Mamma Maria.

Serena Giuliano

Pocket, 2020, 242 p., 7,10 €

Cercle littéraire de la médiathèque

4e de couv. :

Sous le coup d’une déception amoureuse, Sofia a quitté Paris pour son petit village natal de la côte amalfitaine. Là, la jeune traductrice respire enfin. Attablée à sa place habituelle, sur la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil ou une chanson d’Adriano Celentano… Ce caffè, c’est le cœur du village, le rendez-vous des jeunes, des vieux, dans le généreux giron de la patronne, Maria, leur mère à tous. Or ce matin-là, pour la première fois depuis des lustres, il s’est glissé comme une fausse note dans la partition. Le vieux Franco ne s’est pas présenté pour son éternelle partie de scopa… La fin de la dolce vita ?

Mes impressions de lecture :

On fête aujourd’hui  « la journée des droits des femmes ». Dans ce roman on aborde beaucoup de sujets autour des femmes. Maternité/non maternité, violences sexuelles, indépendance …

Ce roman fait partie des feelgood qui font voyager et saliver (et donnent soif).

L’histoire se déroule dans un petit village côtier dans la région de Naples. Il y fait bon vivre, c’est familial. Pour certains les racines familiales, la terre natale sont nécessaires pour s’épanouir.

C’est un roman à deux voix. Sofia jeune femme qui se pose des questions. Elle n’a pas terminé le deuil de sa grand-mère qui l’a élevée. Elle n’a pas n’ont plus fait le deuil de sa dernière aventure amoureuse. #amour #rupture #différences culturelles #non maternité

L’autre voix c’est María 65 ans qui tient un bar et joue le rôle de la mamma. Elle a un fils et un petit fils, les deux prunelles de ses yeux. Elle déteste sa belle-fille à qui elle dit en permanence des méchancetés. Raphaella dite Lela trouve toujours des excuses à sa belle-mère et refuse de céder à lui envoyer ses quatre vérités. On va apprendre petit à petit ce qui a gangrené sa vie. #famille #maternité #solitude

Deux femmes différentes, mais deux femmes qui s’entêtent à ne pas admettre certaines vérités.

Arrive un petit grain de sable, une libyenne enceinte avec un petit de 2 ans sans papiers. Cela va déclencher d’autres enjeux et thématiques. #racisme #femme #violences sexuelles

On rejoint la thématique du déracinement. Parfois on est obligé de tout quitter pour survivre et se reconstruire.

Et si la cuisine permettaient de tisser des passerelles entres les peuples ? Vous allez saliver.

C’est un feelgood qui allie humour et de beaux sentiments qui surpassent les mauvaises choses. On a une bande de petits vieux qui sont touchants et amusants.

On a de beaux paysages et de belles cartes postales…

On a les voyages et l’ouverture d’esprit… Qu’est-ce que j’ai rit… mais chut ! je vous laisse découvrir.

J’allais oublier la play list qui accompagne ces histoires… Si si j’ai cédé, j’ai fait des pauses avec les chansons de Adriano Celestano. J’en connaissais 2 ou 3 pas plus !

Il faudra attendre la toute fin pour connaitre les décisions de chaque personnage.

On est dans la même veine que Virginie Grimaldi.

J’avais besoin de douceur en ces temps difficile et ce roman m’a fait du bien.

Bonne lecture !

Les durs à cuire

Charlye  Ménétrier McGrath

Fleuve Éditions, 2021, 352 p., 18,90 €

Cercle de lecture décembre 2021

Dans ma médiathèque il y a…

4e de couv. :
Sixtine, 40 ans, mariée, deux enfants et bourgeoise par excellence, est au bord de la crise de nerfs lorsqu’elle se retrouve contrainte d’héberger ses parents. Leurs rapports se limitent au strict nécessaire depuis qu’elle est adulte et pour cause, elle est la fille de deux ex-stars du punk. Grands-parents déjantés versus fille quadra bien rangée (et même un peu coincée), la maison est à deux doigts d’exploser.
Mais pour Constance et Clémence, les deux filles de Sixtine, cette cohabitation tombe du ciel…
Rébellion générationnelle à tous les étages !

Mes impressions de lecture :

Vous l’aurez compris si vous me suivez, j’aime bien les feel good et les romans où des « petits vieux » n’en font qu’à leur tête. Dans ce roman les deux sont réunis.

J’ai découvert Charlye Ménétrier Mc Grath avec  les « Sales gosses » et je voulais renouveler l’expérience.  J’ai  partagé avec vous quelques réflexions sur les titres, j’ai bien l’impression que les titres de cette autrice sont choisis pour créer une unité en prenant des expressions.

