Le souffle de la nuit

Alexandre Galien,
Michel Lafon, 24 sept 2020, 318 p, 18,95

Mes lectures Michel Lafon

souffle de la nuit

4e de couv. :
 » Les silences de Valmy, au bout du fil, avaient résonné dans leurs oreilles comme le sifflement d’un corps qui tombe droit dans l’abîme. Pourtant quand le chef de la Crim’ avait prononcé les mots  » meurtre ‘,  » poupée criblée de cicatrices ‘,  » vaudou ‘ et  » bois de Vincennes ‘, une tension inhabituelle avait envahi la pièce. Jean et le commissaire ne surent dire si c’était sa respiration qui avait changé, ou s’il était habité d’une force inconnue, mais le Valmy qu’ils connaissaient avait repris le dessus. « 
Des faubourgs de Barbès aux dorures des ambassades, entre prostitution et magie noire, le groupe de Philippe Valmy se reforme pour traquer un tueur sanguinaire qui met à vif les cicatrices du passé.

Mes impressions de lectures :

Je découvre le commandant Valmy avec cette deuxième enquête. Ce n’est pas gênant puisqu’il s’agit d’enquêtes qui se terminent à la fin du livre. D’autant plus que nous avons force détails sur l’enquête précédente, trop à mon goût. Alors si je lisais « les cicatrices de la nuit » ce serait plus pour la mécanique que pour la résolution de l’enquête.

Toutes ses informations liées au passé permettent au lecteur de se faire une idée de la profondeur du chagrin de Valmy.

La coïncidence ou le destin veut que Valmy soit parti au Nigeria pour se remettre des drames vécus et que les crimes actuels semblent avoir un lien avec le milieu des prostituées nigérianes.

Son retour à Paris ne va pas être de tout repos. On va le suivre avec une équipe qui doit travailler avec d’autres services de police. On va le voir se débattre avec ses propres démons intérieurs alors que les « forces du mal » semblent se déchaîner.

C’est un roman à la troisième personne du singulier alors on va suivre plusieurs personnages dans leur « vie personnelle » si tant soit peu qu’ils en aient une  et cette enquête criminelle assez violente et viscérale. Amours, sexe et carrières… soif de pouvoir.

Cependant l’auteur réserve au lecteur la primeur de certaines informations puisqu’on va avoir des chapitres à la première personne où le tueur s’exprime et raconte ce qu’il fait et pour quoi. Le lecteur en sait plus que les enquêteurs du moins pour cette partie de l’enquête.

Il va y avoir des développements inattendus puisque le lecteur n’a pas certaines informations et qu’il les découvre quand il croit que le « coupable » va être appréhendé… qui vont entrainer les enquêteurs dans des milieux autres que  ceux les petits trafiquants de Barbès.

On découvre certains aspects de l’Afrique tant au niveau des traditions du Nigéria que dans les arrangements avec le gouvernement français !

Pour ceux qui connaissent Paris il y a quelques scènes d’action que vous visualiserez facilement.

De nombreux rebondissements et twists vont tenir en haleine le lecteur jusqu’à la conclusion de cette affaire.

Je remercie éditions Michel Lafon de leur confiance.

lafon

Qui a démonté la Tour Eiffel

enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Éditions Syros, Coll Mini Syros,  mars 2017, 48 p., 3,50 €

Temporaire : https://fr.calameo.com/subscriptions/6246250

 Chronique Jeunesse du Mercredi

4e de couv. :

Un monument aussi visité que la Tour Eiffel, c’est l’endroit rêvé pour passer inaperçu et dissimuler quelque chose… sauf si Nino est dans les parages !

Nino est chargé de faire découvrir Paris à sa cousine québécoise, Rosalie. Pour elle, « Ce qui s’rait le fun, c’est de visiter la tour Eiffel » ! Notre enquêteur en herbe ne se doute pas qu’un secret l’attend au milieu des 1665 marches du célèbre monument.

