade qui raconte, tantôt c’est Maho, avec le jour et l’heure indiqués en début. Donc de bons repérages pour le lecteur. Cela permet aussi d’être au cœur de l’action qui ne se déroule pas forcément lorsqu’ils sont tous ensemble et on au niveau de l’intime on a les pensées de chacun exprimés par les intéressés.

Le groupe est assez hétéroclite puisqu’il s’est formé par le système voici mon ami (e). Ils n’ont donc pas tous les mêmes affinités, sans parler des premiers émois amoureux qui créent des rivalités. Nous avons ici Jade qui aime Felix et Maho, ils ont 14 ans, pour des raisons diamétralement opposées, et vous imaginez bien que les deux garçons tentent d’attirer leur attention !

Jean-Christophe  maîtrise les changements de rythmes et l’intensité des scènes de suspens et de tension avec des scènes plus introspectives. Ainsi la première scène racontée par Jade nous mets dans une ambiance de thriller. Il y a l’impression de danger,  la peur, l’obscurité et l’ignorance de ce qui se passe tous les ingrédients pour accrocher le lecteur. Je rassure les parents c’est bien un roman pour  11 ans.

Je disais donc que ce roman mettait en avant un personnage donc un sujet et le danger va tourner autour de ces deux aspects. Maho est un garçon qui aime la nature et il essai de la défendre et convaincre les autres. Il va se rendre vite compte qu’il ne connaît pas tout ce que le militantisme peut engendrer.

Ce que j’aime dans ces personnages c’est qu’ils savent reconnaître leurs limites et n’hésitent pas trop longtemps à faire appel aux adultes et à la police.

Je crois que cette série réveille en moi la lectrice du « club des 5 » que j’étais,  il a le groupe, la nature et l’art de se retrouver au milieu du danger. Cependant dans la série des « dix minutes » il est fait références à des sujets actuels qui touchent les jeunes.

Je remercie les Editions Syros de leur confiance et c’est avec impatience que j’attend la prochaine aventure !

syros

Qui en parle ?

Jangelis

Article publié précédemment sur canalblog

La série « dix minutes »

1 Dix minutes à perdre

2 Dix minutes trop tard

3 Dix minutes de dingue

4 Dix minutes en mode panique

Dix Minutes de dingue

Jean-Christophe Tixier

Éditions Syros, janv. 2018, 171 p., 6,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

DMDD

4e de couv. :

Mat et Félix sont sidérés devant leur écran : Tim et Léa ont réalisé une vidéo hallucinante avec saut périlleux en skate, atterrissage dans une piscine et baiser final, tout ça sous l’objectif de deux caméras… C’est maintenant au tour des garçons de faire encore plus fort s’ils veulent remporter la battle de skate à distance. Quitte à se mettre en danger, Félix décide de provoquer une course-poursuite en pleine rue. Objectif « DMDD » : dix minutes de dingue !

Anecdotes :

Un livre très attendu ! Des fois on se demande qui est la gamine à la maison !

Mon billet :

Ce roman est le troisième de la bande à Tim. Il peut se lire indépendamment, cependant on perd un peu en intensité. En effet, même si à chaque fois les décors et les histoires commencent  et se terminent dans le volume. Les personnages eux s’enrichissent en expérience, en traumatismes et en émotion. Je ne dis pas qu’ils grandissent puisqu’il seul quelques mois les séparent de la précédente mésaventure. Tim habitait une cité de banlieue près de Felix et de Mat… Lorsqu’il déménage avec ses parents en province il rencontre Léa qui intègre la bande de départ. Contrairement à ce qu’on pouvait envisager a dans le premier épisode leur amitié continue grâce à internet et au téléphone. On retrouve donc quatre adolescents qui s’envoient un défi de skate, leur sport favori.

Dans ce troisième volet c’est Felix  le narrateur et le personnage principal. On a la mise en avant d’un des personnages dans son milieu avec ses spécificités. Il a beau connaître les codes qui régissent sa cité et reste un « enfant ».

L’histoire démarre en douceur avec cette idée de défi à filmer. Il faut trouver le scénario, les accessoires,  penser aux figures et à l’aspect technique. C’est le côté aventure.

On est dans des relations entre jeunes, entre copains plutôt tranquilles. C’est le temps des copains.

Les relations avec la famille ne sont  pas toujours évidentes  à l’adolescence et en fonction du contexte familial cela peut se compliquer. On voit ici plusieurs cas différents.

On a ensuite les relations avec le voisinage et les problèmes intergénérationnels. On ne sait pas toujours qui sont nos voisins !

L’apparition de filles au sein du groupe vient un peu perturber le fonctionnement du groupe.