Je ne vais pas comparer les deux romans que j’ai lus de cette autrice mais j’ai noté que la musique fait parti de ses thèmes de prédilections… d’autres thèmes ressortent tels que : la famille, la vieillesse, la deuxième chance…

Ce roman m’a bien fait rire car Charlye Ménétier McGrath joue avec la surenchère de situations cocasses ou caricaturales. Mais comme souvent on rit pour ne pas pleurer, il y a des nombreux sujets graves qui sont abordés. On a tous un petit quelque chose des personnages dépeints avec tendresse car ils sont très proche de la réalité.

Ce que j’ai aimé c’est  qu’à la fin tout c’est pas résolu, mais en bonne voie.

Le roman se passe pour un peu plus des trois  quarts le te temps d’un week-end, c’est donc très intense.  Le passé va s’inviter dans scènes de souvenirs soit c’est un personnage qui se remémore des souvenirs heureux ou pas, d’autres souvenirs vont être partagés avec les personnages dans le présent.  Les secrets de famille ne sont pas tous dévoilés au reste des personnes présentes.

Famille je vous aime/ famille je vous hais, secrets de famille…

J’ai beaucoup aimé comment Charlye Ménétrier aborde le sujet de  la vie de femme au foyer  et le féminisme.

Ce roman aborde des sujets très actuels autour de « combats » menés par la jeunesse par exemple autour du climat. Au début de cette chronique je vous ai dit qu’il était question de « petits vieux » rock & roll mais on va vite se rendre compte qu’il est question aussi de la place de la jeunesse. Il y a des conflits intergénérationnels mais aussi des passerelles qui vont se former. Nous avons tous les âges donc des préoccupations très différentes qui en fin de compte vont se rejoindre. Je vous laisse découvrir les « combats » de chacun.

Un très bon roman qui aborde des sujets graves avec des notes d’humour pour faire avancer les choses dans une certaine positivité.

Pour ceux qui ratent les macarons, ce roman va vous agacer… Ahahah ! Pour ceux qui aiment en manger vous aller avoir envie d’en faire ou de vous en procurer !

Alignement des planètes !

A bientôt…

QUI EN PARLE ?

JANGELIS

Pas si simple de s’appeler Violette avec un profil de Baobab

Martine Gengoux

Éditions de L’Aube, mars 2017, 233 p., 17,90 €

Existe dans la collection Mikros littérature , mai 2018, 11 €

Dans ma médiathèque il y a …

4e de couv. :

Violette est apparemment heureuse entre son poste à la blanchisserie, sa cohabitation avec son cochon d’Inde, sa passion pour les puzzles et sa collection de toupies. Lorsqu’elle perd son emploi, elle accepte enfin l’invitation de sa sœur, qui veut lui présenter son nouveau fiancé, propriétaire d’un hôtel au bord de la plage. Sur place, Violette multiplie les rencontres incongrues. Premier roman.

Ma chronique :

Le personnage principal est violette une femme célibataire de 40 ans  qui vient de perdre son emploi et qui va partir du côté du  Pas de Calais retrouver sa sœur Rose.

Le personnage « bis » c’est l’hôtel qui recueille  des gens fêlés dans tous les sens du terme.

Le propriétaire c’est Robert, l’héritier de l’Hôtel, c’est le personnage le moins développé, il est à sa place et est heureux de rassembler tout ce petit monde.

Edwin, veuf qui a passé la main à son fils mais qui reste en renfort. Avec sa moto et sa musique des années 60, il anime des soirées, ranime les souvenirs, éveille les sens. Il ouvre des portes sur un monde que Violette ne soupçonne pas.

Rose venue se remettre d’une peine de cœur va trouver l’amour véritable. La bienveillance de Robert va trouver la voie de son cœur.

Jérémy, c’est le neveu de Robert, envoyé par ses parents qui le trouvent un peu dépressif. Il cache des secrets…

Césario, l’homme de ménage au pied bot qui regarde les gens au fond de leur âme arrivera peut-être à briser la carapace de Violette.

Les habitués de l’hôtel ne portent pas de nom ils sont défini par un aspect physique. Il y a miss tailleur, la pointue…

Violette, cette fleur coincée dans un corps qu’on lui a appris à détester. Enfermée dans un carcan à cause d’une éducation trop moraliste elle est tout en paradoxe, discrète avec un corps trop voyant.

Apparaît le méchant de l’histoire, Planchart, il va bouleverser la paix et l’équilibre du groupe. Il  dévoiler l’existence d’un mystère… Plusieurs personnages vont  prendre part cette histoire soit pour la mettre à jour soit pour la protéger des regards indiscrets.

On a des scènes cocasses et rocambolesques, notamment Violette et sa valise… je vous laisse découvrir en quoi c’est drôle.

