Capital du Nord. T2 Mort aux geais

Claire Duvivier

Éditions Aux forges de Vulcain, 2022, 422 p., 20 €

Mes lectures aux Forges de vulcain

4e de couv. :

Après les terribles meurtres de la maison De Wautier, le monde d’Amalia Van Esqwill s’est écroulé. Considérés comme les principaux suspects, Yonas et elle trouvent refuge dans les tumultueux Faubourgs de la ville. Mais s’ils peuvent se cacher de la garde havenoise, qui les protégera de l’emprise de l’enchantement ? Pour survivre, Amalia devra surmonter sa douleur, dompter ses peurs, s’adapter à la clandestinité… et accepter de confier son destin au jeu de la tour de garde.

Mes impressions de lectures :

Tout d’abord un petit rappel pour ceux qui arriveraient par hasard sur cet article.

Ce roman fait partie d’un projet un peu fou qui tient le lecteur en haleine et je suppose l’éditeur aussi. Il s’agit de 2 trilogies écrites chacune par un auteur différent et qui s’entremêlent. Guillaume Chamardjian a publié tome 1 de Capitale du sud, puis Claire Duvivier Capitale du Nord T1, puis Guillaume Tome2 de sa trilogie et là c’est Claire avec son tome 2… au printemps viendra le dernier tome de Guillaume et Claire Duvivier clôturera en automne (si j’ai tout suivi !) Et les 6 tomes forment la « Tour de Garde ». Les deux auteurs ont des façons de raconter différentes et cela donne vraiment deux univers très spécifiques, ce qui permet de bien se retrouver dans ces deux lieux différents au niveau politique et dans leurs us et coutume. La Tour de Garde c’est le nom d’un jeu de plateau mais quelque chose d’autre…

Les couvertures de tous ces livres forment une fresque

Donc revenons à ce tome 2 de la Capitale du Nord qu’on attendait avec impatience (oui je suis un peu décalée, mais c’est une question de faille temporelle dans ma vie !) car la fin du tome 1 nous avait laissé la bouche ouverte !

Ils étaient quatre ils ne sont plus que trois, mais deux vivent dans la clandestinité puisqu’ils sont recherchés. Amalia et Yonas vont apprendre à vivre autrement. Ils ne peuvent compter que l’un sur l’autre.

Amalia et Yonas vont apprendre à utiliser un artefact chargé de magie et qui va modifier leur comportement.

Amalia va découvrir une facette de Dehaven qu’elle avait entraperçu lors de leurs explorations de la ville. Les quartiers populaires, voire les bas-fonds ont leurs règles et leur façon de parler. C’est très intéressant de voir la transformation des deux personnages. Ils n’étaient pas amis, juste de camarades. Yonas n’était pas un noble comme les autres jeunes gens. Ils vont devoir accepter leur nouvelle condition et devenir complémentaires pour survivre. Dans quelle mesure ils vont y parvenir ou non, je vous le laisse découvrir.

On va passer de leur histoire à l’Histoire de leur ville et leur pays. Une guerre dans leur colonie vient faire basculer l’équilibre précaire de leur cité. On avait vu comment la colère commençait à gronder dans le premier tome, à la faveur des conflits extérieurs une révolte se prépare dans les quartiers du port. Tout cet aspect social joue un rôle et on voit entre autre comment Amalia va utiliser son savoir et ses connaissances politiques apprises dans sa jeunesse avec Yonas. Yonas qui est complémentaire puisque issu d’un autre milieu.

Tout semble basculer dans ce deuxième volet.

J’ai une nouvelle fois été emportée par le récit de Claire Duvivier qui nous parle des aspects politiques, économiques et sociaux avec des scènes qui nous entrainent entre autre dans les estaminets, les pensions sordides, les ruelles du port .. . Elle détaille certains rouages, dévoile certains mécanismes qui font fonctionner cette société.