Ma chronique :

Si vous suivez mon blog vous avez vu que j’adorais la série des enquêtes de Nino que j’ai eu la chance de lire grâce à mes partenariats ou à la médiathèque. Il se trouve que j’en avais raté une jusqu’à aujourd’hui.

Nous sommes en plein confinement et certaines maisons d’éditions, dont les Éditions Syros, offrent la lecture en numérique de certains ouvrages. Je ne suis guère concernée puisque je ne lis pas en numérique, à une exception près ! J’ai donc lu hier soir « Qui a démonté la Tour Eiffel ? ». C’est un roman court avec peu de lignes par pages alors mes yeux n’ont pas piqué en lisant sur mon smartphone. Je me suis régalée car cela faisait un petit moment que je n’en avais pas lu. Ce soir j’ai 8-10 ans. Ceci étant dit venons-en au texte.

Dans cette histoire on retrouve notre jeune parisien qui à droit de sortir avec une jeune adulte. Sa cousine venue du Québec. Voilà un nouveau personnage, une jeune étudiante dans une école d’ingénieur, avec son langage bien si particulier. Ces deux éléments vont jouer un rôle.

L’une des particularités de cette série d’enquête c’est de mêler des éléments culturels ou historiques ou artistiques à un mystère. Nino met en évidence un fait, parfois il est l’élément déclencheur, parfois il est juste témoin et sa curiosité fait le reste.

Nous aurons ici des informations sur la Tour Eiffel depuis sa construction, en tant que future ingénieure Rosalie va nous donner des explications, le père de Nino aussi nous apprendra des choses.

Vous l’aurez deviné avec le titre le mystère va avoir comme épicentre la fameuse Tour. Mais je ne vous en dirai pas plus sur le sujet sinon que ce n’est que l’esprit aiguisé de Nino qui va faire le lien entre plusieurs éléments. Il se sert de ces expériences vécues. Sa ténacité fera le reste.

Dans cette série ce que j’aime bien aussi c’est la partie qui concerne la famille et le petit Nino. La communication et les discussions.

J’ai hâte de découvrir la prochaine !

Qui en parle ?

Jangelis

Sur ce blog :

qui a volé la main
qui veut débarbouiller
qui a fouillé chez les wisigoths

 

qui a cassé le miroir
qui a volé l'assiette
qui a découvert dame licorne

      

Article précédemment publié sur Canalblog

Qui a découvert la Dame à la Licorne ?

Les enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Éditions Syros, coll. Polar Mini Syros, 29 août 2019, 47 p.,

Mes lectures Syros

Challenge 1 % rentrée littéraire 2019

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

La nouvelle enquête de Nino, en partenariat avec le feuilleton des Incos. Humour, polar et histoire de l’art !

Incroyable, on aurait découvert deux nouvelles tapisseries de La Dame à la licorne ! Comment ces chefs-d’œuvre du Moyen Âge ont-ils pu rester cachés si longtemps ? Et s’il s’agissait d’une arnaque ? Avec Eugénie, la nouvelle de la classe, Nino va tenter de démêler le vrai du faux…

Ma chronique :

Les enquêtes de Nino portent toujours sur une œuvre d’art ou un période historique. L’histoire se passe aujourd’hui mais le mystère touche aux fameuses tapisseries de la Dame à la Licorne. Je ne me souvenais pas que les 6 toiles existantes représentent les cinq sens et un 6 ième qui fait encore couler de l’encre.

Comme pour le roman d’Eric Simard « L’enserpent », « qui a découvert la Dame à la Licorne ? » a été écrit en collaboration avec 10 groupes de CM1 dans le cadre du feuilleton des INCOS. Claudine  Aubrun nous fait part, en fin de volume de son expérience d’écriture interactive. C’est une aventure très enrichissante pour es élèves qui ne verrons pas les livres de la même façon.

Dans cet épisode Nino va devoir faire équipe avec une fille aussi brillante que lui et qui a un esprit d’initiative très développé. Ce qui va donner lieu à quelques frayeurs.

