Les détectives du Yorkshire. T8. Rendez-vous avec le diable

Julia Chapman

Éditions Robert Laffont, nov 2022, 448 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Un vent de panique souffle sur Bruncliffe : plusieurs vols sont recensés et un terrible incendie provoque l’explosion d’une caravane.
Pour couronner le tout, Mme Lister débarque à l’Agence de recherche des Vallons pour déclarer la disparition de son fils Stuart.
Incendie criminel, vols, disparition inexpliquée : tous ces incidents convergent vers un dangereux multirécidiviste. Samson et Delilah,
les deux détectives les plus respectés des Vallons, mènent l’enquête…

Mes impressions de lecture :

C’est la huitième enquête des détectives du Yorkshire. Je vous conseille fortement de lire les tomes dans l’ordre. Bien sûr l’autrice donne des infos pour que le lecteur qui atterrit au milieu de Bruncliffe puisse se repérer (ou pour rafraichir les idées entre 2 tomes) mais il y a tellement de fils qui tissent cette trame qu’il vaut mieux aller ne pas les emmêler. De toute façon vous allez être accro et voir avoir le mot de la fin et donc vous les lirez tous !

Une nouvelle fois le titre est bien trouvé et crée une escalade dans cette série. Le lecteur sait plus de choses que nos détectives et cela lui donne un rôle très actif… oui on houspille les personnages, on trépigne en leur disant qu’ils se trompent, ou bougez-vous… oui je suis de ces lectrices là !

J’étais plongée dans toutes les enquêtes en cours quand tout à coup j’ai posé mon livre, car j’ai réalisé que c’était la fin d’un cycle et que tout allait être révélé… J’ai eu un coup de blues… on verra ce que l’autrice fera après… J’ai repris ma lecture en faisant des pauses pour faire durer le plaisir de suivre ces personnages… Mais très vite j’ai été emportée par le dernier tiers et j’ai oublié mes bonnes résolutions !

Bravo à l’autrice qui a su tenir le lecteur en haleine sur huit épisodes conclure certaines enquêtes qui étaient en suspend depuis le premier tome. C’est toujours délicat de monter un secret énorme et tout révéler. Ici pas d’effet de soufflé au contraire un bon gâteau avec plusieurs étages ! Et puis la fin n’est pas mièvre.

J’ai adoré cet épisode car une fois de plus les personnages secondaires voir tertiaires vont jouer  un rôle important. Quand on lit sur la couverture « les détectives du Yorkshire » on croit que ça se résume au duo Samson et Delilah, mais Julia Chapman a tissé une grande toile où beaucoup d’habitants de Bruncliffe jouent un rôle important. Chaque lecture va s’identifier à un personnage ou un autre et pas forcément le duo. Mon héroïne Ida Capstick va encore se surpasser ! En fait tous vont aller au-delà de ce qu’ils imaginaient pourvoir faire.

Sept mois sont passés entre le premier et cet épisode et plus rien n’est comme avant. Tout est sens dessus-dessous. Personne n’est sorti indemne de maelstrom. On est dans une petite ville rurale, les apparences, le qu’en-dira-t-on, les positions sociales tout contribue à influencer votre vie. On vous attribue plus ou moins un rôle, une place (le fils de, la femme de, la sœur de, le riche et le pauvre, le gentil et le méchant, le gagnant ou le loser).Que ce passe t-il quand la réalité ne correspond pas à cette image.

Vous avez remarqué je ne vous ai pas parlé des enquêtes, ni des multiples rebondissements, je vous les laisse découvrir.

J’espère que l’autrice nous régalera avec d’autres « cycles ».

Demain 20 décembre sur Fr3 il y a le premier épisode de la version TV, je suis curieuse de voir comment cela a été adapté / transposé.

En attendant, je vais continuer dans un autre genre la série des « Chroniques de Fogas » avec le troisième tome qui parait en février « la dame de la poste ».

Voir sur ce blog : Julia Chapman

Qui en parle ?

Cassandre

Son espionne royale (10) et le baron irlandais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête Noire, oct 2022, 387 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Irlande, 1934.
Lady Georgie est sur un petit nuage : le beau Darcy O’Mara l’a finalement demandée en mariage. Mais rien n’est simple pour une princesse d’Angleterre… Georgie doit obtenir une autorisation de la reine pour épouser son fiancé.
Avant même que les tourtereaux puissent officialiser leur union, une nouvelle épreuve se dresse sur leur chemin : le père de Darcy est suspecté de meurtre. Il est impensable pour une héritière royale d’épouser le fils d’un criminel ! Prête à tout pour innocenter son beau-père, Georgie décide de rejoindre le château familial des O’Mara… au risque de déterrer des secrets de famille bien cachés.