Tous ces aspects relationnels n’empêchent pas l’humour et les taquineries entre les personnages.

Les questionnements  et les situations nous montrent qu’on est bien dans le changement et la transitions que l’adolescence. Des thématiques qui peuvent « parler » au lectorat ciblé.

Puis, survient le « drame » et là on se dit que ça va partir en vrille. Tout en se demandant comment intégrer cela pour des lecteurs de 11 ans. On suit les personnages dans les rebondissements de plus en plus dangereux. Quel suspens ! La mésaventure pourrait tourner très mal… la dernière partie du roman est très intense. Comment va se résoudre le problème ? l’épilogue c’est un peu le débriefing, c’est très intéressant cette façon de terminer.

Dans les deux premiers volets  on été dans le monde Tim à la campagne. Ici par contre on est en ville. L’ambiance est différente. De plus la dynamique de groupe ne fonctionne pas de la même façon. Jean-Christophe Tixier n’exploite pas une formule qui a bien marché la première fois puisqu’il modifie beaucoup de paramètres.

C’est avec impatience et curiosité que j’attends le prochain épisode… dans un an ?

Je remercie les Éditions Syros pour leur confiance.

Article précédemment publié sur canalblog

A lire aussi ici chroniques de :

1. Dix minutes à perdre

2.Dix minutes trop tard

Dix minutes trop tard

Jean-Christophe Tixier

Éditions Syros, coll. Souris noire, 2017, 169 p., 6,35 €

Mes lectures Syros

dix mini trop tard

4e de couv. :

Chronomètre en main, Tim s’apprête à donner le départ d’une chasse au trésor mémorable ! Trois heures de sensations fortes en perspective, dans les couloirs souterrains d’une forteresse militaire à l’abandon et strictement interdite au public. Avec Léa, Tim a mis au point un timing parfait pour flanquer à ses potes Mat et Félix la peur de leur vie. Tout devrait se passer comme prévu, à moins qu’un retard de dix petites minutes ne vienne chambouler leurs plans…

Mon billet :

Voici la deuxième aventure de Tim et Léa,  je les avais découverts  dans « Dix minutes à perdre ». Un roman  qui a eu un beau succès depuis sa sortie et qui a  reçu plusieurs prix « Dix minutes à perdre » est dans la sélection des Incorruptibles 2017 dans la catégorie CM2. J’étais donc curieuse de voir quelle nouvelle aventure allaient vivre ces deux ados. Les deux histoires sont indépendantes mais la première mésaventure a laissé des séquelles chez nos jeunes personnages. Cela aura une influence sur le comportement de Tim par exemple.

Les narrateurs à la première personne sont Tim et Léa, selon le chapitre. L’histoire se déroule sur une journée alors les entêtes indiquent l’heure et le nom du narrateur pour que le jeune lecteur ne soit pas perdu. C’est aussi une façon se rappeler le titre et sa notion de temps.

A la base les personnages ne sont pas des détectives amateurs, mais ils ont l’art de tomber au milieu d’un mystère. Malgré eux ils vont devoir affronter des situations périlleuses. On est donc dans un roman d’action.

Tim et Léa préparent une surprise pour impressionner deux amis d’enfance de Tim. Ils arrivent de la région parisienne. Ils ne sont pas dans leur environnement. Tim et Léa veulent leur donner une leçon car ils n’ont pas cru leur ami quand il a raconté sa précédente mésaventure. Ils leur concoctent une chasse au trésor à leur insu. Mais un grain de sable va venir enrayer la jolie mécanique qu’ils avaient préparée. Dix minutes de retard et la présence de deux inconnus et  une spirale se met en place. Mauvaise rencontre, quiproquo, opportunité et on va droit à la catastrophe. Face au danger et à la violence nos jeunes amis vont devoir trouver une solution pour se sortir de ce mauvais pas.

L’auteur joue avec les thèmes de l’adolescence :

Amitié, premiers émois amoureux, rivalité, jalousie et technologie… le tout hors du contrôle des parents.

Ce n’est pas évident de garder les liens avec la distance géographique et sociale. Il y a bien internet mais ce n’est pas la même chose que vivre les choses en même temps. Félix et Mat  ont du mal  à comprendre ce que Tim et Léa ont vécu.

Les différences géographiques créent des petites rivalités : ville/ campagne.

Une fille est entrée dans le groupe, c’est un élément perturbateur dans les relations un peu chaotique dues au déménagement dans le sud.

J’ai  passé un bon moment avec cette histoire et j’ai hâte de voir comment nos deux jeunots vont évoluer.

Je remercie les Editions Syros pour cette belle lecture.

syros

Article publié précédemment sur Canalblog

Série Dix minutes :

  1. Dix minutes à perdre