L’histoire est racontée au présent à la première personne, c’est Amalia la narratrice. On est ainsi au plus près de ses pensées et de ce qu’elle vit. En ce qui concerne Yonas on a aussi des indications très précises par le biais de la magie. Parfois on a des petites phrases comme Aujourd’hui encore, la cicatrice dépasse sur ma tempe… » On comprend donc que ce sont des souvenirs.

L’eau joue un rôle important, ne serait-ce que par sa situation géographique, Ville portuaire ouverte sur les colonies lointaines. Que ce soit à la nage ou sur des navires tout est prétexte à  tenter de survivre.

J’ai bien aimé comment Claire Duvivier nous raconte les différents étapes de leur adaptation à leur nouvelle vie forcée et tout ce qu’ils vont entreprendre pour s’en sortir. Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que tout ce que nos héros ont appris dans le premier tome trouve son utilité dans celui-ci. On comprend que Claire Duvivier à un souffle à long terme et que les petits cailloux nous même quelque part.

Les personnages vont beaucoup évoluer comme l’univers de cette trilogie.

Le jeu de la Tour de Garde a un rôle dans ce nouveau volet des aventures de nos héros.

Ce n’est pas évident de vous parler de ce roman tant il est important de vous laisser emporter ou surprendre par les différents rebondissements.

Voilà je vous laisse donc avec 4 tomes déjà publiés qui vont vous faire vivre des aventures palpitantes.

Vous l’aurez compris c’est un coup de cœur !

Je remercie les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Les aventures d’Alduin et Léna T4.  Le dragon de pluie

Estelle Faye

Ill. Nancy Peña

Éditions Nathan, mai 2021, 155 p., 9,95 €

Série Les aventures d’Alduin et Léna  4/ 4

Dans ma médiathèque il y a…

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Sur le chemin du retour dans leur village, Alduin, Léna et Sigmund sont arrêtés par des ondines, créatures fantastiques qui vivent dans le fleuve. Elles ont besoin d’aide : depuis la disparition du Dragon de la Pluie, le fleuve s’assèche et les pêcheurs de la ville voisine épuisent les réserves de poissons. Il faut absolument que Léna, Alduin et Sigmund aillent réveiller le dragon… Mais le Duc de la cité d’Eaux-Claires, lui, veut tuer la bête, persuadé qu’elle a volé un bijou magique !
Les trois amis réussiront-ils à faire émerger la vérité pour sauver à la fois le dragon et la cité ?

Mes impressions de lecture :

Voilà arrivé la fin de cette série… l’autrice a laissé la porte entrouverte pour que le lecteur puisse imaginer d’autres aventures. Je me mets à rêver d’autres aventures pour ce trio soudé par les épreuves qu’ils ont vécu.

C’est le roman de l’automne et du retour au village. Mais bien sûr cela ne va pas se passer simplement. De nombreuses péripéties, des épreuves, des dangers et des émotions fortes vont tenir en haleine nos héros et les lecteurs.

On va découvrir le secret d’un des personnages qui dès le premier tome laissait entrevoir une forte personnalité.

Avec ce quatrième et dernier tome on termine un cycle et nos jeunes héros vont fermer une boucle crée bien avant leur naissance. On a bouclé un an de la vie des nos héros.

Ils vont découvrir des créatures porteuses de magie qu’ils n’avaient pas encore rencontrées. On a des moments assez cocasses qui viennent alléger les tensions dramatiques. Ajoutons à cela que le pauvre Alduin ressent encore les effets de sa métamorphose en renard.

Nous allons découvrir d’autres paysages, d’autres royaumes, d’autres croyances et modes de transport.

J’ai bien aimé le jeu entre l’eau et le feu. On va avoir les quatre éléments présents, le fleuve et navire, le ciel et le ballon, la terre et la grotte, le feu et le dragon.

Que de chemin parcouru depuis le départ du village.

Une belle série, bien construite qui fait vivre à ses lecteurs toute la palette des émotions.

Je vous laisse découvrir cette série que j’ai dévorée.

Bonne lecture à tous.

