Sur le chemin du retour dans leur village, Alduin, Léna et Sigmund sont arrêtés par des ondines, créatures fantastiques qui vivent dans le fleuve. Elles ont besoin d’aide : depuis la disparition du Dragon de la Pluie, le fleuve s’assèche et les pêcheurs de la ville voisine épuisent les réserves de poissons. Il faut absolument que Léna, Alduin et Sigmund aillent réveiller le dragon… Mais le Duc de la cité d’Eaux-Claires, lui, veut tuer la bête, persuadé qu’elle a volé un bijou magique ! Les trois amis réussiront-ils à faire émerger la vérité pour sauver à la fois le dragon et la cité ?
Mes impressions de lecture :
Voilà arrivé la fin de cette série… l’autrice a laissé la porte entrouverte pour que le lecteur puisse imaginer d’autres aventures. Je me mets à rêver d’autres aventures pour ce trio soudé par les épreuves qu’ils ont vécu.
C’est le roman de l’automne et du retour au village. Mais bien sûr cela ne va pas se passer simplement. De nombreuses péripéties, des épreuves, des dangers et des émotions fortes vont tenir en haleine nos héros et les lecteurs.
On va découvrir le secret d’un des personnages qui dès le premier tome laissait entrevoir une forte personnalité.
Avec ce quatrième et dernier tome on termine un cycle et nos jeunes héros vont fermer une boucle crée bien avant leur naissance. On a bouclé un an de la vie des nos héros.
Ils vont découvrir des créatures porteuses de magie qu’ils n’avaient pas encore rencontrées. On a des moments assez cocasses qui viennent alléger les tensions dramatiques. Ajoutons à cela que le pauvre Alduin ressent encore les effets de sa métamorphose en renard.
Nous allons découvrir d’autres paysages, d’autres royaumes, d’autres croyances et modes de transport.
J’ai bien aimé le jeu entre l’eau et le feu. On va avoir les quatre éléments présents, le fleuve et navire, le ciel et le ballon, la terre et la grotte, le feu et le dragon.
Que de chemin parcouru depuis le départ du village.
Une belle série, bien construite qui fait vivre à ses lecteurs toute la palette des émotions.
Je vous laisse découvrir cette série que j’ai dévorée.
Léna, Alduin, toujours métamorphosé en renard, et Sigmund sont en quête du Château Nocturne, lieu entouré d’une nuit éternelle où l’on peut retrouver ce qui a été perdu. Sigmund cherche sa mémoire et Alduin à retrouver sa forme humaine. Dans les marais, d’étranges fantômes tentent de communiquer avec eux. À leur arrivée dans la ville voisine, Léna et Sigmund sont faits prisonniers ! Alduin pourra-t-il les libérer ? Les trois amis parviendront-ils à trouver le Château Nocturne ?
Mes impressions de lecture :
J’ai enchaîné la lecture du tome tout de suite après le tome 2 (c’est l’avantage lorsque toute la série est déjà publiée !) car Il y avait un petit souci qui n’avait pas été réglé en allant sauver Sigmund, Alduin avait été transformé en renard. Eh oui Alduin n’avait pas su résister à l’un des pièges de la « forêt sortilège » après avoir été séparé de Léna. On a bien compris qu’il avait besoin de passer par cette épreuve et cette métamorphose. Je vous laisse débattre sur le destin et sur les aspects plus psychologiques et autres ressorts littéraires. Le jeune lecteur ce qu’il verra c’est les effets de la magie et l’épreuve à surmonter.
Avant de nous plonger dans cette nouvelle quête un petit mot sur les illustrations, on va retrouver dans les illustrations à l’intérieur du texte celles de la couverture, la charte graphique de cette série est bien étudiée pour nous plonger dans l’ambiance de chaque thème abordé. Le côté nocturne et obscure prédomine dans ce nouveau tome.