L’intrigue va permettre de révéler le potentiel de plusieurs personnages.

Violette devient de plus en plus attachante au fur et à mesure qu’elle apprend à vivre. On la voit s’épanouir et prendre la parole. Elle est touchante car elle est nature, alors quand les mots sortent enfin de sa bouche ils sont directs. Elle a du mal à filtrer.

On se laisse entrainer dans ses aventures et on lui souhaite le meilleur…

Article posté précédemment sur Canalblog

Les promesses de nos lendemains

Tiphaine Hadet

City Editions, juin 2019, 304 p., 17,90 €

Mes lectures City

4e de couv. :

Après leur rencontre sur les bancs du lycée, le mari de Valentine l’avait prévenu : « À 37 ans, je te quitterai. » Ce qu’elle prenait pour une plaisanterie est devenu une cruelle réalité lorsqu’il est parti refaire sa vie de l’autre côté de l’océan. Elle est désormais célibataire avec trois enfants à charge ! Pour oublier son quotidien, la jeune femme se réfugie dans l’écriture. Grâce à des concours de nouvelles, elle se lie d’amitié par Internet avec un groupe d’auteurs. Et, bientôt, un défi littéraire leur est proposé : écrire des paroles pour un célèbre chanteur. Valentine est aussi enthousiasmée par la perspective de rencontrer physiquement son groupe d’écriture lors de la soirée de remise des prix. Les heureux hasards de l’existence vont l’aider à tourner la page et à écrire un nouveau chapitre de sa vie…

Ma Chronique :

J’avais bien aimé « le bonheur arrive toujours sur la pointe des pieds » et j’étais curieuse de lire une autre histoire de Tiphaine Hadet. J’ai donc plongé dans ce roman sans même regarder la quatrième de couverture. Je me suis laissé emporter par la narration à la première personne.

Notre héroïne est une jeune divorcée avec trois enfants. Elle a connu la trahison, l’abandon, la reconstruction, nouvelle vie… heureusement ce n’est qu’un aspect du roman. On a plusieurs sujets dans ce roman, tous tournent autour de la famille.

La famille et ses règles… et les conséquences.

La famille décomposée, incompatibilités d’idées

La famille recomposée…

Comment surmonter les traumatismes ? Comment se libérer des névroses de ligne ? Comment dépasser les épreuves. A chaque âge ses joies, ses peines et ses questionnements. Ce roman ancré dans notre époque nous parle de la place des réseaux sociaux et les «e-communautés » qui se créent par affinités.

Beaucoup d’émotions, de la colère qu’il faut savoir transformer pour aller de l’avant et mettre son énergie sur d’autres combats.

Faire le point sur sa vie, ses relations aux autres. J’ai adoré la réaction des belles-sœurs, puis celle de Louis. Ils apparaissent comme des personnages secondaires et pourtant ils vont jouer un rôle important.

La narratrice n’hésite pas à parler de ses faiblesses, de ses doutes, elle va évoluer. Elle est aussi le pivot, l’élément qui va déclencher plusieurs rouages. Elle qui croyait avoir souffert va découvrir une souffrance encore plus grande.

Plusieurs nœuds vont se dénouer et permettre de libérer la parole les émotions et faire circuler les énergies.

On va surtout voir que les femmes quelque soit l’âge on dû garder des secrets, étouffer des sentiments. Beaucoup de personnages vont enrichir émotionnellement. Bien sûr il en reste toujours des obtus et fermés.

Un roman touchant et tendre. Nouvelles vies, nouvelles amitiés pour se soutenir …

C’est un roman feel good alors l’humour a son importance, entre gaffes, maladresses on rit aussi.

J’ai adoré les discussions autour du chanteur Julien Doré qui ne fait pas l’unanimité dans le groupe d’écriture.

Ce roman traite aussi du besoin d’écrire pour s’épancher, pour s’évader, pour communiquer. L’autrice a utilisé la narration, les dialogues, mais aussi les discussions sur le groupe d’écriture, les chansons. Ce qui donne des changements de rythme et ancre bien les personnages dans notre époque.

Autrice à suivre…

Je remercie City Éditions de leur confiance. 

bonheur arrive

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Tags : City Editions, feel good, femmes, Tiphaine Hadet

Les oscillations du cœur

Anne Idoux-Thivet

Éditions Michel Lafon, janv. 2019, 334 p., 17,95 €

Mes lectures Éditions Michel Lafon

4e de couv. :

Discrète et fleur bleue, la Japonaise Aiko Ishikawa est une designer textile talentueuse. Veuf inconsolable, l’écrivain Jean-Marc Poulain se définit lui-même comme une « ancienne gloire de la littérature ». Quant à la déroutante Angélique Meunier, elle est mathématicienne au CNRS. Que peuvent bien avoir en commun ces trois personnages ? En apparence rien, sauf peut-être leur amour pour de curieux petits jouets vintage appelés culbutos.
Par hasard, ils découvrent que certains de ces joujoux renferment de mystérieux messages « Le phare m’appelle », « Les amants sont des âmes sœurs », « Demain je pars »… Lié par cette étrange trouvaille, l’étonnant trio parviendra-t-il à percer cette singulière énigme ? Une chasse au trésor à la poursuite de deux amants.