Les aventures d’Alduin et Léna T3.  Le château Nocturne

Estelle Faye

Ill. Nancy Peña

Éditions Nathan, 2020, 141 p., 9,95 €

Série Les aventures d’Alduin et Léna  3/ 4

Dans ma médiathèque il y a…

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Léna, Alduin, toujours métamorphosé en renard, et Sigmund sont en quête du Château Nocturne, lieu entouré d’une nuit éternelle où l’on peut retrouver ce qui a été perdu. Sigmund cherche sa mémoire et Alduin à retrouver sa forme humaine.
Dans les marais, d’étranges fantômes tentent de communiquer avec eux. À leur arrivée dans la ville voisine, Léna et Sigmund sont faits prisonniers ! Alduin pourra-t-il les libérer ? Les trois amis parviendront-ils à trouver le Château Nocturne ?

Mes impressions de lecture :

J’ai enchaîné la lecture du tome tout de suite après le tome 2 (c’est l’avantage lorsque toute la série est déjà publiée !) car Il y avait un petit souci qui n’avait pas été réglé en allant sauver Sigmund, Alduin avait été transformé en renard.  Eh oui Alduin n’avait pas su résister à l’un des pièges de la « forêt sortilège » après avoir été séparé de Léna. On a bien compris qu’il avait besoin de passer par cette épreuve et cette métamorphose. Je vous laisse débattre sur le destin et sur les aspects plus psychologiques et autres ressorts littéraires. Le jeune lecteur ce qu’il verra c’est les effets de la magie et l’épreuve à surmonter.

Avant de nous plonger dans cette nouvelle quête un petit mot sur les illustrations, on va retrouver dans les illustrations à l’intérieur du texte celles de la couverture, la charte graphique de cette série est bien étudiée pour nous plonger dans l’ambiance de chaque thème abordé. Le côté nocturne et obscure prédomine dans ce nouveau tome.

Cette série a débuté avec le froid de l’hiver et les « guerriers de glace », puis nous sommes passés au printemps avec « la forêt sortilège »  et maintenant nous sommes en été, avant de terminer avec le quatrième tome en automne et « le dragon de pluie ». Les codes couleurs suivent les saisons. Ici au lieu du soleil éclatant de l’été c’est surtout la nuit étoilée et les mystères qu’elle permet de cacher.

Ce que j’ai aimé dans la métamorphose d’Alduin, c’est qu’une fois transformé en renard, il ne peut plus parler et donc cela complique la communication, cependant ces capacités animales vont bien lui être utile. Vous me direz Léna avec ces cheveux roux et en compagnie d’un renard roux passe déjà pour une sorcière alors imaginait si le renard parlait !  Estelle aggrave le cas de Léna en lui permettant d’entendre les fantômes.

Une nouvelle fois on a cette image de chemin tortueux qui grimpe avant de plonger les héros dans les souterrains avant de ressortir et finir sa quête.

Nos héros vont croiser des mauvaises personnes qui vont leur causer du tord et des bonnes personnes qui sans le savoir en leur rendant service s’aideront elles-mêmes. Un beau geste est toujours récompensé.

Les épreuves qu’ils devront surmonter créent des rebondissements qui vont émouvoir le lecteur. Il y en a une qui m’a fait penser à un épisode de « les héritiers de Brisain» David Bry, c’était intéressant de voir  comment chaque auteur a traité cette épreuve.  Je n’en dis pas plus sur les connexions que chaque lecteur peut faire entre un livre et un autre.

J’espère que mes commentaires montreront la richesse du texte. Les nombreux rebondissements  et les chapitres bien équilibrés relativement courts ( env. 10 p.) et agrémentés d’illustrations permettront aux lecteurs moins aguerris de faire des pauses régulières.

Nous voilà arrivé à l’avant dernier tome de la série, j’ai toujours autant plaisir à suivre ces personnages. Quand je pense que la série a été publiée sur  3 ans et que je dévore ça en quelques jours !