Mes impressions de lecture :

Vous imaginez bien qu’à ce stade de la série (Tome 10) si je poursuis c’est que je suis fan !

Pour commencer un petit mot sur la couverture. J’avais eu du mal à me faire au changement graphique mais ça y est j’ai bien intégré ce nouveau design et la couleur est évidemment en accord avec le sujet de cet épisode !

La série nous entraîne à chaque fois sur un lieu emblématique. Cette fois-ci c’est dans le château familial de Darcy, enfin presque.

Nous avions laissé nos amoureux (tome 09) dans une voiture qui fonçait vers leur mariage en écosse à Gretna Green. On reprend les mésaventures de notre duo alors qu’ils roulent vers le nord. La question qui nous vient tout de suite à l’esprit qu’elle nouvelle catastrophe va leur tomber dessus… En fait on va avoir un enchainement de situations rocambolesques. Je n’avait pas souvenir que Georgie savait conduire, elle plus d’une corde à son arc cette lady.

Ce qui m’a frappé en lisant ce tome ci, et en y réfléchissant c’est dans chaque roman, c’est la force qui réside dans les personnages féminins alors qu’on a l’impression qu’on est dans un monde mené par les hommes. Darcy pourtant très entreprenant et intrépide se retrouve ici dans une position de faiblesse. Et heureusement ce sont les femmes qui l’aiment et qu’il aime qui vont faire avancer l’intrigue.

Darcy est dans une situation psychologiquement compliquée car le père et le fils ont une relation complexe puisque le père rejette la mort de son épouse sur son fils. Le baron est accusé de dopage et d’un meurtre, tout joue contre lui à commencer par lui-même. L’honneur de la Famille O’Mara est en jeu et donc Darcy voudrait croire son père innocent mais il n’arrive pas à trouver l’angle d’attaque. Heureusement deux anges gardiens vont venir bousculer ces deux mâles qui s’affrontent.

C’est un roman qui traite aussi de la filiation. Lady Georgina n’est pas seulement l’arrière petite fille de la reine Victoria, la fille du Duc de Ranoch, la sœur de Blincky etc… Cela peut jouer en sa faveur ou pas. En tout cas Georgie prend de plus en plus confiance en elle. Darcy est un O’Mara, une famille irlandaise reconnue, de part sa mère il est anglais. Il a un pied dans chaque île.

On va découvrir plusieurs personnages forts et on va retrouver avec plaisirs certains comme Belinda qui a pris des décisions importantes (on verra dans les prochains épisodes ce qu’il adviendra), Queenie qui va une nouvelle fois nous épater.

Il va falloir toute la ténacité féminine pour mener à bien la résolution du problème et pour que le père et le fils commencent à communiquer. Et à vouloir prendre leur destin en main.

Je m’arrête là pour vous laisser le plaisir de découvrir avec quel humour Rhys Bowen va jouer avec ses personnages et le lecteur.

Vivement le prochain épisode… il y a tant de sujets ouverts…

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La bête noire de leur confiance.

Ps : j’ai lu un autre roman en même temps et hasard de la vie de lectrice dans les deux cas un fils allait rejoindre son père sur son île pour le sortir de prison ! Voir « nous ne nous n’allons pas nous réveiller ».

Son espionne royale (9) et les conspirations du palais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête noire, avril  2022, 369 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Londres, 1934.
La ville est en ébullition. Le prince George, duc de Kent et fils du roi, doit épouser la princesse Marina de Grèce. Or il est connu pour ses nombreuses frasques. La reine confie donc à Georgie une mission de la plus haute importance : introduire Marina dans la jeune élite dorée londonienne et, surtout, empêcher que les rumeurs concernant son fiancé ne parviennent jusqu’à ses oreilles.
Mais le soir de l’arrivée de Marina, Georgie découvre un cadavre dans la cour de Kensington Palace. La victime n’est autre qu’une ancienne maîtresse du prince George. De toute évidence, quelqu’un cherche à gâcher la noce…

Mes Impressions de lecture :

OMG la fin de cet épisode !!!! La suite vite….

Je sais une chronique ne doit pas commencer comme cela, mais quand vous lirez la dernière ligne de ce roman vous direz comme moi, lecteurs/lectrices qui suivaient les aventures de Georgie…

Bon allez on rembobine le film… non elle ne veut toujours pas devenir actrice comme sa mère !