J’ai bien rit de voir le pauvre Nino se faire doubler par Eugénie, ce qui l’agace prodigieusement. Vont-ils arriver à s’entendre ? Leur esprit de déduction sont-ils complémentaires ?

Vont- ils révéler une tentative d’escroquerie et la faire capoter ? Les adultes vont-ils les croire ?

Nous sommes dans le cadre d’une classe verte dont Nino est dans un environnement qui ne lui est pas familier, il ne peut compter que sur lui-même …

J’ai encore pris plaisir à le lire… et mon fiston aussi…

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

RL19

Qui en parle ?

Jangelis

enserpent

« L’enserpent  » Eric Simard à aussi fait l’objet du feuilleton des Incos.

Article précédemment publié sur Canalblog

Léopoldine 1. Vengeances tardives

Francis Schull

City Editions, 2019, 253 p., 16,50 €

Mes lectures City

4e de couv. :
Léopoldine, la postière d’Oberwihrheim, découvre en faisant ses dévotions à la Vierge, un cadavre dans le confessionnal de l’église. C’est celui du maire adjoint, tué d’un grand coup sur le crâne. L’homme était aussi un important vigneron de ce village, fleuron de la route des vins d’Alsace. Émule de miss Marple, grenouille de bénitier et quinquagénaire excentrique, Léopoldine se met en tête de découvrir le meurtrier avant le gendarme chargé de l’enquête. Il faut bien reconnaître que l’homme n’est pas un cador ébouriffant d’efficacité… Dans ce village animé par des guerres viticoles sans merci, des ragots tous azimuts et de vilains petits secrets de voisinage, l’enquête s’annonce épineuse. Sans compter qu’un mystérieux corbeau vient semer la zizanie. C’est sûr, Léopoldine a du pain sur la planche… et un petit verre de blanc sur la table !

Ma chronique :

Un roman policier qui nous fait passer un bon moment dans les vignes alsaciennes. Pour moi qui suis du sud, c’est très exotique, cela  commence par les noms des lieux (un excellent exercice de prononciation !)… en ce qui concerne les vins ils voyagent bien et cela me change des vins du Languedoc-Roussillon que nous dégustons en cette période estivale ! A consommer avec modération quelque soit la provenance…

Une excellente lecture pour votre été si vous êtes dans la région où se déroulent les événements cela ajoutera une touche supplémentaire et si vous êtes loin comme moi cela vous fera voyager… c’est mon côté voyageur immobile qui prend plaisir.

Nous avons donc une vie de village, comme on peut en voir partout, avec les particularités liées à la géographie et au milieu viticole. On va donc retrouver des personnages qui vous en rappelleront d’autres que vous avez peut-être croisés. Les amateurs de polar du terroir vont se régaler !

J’ai bien aimé Léopoldine et on sent que l’auteur a pris plaisir à la « croquer » il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. J’espère qu’elle deviendra un personnage récurrent car avec tout ce qu’elle sait on risque d’en apprendre de belles. Elle est « copine » avec toutes les femmes du coin, et elle sait comment faire parler les hommes.

On va ainsi retrouver les notables qu’on peut croiser dans les villages avec leurs petits travers liées à leur fonction, ainsi que ce qui et connu de tous mais dont on ne parle pas. Les langues se délient lorsque quelqu’un meurt c’est bien connu, les absent on tort !

Francis Schull égratigne les images gens de tous les milieux que ce soit le maire et les élus, les gendarmes, les journalistes et les correspondant en particulier, les vignerons et autres habitants emblématiques.

J’ai bien aimé les petits apartés en italiques qui nous montrent les pensées des protagonistes alors qu’ils sont en train de dire autre chose, ou ne pas tout dire. Leurs petits commentaires permettent au lecteur d’en savoir plus que les intervenants, ils  montrent aussi leur côté roublard, chacun voulant tirer la couverture à soi. Le nombre de suspects est assez réduit et c’est ce qui rend l’enquête encore plus difficile car chacun avait envie de voir disparaître celui qui meurt !