À bientôt pour la conclusion de cette série…

Ps : un château ensorcelé au milieu d’un lac noir, avec tout ce qu’il y  a de part d’obscurité,  j’ai l’impression de ressentir encore l’ambiance de « la cité diaphane » d’Anouk Faure même si  c’est autre chose. Décidément les romans  semblent se répondre entre eux ! (dans ma tête)

La cité diaphane

Anouk  Faure

Éditions Argyll, 3 février 2023,

Mes lectures Argyll

4e de couv. :

Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.
Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.
Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.

Mes impressions de lecture :

Le titre et la couverture sont déjà une invitation à découvrir cette cité diaphane. Les illustrations en noir et blanc, d’Anouk Faure, sont comme le prolongement de ce qu’on visualise en lisant le texte.

Dès le début j’ai été captivée par la narration. Je retrouve un personnage d’archiviste, depuis quelques temps des personnages exerçant ce notre métier croisent ma route de lectrice ! D’autre part il est question dès le début du thème de l’eau et si vous me suivez vous savez que c’est un thème que j’affectionne.

Si l’eau est un élément important dans cette histoire, l’aspect minéral (c’est quand même le nom du lieu !) est omniprésent avec ces lignes verticales de cette cité qui jadis jailli de l’eau pour s’élancer vers le ciel. Lorsqu’on relie cela à l’aspect « religieux » de cette histoire on sent la cohérence dans la création de cet univers fantastique.

Anouk Faure a su planter de décor, on est dans un lieu qui est sensé être abandonné à cause d’une malédiction qui a empoisonné l’eau. Il reste un forgeron et le gardien un peu fou de la source qui elle n’est pas encore contaminée. On a un décor gothique et les couleurs de la couverture sont très évocatrices. Cela m’a fait penser aux contes gothiques avec des personnages cachés derrière de mystérieuses portes, des entrées dérobées, un palais en déliquescence. La frontière entre raison et déraison voire de folie est bien mince.

Lorsque notre Archiviste arrive pour écrire les dernières lignes de cette cité, il est précédé par une guerrière religieuse qui veut purifier les lieux. On a deux visions diamétralement opposées ce qui rend le début de cette aventure très intéressante.

J’ai aimé tout ce qui touche au visible et invisible. Des ombres, des lieux sombres, des apparences trompeuses, d’autres qui surgissent furtivement. Chacun est porté par sa mission mais aussi par son passé.

Les scènes de combat révèlent certaines choses enfouies, au-delà de la force et de la volonté. La loyauté est au cœur de cette histoire. Cela peut décupler les forces ou resté figé de peur de détruire et trahir.

Entre la lutte entre le bien et le mal, est rendue plus complexe par ces parts d’obscurité. À un moment j’ai pensé au « monde sans fin » lorsque le palais de l’impératrice se détruit petit à petit parce qu’on ne croit plus à ce monde.

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est qu’on n’est pas dans un univers où arrive des cœurs purs et tout est résolu après quelques épreuves. C’est autre chose. Je ne peux vous en dire plus sans dévoiler certaines choses.

Je vous souhaite de belles découvertes.

Je remercie les éditions Argyll de leur confiance.

Les héritiers de Brisaine. T4. La Sorcière des saisons

David Bry

Ill. Noémie Chevalier

Éditions Nathan, sept 2022, 163 p., 11,95 €

4e de couv. :

Pour sauver la magie et mettre toutes les chances de leur côté, les jeunes héros sont obligés de se séparer. Jehan reste à Trois-Dragons pour fouiller le château et enquêter sur l’archimage. Barse le Troll doit convaincre Mahaut de se rallier à eux. Quant à Grégoire, Enguerrand et Aliénor, ils se lancent à la recherche de la Sorcière des saisons.
Ils doivent absolument la trouver avant leur ennemi juré, Gauthier, et l’empêcher de déclencher le Grand Hiver, qui signerait la mort de toute la magie. Mais la Sorcière ne se laisse pas approcher facilement et de grandes épreuves attendent les trois amis !