Cette série a débuté avec le froid de l’hiver et les « guerriers de glace », puis nous sommes passés au printemps avec « la forêt sortilège » et maintenant nous sommes en été, avant de terminer avec le quatrième tome en automne et « le dragon de pluie ». Les codes couleurs suivent les saisons. Ici au lieu du soleil éclatant de l’été c’est surtout la nuit étoilée et les mystères qu’elle permet de cacher.
Ce que j’ai aimé dans la métamorphose d’Alduin, c’est qu’une fois transformé en renard, il ne peut plus parler et donc cela complique la communication, cependant ces capacités animales vont bien lui être utile. Vous me direz Léna avec ces cheveux roux et en compagnie d’un renard roux passe déjà pour une sorcière alors imaginait si le renard parlait ! Estelle aggrave le cas de Léna en lui permettant d’entendre les fantômes.
Une nouvelle fois on a cette image de chemin tortueux qui grimpe avant de plonger les héros dans les souterrains avant de ressortir et finir sa quête.
Nos héros vont croiser des mauvaises personnes qui vont leur causer du tord et des bonnes personnes qui sans le savoir en leur rendant service s’aideront elles-mêmes. Un beau geste est toujours récompensé.
Les épreuves qu’ils devront surmonter créent des rebondissements qui vont émouvoir le lecteur. Il y en a une qui m’a fait penser à un épisode de « les héritiers de Brisain» David Bry, c’était intéressant de voir comment chaque auteur a traité cette épreuve. Je n’en dis pas plus sur les connexions que chaque lecteur peut faire entre un livre et un autre.
J’espère que mes commentaires montreront la richesse du texte. Les nombreux rebondissements et les chapitres bien équilibrés relativement courts ( env. 10 p.) et agrémentés d’illustrations permettront aux lecteurs moins aguerris de faire des pauses régulières.
Nous voilà arrivé à l’avant dernier tome de la série, j’ai toujours autant plaisir à suivre ces personnages. Quand je pense que la série a été publiée sur 3 ans et que je dévore ça en quelques jours !
À bientôt pour la conclusion de cette série…
Ps : un château ensorcelé au milieu d’un lac noir, avec tout ce qu’il y a de part d’obscurité, j’ai l’impression de ressentir encore l’ambiance de « la cité diaphane » d’Anouk Faure même si c’est autre chose. Décidément les romans semblent se répondre entre eux ! (dans ma tête)
Malgré la fin de la guerre, Sigmund, le soldat qu’Alduin a fait passer pour son frère, n’est pas revenu au village. Alors, quand Alduin fait un rêve dans lequel Sigmund l’appelle à l’aide, il part à sa recherche dans la vallée, accompagné de Léna. Mais de nombreux dangers attendent les deux amis : des brigands, des créatures fantastiques, des sources maudites et surtout, une mystérieuse forêt sur laquelle règne un terrifiant Roi Vert…
Mes impressions de lecture :
L’autre jour, je vous ai présenté le premier tome de cette série fantasy jeunesse, je vous ai fait remarquer la couverture et les illustrations qui forment un tout avec la narration. Ici l’histoire se passe en grande partie dans une forêt où sévit un roi vert, les couleurs tourne donc autour du vert et du noir, et le rouge pour les enfants. Léna est rousse, le rouge c’est aussi le cœur qui bat fort chez Alduin et Léna, c’est le sang et le feu… mais chut d’en disons pas trop !
Un conseil lisez les tomes dans l’ordre pour garder les effets de surprises.
Dans le tome précédent on été monté dans les hauteurs, puis descendu avant de retrouver la lumière et la liberté. L’eau c’était de la glace…
Dans ce deuxième tome, Estelle Faye nous entraine au fond d’une forêt ensorcelée où l’eau est un piège… Nos héros vont-ils sortir indemnes de cette nouvelle aventure ? Je vous le dis tout de suite procurez-vous le tome 3 ! Comment ont fait ceux qui ont dû attendre des mois entre deux épisodes ?