On retrouve dans cet épisode les petits ingrédients habituels mais avec la petite épice supplémentaire qui donne du piquant à chaque nouvelle aventure de notre Lady préférée. Je vous conseille de lire les aventures dans l’ordre pour être dans l’ambiance de cette série. Évidemment l’autrice a mis toutes les infos nécessaires pour qu’un lecteur qui tomberait sur cet épisode puisse suivre cependant il y a des subtilités qu’on ne s’explique pas.

Nous sommes en novembre 1934 quelques temps après le retour du voyage à Hollywood. Lady Georgina essai de retomber sur ses pattes. Elle pense avoir réglé son problème de logement pour quelques temps quand tout à coup sa situation change. Et là on se demande quel lieu va-t-elle nous faire découvrir ?  Dans quelle galère va-t-elle se fourrer ?

On a situations amusantes et on se dit tiens on va être dans du léger. La voilà à nouveau en charge d’une princesse qui vient épouser son royal cousin, mais rien à voir avec « le mystère bavarois ».

On découvre avec le palais de Kensington un nouveau lieu et de nouveaux personnages, même pour Georgie… tout en ayant le noyau dur sur qui elle peut compter ou pas ! On explore un peu plus les dessous de cette société.

Lady de Ranoch a grandit depuis la première mésaventure, elle a pris de l’assurance bien sûr il lui arrive encore de faire des gaffes, des maladresses… et ne parlons pas de Queenie…

Dans ce roman il est beaucoup question d’expressions et de phrases à double sens dont un personnage étranger a du mal à comprendre les subtilités ce qui donne lieu à malentendus et de la mauvaise humeur, je voulais saluer le travail de la traductrice qui a su retranscrire ces jeux de mots.

Sous des dehors de cosy mystery, voire de comédie Rhys Bowen aborde des sujets de société, on a le fond historique et politique, la place des femmes, ainsi que la sexualité et tout ce qui en découle. Argent, drogue et pouvoir…

C’est série c’est ma petite récréation, ma série « doudou », on aime bien en parler entre lectrices.   

Vous l’avez peut-être déjà lu… j’ai  vu qu’il était sorti fin avril… le prochain épisode cet automne ?

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La Bête Noire de leur confiance.

Challenge 15K #11.Au pays de Candy : un livre, un auteur, une saga doudou

Challenge #payetonslip

Sur ce blog vous pourrez trouver les tomes précédents !

Son Espionne Royale mène l’enquête (1)

Son Espionne Royale et le mystère Bavarois (2)

Son Espionne Royale et la partie de chasse (3)

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie (4)

Son Espionne Royale et le collier de la Reine (5)

Son Espionne Royale et les douze crimes de Noël (6)

Son Espionne Royale et l’Héritier Australien (7)

Son Espionne Royale et la reine des cœurs (8)

Les chroniques de Fogas T.2 Le retour du parisien

Julia Chapman

Éditions robert Laffont, 2022, 342 p., 17 €

Mes Lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Depuis le départ de son mari Jacques, Josette s’occupe seule de l’épicerie de Fogas. Et si les habitants de cette petite commune pyrénéenne ont des réclamations à faire sur la fraîcheur de ses baguettes, eh bien qu’ils osent ! Josette tient à son commerce comme à la prunelle de ses yeux.
Mais l’arrivée de Fabian, son neveu parisien, va la bouleverser. Propriétaire de la moitié de l’épicerie, le jeune homme a fui la capitale et son travail dans la finance. Plein d’idées et de bonne volonté, il veut tout moderniser. Mal lui en prend !
Un Parisien qui vient tout chambouler à Fogas ? Impensable…

Mes impressions de lecture :

Cette série se déroule dans l’Ariège où l’autrice anglaise a vécu quelques temps, c’est important de le dire car on s’y croirait, ça sent le « vécu » sur certains points.

J’avais adoré le premier tome qui se terminait pour le nouvel an… on reprend l’histoire dès février, les blessures ne sont pas encore cicatrisées…

C’est le deuxième tome. Ce deuxième volet est complet mais il y a des liens que l’on ressent mieux si on a lu dans l’ordre… et puis je pense qu’il y aura d’autres tomes de prévus. Pour ceux qui commenceront par cette histoire il auront les indications nécessaires pour comprendre ce qui s’est déroulé avant.