Mes impressions de lecture :

Je vous ai parlé de cette série juste avant la sortie du tome 4… J’ai bien essayé de retarder le moment mais j’ai craqué… le prochain et dernier épisode c’est pour mars/avril.

Je vous conseille de lire la série dans l’ordre car c’est un enchainement d’événements qui on conduit nos jeunes héros à ce stade de l’histoire et de leur évolution.  Le volume commence un résumé des épisodes précédents… Et bien sûr l’histoire a une conclusion à la quête annoncée mais pour la conclusion de la quête il faut attendre le dernier épisode, le tome 5 !

J’ai beaucoup souffert avec les personnages qui vont devoir encore affronter des épreuves terribles et faire des choix tels qu’ils sont demandés aux héros. Chaque personnage a sa personnalité bien affirmée et c’est plaisant d’avoir ainsi plusieurs points de vue. Même les gentils peuvent avoir des mauvaises pensées envers les autres mais il ya toujours un qui a une autre perception des choses. Oui nos héros ont des faiblesses et des peurs mais ils forment une équipe bien soudée.

On va suivre trois groupes chacun avec un chemin différent à parcourir et ils vont avoir pour certains des révélations et devoir accepter la terrible réalité.

Réussiront-ils ? Rendez-vous au prochain épisode !

Encore une fois il y a beaucoup de mouvements puisque chaque groupe va devoir parcourir des chemins distincts.

Une nouvelle fois on va frissonner et ce n’est juste à cause du blizzard et de la neige et de la glace.

Un roman où l’amitié et la confiance en l’autre, la force de caractère et la volonté sont à l’honneur. Ils savent ce qu’ils veulent devenir et font tout pour suivre leur voie.

Et toujours un plaisir de retrouver Le Grimoire magique de Fabula enrichi de nouveaux personnages.

Une série fantasy jeunesse à faire découvrir aux 9 ans et plus… en fonction des enfants.

Pour la petite anecdote de lecture j’ai terminé une lecture dans la neige, ici on se retrouve aussi dans la neige et dans ma lecture suivante on est aussi dans la neige…

A voir aussi sur ce blog :

Les héritiers de Brisaine T3. La bataille des Marches hurleuses

David Bry

illus. Noémie Chevalier

Éditions Nathan, mars 2022, 156 p., 11,95 €

4e de couv.

Grégoire, prisonnier de l’Archimage du Clair-Obscur, affronte la cruauté du magicien, la noirceur de sa cellule et sa peur des fantômes pour protéger le secret des Clés.
Enguerrand et Aliénor, aidés de Brisaine, Barse le Troll et d’un mystérieux allié, attaquent les Marches Hurleuses pour libérer Grégoire.
La bataille fait rage, Brisaine affronte l’Archimage, Enguerrand et Aliénor font face aux soldats… Ils sont tous plus déterminés que jamais à sauver la magie, mais à quel prix ?

Mes impressions de lecture :

Tout d’abord il faut que je vous dise : « lisez les tomes de cette série dans l’ordre !  » C’est le troisième sur cinq (4 paru il y a quelques jours et 5 paraîtra au printemps).

Lors du tome 1 nous avions eux les bases et le moment où tout bascule. Nous avions découvert notre gentil trio où chaque personnage à chacun un caractère et des aptitudes différentes et complémentaires. Nous avions aussi rencontré le groupe de méchants.

Puis dans le tome suivant nous avons découvert l’axe du mal qui va au-delà de la méchanceté d’êtres cruels. Il y a des adultes et des guerres de pouvoir. Deux types de magies qui s’affrontent.

Dans ma chronique sur le tome 2 je vous avais dit que l’auteur nous avait laissés sur un moment clé qui trouvera sa conclusion dans le tome 3.