Ce nouveau tome2 joue avec une autre légende de ce monde. Une forêt maudite qu’il vaut mieux contourner. Nous allons découvrir des créatures fantastiques pas toujours bienveillantes. La part fantastique commence par les cauchemars que fait Alduin.
Une histoire de loyauté. Alduin perçoit des appels de Sigmund, le soldat balafré qu’il considère comme son frère et qui est parti aider les « victimes collatérales » de la guerre dans la vallée. Les personnages se sentent tous redevable de quelque chose et vont agir en conséquence.
Dans cette nouvelle aventure, Estelle crée une autre dynamique et elle entraine le jeune lecteur dans une autre sorte de quête. C’est un vrai renouvellement dans la narration. On sent que l’autrice prend plaisir à faire évoluer ses personnages et leur faire vivres d’autres types d’épreuves.
Je me suis régalé avec les thématiques autour de l’eau et de la forêt.
C’est donc avec empressement que je pars vers le 3 ème tome après les derniers rebondissements de cet épisode.
Bonne lecture aux 9 ans et plus. Amitié, magie et aventures…
NB : c’était étrange de lire ce roman après avoir lu « la cité diaphane » d’Anouk Faure un roman fantasy adulte… et « Grand-passage » de Stéphanie Leclerc…
Alduin est le fils du chef ; Léna, elle, est la fille de la guérisseuse qui vit dans une cabane. Tout les sépare, mais ce sont les meilleurs amis du monde. Alors, quand Alduin apprend que les Guerriers de glace, ces êtres cruels qui vivent au-delà des montagnes, reviennent pour enlever à nouveau une jeune fille, son sang ne fait qu’un tour. D’autant plus que les villageois sont prêts à sacrifier Léna…
Mes impressions de lecture :
Je vous ai parlé au mois de décembre dernier d’une autre série jeunesse d’Estelle Faye « les magies de l’archipel », en attendant la sortie des autres tomes j’ai regardé ce qu’il y avait à la médiathèque.
J’ai découvert « les aventures d’Alduin et Léna » dont les 4 tomes sont publiés alors j’ai voulu découvrir. Cette série est classée chez les 9-12 ans, c’est de la fantasy.
e premier tome a reçu des prix littéraires.
Les couvertures et les illustrations Nancy Peña sont bien très attrayantes. Les couleurs jouent un rôle visuel qui m’a plu.
Les deux personnages principaux qui ont donné le nom à la série sont très deux enfants très différents tant par leur caractère et leur situation sociale. Ils réagissent chacun en fonction de leur convictions mais une chose est sûre ils s’épaulent l’un l’autre et ils ont une confiance absolue.
Alduin va braver les hommes de son clan et choisir une noble cause. Il est prêt à tout sacrifier pour ses idées. Léna est fille de guérisseuse, sans père, elle est déjà un être à part dans cette société.
J’ai beaucoup aimé ces personnages Alduin le petit gringalet mais tenace, il est le frère d’un héros charismatique, et le fils du chef lui aussi très respecté et écouté, pas facile de trouver sa place. Il y a plusieurs rôles féminins forts dont entre autre sa grand-mère Oma. Léna elle s’inscrit dans une lignée de femmes, elle vit à la lisière de la forêt et sa mère a su lui transmettre sa force de caractère et ses connaissances médicinales.
Nous allons suivre ces deux enfants qui quittent leur village. Ils vont faire des rencontres et vont revenir défendre leur village.
C’est un roman d’aventure où les personnages vont nous entrainer jusqu’au cœur des montagnes glacées. J’avoue que les températures hivernales que nous connaissons en ce moment nous mettent bien dans l’ambiance !
La chute est très intéressante et surprenante… je vous laisse la découvrir. C’est du Estelle Faye comme on aime ! des épreuves, des luttes et de belles valeurs.
Pour les amateurs il existe une BD adapté de ce premier tome chez Jungle Les aventures d’Alduin et Léna Nathanaël Legendre…
À bientôt pour la suite de cette très belle série… Après la montagne on va aller dans la forêt !