C’est un roman qui a sa place dans les « mystery cosy » que j’affectionne mais à la version française. Les scènes cocasses, les répliques  drôles ou sarcastiques, des hauts en couleur.

Je remercie City Editions de leur confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog

A la place de l’autre

Guy Rechenmann

Éditions Vents Salés 2016, 285 p., 19,50€

a la place de l'autre

4e de couv. :

Un jour de septembre, 6 h 45. La pointe du Cap-Ferret est déserte. Les touristes ont décampé et les rares sédentaires ne se risquent pas si tôt face à un océan d’humeur changeante. Alors que fait là cette silhouette immobile perdue au milieu des blockhaus ? Qu’attend-elle, cette jeune femme ? Cela m’interpelle, moi, Anselme Viloc, le « flic de papier ». En règle générale je fuis les enquêtes ordinaires, j’ai le don de dénicher le grain de sable qui grippe les belles mécaniques assassines. Je ne lâche aucune affaire ! La guerre et les bâtisseurs du mur de l’Atlantique, un enfant et un chat, autant d’indices à prendre en compte. De Bouliac à la Chalosse, d’Arcachon à Andernos, Marie, Clémence, Marina… trois générations d’une même famille. Noyées dans la folie…

Ma chronique :

J’ai découvert cet auteur et ses écrits à travers ses interventions sur FB et l’enthousiasme de son agent littéraire (son  épouse cela va de soi !). La curiosité m’a poussé à aller les rencontrer au Festival du livre de Collioure « D’une mer à l’autre » (66190) qui a lieu le premier week-end de septembre. C’est en toute convivialité qu’on est passé du virtuel au réel sans surprise.

J’ai donc acheté ce roman. Mais c’est délicat lorsqu’on « connaît » la personne, une petite appréhension  née… Et si je n’aimais pas ? je ne sais pas si c’est cette crainte ou parce que ma bibliothèque est un véritable capharnaüm mais le livre s’est retrouvé enseveli… Oui les livres se cachent parfois à croire qu’il y a un lecteur fantôme dans ma bibliothèque !

Le  livre est réapparu il y a peu alors j’ai décidé de le lire avant le prochain Festival de Collioure !

Ce roman est le troisième avec Anselme Viloc mais je n’ai nullement été dérangée de ne pas avoir lu les deux précédents. Il y a quelques références qui nous sont expliquées sans trop spoiler pour avoir envie de revenir aux sources !

Ce qui m’a attiré dans les romans de Guy Rechenmann c’est le fait qu’il y ai un personnage qu’on voit évoluer d’une enquête à l’autre. Alors avant l’enquête elle-même ce sont les caractéristiques de ce personnage qui m’intéressent : Où vit-il ? Avec qui ? Y a t il un personnage absent dans vie ? Quel est son caractère ? Comment se comporte t-il avec les autres ? Quelle est l’attitude de ceux qui le croisent et le côtoient ? Est-il seul ou accompagné ? Qu’il soit sympathique ou antipathique, il faut qu’il impose sa présence. Ce sont là mes exigences de lectrice.

Anselme Viloc, c’est son nom… Dans ma tête il y a du Arsène Lupin et de l’Eugène-François Vidocq dans l’air… ouh là ! Jeux avec les  mots à surveiller… Il a un côté gentleman et un côté policier.

Ce que j’ai aimé dans ce personnage c’est qu’il a une vie équilibrée avec une touche de fantaisie. Cela nous change des policiers dépressifs et alcoolique. En fait il a crée une sorte de tribu autour de lui, et ça me plait ! Ils ont tous leurs petites particularités. J’ai une petite préférence pour la petite Lily. Les interactions entre les membres de ce clan sont intéressantes.

Ce qui m’a fait sourire, c’est qu’il est policier et son supérieur (il vaut son pesant de cacahouète)  le suit dans sa façon peu conventionnelle d’enquêter. Là où on voit qu’on est dans la fiction c’est qu’il reste sur la même affaire avec J son second pendant plusieurs mois. Cela m’étonnerait que dans la police cela se passe ainsi ! C’est justement que l’enquête se déroule sur plusieurs mois qui est intéressant.