On débute ce tome 2 sur l’idée que nos héros n’ont plus le choix. Il faut qu’ils aillent de l’avant vers l’affrontement puisqu’il faut libérer leur ami Grégoire. Ce qui avait aidé dans les deux premières parties ici n’est plus réutilisable. Il faut d’autres solutions et ce servir des rencontres faites…

Cette saga fait appel aux sentiments, l’empathie avec les personnages et leur quête fait que le lecteur est à fleur de peau. Au début de ce troisième volet ce qui prime c’est « ce n’est pas juste », « c’est révoltant et cruel». On bouillonne devant la cruauté de certains.

Nos jeunes héros vont découvrir des appuis auxquels ils ne s’attendaient pas. Nous allons donc avoir de nombreux rebondissements.

Une aventure palpitante qui va nous faire découvrir d’autres facettes de cet univers créé par David Bry. Jusqu’où nous entrainerons t-ils ?

Est-ce que je vous ai déjà parler de la place de l’illustration ? Chaque couverture est superbe et reprend les éléments clés du tome. À l’intérieur les illustrations sont en noir et blanc, soit un petit dessin en début de chapitre, soit une plaine page. On ne se rend pas compte de l’importance pour les lecteurs de 8-11 ans de ces pauses visuelles. Tous ne sont pas de gros lecteurs et cela les rassure et d’autres on du mal à se représenter ses lectures de l’imaginaire.

Je remercie les Éditions Nathan pour leur confiance.

Il ne me reste qu’à attendre les deux prochains tomes.

Tome 4 « La sorcière des saisons » sorti le 25 août 2022 … Que je n’ai pas !

et le Tome 5 au printemps 2023

Sur ce blog :

Les chemins de Sancturia

Jeremy Behm

Éditions Syros, avril 2022, 397 p., 17, 95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Sylvann est une jeune Elfe qui veut venger les siens et retrouver le Cœur de Sève, une pierre aux pouvoirs puissants qui a été dérobée par le sanguinaire chef des Orcs.
Nora, une collégienne d’aujourd’hui, a une imagination débordante, elle est persuadée que d’autres mondes que le nôtre pourraient lui être accessibles.
Quel lien unit ces deux héroïnes ?
Un grand roman d’aventure et d’action, pour les amateurs de fantasy ou pour découvrir le genre.

Mes impressions de lecture :

Chaque roman que je lis de Jeremy Behm est une surprise. Il entraine le lecteur sur des questionnements différents.

Ce roman qui joue avec deux mondes chaque lecteur va trouver sa voie et faire son chemin. Un peu comme les personnages. Si l’on suit le personnage qui écrit, le personnage qui se fait agresser, le personnage qui par vers une quête ou le personnage qui bascule dans la délinquance à chaque fois on est pris par l’histoire. Ce roman est un véritable ascenseur émotionnel.

Jeremy Behm a su trouver les chemins d’une histoire à l’autre et c’est délicat d’en parler sans spoiler.

J’ai beaucoup aimé l’image des chemins, à chaque croisement il faut faire un choix, à chaque rencontre il faut prendre la décision de faire ou non confiance.

C’était aussi très intéressant si l’on garde l’idée de l’écriture. Pourquoi écrire ? Quoi écrire ? Comment construire une histoire et comment la terminer… l’auteur (en général) projette des choses, mais projette aussi un peu de son histoire…

La thématique du héros/héroïne avec son innocence, son enthousiasme, ses apprentissages, ses choix, ses erreurs… le héros ne fait pas cavalier seul, il va entrainer dans son sillage d’autres. Nous sommes dans un roman jeunesse nous avons donc des apprentis dans différents domaines. Nous nous attachons aux personnages avec leurs défauts et leurs qualités.

Un roman très prenant les différentes facettes créent des ruptures, des pauses qui se nourrissent les unes avec les autres.

J’ai trouvé très intéressant d’avoir fait un lexique en fin de volume pour les lecteurs qui débutent en héroïc fantasy.

Je remercie les éditions Syros de leur confiance.

QUI EN PARLE ?

