Les Talons Hauts rapprochent les filles du ciel

Olivier Gay

Éditions du Masque, 2013, 381 p., 6,60 €

Lu dans le cadre de « Le mois de…Olivier Gay » sur Book en Stock

4e de couv. :

Un serial killer rôde dans les rues de Paris. Plusieurs filles sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Leur seul point commun : elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode.
John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, les jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine. Ce héros improbable va se retrouver au cœur d’une enquête de plus en plus dangereuse, avec l’aide de ses conquêtes d’un soir et de ses amis toxicomanes.

Anecdote : 

J’ai découvert cet auteur grâce à l’équipe de choc de Book en Stock il y a deux ans.

C’est un auteur qui sévit dans différents genres littéraires : policier, jeunesse, Young adulte, Fantasy et Fantastique.  J’ai beaucoup apprécié son écriture dans « Le noir est ma couleur » tome 1… j’ai bien prévu de lire les cinq tomes mais vous savez ce que c’est on remet toujours au lendemain…

Lorsque Dup et Phooka on proposé cette nouvelle session de « Le mois de… » je me suis dit que ça serait l’occasion de me plonger dans une autre histoire. Je n’ai pas été sélectionnée pour les partenariats…

Alors je me suis lancé dans son premier roman policier qui a eu beaucoup de succès. Et j’ai posé quelques questions à l’auteur. Il fait partie  de ses  auteurs qui ont compris les rouages des réseaux sociaux et qui donnent de leur personne  sur tous les supports possibles. Ce que j’apprécie c’est son côté trublion, savoir écrire sérieusement sans se prendre au sérieux.

Ma chronique :

J’étais dans de bonnes dispositions pour cette lecture et je me suis vraiment régalée (façon de parler, car on est dans du glauque)  en lisant ce roman.

Ce que j’aime dans ce roman policier c’est l’humour et le côté décalé des personnages et des situations.

On a Fitz pas méchant bougre mais bon c’est un dealer. Il joue dans la cour des petits joueurs  et ne consomme pas. Cela se passe dans le milieu de la nuit où tout n’est qu’apparence et elles sont très faussées. Il profite de la vie à sa façon. Il a son réseau d’habitué et pensait que ça pouvait continuer… Sauf qu’entre dans le tableau son ex, une commissaire de police qui lui fait comprendre qu’il est repéré et qu’il n’a pas d’autre choix que de l’aider dans une enquête très glauque.  Non mais vous imaginez le truc son ex est commissaire de police !!!  Qui dit Ex dit embrouilles sentimentales pas toujours très conscientes… il reste toujours un traces…

Le lecteur va le suivre dans ses déambulations et ses réflexions, avec des rencontres parfois assez étranges,  Fitz  va se retrouver dans des situations assez glauques et étranges.

Dit comme ça on se dit qu’on va être dans une enquête bien sombre et une ambiance plombée, mais c’est sans compter sur l’humour d’Olivier Gay qui joue avec son personnage comme un démiurge avec sa marionnette.

Ceux qui connaissent Paris vont se régaler car il y a beaucoup de noms de lieux et Olivier Gay sait nous mettre dans l’ambiance avec des références des nuits parisiennes et des night clubber.

Il y a toute la thématique de l’amitié et de la confiance en l’autre qui me plait bien surtout quand on voit dans quel milieu ce déroule l’enquête. J’ai bien rit lorsqu’il montre les photos de certaines victimes, lorsqu’elles étaient vivantes et que les gens se lâchent pour dire le fond de leur pensée sur elles… Que les filles peuvent être mauvaises entre elles surtout lorsqu’elles sont rivales !

Je vous laisse découvrir les tenants et les aboutissants de l’enquête et des déboires de Fitz…

C’est avec plaisir que je lirais ces autres enquêtes et autres romans ! Ce roman a confirmé que j’aimais l’écriture d’Olivier Gay.

Pour mieux vous faire une idée sur ce qu’écrit Olivier Gay et sur ce qu’il dit, je vous conseille d’aller sur le blog « Book en Stock »

Sur ce blog j’ai chroniqué :

couleur noir 1

 Je voudrais lire les autres enquêtes de Fitz :

fitz

Article précédemment publié sur Canalblog

NB 2014

NB 2016