Nour, la petite sœur de Kassem, est touchée par une malédiction : des écailles commencent à pousser sur sa peau et elle se transforme petit à petit en créature marine. Rejetée par sa famille, elle est condamnée à vivre sur l’île des maudits. Mais Kassem refuse d’abandonner sa petite sœur et l’aide à s’échapper.
Les voilà tous deux embarqués dans un fabuleux voyage, accompagné d’Elissa la navigatrice. Ils sont à la recherche d’Arcadia, la légendaire bibliothèque qui rassemble tous les livres récupérés au fond de l’océan. Au milieu de ces secrets perdus depuis la nuit des temps, Kassem espère trouver un moyen de sauver Nour !
Mes impressions de lecture :
Si vous me suivez vous vous doutez que j’ai aimé ce premier tome et que je râle parce que je dois attendre le printemps pour la suite. J’aime beaucoup la façon de narrer d’Estelle Faye et de plus on est sur un thème où l’eau joue un rôle.
J’ai beaucoup aimé l’aspect visuel on passe de la tour et la vue sur la mer Turquoise, à la descente vers le port et le départ sur le bateau et la ville qui s’éloigne. D’un lieu clos et stable : la tour, la bibliothèque, le jardin… On passe au bateau qui se balance, la mer à perte d’horizon.
La thématique du voyage initiatique est toujours intéressante car on a les lieux et les rencontres avec les inconnus et d’autres façons de voir la vie et le monde. Bien sûr les embûches et la colère des flots m’a fait penser à Ulysse la référence en ce qui concerne ce type de récit.
On pense aussi fortement au monde du conte et des mille et une nuits. Les jeunes lecteurs pourront aisément se croire dans un décor à la Shéhérazade. Un roman fantasy très méditerranéen. Les belles illustrations de Sanoé complètent bien la narration et on visualise très bien certaines scènes.
Les jeunes lecteurs vont vivre des expériences fortes. On a toute la palette des émotions. Nour et Kassem étaient choyés par leurs parents et la vie quand tout à coup tout bascule. Elissa a un autre parcours de vie et elle va jouer un rôle protecteur. Bien que jeune elle a le rôle d’une maitresse femme, elle vient d’un autre monde.
J’ai beaucoup aimé comment Estelle Faye déploie la thématique des croyances et des superstitions qui balayent le savoir et la connaissance. La place de l’écrit (livres et cartes) est importante puisque c’est ce qui va permettre d’avancer.
On aborde aussi la question de l’identité, problématique qui intéresse notamment nos préados et l’adulte en devenir.
C’est une jolie série qui permet au jeune lecteur de se plonger dans le monde de la fantasy.
La question maintenant, c’est de savoir vers quel rivage Estelle Faye va nous entraîner.
Plus que jamais, Thya, accompagnée d’Enoch et d’Aylus, doit fuir les tueurs lancés à ses trousses par son frère Aedon. Heureusement, ses visions, l’expérience de son oncle et les nouveaux pouvoirs d’Enoch lui permettent de leur échapper. Mais ce dernier a de plus en plus de difficulté à faire naître la brume ; quant à ses visions, Thya doit désormais les payer au prix fort. Se pourrait-il que des forces maléfiques se liguent contre elle et ses amis? Le combat est-il perdu d’avance? Sans doute la solution se trouve-t-elle en Orient, aux confins de l’Asie, là où l’Empire chrétien n’a pas prise.
Ma chronique :
Je participe à « Le mois de Estelle Faye » sur Book en Stock. J’étais juste sensée lire « Thya » mais voilà lorsque j’ai terminé la lecture du premier tome je n’ai pu me retenir d’aller acheter le deuxième tome tant j’étais impatiente d’avoir la suite… malheureusement pour moi, le tome 3 n’est pas encore sorti chez Folio mais il est chez Scrineo !
Avertissement, ceci n’est pas une chronique objective ! Comme si j’avais l’habitude d’en faire me direz-vous ! comme ce n’est pas un partenariat je me lâche ! Comme d’habitude me dire vous !
J’adore les romans où l’on s’attache tant aux personnages qu’on en vient à trouver injuste ce que l’auteure leur fait vivre. Oui j’ai ronchonné en lisant ! Oui on me prend pour une folle et alors ! Estelle Faye a une façon de raconter les aventures qu’on est pris dans la tourmente !
Dans le premier tome, c’est Thya et sa destinée qui est mise en avant. On est avec elle dans son chemin initiatique mais d’autres personnages font leur voyage sur leur voie. Enoch qui est un peu comme alter ego de Thya va prendre une certaine impotance. Un effet de miroir se met en place entre leurs deux façons de cheminer. Plus le personnage Thya se déplie dans le lumière, plus celui d’Enoch semble s’éteindre comme consumé.
A la fin du tome 1, la première étape s’est achevée et une renaissance laisse place à d’autres aventures possibles, car rien n’est résolu.
Dans « Enoch », on retrouve nos personnages principaux du moins ceux qui ont survécu. Ils continuent la route pour connaître le destin de l’oracle.
Ils vont aller dans des contrées qui leurs sont inconnues, rencontrer des personnes importantes pour le cheminement de Thya…
Ils vont connaître toute une kyrielle d’émotions, des souffrances extrêmes et bip bip bip … Ne pas spoiler ! On a toute la thématique du voyage initiatique. Chaque personnage à une destinée et va développer des attitudes surprenantes. Les personnages ne vont pas forcément évoluer comme on le croirait, c’est ce qui fait le charme de cette histoire. C’est comme si on voyait la ramure d’un arbre, notre imagination nous pousse vers d’autres branches que celles explorées par l’auteure.
Un autre personnage clé Aedon suit sa destinée sur la voie du mal. Voie qu’il avait choisie bien avant le début de l’histoire. C’est intéressant dans la mesure où l’on découvre une autre facette des Dieux antiques. La folie est sa compagne, il va conclure des alliances fort dangereuses !
De nouveaux personnages vont apparaître ce qui donne de nouvelles variantes et de nouvelles possibilités aux aventures de Thya et des autres protagonistes.
Ce roman est très intéressant car il parle de la fin d’un monde et de cette période de transition ou rien n’est défini. Il y a une grande intensité dans l’opposition des extrêmes. La société décadente brûle ses derniers vaisseaux et la nouvelle société s’appuie sur ce désordre pour se hisser au sommet du pouvoir. Période chaotique et violente.
Dans ce roman on suit les aventures des différents personnages sur des lieux géographiquement différents et qui ne communiquent pas entre eux, du coup le lecteur en sait plus qu’eux.
On retrouve des créatures légendaires qu’on avait un peu laissées en arrière plan depuis que nos héros étaient sortis de Gaulle. Cela redonne un petit boost. Ces divinités païennes jouent un rôle important dans les enjeux de cette quête. Ils forment comme un cœur antique et cela renvoi à une image qui m’est venu à l’esprit en lisant Enoch. J’y ai vu une évocation du voyage d’Ulysse (voir interviews sur book en stock) : la place de l’oracle et les Dieux qui semblent s’amuser avec le héros pour l’éloigner de chez lui etc…
Il y a aussi comme des mouvements circulaires on revient sur certains lieux mais la donne de départ à changé.
Je ne vais pas continuer cette chronique par peur de spoiler. Tout ce que je rajouterais c’est que j’ai fini le tome en « criant » : « NON, Non, Non !!! » Elle n’a pas droit de faire ça !
L’auteur laisse le lecteur avec un twist, une fin qui bouleverse tout ce qu’on ait pu prévoir et je n’ai pas le tome 3 sous la main !
Je vous tiens informés des nouvelles questions-réponses d’Estelle Faye sur Book en Stock ! En effet une nouvelle page s’est ouverte et l’interview continue.
De mon côté j’ai acheté « Enoch » le deuxième tome qui est aussi prenant que le premier « Thya », mais je vous en dirai plus dans quelques jours !