Mylène

Sur ce blog :

Capitale du Sud. T2 Trois Lucioles

Guillaume Chamanadjian

Éditions Aux Forges de Vulcain, avril 2022, 406 p., 20€

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

4e de couv. :
Nox, l’ancien commis d’épicerie, est désormais seul maître à bord de l’échoppe Saint-Vivant. Il a pris ses distances avec la maison de la Caouane qui, enfant, l’avait recueilli. Mais personne n’est à l’abri des intrigues de la Cité. Dès la fin de l’hiver, tout ce que la ville compte d’opposants au duc Servaint s’est mis en tête que le duc devait mourir, et que la main qui le frapperait serait celle de Nox. Celui-ci consentira-t-il à tuer l’homme qui l’a élevé ? De sa décision dépendra le destin de Gemina.

Mes impressions de lecture :

Je vais commencer par un petit rappel sur cette saga. Nous avons deux trilogies écrites par deux auteurs différents qui forment un tout « la Tour de Garde ». J’ai lu dans l’ordre de parution « Capitale Sud. T1 Le sang de la Cité » de Guillaume Chamanadjian, Puis « Capitale du Nord. T1 citadin de demain » de Claire Duvivier, c’est deux tomes peuvent se lire dans l’ordre que l’on veut, mais avant celui-ci. Nous avons deux auteurs et deux lieux différents pour l’instant nos jeunes héros ne sont pas encore sortis de leur ville de naissance…

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’univers de la Capitale du Sud. Guillaume Chamanadjian a choisi d’écrire sa trilogie avec les codes de la fantasy mais aussi de la littérature picaresque. Jeune héros orphelin à qui il arrive bien des malheurs et qui va affronter des épreuves pour sortir de sa condition dans un milieu urbain.

On retrouve ici Nohamux, dit Nox après les drames survenus dans le tome1. Tous les personnages que nous avions rencontré on vu vu leur vie bouleversée, du moins pour ceux qui ont survécus.

Sa situation n’est guère enviable les différents clans lui demandent de tuer son protecteur dirigeant de la cité. Il essai avec son jeune âge et son peu d’expérience de se sortir de ce guêpier.

On va suivre Nox qui semble aller de Charybde en Scylla. On a des monté d’adrénaline en même temps que lui. À chaque demande, on voit se compliquer les exigences. Si on commence par sourire des pirouettes que fait Nox pour éviter d’accéder aux demandes on finit pas basculer dans l’angoisse parce qu’on ne voit pas comment il va s’en sortir. Et là nouveau rebondissement…qui permet de repartir sur une autre voie…

Lorsque les scènes de tension diminuent nos héros peuvent évoluer dans leur discipline et dans leur évolution de jeunes gens.

Cet épisode joue beaucoup avec l’intérieur/ extérieur. Cela va de la ville à « ailleurs », des tréfonds aux toits… On va vers une ouverture et de nouveaux horizons. Les liens avec Dehaven se font plus proches et plus complexe. Mais aussi l’arrivé d’étrangers.

J’ai beaucoup aimé les jeux de « scène » que permet le Nihilo. La ville miroir permet de créer de nouvelles possibilités.

Il nous faut maintenant attendre cet automne pour avoir le point de vue de « la Capitale du Nord. T.3 » de Claire Duvivier.

Je remercie les Éditions aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Challenge VLEEL « Auteur reçu sur VleeL »

Challenge #15 K #14 Albator « livre avec un moyen de transport sur la couverture »

Le mois de David Bry (1-8)

Chers lecteurs,

Le mois est passé trop vite ! Je n’ai pas cessé d’avoir des contretemps. Et un de mes soucis est réglé, j’ai un nouvel ordinateur qui ne se prend pas pour une Ford T.

J’espère que vous avez suivi les échanges sur « le mois de David Bry » sur le blog book en Stock. Non ? Séance de rattrapage alors.

Un auteur bien sympathique et qui aime les échanges interactifs… je vous laisse découvrir grâce aux liens vers chez les Vénérables !

Interview 8

Interview 7

Interview 6

Interview 5

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Bibliographie

Que suis-je en train de lire pour participer à ce mois de… David Bry.