Une spécificité de ce policier c’est qu’il aime écrire des rapports détaillés et littéraires, d’où son surnom de flic de papier obtenu lors de sa première affaire.

J’aime sa façon d’observer et d’aller plus loin, au-delà des apparences.

Cette histoire se déroule entre 1992-1993. Il y a beaucoup de références au jazz et au cinéma. J’ai essayé de guetter la petite erreur de datation, je n’en ai pas trouvé. Il n’y a qu’un mot dans une expression qui a attiré mon attention « tsunami », c’est un mot qui existe depuis longtemps mais dans les conversations je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu avant le tsunami de 2004, c’est un détail. On a quelques repères avec des faits réels comme le décès d’un musicien etc. L’histoire est bien ancrée dans l’époque.  Cette période est importante car cela permet d’introduire une période du passé un peu trouble de Bordeaux. Anselme Viloc va aller aux origines du mal, le vent va déterrer le passé, mais il devra creuser un peu plus profondément.

Ce roman policier, c’est ce qu’on a tendance à appeler un roman policier de terroir, rien de péjoratif pour moi. Cela permet de mettre en évidence l’importance du lieu, de la région avec ces spécificités et son histoire. N’étant pas de cette région je fais confiance  à l’auteur qui m’a l’air d’être très documenté au vue des anecdotes. Donc nous sommes dans le bassin d’Arcachon avec en arrière plan Bordeaux et la côte …

Ce livre rentre dans le cadre de mes lectures « voyageur immobile », j’ai l’impression d’avoir visité cette partie du Sud Ouest.

Je vous ai parlé du personnage principal (à vous de découvrir les autres !), l’époque où l’enquête à lieu, mais qu’en est –il de la l’enquête ? Elle est intéressante. Il y a une certaine lenteur car il faut suivre les méandres de l’esprit humain. L’aspect psychologique est primordial, mais n’en disons pas trop. Point de course poursuite et de policier qui dégaine son pistolet à tout crin. J’ai pris grand plaisir à le suivre, même si j’avais repéré le suspect bien avant qu’il le soit mais n’ayant pas tous les éléments je ne connaissais pas le mobile. Très logique (est-ce le terme adéquat), on a plus ou moins toutes les réponses à la fin.

Je ne vous ai pas parlé de l’écriture. C’est un roman très fluide divisé en chapitres aux titres significatifs. L’écriture est fluide et on se laisse emporter par les différentes histoires qui s’emboîtent telles des  pièces d’un puzzle. Il ya quelques mots qui sont me semble t-il régionaux qui donne la touche locale. J’ai beaucoup aimé la qualité de français et les jeux de langage.

La couverture est en adéquation avec la narration.

La cuisine et l’alcool sont  assez absents mais on a comme une envie d’iode et de vin blanc  pendant la lecture ! C’est peut-être l’influence des apéritifs littéraires au Cap-Ferret où je n’ai jamais mis les pieds !

C’est donc avec plaisir que je vais continuer à suivre ses investigations…

Qui a volé l’assiette de François 1er ?

Les Enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Syros, coll. Mini Syros, 48 p., 3€

9782748520514

Mes Lectures Syros

4e de couv. :

Tante Alice est d’humeur généreuse. Elle offre aux parents de Nino tous les objets dont elle ne veut plus, soit 18 caisses remplies à ras bord ! Nino et son papa s’inscrivent aussitôt à la brocante. Mais dans le bric-à-brac de tantine, une drôle d’assiette va attirer la convoitise d’un acheteur…

Ma Chronique :

Quel joie de retrouver le petit Nino que nous (mon fils et moi) avions découvert dans deux autres aventures !

Nino est encore une fois malgré lui au cœur d’un mystère qui touche à l’art. A croire qu’il attire les énigmes.

Ce roman court peut être lu dès le CE1, mon fils en CE2 en lis en classe. L’âge du personnage n’est pas précisé dans celui-ci mais il a 9-10 ans.