Thya est la fille de Gnaeus Sertor, général romain et héros de l’Empire. Mais Thya est aussi une Oracle, peut-être la dernière élue capable de démêler les fils de l’avenir. Elle est donc contrainte de se cacher en Gaule, au fin fond de la forêt d’Aquitania car, à Rome, comme partout ailleurs dans l’Empire, les chrétiens règnent en maîtres et font impitoyablement la chasse aux adorateurs des dieux anciens. Mais lorsque son père est laissé pour mort par des Pictes, Thya n’a plus d’autre solution que de fuir vers le nord pour suivre une étrange vision dans laquelle son père est toujours en vie.
Mon billet :
Premier tome remarqué et remarquable d’une série qui a eu un bel accueil des lecteurs de fantasy. Prix imaginales 2015 et Elbakin 2015, double gage de qualité. J’attendais avec impatience l’occasion de lire cette trilogie. C’est finalement « le mois de… Estelle Faye » sur Book en Stock qui me l’aura procuré avec un partenariat Folio.
D’entrée, j’ai trouvé original que cela se situe en Aquitania gallo-romaine. On part d’une époque réelle, mais la fantasy et la magie viennent rajouter une nouvelle dimension. Les termes latins qui émaillent le texte rajoutent un petit quelque chose à la façon de raconter l’histoire.
Nous avons toute la thématique sur les masques, les apparences et la réalité et celle de l’identité. Chacun se revendique d’un clan, chacun a une spécificité et une place dans la société. Le fait que Thya soit romaine et Enoch Node, cela aura son importance que ce soit physiquement, politiquement et socialement.
La Famille est une thématique très présente puisqu’elle représente les racines des problèmes et mets en places des mécanismes dynamiques entre les membres la fratrie, la paternité etc.
C’est un roman de formation, Thya a vécu plus ou moins cachée et protégée car c’est une Oracle et dans la chrétienté qui est en train d’asseoir son pouvoir et imposer ses règles, ce n’est pas admissible tous ses rites et héritage païen.
Enoch se retrouve mêlé à la destinée de Thya, il est maquilleur donc expert dans l’art du maque et du travestissement du corps. On se rend compte petit à petit qu’il a croisé le chemin pour de multiples raisons dont ils ne sont pas conscient ni l’un ni l’autre. On est dans la thématique de la destinée.
Les personnages vont s’étoffer au fur et à mesure qu’ils subissent les épreuves.
Non seulement, il y a leur corps qui change (surtout Thya) mais leur état d’esprit. Ils vont grandir, ils vont affronter leur passé et les non-dits. Ils vont devoir choisir leur camp, leur futur et affronter leurs ennemis.
Le troisième acolyte, Mettius entreprend un autre type de chemin celui qui conduit vers la rédemption. C’est un adulte, il va révéler la vérité pour retrouver son intégrité. Il est aussi le protecteur des deux jeunes gens. Il détient des réponses aux secrets des deux. Il n’a pas la conscience tranquille. Il y a des scènes assez cocasses qui font retomber un peu les tensions émotionnelles.
J’ai beaucoup aimé tout ce qui touche au monde païen et toute la magie. Les êtres qui ont pouvoir de vie et de mort sur les mortels.
J’ai trouvé intéressant et drôle le fait que Thyas jeune fille frêle tue les petits animaux pour lire dans leurs entrailles et de l’autre côté Enoch qui prend très au sérieux tout ce qui touche à l’esthétique et manie le peigne. Que l’on veuille ou pas on a des stéréotypes.
J’ai trouvé la sensualité qui se dégage de ses deux jeunes gens très délicate et émouvante, c’est en accord avec leur cheminement initiatique.
Je voudrai vous parler plus longuement de ce roman mais je dévoilerai trop de choses.
Bon vous l’aurez compris c’est un coup de cœur et j’ai hâte de pouvoir aller acheter le tome 2 : Enoch.