Cette fois-ci je me doutais que j’aurais un problème de temps alors je n’ai pas demandé de partenariat. Je me suis acheté un roman qui m’a attiré dès que Dup et Phooka nous ont présenté cet auteur. De la Fantasy, avec une couverture que je trouve magnifique. Une histoire de destin. Une histoire sombre. Je ne sais pas quand je vais terminer ma lecture car je suis désorganisée…

Stig, cadet du clan Feyren, se réjouit de participer pour la première fois aux festivités du solstice au sommet du Wegg, demeure du roi de l’hiver, signe de son passage à l’âge adulte. Le jeune homme au pied bot, difformité qui lui vaut le mépris son père, observe avec candeur et enthousiasme les conteurs, danses, ripailles et conversations, n’osant encore se mêler aux membres des trois autres clans. Mais lorsque le seigneur des Dewe s’écroule brutalement, la fête se teinte de la couleur du deuil. Et l’atmosphère glacée se fait plus étouffante.
Au cœur de la Clairière, les bûchers mortuaires brûlent et signent déjà la fin d’un monde.

Capitale du Nord 1. Citadins de demain

Claire Duvivier

Éditions Aux Forges de Vulcain, oct 2021, 365 p., 20 €

Mes lectures Aux Forges de Vulcain

4e de couv. :

Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes, ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont il a appris l’existence dans un livre.
Au moment précis où la tension accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses amis. Deuxième roman de Claire Duvivier, Citadins de demain est le premier volume de la trilogie Capitale du Nord.

Mes impressions de lecture :

J’attendais avec impatience ce roman, d’une part parce que j’avais eu un coup de cœur pour son premier roman « Un long voyage », d’autre part parce qu’il fait partie d’un vaste projet ambitieux. Deux auteurs, deux trilogies fantasy « La Tour de Garde » qui vont s’entremêler. Je vous ai déjà  parlé de «Capitale du Sud. Tome 1 Le sang de la cité»  de Guillaume Chamanadjian. Deux écritures différentes qui sont liées aux situations géographiques.

Deux cités maritimes avec relations commerciales. Deux cités en pleine expansion, entre passé et futur. Avec des liens mystérieux…

Le titre de ce roman résume assez bien le sujet. La première moitié du livre est très centrée sur cette éducation et les liens qui les unissent ces jeunes. L’ambiance m’a fait penser au « Miniaturiste » de Jesse Burton mais le sujet est autre.  Le lecteur est averti sur le fait qu’on lui raconte la fin d’un projet. Mais avant d’y arriver, la narratrice « Amalia » va nous expliquer le contexte social, politique et historique de sa caste puis de la Cité. On est au moment clé où les « héros » vont sortir de l’adolescence pour devenir adultes. On retrouve bien des sujets qui font partis de la ligne éditoriale des Éditions Aux Forges de Vulcain.

Claire Duvivier a su créer avec l’emploi du passé simple dans certains dialogues associé au vouvoiement une distance sociale. On sait lorsque les nobles sont entre eux, jeunes ou moins jeunes.

On a quelques éléments qui  font référence à la Capitale du Sud mais ce n’est que vers la moitié du roman que tout bascule et que l’on commence à vraiment voir les effets miroirs et certains mystères évoqués dans l’autre trilogie.

On retrouve aussi  le sujet concernant le « sang » et tous les questionnements sur les dirigeants sur l’avenir. La famille est aussi une thématique très importante. Les vieilles familles, leurs secrets et leurs rivalités.

La jeunesse et les amitiés qui se forgent pour affronter les tourmentes à venir.

La place des femmes est très importante. C’est un aspect qui est lié au fait que ce soit une ville du Nord.

J’ai beaucoup aimé l’accélération des évènements à parti du moment où la magie fait son apparition, entre autres choses… mais chut !

Je m’arrête là et c’est avec impatience que j’attends la suite.

J’adore le jeu de lumières entre les couvertures de Capitale du Nord et Capitale du Sud.

Je remercie les  Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.