Dans ce deuxième volet le focus se fait sur le bar épicerie où vit Josette et le fantôme de son défunt mari. Dans l’histoire il n’y a que deux personnes qui peuvent le voir. Et la deuxième personne à être mise en avant c’est Sandrine. Partie plus dramatique…

Ce roman mêle le mystère, l’humour et la tendresse, ce qui rend les personnages très attachants. On passe par plusieurs phases. Pour certains on passe de : « je ne ne l’aime pas il est antipathique, agaçant » à : «je l’aime beaucoup » lorsque sa vraie personnalité se révèle. Il ne faut pas se fier aux apparences. Ils évoluent…

J’ai beaucoup rit des multiples accidents de parcours qui jalonnent le parcours de certains. Cela débute quand même avec une baguette de pain comme de défense ! Baguette de pain rassie et rien que cet élément est une histoire en soi…

On est dans le même lieu  que précédemment avec les mêmes personnages, on retrouve donc la thématique de la paternité et des secrets de famille. Les mères vont-elles parler ? Et les pères dans tout cela ?

J’ai beaucoup aimé comment les différents fils des différentes intrigues vont s’entremêler. On se révolte contre certaines injustices qui semblent toucher certaines personnes. Certains non-dits vont être révélés. Ne vous y trompé pas, il y a des sujets très sérieux au milieu de ce qui semble être un roman léger…

Je n’en dirais pas plus pour laisser le mystère planer… Je dirais juste que les courses poursuites sont d’un niveau exceptionnel puisqu’il est question d’un vélo, d’un taureau et de voitures basiques avec des pilotes hors catégorie… Ahahah !

Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance.

Éclats d’étoile tome 2. Le dévoreur d’âmes

Neal Shusterman

Trad. Cécile Ardilly

Éditions Robert Laffont, coll. R, 2022, 370 p., 17,90 €

Mes Lectures Robert Laffont

Chroniques jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Enfin débarrassés des parasites qui se nourrissaient de leur lumière, les éclats d’étoile ont repris le cours de leur vie. Winston a retrouvé sa taille normale, Tory est devenue une belle jeune fille dont l’aura assainit tout sur son passage, Lourdes dégage une extraordinaire force d’attraction tandis que l’humeur de Michael influence à la fois le temps et son entourage. Dillon, de son côté, a entrepris de réparer les immenses dégâts causés par son appétit destructeur.
Mais autour d’eux rôde le dévoreur d’âmes, un puissant esprit ancien bien décidé à utiliser les dons des éclats à son profit… au risque de mettre toute l’humanité en péril.

Mes impressions de lecture :

Il y a peu de temps je vous ai parlé du tome 1 que j’ai lu parce que j’avais reçu ce tome 2. J’étais curieuse d’avoir la suite.

On peut lire ce deuxième tome directement mais cela perdrait de profondeur. Cette série est vraiment du côté obscure. La couverture est assez explicite !

Nous allons retrouver les personnages restants et on va voir apparaître deux nouveaux jeunes qui vont se greffer. L’auteur a su les envelopper de mystère et créer une suspicion autour de leurs motivations. Je ne vais pas développer…

Nous retrouvons donc les éclats d’étoile mais avec des dons différents. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’ils avaient des dons négatifs, après les drames du premier tome on pourrait croire que l’auteur allait leur donner des dons positifs… mais cela aurait été trop convenu, il a choisi de leur donner des dons étranges.

Je n’ai toujours pas ressentie d’empathie pour ces personnages. Pourtant ils ont évolué, ils ont pris un peu plus leur destin en main cependant  je suis encore resté à distance.

Le roman est divisé en cinq parties. J’ai retrouvé cette impression d’expansion et contraction des énergies. Au départ ils ont repris leur vie chacun de leur côté et leur énergie est autour d’eux et de leur actions. Puis ils répondent à un appel de l’un d’eux et on va les voir progresser avec leurs doutes et leurs angoisses… une fois ensemble les forces vont se conjuguer….

J’ai préféré ce deuxième tome, à moins que ce soit le fait d’avoir lu les deux romans à la suite et qu’on a une vu plus approfondie de cette histoire. La fin nous laisse imaginer une suite. Affaire à suivre.

Je remercie les Éditions Robert Laffont  et la collection R de leur confiance.

Qui en parle ?
Mylène

Vois sur ce blog :

Les détectives du Yorkshire. T7. Rendez-vous avec la menace

Julia Chapman

Trad. Dominique Haas et Stéphanie Leignel

Éditions Robert Laffont, 25 nov 2021, 354 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Après un enlèvement qui l’a terrifiée, Delilah Metcalfe tente de retrouver ses esprits. Or les ennuis ne font que commencer : elle a découvert qu’une menace pesait aussi sur son coéquipier et prétendant Samson O’Brien. Pour le protéger d’une mort certaine, elle va devoir prendre ses distances avec lui alors même qu’elle vient de propulser les émotions de son partenaire à des sommets étourdissants… Et convaincre les habitants de Bruncliffe de l’aider ! Hélas, nombreux sont celles et ceux qui ont des griefs envers Samson. Car qui fait du tort à un seul en menace beaucoup…

Mes impressions de lecture :

Julia Chapman nous a fait patienter l’année dernière avec le premier tome d’une nouvelle série qui se déroule en Ariège, voir « L’auberge ». Donc les fans de Samson et Delilah, dont je fais partie, trépignaient d’impatience.

Je trouve ce septième tome un peu différent des précédents ce qui redonne une nouvelle impulsion à l’histoire. Dans ce tome c’est la trame secondaire qui devient principale. Les petites enquêtes locales vont passer  au second plan (vols et affaires Procter Immobilier).

Cette fois-ci on se focalise sur l’affaire « Samson » et ses accusations de trafiques de drogue et flic ripoux. Julia Chapman avait placé quelques pièces du puzzle dans les tomes précédents nous laissant dans l’expectative. Plusieurs pistes, le doute, qui est pourri ? Delilah va devoir prendre des décisions et décider en qui elle peut avoir confiance. Fera -t-elle le bon choix ?

Ce nouvel opus va aussi jouer sur les apparences trompeuses, qui est qui ? Physiquement ou moralement.

Dans ce tome il est beaucoup question de choix, de chaque décision il en découlera des conséquences plus ou moins dramatiques que ce soit  Delilah, Troy, etc… et Samson…

Mon personnage préféré « Ida » va jouer  un rôle décisif, elle va se surpasser !

On va retrouver dans cet épisode tous les personnages du village que nous avons croisé lors des enquêtes précédentes dans des rôles inattendus ! On est toujours avec l’idée de « clan » Delilah va-t-elle arriver à fédérer tout ce petit monde ?

Julia Chapman va mettre en place dès le chapitre 12 une notion de temps qui va accélérer l’intensité des événements on n’est pas minute par minute mais presque. La mise en place d’un plan chronométré qui va mettre le lecteur dans l’action même s’il ne sait pas ce qui va se passer. Mais comme tout plan minuté tout ne va pas se dérouler comme prévu !

On va avoir la focale qui va changer selon le moment on aura même le sentiment de « Calimero » dans ce maelström.

Le rôle des animaux est très important que ce soit Calimero, Tigger, Thor ou Cupidon chacun va avoir à  participer à sa manière…

J’ai beaucoup rit car certaines scènes sont assez surréalistes, ces héros ordinaires vont lutter avec leurs armes…  Je pense notamment au doux Barry qui va se surpasser… d’ailleurs je me demande si dans le prochain épisode il n’y aurait pas un petit quelques chose le concernant…  il faut attendre la fin de l’aventure pour se poser la question.

Je me suis régalée à suivre les multiples rebondissements et les scènes d’action (de poursuite  avec véhicules locaux).

Comme d’habitude Julia Chapman garde quelques fils à rembobiner avec une fin nous laisse entrevoir de nouveaux dangers et mystères…

Je remercie mes éditions Robert Laffont de leur confiance.

Voir sur ce blog : Julia Chapman

Son espionne royale (8) et la reine des cœurs

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, nov 2021, 381 p. , 14,90 €

Mes lectures La Bête Noire

4e de couv. :
Hollywood, Los Angeles, 1934.
La mère de Lady Georgie, Claire, actrice glamour et très mariée, veut se débarrasser de son époux et convoler avec un riche homme d’affaires. Direction le Nevada, pour un divorce rapide et discret. Georgie l’accompagne lors de sa traversée de l’Atlantique.
Mais la croisière ne va pas s’amuser bien longtemps… Témoin d’un accident mortel à bord du paquebot, Georgie est suspectée par la police.
Pour couronner le tout, un voleur de bijoux sévit sur le navire, dévalisant aristocrates anglais et starlettes de cinéma. Georgie est déterminée à le démasquer au plus vite, au risque de passer par-dessus bord.

Mes impressions de lecture :

Son espionne royale est une série que j’adore dans la catégorie cosy mystery en partie pour son aspect historique et pour son personnage principal.

Nous en sommes au 8e tome, à chaque « épisode » nous avons une enquête qui est résolue, donc en théorie on peut les lire indépendamment, d’autant que l’autrice donne des infos sur les anciennes « mésaventures ». Cependant comme l’arrière plan, fil rouge, est au cœur de cette histoire je vous conseille de les lire dans l’ordre. Le  personnage « grandit » et évolue au fur et à mesure des mois qui passent. Il y a le contexte historique qui joue un rôle puisque on est dans les années 30 en Angleterre.

Ce 8 e tome se déroule entre juillet- août 1934 entre l’Angleterre et les États-Unis.

Mais avant de vous parler du fond de cette histoire, il faut que je vous parle de la couverture. Je ne sais pas si vous vous souvenez, lors du précédent tome,  j’avais râlé (et je n’étais pas la seule) du changement des codes de  la charte graphique qui cassait la continuité de la série. Dans ce 8e tome on retrouve les couleurs intenses de qui nous permettait de l’identifier. Ça peut paraître anodin mais certains lecteurs sont sensibles à ce genre de détails. Et dans la bibliothèque ça fait me gêne.

J’ai dévoré cette histoire. On retrouve le petit paragraphe journal intime en titre de chapitre, ce qui nous permet de nous situer géographiquement et temporellement. C’est toujours Georgie qui raconte à la première personne, elle est donc au cœur de l’intrigue.

On débute quelques semaines après le précédent drame. Georgie a eu un petit répit, mais elle ne sait pas ce qu’elle va devenir. Cet aspect de l’existence de cette Lady  sans le sou est la base de cette série. À chaque épisode, elle vit de nouvelles aventures car elle n’a pas vraiment de point d’attache. Ce qui permet aussi à l’autrice de créer un nouveau décor. Cette fois-ci,  ce sera un voyage sur un paquebot de luxe en partance pour New-York . Imaginer Claire, la mère de Georgie traverser tout le pays pour aller vers la côte Ouest c’est tout un programme.

On va rencontrer des personnages « réels » et des personnages fictifs qui font nous transporter dans une cette époque où le cinéma parlant prend de l’ampleur.  Il est souvent question dans cette série de changement d’époque. La dépression n’est pas loin et les personnages voient ce qui se passe à Berlin avec un regard extérieur. Ici le changement c’est aussi sortir du vieux continent vers le nouveau continent avec d’autres valeurs sociales.

Nous allons avoir une série de gags notamment avec Quennie la femme de chambre de Lady Georgina de Ranoch qui n’en rate pas une, mais chut ! Je vous laisse découvrir.

Quand aux catastrophes et autres meurtres c’est Georgie qui les attire. De plus dans cet épisode Georgie va être sans le vouloir la rivale de sa mère, elle attire plusieurs hommes… Va-t-elle succomber aux avances des ces mâles ? Et qu’en est-il de Darcy ?

Je vous laisse découvrir le rôle de chaque personnage ancien ou nouveau.

J’ai hâte de lire le prochain… au printemps ? quelle nouvelle activité de la noblesse allons nous suivre.

Je remercie les Éditions Robert Laffont, la Bête Noire de leur confiance.

Sur ce blog vous pourrez trouver les tomes précédents !

Son Espionne Royale mène l’enquête (1)

Son Espionne Royale et le mystère Bavarois (2)

Son Espionne Royale et la partie de chasse (3)

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie (4)

Son Espionne Royale et le collier de la Reine (5)

Son Espionne Royale et les douze crimes de Noël (6)

Son Espionne Royale et l’Héritier Australien (7)

Les chroniques de Fogas 1. L’auberge

Julia Chapman

Trad. Dominique Haas & Stéphanie Leigniel

Éditions Robert Laffont, juil 2021, 309 p., 17 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Branle-bas de combat dans la petite commune pyrénéenne de Fogas : l’Auberge des Deux Vallées vient d’être rachetée par un couple d’Anglais.
Les habitants vont-ils devoir troquer foie gras, garbure et cassoulet contre bœuf bouilli, fish & chips et infâme jelly ? Sus à l’envahisseur ! Ni une ni deux, le maire, fou de rage, convoque d’urgence un conseil municipal, mais les querelles internes ne font que jeter de l’huile sur le feu…
Français et Britanniques sauront-ils trouver un terrain d’entente à la table des négociations ?

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert l’écriture de Julia Chapman grâce à sa série cosy mystery « les détectives du Yorkshire », j’attendais d’ailleurs le nouveau tome, quand j’ai eu la surprise de voir qu’elle débutait une nouvelle série dans un autre genre.

Dans ce roman la traduction a joué sur un langage pas très « français » lorsque les anglais parlent en français et les français en anglais pour bien montrer les difficultés de communication.

On retrouve son goût pour les petits villages qui forment des communautés qui concentre tout type de population. L’humour et la tendresse viennent contrebalancer la colère, rancœurs et mauvaise fois.