J’aime beaucoup l’univers mis en place par Claudine Aubrun. Une famille avec les deux parents qui travaillent et deux jumelles jeune ados autonomes et le petit dernier qui essai de s’émanciper. Nino un petit curieux à l’affût de la moindre occasion de montrer qu’il est grand. Les interactions entre les membres de la famille permettent au lecteur de s’identifier.

Il va découvrir un secret de famille qui expliquerait peut-être que sa famille soit attirée par l’art… mais je n’en dirais pas plus.

Ce qui me plait aussi dans le côté vie quotidienne ce sont les déplacements de l’enfant. Par exemple ici une partie de l’histoire se passe entre l’école et sa maison. Que faire si on voit un adulte qui nous effraie… Ne pas faire le chemin seul, ce rapprocher de groupes qui vont dans la même direction, demander à un adulte que l’on connaît. Ne pas hésiter à retourner vers l’école et demander de l’aide… Comme c’est l’enfant qui le dit ce n’est pas comme une leçon de morale.

Enfin un roman que mon fils a pu lire seul … Ce n’est pas un grand lecteur il se contente de paragraphes ou de pages, là il a eu la satisfaction de lire du début à la fin de l’histoire…

Je remercie les éditions Syros pour leur confiance.

qui a volé la main
qui veut débarbouiller

Qui en parles ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog

Qui a volé la main de Charles Perrault ?

Les enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Éditions Syros, coll. Mini Syros, mars 2011, 45 p., 3 €

9782748511215

Mes lectures Syros

4e de couv. :

Au jardin des Tuileries, la main d’une des statues du monument dédié à Charles Perrault ne cesse de disparaître… Nino, qui a le bras dans le plâtre, mène l’enquête. En voudrait-on au célèbre écrivain ?

Auteur :

Claudine Aubrun est née dans le Sud-Ouest de la France, dans l’Ariège précisément. Après des études aux Beaux-Arts de Toulouse, elle travaille dans la communication et l’édition de livres sur le patrimoine historique. Aujourd’hui, elle vit à Paris. Depuis 2000, elle écrit, essentiellement pour la jeunesse, des romans, des nouvelles, des scénarios et anime ateliers d’écriture et rencontres. Ses deux domaines de prédilection sont le roman noir et l’humour. Elle trousse des histoires drôles et jubilatoires aux touches grinçantes et fait pointer l’espoir dans des romans sombres qu’elle assaisonne d’une bonne dose d’humanité. Auteur de la série « Les aventures d’Emma la poule », histoires désopilantes d’une poule dans un poulailler déjanté, Claudine Aubrun a publié plusieurs policiers pour la jeunesse et un épisode du Poulpe.

Ma Chronique :

Je viens de découvrir la collection Polar Mini Syros des Éditions Syros. Des romans courts d’une quarantaine de pages avec une vraie intrigue pour de jeunes lecteurs en herbe (à partir de 8 ans)à un prix très attractif.

Claudine Aubrun part d’une œuvre d’art avec une particularité et construit une intrigue qui est en relation avec cette spécificité. Les bandits ne sont pas des voyous et le garçon frôle le danger mais s’en sort.

Voici donc la première enquête de Nino.

L’histoire se déroule à Paris  au Jardin des Tuileries, où l’on peut admirer la statue qui est au cœur de l’intrigue. L’auteur conclue son histoire avec les faits réels vérifiables.

Nino a 9 ans et son bras cassé l’empêche de jouer avec ses sœurs jumelles plus âgées que lui, donc il observe et discute avec le restaurateur de la statue et le gardien du parc.

Nino qui s’ennuie va bien entendu résoudre le mystère sans besoin de l’intervention de la police.

Il n’y a pas que du béton à Paris, il y a aussi des parcs et des gens qui se parlent et des amours contrariées.

Prochaine Chronique un autre titre du même auteur :

Deuxième enquête de Nino

qui veut débarbouiller

 Qui en parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog