Éducation  meurtrière Scholomance : Leçon n°1

Naomi Novik

Trad Benjamin Kuntzer

Éditions Pygmalion, 2022, 319 p., 21,90 €

4e de cou. :

Bienvenue à la Scholomance, une école pour les surdoués de la magie où l’échec signifie la mort… au sens propre. Dans cet établissement, il n’y a pas de professeurs, pas de vacances et pas d’amitiés, sauf celles qui sont stratégiques.El Higgins est particulièrement bien préparée pour sa première année. Elle n’a peut-être pas d’alliés, mais elle possède un pouvoir assez puissant pour raser des montagnes. Elle semble donc de taille à affronter cette scolarité hors normes. Le problème ? Sa magie pourrait aussi tuer tous les autres élèves.

Mes impressions de lecture :

J’avais tant entendu parler de Naomi Novik lors de sa sortie de « Déracinée » que j’avais l’impression d’être la seule à ne pas l’avoir lu. Lorsqu’on m’a proposé ce nouveau roman avec une couverture, un titre et quatrième de couverture aussi alléchants je n’ai pu refuser.

J’ai ouvert ce roman plein d’allant et là je suis allée de surprise en surprise. Je suis passée par différentes phases. Je me suis vite posé des questions, on m’a dit ne t’inquiète pas passé les 50 premières pages tu vas entrer dans l’histoire.

Ce roman a réveillé en moi de drôles de sensations, je ne peux pas dire si j’ai aimé ou pas car je suis passé d’une sensation à l’autre. Je n’ai eu aucune empathie avec les personnages alors c’est difficile de se projeter dans l’histoire. Je me demande si ce n’était pas si l’un d’entre eux à lancé un sort et que je fais parti des lecteurs qui a été perturbé… donc le but recherché est peut-être atteint.

L’ambiance est un peu glauque et lourde. C’était épuisant tant de négativité. Il n’y a aucun refuge où les personnages ou les lecteurs se sentent à l’abri. La menace est permanente, aucun répit. Toutes ses créatures qui grouillent partout. La mort est omniprésente.

Quelle imagination !  Quel travail de construction  de cet univers très étrange. N’y aurait-il pas trop d’éléments. Je suis à la recherche de ce qui a freiné ma lecture.

Il y a bien de l’humour et des réparties caustiques de la narratrice qui m’ont fait sourire, cependant cela n’a pas allégé l’atmosphère.

Que de sujets traités ! La famille, le destin, la magie et autres sortilèges… les stratégies de groupe avec les interactions, les rivalités, les manipulations et les compromis.

Ce qui était troublant, c’est qu’on est dans notre époque (pas très défini) mais avec un pas de côté. Les personnages sont jeunes mais ce n’est pas un roman jeunesse.

Maintenant que j’ai refermé le livre et que je m’interroge sur ce roman je me demande si je lirais le tome 2. Et aussi incroyable que cela puisse vous paraître je ne dis pas non. C’est un roman qui m’aura marqué.

J’ai ressenti (en moins fort) certaines sensations en lisant les deux premiers tomes de «Éclat d’étoile » de Neil Shusterman.

Un roman qui ne vous laisse pas indifférent, je vous laisse le lire et vous faire votre propre opinion.

Je remercie les Éditions Pygmalion de leur confiance.

Qui en parle ?

DUP

La mort est une femme comme une autre

Marie Pavlenko

Pygmalion, Octobre 2015, 190 p., 16€

Masse critique Babelio / Pygmalion

4e de couv. :

La mort, lasse d’accomplir sa besogne, décide de ne plus intervenir. La vie des hommes ne connaît alors plus de fin. En proie à la mélancolie, Emm rencontre Suzie. Touchée par la gentillesse de la jeune femme, elle découvre la beauté qui se cache dans la nature humaine.

Ma chronique :

J’ai enfin lu un roman de Marie Pavlenko ! Il était temps me direz-vous et vous auriez raison !

Lorsque je vis ce titre dans la sélection de Masse Critique, je n’hésitais pas une seconde pour le cocher… alors vous imaginez ma joie lorsque je fus sélectionnée.

Cela faisait très très longtemps que je n’avais pas lu de roman publié chez Pygmalion,  voilà une petite mise à jour de faite !

Ce qui m’a attiré outre le nom de l’auteur ce sont  le titre et la tête de mort fleurie. On est parfois attiré par de drôles de choses.

C’est une histoire que j’ai lu pratiquement d’un trait. Eh oui, vu que je lis lentement il y a eu une presque nuit blanche en plus !

Après la lecture de la 4e de couv. J’étais partie sur une toute autre histoire, alors j’ai vraiment une surprise en le lisant.

J’ai beaucoup rit pendant les dialogues entre la faux et la Mort, les quiproquos et certaines scènes sont cocasses.

Je venais de lire un livre sur une psychanalyse et là je retrouve un psy qui disjoncte, cette collision n’a fait qu’augmenter mon hilarité face à ce psy qui détient tous les savoir (enfin c’es ce qu’il croit !).

La galerie de portrait de personnages plus ou moins barrés et l’histoire qui vire au grotesque avec tous ses morts vivants cela donne un côté surréaliste.

Et à côté de cela, on a des sujets très sérieux comme la dépression, les maladies incurables, le deuil, les névroses, l’acharnement thérapeutique, etc. La dégradation du corps et de l’esprit.

J’ai bien aimé aussi le développement sur le thème de la mère. La mère qui n’en fini pas de mourir, la mère de Suzie qui est entre deux mourantes sans le savoir, la mère abusive et castratrice du chirurgien.

La scène finale est géniale et inattendue.

J’ai aimé la fluidité de la narration et le côté très visuel, presque cinématographique de l’histoire.

J’ai bien aimé la référence à Alice aux pays des merveilles (p.36) qui était la thématique du salon du livre jeunesse de Montreuil cette année.

NB :

Une autre collision vient d’avoir lieu. Hier soir j’ai lu une nouvelle de Alex Burrett « L’Ange de la Mort », où il est question de l’Ange de la mort qui fait son travail consciencieusement sans se poser de questions.

Qui en parle ?

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Article précédemment publié sur Canalblog