Ma chronique :

Je vous ai parlé voici un an du premier roman d’ Anne Idoux-Thivet « L’atelier des souvenirs » que j’avais beaucoup aimé. J’étais donc curieuse de voir ce que serait son prochain roman. J’ai retrouvé ce que j’aimais dans l’univers de cette autrice et sa façon de le mettre en scène et de le raconter.

On retrouve des personnages et des thématiques qui lui sont propre. Bien que différent du premier on se dit qu’il y a des clins d’œil et des passerelles qui se font entre ses romans, j’ai hâte de voir comment cet aspect de l’écriture va évoluer au fil des livres.

La mémoire, les souvenirs et le passé… les personnages ici ne sont pas vieux, le trio central a moins de 50 ans, mais ils ont un lien fort avec des gens plus âgés. Que ce soit Aïko et ses souvenirs liés à sa grand-mère et Claudine Casserole dont elles sont fans (variété souvent décriée jugée ringarde mais dont tout le monde connait les refrains), Jean-Marc qui fait vieux et ringard à force de se forger un personnage ou encore cette quête qui les ramène aux années 70, c’est vers des personnes plus âgées qu’elles vont tourner leur regard. Sans parler de la passion pour les culbutos des années 70.

La famille avec ses fonctionnements internes qui lui sont propres, les secrets de famille, le monde de l’enfance qui marque à vie, l’hérédité… vous trouvez toute la gamme et plus encore.

Des personnages atypiques qui détonnent dans le paysage, je vais vous parler des trois personnages centraux. Un des personnages est différent par la culture, l’autre par la nature et l’autre par choix, chacun avec sa singularité. Ils sont enfermés dans leur solitude, leur passion monomaniaque. Aïko jeune japonaise qui est en décalage avec la société française de par sa culture, elle a heureusement son métier de designer qui lui permet de vivre dans sa bulle. Ce qui ne l’empêche pas de vivre avec son temps avec les réseaux sociaux et autre. Angélique, autiste trentenaire, qui a trouvé son équilibre grâce au monde des mathématiques et une famille aimante. Jean-Marc veuf récent qui se complaît dans son rôle d’écrivain « has been » et qui a du mal à vivre avec son temps.

Ce qui m’a plu dans ce roman, et ce qui me plaît en général dans la fiction, c’est le fait que des gens qui n’aurait jamais dû se rencontrer, pour des raisons géographiques ou de milieux sociaux ou de mode de vie, vont se retrouvés souder par une même quête. Cette quête un prétexte, ils sont à un moment de leur vie où ils doivent changer leur mode de vie, qu’ils en aient conscience ou pas.

L’idée de nouveau départ, de savoir saisir l’opportunité d’une deuxième chance est la base de cette histoire, ça ne peut pas continuer comme c’était. Les personnages ne sont pas tendres envers eux-mêmes, on va les voir évoluer au fur et à mesure qu’ils vivent de nouvelles aventures.

Il y a beaucoup d’humour, et l’idée de rire avec les personnages et non d’eux, ils ont un côté caricatural et en même temps si crédibles.  Des road trip très particuliers. Des scènes qui frôlent le surréalisme et des réparties brut de décoffrage. Une façon délicate de parler de handicap invisible comme l’autisme mais aussi face à la vie et à la société.

D’un premier abord on prend de la distance avec ces personnages et puis plus on les connaît plus on s’y attache… comme les gens dans la vrai vie finalement dès qu’on dépasse les apparences et les à priori.

Un joli feel good qui nous parle aussi du monde des passionnés et des collectionneurs qui ont tous un petit grain de folie (je sais de quoi je parle !) à des degrés différents qu’ils essaient de partager et de communiquer aux autres ! J’ai appris encore des mots et des collections !

C’est un roman dont on a envie de commenter beaucoup de scènes… ce que je ne ferais pas ici pour vous laisser le découvrir !

Un roman que vous ne pouvez plus lâcher une fois commencé ! Je vous le conseille pour un week-end ou des jours de pause…

Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

 Qui en parle ?