Cette série est sortie en 2011 en anglais, il aura fallu le succès des « détectives du Yorkshire » pour qu’on commence à la traduire. Je ne vais pas comparer ses deux séries totalement différentes, mais j’ai souris quand j’ai vu le taureau Sarko… et l’effet miroir avec Ralph le bélier qui ont des points communs.

Je n’habite pas loin de l’Ariège alors je visualise bien le genre de lieu qui est créé par Julia Chapman. Quand on au déroulement des faits c’est très crédible… chacun y verra un voisin ou quelqu’un du village d’à côté.

Julia Chapman a bien observé les habitants du coin lorsqu’elle habitait en Ariège. Elle a bien compris l’exode rural et le lien avec les racines qui a longtemps conduit les gens à faire leur vie professionnelle hors des campagnes tout en gardant la maison familiale pour les vacances et leurs vieux jours. Du coup la notion d’étranger ne touche pas que les hors frontière.

Si le point de départ c’est l’arrivée de ce couple d’anglais qui aspire à changer de mode de vie et de se lancer dans cette aventure hôtelière. On va vite se rendre compte que Paul et Lorna vont servir de catalyseur et faire ressortir des secrets de famille et des contentieux.

On est tantôt focalisé sur les problèmes de nos nouveaux arrivants tantôt concentrés sur la population locale. Dans un premier temps ces deux groupes vont avoir deux trajectoires parallèles avec quelques points de contacts (on n’est pas en cours de math) mais l’interaction de certains habitants va changer la donne, le fameux grain de sable qui enraye la machine. Réaction en  cascade.

Rien n’est dit, ni fait directement. Beaucoup de sous entendus, de coup bas, de manœuvres souterraines que ce soit dans le positif ou le négatif.

C’est un premier tome on découvre donc le noyau dur du village. Petit à petit on apprend des secrets de famille, les ambitions de chacun, les amours cachés… un bon substrat pour d’autres aventures. Ce premier tome pourrait passer pour un roman complet, mais on s’attache aux personnages et on a envie de connaître la suite de leurs aventures.

Une partie du roman traite de magouilles politiques au niveau local. On ajoute à cela tout ce qui touche à la bureaucratie française qui ressemble parfois à un serpent se mordant la queue. Comment des néophytes anglais pourraient s’en sortir seuls ? Je vous laisse le découvrir…

J’ai beaucoup aimé Jacques le personnage très particulier de cette histoire.

La palette des émotions est très large. Cependant j’ai surtout retenu l’humour et les gags de situation. Notamment lorsque Bernard et son béret orange sont en action !

Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance.

Dune T. 2 Le Messie de Dune

Frank Herbert

Trad. Michel Demuth

Éditions Robert Laffont, coll. Ailleurs & demain, 2021, 269 p., 16,90 €

Mes Lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Paul Atréides est devenu l’empereur Muad’Dib. Il doit sa victoire aux Fremen qui ont porté sa bannière et sa parole aux confins de l’univers humain. Mais le prix en a été élevé. Les douze années sanguinaires de Jihad ont laissé des traces indélébiles sur le peuple fremen, et les couloirs de la Citadelle impériale d’Arrakeen bruissent des rumeurs les plus folles.
Désormais presque un dieu vivant, Paul n’en est pas moins la cible d’un complot de grande ampleur. Son don de prescience lui permet de savoir qui veut sa perte, mais quand tous les futurs possibles n’aboutissent qu’au désastre et à la mort, son sacrifice est peut-être la meilleure option…

Mes impressions de lecture :

J’étais curieuse de voir comment Frank Herbert allait enchaîner avec ce deuxième volet. C’est très intéressant d’introduire l’idée d’Histoire et tout ce que cela implique d’ « objectivité » de la part de l’historien. J’ai beaucoup aimé la discussion entre le prisonnier et son bourreau qui bien sûr ont deux points de vue différent sur les événements qui on eu lieu. Ce qui permet d’entrer dans cette nouvelle étape de l’histoire.

J’ai enchaîné les deux tomes c’était donc tout frais dans ma tête mais cette nouvelle mise en perspective est intéressante, et ceux qui liront les tomes de manière plus espacée cela les remets bien dans le bain, avec de nouveaux développements.

Dans ce deuxième tome, on a à plusieurs reprises l’impression que les personnages prennent conscience d’une situation. Ils sont là entrain de parler et tout à coup leurs perceptions voient une autre facette de la réalité. Ils ont tous une particularité qui leur permettent de ressentir une autre « vérité » ou une autre facette de la « réalité ». Par exemple on al la musique porteuse de messages subliminaux.

On a soudainement une perception des évènements. Exemple Alia qui tout à coup prend plus d’importance devant le conseil.

Ainsi au début de ce volet on change d’angle de vue et c’est une autre façon d’appréhender ce qui a eu lieu avant.

La thématique du complot est logique dans cette guerre de pouvoir permanente, car chaque clan cherche à rendre les rennes du pouvoir. Donc complot, trahison…

Dans la logique des choses on se retrouve aussi dans la quête de l’héritier.

Mes notions de politiques sont assez basiques alors il y a des enchainements que je ne vois pas arriver. C’est bien  me direz-vous puisque de toute façon c’est l’écrivain qui dirige les choses. Cependant je suis un peu Candide qui dit « ah bon ? Ah oui… ». Je ressens toute fois derrière la fiction des idées (qui n’ont pas vieilli) sur les mutations de société et les arrangements politiques.

J’aime beaucoup les joutes verbales. Elles font penser à une partie de jeux d’échecs. Chacun avances ses arguments comme des pièces sur un échiquier en pensant aux coups suivants.

Chaque lecteur va donc avoir une approche différente des évènements. C’est ce qui rend ce roman culte puisque chacun à sa version des choses.

Le tome 3 dans cette version sort ces jours-ci.

Je remercie les Éditions Robert Laffont de confiance.

Comme j’adore les couvertures d’Aurélien Police cette série voici celle de ma précédente chronique :

Son Espionne Royale (6) et les douze crimes de Noël

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Robert Laffont, La Bête Noire, nov 2020, 396 p., 14,90 €

Mes Lectures La Bête Noire

4e de couv. :

Écosse, 1933.
Tandis que son cher Darcy se la coule douce en Amérique du Sud pour les fêtes de fin d’année, et que sa mère s’est réfugiée dans le hameau perdu de Tiddleton-under-Lovey en compagnie du drolatique dramaturge Noel Coward, Georgie, elle, se retrouve coincée au château de Rannoch suite à une tempête de neige.
C’est donc pour elle un miracle de Noël lorsqu’on fait appel à ses services pour animer une sauterie entre aristocrates à Tiddleton. Ce paisible village tout droit sorti des pages du Chant de Noël de Dickens connaît hélas une succession de tragiques événements : après qu’un enquiquineur du coin s’est cassé le cou en tombant d’un arbre, deux autres soi-disant accidents font deux nouvelles victimes…
Se pourrait-il qu’un vent mauvais souffle au pays des merveilles ?

Mes impressions de lecture :

Enfin je vous parle d’un roman que j’ai attendu avec impatience, comme chaque aventure de Lady Georgiana.

Je vous conseille de lire la série dans l’ordre de parution car notre héroïne change, grandit et prend confiance en elle. De la petite demoiselle qui a quitté le pensionnat suisse où elle était elle fait tout pour devenir autonome. De plus il y a déjà eu un Noël bien différent…

A chaque nouvel épisode le plaisir est renouvelé et il n’y a pas de lassitude car il y a une certaine évolution. Rhys Bowen explore de nouvelles pistes. Les interactions avec les personnages récurrents s’enrichissent, je pense notamment à la relation mère-fille. Cette fois-ci on n’est pas dans une mission diplomatique ou de l’espionnage, on est dans le « armchair détective ». Tout est dans l’observation et la réflexion/déduction.

Cet épisode m’a fait l’effet de clins d’œil à l’œuvre d’Agatha Christie et à Conan Doyle. Les évadés de la prison de Dartmoor, la lande, les tourbières etc, « le chien des Baskerville » est même cité. On a les Noëls de Poirot qui viennent titiller la mémoire et la comptine avec Miss Marple et la vie d’une petite communauté. Ce ne sont que quelques exemples de ce qui m’a fait penser à ces deux auteurs.

C’est la première fois que je vois autant de nourriture dans cette série, et c’est la première fois que l’on voit Lady Georgina se sentir comme un coq en pâte ! Même si ce séjour n’est pas de tout repos.

Bien entendu on retrouve l’humour même si on a des crimes horribles, grotesques… sans parler de Queeny qui n’en rate pas une. On est dans un cosy mystery pas de doute. On a la touche sensuelle avec Darcy et Georgie.

La fin laisse présager de nouvelles aventures… mais je ne vous en dirai pas plus !

Bonne lecture

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La Bête Noire de leur confiance

Autres Chroniques :

Tome 1 Son Espionne Royale mène l’enquête
Tome 2 Son Espionne Royale et le mystère Bavarois
Tome 3 Son Espionne Royale et la partie de chasse
Tome 4 Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie
Tome 5 Son Espionne Royale mène l’enquête et le collier de la Reine