Jangélis

Voir aussi : « L’atelier des souvenirs »

Article précédemment publié sur Canalblog

Avec des si et des peut-être

Carène Ponte

Éditions Michel Lafon, 2018, 375 p.,  18,95 €

Mes lectures Michel Lafon

4e de couv. :
Aimeriez-vous savoir quelle serait votre vie si vous aviez fait d’autres choix ?
Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d’herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur).
Maxine croit aux signes et aux messages de l’Univers. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se demander : « Et si j’étais allée ici plutôt que là, si j’avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? »
En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel…Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d’oublier de vivre au présent ?

Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?

Mon Billet :

Je suis très contente de vous parler du troisième roman de Carène Ponte.  A chaque fois elle me surprend. J’avoue que ce roman m’a fait du bien. Ces romans peuvent sembler légers dans la façon d’aborder les sujets mais elle traite pourtant de questions qui peuvent « pourrir » la vie de certains.

La solitude, le deuil et le manque de communication avec les membres de sa famille tout le monde peut comprendre.

Elle nous parle de jeunes femmes qui cherchent leur voie, l’épanouissement, un sens à leur vie.

L’amitié et la famille sont très importantes. Nous avons une jolie galerie de portrait et des fragments de vie. Des rencontres et des situations tendres ou drôles.

Maxine n’a encore que peu d’expérience professionnelle, mais elle n’a déjà plus (ou jamais eu) l’enthousiasme qu’il faut pour donner de la passion à ce qui n’était pas une vocation. Elle est devenue prof comme par défaut.

En quête d’un amoureux avec qui partager sa vie, elle va devoir des questions sur ses envies. A chaque rencontre elle sait ce qu’elle ne veut pas… c’est déjà ça !

Sous forme de comédie, Carène Ponte va nous montrer à travers las diversité des personnages au caractère bien trempé qu’il faut se connaître pour s’épanouir.

Les non-dits et les mensonges vont influencer plusieurs vies. Elle va devoir poser les questions et accepter les réponses.

L’originalité de ce roman c’est l’expérience que va vivre Maxine. Une incroyable aventure qui va lui ouvrir les yeux.

On rit beaucoup ! et parfois on pleure, beaucoup d’émotions.

J’adore les « apartés », les pensées de la narratrice « je » Maxine. Les pensées  et les désirs.

Elle joue beaucoup avec les dictons et les phrases toutes faites qu’elle agrémente à sa sauce.

Il y a beaucoup de dialogues ce qui pimente  l’intrigue.

Beaucoup de références cinématographiques, musicales et autres sont très girly et parlent au plus grand nombre.

J’ai adoré les petits clins d’œil sur le roman précédent.

Et je ne vous parle pas des chansons… Les scènes sont bien écrite et on s’y croirait !

Les romans de Carène Ponte sont devenus comme des rendez-vous que j’attends.

Je remercie les Éditions Michel Lafon de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Un_merci_de_trop
tu as promis

  Article précédemment publié sur Canalblog

Le bonheur arrive toujours sur la pointe des pieds

Tiphaine Hadet

Éditions City, 2018, 238 p., 15,90 €

Mes lectures City

4e de couv. :

Traverser la France en covoiturage… Camille s’en souviendra longtemps ! Son chauffeur, un vrai goujat, l’a abandonnée comme une malpropre sur une aire d’autoroute. En plus, elle n’a vraiment pas envie de participer à la réunion familiale annuelle dans le Midi. Qui aurait envie d’entendre à nouveau la litanie : « Ah, toujours pas de bébé ? Même pas de fiancé ? » Mais pour le moment, elle doit attendre sagement au bord de l’autoroute que sa cousine vienne la chercher. Mais elle ne l’attend pas seule. À ses côtés, Julien, un inconnu qui lui a offert un café. Ils discutent toute la nuit, et au matin, chacun reprend sa route, sans échanger de nom ni d’adresse. Une fois de plus, Camille aurait-elle laissé filer sa chance ? Quand apprendra-t-elle à saisir le bonheur lorsqu’il se présente ? À moins qu’elle réussisse l’impossible et retrouve le bel inconnu…

Mon billet :

J’ai eu envie de découvrir cette jeune autrice qui avait été repérée par Agnès Martin-Lugand dont j’apprécie ses histoires. La synopsis laisse présager des scènes plutôt drôles. J’aime varier mes lectures. En ce moment  j’ai une tendance à choisir les lectures un peu légères et cette lecture correspond à mon humeur du moment. Me voilà partie pour une comédie romantique pleine de péripéties plus ou moins rocambolesques…

Une histoire d’amour n’en cacherait elle pas d’autres ?

Le hasard fait-il bien les choses ? Mais existe-t-il ?  Les expériences que Camille va vivre vont changer sa vie et celles d’autres personnes ?

Dans cette histoire ancrée dans notre époque nous allons avoir des références à de la musique, des films et autres qui touchent les trentenaires et plus. Il y a d’ailleurs une playlist à la fin du livre. C’était drôle de retrouver toutes ces références et les connotations qui y sont liées. Dans le premier chapitre on a même des paroles de chansons que je connaissais pour la plupart alors j’avais la bande son. J’ai cru à un moment donné qu’on allait avoir « les histoires d’amour finissent toujours mal » mais non…

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est que je croyais être partie dans une histoire et puis l’autrice m’a emmener sur d’autres chemins de traverse. Ce fut une agréable surprise de voir les personnages faire l’école buissonnière et sortir hors de leur zone de confort.

J’ai  pris plaisir à suivre toute la thématique de la famille. Quelque soit le modèle on peut y trouver du très bon comme du très mauvais… Les non-dits, les secrets de famille finissent toujours par ressortir…

C’est un joli roman contemporain touchant par certains aspects car il y a le thème de la vieillesse, des amours contrariées, l’amitié…  le côté « fée marraine » qui essai de tout arranger …

Il y est question de choix de vie, d’assumer mais aussi de savoir changer de position, la vie me direz-vous… oui c’est cela…

Je ne voudrais pas trop en dire pour vous laisser emporter par les aventures et mésaventures des personnages.

Je suis curieuse de voir comment va évoluer cette jeune autrice.

Je remercie les Éditions City pour leur confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog

Minute, papillon !

Aurélie Valognes

Éditions Mazarine, 2017, 269 p., 17,90 €

Existe aussi le Livre de Poche

4e de couv. :

Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s effondre.
Cette ex-nounou d enfer est alors contrainte d accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

Mon avis :

J’avais beaucoup apprécié « mémé dans les orties » alors je continue ma découverte des romans feelgood de cette jeune autrice.

On repère ses romans grâce aux titres tirés d’expressions populaires qui font sourire, c’est déjà très engageant !

Dans ce roman feelgood tout ne peut trouver une issue favorable mais presque… Tout évolue et change entre le début et la fin.

On va suivre ces modifications dans le comportement de certains personnages et les voir vivre leurs nouvelles expériences.

Il y est surtout question de relation mère/enfant.  Il manque une génération dans chaque cas soit il manque les grands-parents soit les petits-enfants. Il n’y a donc pas d’élément régulateur. Il faudra faire appel à l’extérieur. Il manque aussi de figures paternelles.

Bien entendu rien ne se passe comme prévu par les parents lorsque les enfants deviennent adultes.

Il y a des situations drôles, cocasses mais souvent derrière on retrouve de la souffrance et des blessures.

On frise le ridicule dans cet immeuble du XVIe dont le quiproquo de départ qui nous fait sourire en demi-teinte puisque derrière il y a un manque de considération pour les « petites  gens ». Cela deviendra grotesque et révoltant un peu plus tard.

Il y a des parallèles et des effets miroirs qui se mettent en place Rose/Baptiste, Colette/Véronique, parents de Jessica/Jessica.

Il a eu quelques situations qui m’ont agacée. Dans les deux principales familles les relations mère/enfant et inversement il y a presque des dysfonctionnements, relations fusionnelles ou presque haineuses.  Dans le cas de Colette et Baptiste on a d’un côté l’ingratitude et attentes de la jeunesse et d’autre part des prises de position fortes que Rose n’arrive plus à assumer.  Tout arrive trop vite… je n’arrive pas à l’expliquer sans trop dévoiler.  On arrive au point de rupture, mais cela semble trop abrupte.

J’ai beaucoup aimé le côté amitié et entraide que ce soit entre sœurs, ou avec le groupe qui s’élargit. Le fait que Rose s’ouvre aux autres  en même temps qu’elle coupe le cordon ombilical est très symbolique et logique.

Ce roman est dans la mouvance : «  on a tous droit à une deuxième chance dans la vie »…On a droit de changer de vie.  Ainsi Rose va se trouver une mère de substitution qui lui apprendra à près de 40 ans à cuisiner et à vivre sa vie de femme.

Je vous laisse découvrir les surprises que tout ce petit monde nous réserve.

Je conseille souvent ce genre de romans aux personnes qui s’intéressent aux histoires qui traitent de relations intergénérationnelle, il était donc logique que je le lise.

J’ai longtemps cherché ce qui m’avais dérangé dans cette histoire.. je crois que c’est le côté chantage affectif. mais ce n’est que mon ressenti.

Qui en parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog

Un lapin peut changer une vie

Sandrine Kao

Éditions Syros, 8 fév. 2018, 214 p.,  11,99 €

Mes lectures Syros

4e de couv. :

Chez les Ribout, il y a… Agathe, l’aînée indomptable qui, par inadvertance, se retrouve molle comme une guimauve face à un garçon. Mais aussi… Paul, le père qui fait semblant d’aller travailler et n’ose avouer où il passe réellement ses journées. Emmanuelle, la mère qui préfère dessiner des plats mijotés que les cuisiner. Alicia, la cadette « première de la classe » devenue « paria » à cause d’une sombre histoire de poux. Et last but not least… Django, le lapin qui va tout changer !

Mon billet :

Avec un titre aussi énigmatique je ne pouvais qu’être attirée !

On découvre rapidement  qu’une bien sympathique famille qui traverse des crises…

Le père a quitté son travail au bord du burn-out  sans en vraiment en informer sa famille. Heureusement que sa femme est attentive et qu’elle a de la jugeote. Elle est fine, elle va prendre les choses en mains pour économiser et laisser du temps à son mari de se retourner. Elle va chercher des solutions mais son travail en free lance ne  fonctionne pas trop et son nouvel hobby ne lui rapporte rien. Elle cherche à se reconvertir.

Va-ton assister à la fin d’un couple ? est-ce la descente aux enfer au niveau financier ?

Ce roman traite d’une nouvelle préoccupation de notre société. S’il y a quelques décennies on faisait carrière dans la même boîte en gravissant plus ou moins les échelons, c’est pratiquement fini de nos jours. Il faut être flexible, mobile, en perpétuel renouvellement.  Ces deux parents réfléchissent  chacun de son côté à comment retrouver leurs rêves et l’enthousiasme nécessaire pour rebondir avec  deux enfants encore scolarisés. Ce sont deux artistes qui avaient pris à l’âge adultes des voies plus raisonnables …

Il ne faut pas oublier que c’est un roman jeunesse, alors allons voir ce qu’il en est des deux filles !

La fille aînée est en plein dans les premiers émois amoureux. Elle a la fibre artistique, mais elle tâtonne dans le milieu musical : guitare, écriture de chansons… Elle fait une rencontre grâce à son groupe qui se produit dans un petit café et sa vie change de chemin…

La seule qui semble plus terre à terre et qui entre dans le moule de la société c’est la petite de 10 ans. Elle ne voit rien de ce qui se passe dans sa famille. Tout ce qui compte c’est l’école, les  bons résultats et ses amies. Et voilà qu’un petit grain de sable vient tout chambouler ou est-ce un pou ou un lapin ? Un changement de perspective peux vous faire voir les choses différemment.

Nous voyons donc la vie de quatre membres d’une même famille basculer. Ne croyais pas que Sandrine Kao après  avoir joué avec ses personnages va les laisser souffrir.  Non, elle va juste entrer de nouvelles données dans l’équation. Elle va provoquer des situations assez cocasses, tendres et lumineuses.

Qui va retomber sur ses pieds ? Et comment ?

Qui va s’ouvrir aux autres et voir sa vision du monde changée ?

Qui va trouver sa voie ? Qui va s’adapter à cette nouvelle vie et comment ?

Que vient faire cette histoire de lapin ? ça c’est une longue histoire qu’il faut découvrir au fil des pages.

Tous les personnages vont grandir en quelques semaines et apprendre que les différences peuvent se conjuguer.

On est tous l’étranger d’un autre. Vous pouvez rejeter l’autre ou lui vous rejeter. Ce faire accepter par l’autre n’est pas une évidence.

Ecouter les désirs de l’autre, donner l’envie à l’autre. Tendre la main et savoir prendre la main qu’on nous tend. Il y a l’idée de réciprocité. Ce n’est pas donnant donnant. C’est mettre en commun les qualités de chacun.

C’est un roman drôle et  pétillant, tendre et émouvant. On va être emporté dans une folle farandole colorée où les têtes vont  tourner. Cela reste assez réaliste, il y a de la logique, de l’optimisme et le petit grain de grain de folie quoi donne de l’audace.

J’ai découvert l’écriture de Sandrine Kao et j’ai bien envie de découvrir ses autres titres.

Je remercie les Éditions Syros de m’avoir permis de le lire en avant première !

Qui en parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog

L’Atelier des souvenirs

Anne Idoux- Thivet

Éditions Michel Lafon, 2018, 347 p., 17,95 €

Mes lectures Michel Lafon

4e de couv. :

Lorsqu’elle hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s’installer à la campagne. Elle se lance alors dans l’animation d’ateliers d’écriture dans deux maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Élisabeth, Georges, Lucien… les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres.

Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé et s’attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien décidés à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour mission de l’aider à trouver l’amour !

Mon avis :

J’ai choisi ce roman pour le titre et parce qu’ il entre dans au moins trois des catégories que j’aime bien en ce moment.

C’est un feel good,  c’est a dire ses roman doudou qui font du bien au moral et qui sont basés sur des valeurs positives et l’amélioration de son estime de soi et des relations à l’autre. On nous parle de problèmes quotidiens de gens « ordinaires » : solitude, estime de soi, trouver sa place dans la société et un travail valorisant du côté de ses jeunes gens qui sont dans les premières années de la vie active. Pour les personnes très âgées (+80 ans) on a comment envisager les années qu’il leur reste à vivre, se contenter du passé et du présent ou parler aussi d’avenir dans les projets de vie dans cet isolement du veuvage et de la coupure avec le quotidien de la société.

Ce roman met en scène des personnes très âgées sorties de leur contexte familial. On ne voit pas les réalités de la majorité des EPAHD. On va dire que c’est la vision partielle. On voit ces personnes là à un moment donné. On ne voit pas comment leur famille les ont perçu pendant leur jeunesse. On a leur point de vu dans leur rétroviseur personnel. Et il n’entre en aucun moment l’idée de culpabiliser les familles.

La troisième catégorie dans laquelle j’inclus ce roman, c’est celui  du bien être apporté par la lecture et l’écriture. Ce roman effleure les problèmes de ses personnes âgées : problèmes de vue, de motricité, de mémoire et du laisser aller.

On va donc suivre les aventures d’une dizaine de retraités sur deux maisons de retraites et de trois jeunes gens qui travaillent avec eux. Il va y avoir une partie sur les relations intergénérationnelles avec madame le maire (comme elle veut qu’on l’appelle) qui va jouer à la fée marraine.

Ce roman est intéressant car il y a plusieurs niveaux de lecture. Anne Idoux-Thivet va faire une excellent travail d’écriture en nous proposant de la narration, de la poésie, de la correspondance, du journal intime, des collages etc. à travers se quelle fait vivre à ses personnages. Ce qui compte c’est s’exprimer.

Le fait que les personnages n’aient  pas d’implication émotionnelle n’étant pas de la famille permet une certaine bienveillance et une distance. Il y a un cas où la fille est présente et ce n’est pas le même rapport à la personne. J’ai adoré à deux ou trois reprises un membre de la famille est mis à contribution, inversion du rôle puisque ce sont les aînés qui demandent aux plus jeunes.

J’ai eu peur au début d’avoir un exercice et les dix copies à chaque fois. Mais ce  n’est pas le propos de ce roman, ce n’est pas  un cahier d’exercice avec des exemples corrigés ! Les différents genres littéraires mis en œuvre sont sensés représentés plusieurs personnalité et personne. C’est très crédible dans la mesure ou les participants on eu une certaine vie ou l’écrit à eu son importance, en même temps on ne voit pas vraiment les brouillons. L’autrice nous donne les références de deux expériences en fin de volume pour ceux qui voudraient aller plus loin chez eux.

C’est très intéressant car à travers tous ces écrits ce sont les portraits des différents personnages que l’on découvre, leurs pensées, leur passé et ce qu’ils sont au fond d’eux.

C’est très agréable de voir tout le monde se prendre au jeu et pas seulement  les « petits vieux » et les enfants. Ce travail d’introspection fait aussi avancer l’intrigue qui se joue au présent.

Il y a de la drôlerie avec le « Alice Project » et l’intervention d’éléments extérieurs au niveau mondial.

Je disais dernièrement qu’on avait une émergence de romans avec des « petits vieux » écrits par des jeunes femmes autrices qui les mettent dans des situations cocasses. Des personnages au caractère bien trempé qui n’ont plus rien à perdre donc qui se laissent aller à dire ce qu’ils pensent, souvent c’est l’humour et la tendresse  qui prédominent.  Ici c’est la douceur et la bienveillance qui nous accompagnent  dans des situations parfois douloureuses qui pourraient traitée  de manière plus tristes.

C’est toujours enrichissant de voir tous ses gens qui croient n’avoir rien en commun puisqu’ils ne se connaissaient pas avant  d’intégrer ces structures découvrir qu’ils ne sont pas si différents que cela. Mettre son ego de côté pour se faire de nouveaux amis.

Il y a toutes les trames « amourettes » en toile de fond qui sert de fil rouge. Je vous laisse découvrir …

Le rôle de tous les intervenants et associations est primordiale pour la qualité de vie des personnes âgées.

J’ai pris grand plaisir à lire les péripéties  de tous ces nouveaux amis… Ils me manquent un peu…

Je remercie les Éditions Michel Lafon pour leur confiance. Je suis curieuse de voir ce qu’écrira cette jeune autrice…

Qui en parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog