Le mois de Fabien Cerutti (7)

Chers lecteurs,

Vous pouvez lire mon avis sur le premier tome du bâtard de Kosigan « l’ombre du pouvoir » qui est en ligne. Fabien Cerutti survit au flot de questions et contre attaque avec ses réponses précises.

Je vais essayer de me procurer le tome 2 avant la fin de ce mois, car on prend goût aux mystères qui planent sur l’Histoire des Kosigan !

Interview 7

Interview 6

Interview 5

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Ma chronique est en ligne ! ICI

Bâtard de Kosigan

4e de couv. :
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. A l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France. Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…

Article précédemment publié sur Canalblog

Le bâtard de Kosigan. Tome 1 l’ombre du pouvoir

Fabien Cerutti

Éditions Mnémos, 2014, 355 p., 20 €

Le mois de Fabien Cerutti

Book en Stock / Mnémos

4e de couv. :

Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.

En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.

À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…

Mon billet :

Et dire que j’ai failli renoncer à ce mois de car trop surbookée ! Je m’en serais mordu les doigts… maintenant il va falloir me procurer les trois autres tomes ! Cela faisait partie de mes hésitations car il y avait de grandes chances que je sois partie pour lire les quatre tomes…

Je trouve les couvertures des quatre tomes magnifique avec ce côté galerie de portrait des ancêtres.

J’ai beaucoup aimé le mélange roman historique et Fantasy. On a l’impression d’être vraiment en champagne en 1339 et en même temps, on nous parle d’elfes, de magie et autres sujets imaginaires.

L’écriture ne cherche pas à imiter celle de l’époque, elle n’est pas ampoulée ce qui ne signifie pas que l’auteur a fait attention à l’emploi de certaines expressions. L’emploi du mot « bâtard » n’est pas anodin, notre héros le revendique, le met en avant, cela a forgé sa personnalité.

Le Bâtard de Kosigan est à la tête d’un groupe de mercenaires qui est bien organisé. Il est le chef, le chef d’orchestre, et chacun à sa place et sa partition à jouer en fonction des ses spécificités. Il a une vue d’ensemble de son projet, c’est lui qui met en place le plan. C’est très un stratège. Le lecteur ne connaît pas les tenant et les aboutissants et ce n’est que petit à petit qu’on les découvre. Il y a bien des petites choses que l’on soupçonne mais on n’a pas tous les éléments. La diffusion partielle des informations au sein de son groupe fait partie de sa sécurité, si un grain de sable se prend dans les rouages il n’entraînera pas tous les autres.

C’est un milieu ou la force et la violence ne suffit pas pour jouer dans la cour des grands. Le Bâtard de Kosigan côtoie les grands de ce monde, en tant que fils illégitime reconnu, il a une place qui est claire pour lui mais pas pour les autres, il est rejeté par sa famille d’origine et en partie il est là parce qu’il est issu de cette famille Bourguignonne. Ils supposent qu’il est là pour l’argent et la vengeance, et pour cela il lui faut des appuis contre son oncle… il en joue, mais il recherche autre chose. C’est là tout l’intérêt de cette saga !

C’est un redoutable homme d’affaire et homme politique alors qu’il a en apparence une attitude désinvolte et impulsive. Il a une tendance à flirter avec les limites. On va le voir jongler avec plusieurs campas en faisant croire à chacun qu’il œuvre pour eux, mais en fait il œuvre pour lui-même. C’est ce qui le rend très intrigant et intéressant pour le lecteur et pour certains personnages qui ne sont pas dupes de son attitude.

Dans ce roman il y a un autre aspect qui vient donner une autre dimension à l’histoire. Nous suivons un de ses descendants en 1899 à travers sa correspondance. Il va entrer en possession directement d’un héritage qui provient du Bâtard Pierre Cordwain de Kosigan. Ce Kosigan (Kergaël)  là est aussi mystérieux et enquête aussi sur les secrets de sa famille. C’est une période que j’apprécie beaucoup et le fait que l’on suive cette partie de l’intrigue à travers ses lettres, c’est très intéressant car on n’a que les points essentiels. On sent la différence entre les deux types de textes, il y a une réelle recherche de l’auteur pour attiser la curiosité du lecteur, non seulement à travers deux époques mais aussi par les coupures que cela donne au texte de 1339 qui est à l’origine. Dans les deux cas on a des narrateurs « je » donc  on a leur regard.  Kergaël aussi a su s’entourer de quelques personnes de confiance, à qui il ne distille que certains éléments.

Dans ce roman un sujet qui m’a marqué c’est celui du sang. Cela commence par la filiation qui lui a donné le titre de bâtard, mais aussi une filiation plus mystérieuse que l’on découvre avec les propriétés magiques qu’il possède. A quelques siècles de là, Kergaël, son héritier aussi s’interroge sur sa filiation, les liens de sang, le pouvoir et la position sociale. Le sang est présent dans les potions magiques. Mais parfois le poison peut couler dans le sang. Et puis on découvre que le sang des Elfes et autres créatures peut avoir certaines propriétés, des pouvoirs magiques. Le sang coule à flot pendant les combats, la violence fait ressortit  la soif de sang. Le sang et la boue mêlés qui laissent des traces, on a aussi l’impression que la terre à droit à sa part de sang.

Quand est-il des autres personnages ? ils sont nombreux et regroupés en clans : les Anglais, les Français, les Bourguignons, les Champenois et quelques autres. On les découvre durant le tournois de Troyes, partie visible. Un concentré de pouvoir, de rivalités et d’intrigues sous-jacent. Pierre De Kosigan nous explique les alliances qui existent, celles qui sont momentanément possibles et celles impossible. Un concentré de testostérone.

Les femmes de pouvoir vont par deux que ce soit la princesse et son amante, ou la mère et la fille. Rapport de force et de pouvoir entre la plus âgée et la plus jeune dans les deux cas. Chacune va essayer de prendre Pierre de Kosigan à parti. Beaucoup de tensions sexuelles dans tous se rapports.

Ce premier tome est un épisode complet et une première étape dans une quête à long terme. On aperçoit  quelques facettes de nos personnages. Le héros Pierre Cordwain de Kosigan, n’est pas le preux chevalier à l’armure étincelante, il a un côté sombre et mystérieux qu’on a envie de découvrir.

Je vous laisse rechercher les autres thématiques qui sont présentes dans cette aventure où les manipulations et les manigances sont légion, puisqu’on est dans « l’ombre du pouvoir ».

Je remercie les Éditions Mnémos et Book en stock pour leur confiance.

cerutti

article précédemment publié sur Canalblog

NB


Le mois de Fabien Cerutti (6)

Chers lecteurs,

Il y a toujours plus de lecteurs qui interrogent l’auteur et qu’il prend le temps de leur répondre…

Le connaissez-vous ? connaissez-vous ses romans ? connaissez vous son univers ? Quelque soit la réponse je vous conseille d’aller regarder de plus près ! D’autant qu’à chaque page nous avons droit à une nouvelle photo !

Bravo aux vénérables d’être aussi réactive !

Interview 6

Interview 5

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Bâtard de Kosigan

4e de couv. :
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. A l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France. Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Fabien Cerutti (4 et 5)

Chers lecteurs,

Je n’arrive plus à suivre le rythme effréné des interviews participatives sur Book en Stock !! Et encore de nouvelles photos très intéressantes de notre trublion ! Des réponses percutantes aux questions très précises des lecteurs…

Alors pour ceux qui arrivent maintenant et ne sont pas directement sur le blog des vénérables, voici où nous en sommes :

Interview 5

Interview 4

interview 3

interview 2

interview 1

Et pendant ce temps j’essaie de finir…

Bâtard de Kosigan

4e de couv. :
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. A l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France. Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Fabien Cerutti (2) et (3)

Chers lecteurs,

Les questions fusent à la vitesse grand V et Fabien répond dans la foulée… Et de nouvelles photos vois le jour… Partez à la découverte de ce jeune auteur dynamique en cliquant sur les liens  !

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Bibliographie

Bâtard de Kosigan

4e de couv. :
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. A l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France. Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Fabien Cerutti (1)

Chers lecteurs,

Nous voilà reparti pour un « mois de » avec le blog Book en Stock.

De quoi s’agit-il ? le blog de Dup et Phooka organisent et gèrent un mois d’interview avec un auteur, en l’occurrence Fabien Cerutti pour ce mois de juin 2018. Pendant un mois on va poser nos questions et il y répond à sa manière… que ce soit sur ses œuvres ou sur son travail d’écriture , de documentation, sur ses projets. Je vous laisse découvrir la bibliographie et les premières questions, pour cela vous pouvez cliquer sur les liens soulignés… Il a mis l’une de ses photos, une de celles qui valent le détour !

Interview 1

Bibliographie

Ce mois-ci j’ai été sélectionné pour un partenariat avec les Éditions Mnémos

pour le  « Le Bâtard de Kosigan »tome 1 L’ombre du pouvoir

Bâtard de Kosigan

4e de couv. :
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. A l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France. Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…

Que dire de plus ? que je me régale, c’est une lecture très intéressante et dynamique…

A bientôt

Le mois de Ariel Holzl (5)

Chers lecteurs,

Le mois de Ariel Holzl continue … il y a toujours de nouvelles questions et de nouvelles réponses ! Je vous mets les liens pour les découvrir sur le blog de Book en Stock.

Interview 5

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

carmines 1

Article précédemment publié sur Canalblog

Les sœurs Carmines. Tome 1 Le complot des corbeaux

Ariel Holzl

Éditions Mnémos /Naos, mars 2017, 270 p., 17 €

4e de couv. :

Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.

Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

Mon Billet :

Avant tout je voulais vous parler du livre objet puisque c’est le premier roman de cette collection que je lis, il est agréable à tenir et à ouvrir, le texte est très aéré. La couverture est très sympa et très représentative du contenu. Mais je mets une mention TB aux petites illustrations qui ressemblent à des ombres qui accompagnent surtout le début et la fin des chapitres, ainsi que les petits dessins soit disant de Dolorine et les effets topographiques autour de son journal intime interdit aux grandes sœurs.

C’est l’histoire de trois filles livrées à elles même parce que maman les a laissé en plan.  Les pauvres petites vont devoir se débrouiller toutes seules… Et plus rien ne se passe comme prévu ! L’aînée doit se marier mais ça ne se fait pas, la seconde entre en apprentissage et ne ramène que des problèmes et la petite est livrée à elle-même…

C’est l’histoire de trois sœurs qui essaient de s’en sortir dans une contrée où il y a une forte pression fiscale. Comment ça ce n’est pas le sujet du roman ? Une fois par mois ils raflent tout et si vous n’êtes pas là les collecteurs d’impôts fracassent votre porte !

C’est l’histoire d’une société très hiérarchisée… Il y a la reine et il y a les différentes familles qui se partagent  le pouvoir… Et là attention au thé et aux coups de couteaux dans le dos, ça trahit à tout va !

C’est l’histoire d’un lieu ou entre la vie et la mort  il y a des étapes intermédiaires, des stades très particuliers… on peut devenir un rapiécé ou un vampire ! On est à Grisaille, on va avoir toutes les nuances de gris sous la pluie ou dans les bas fonds…

C’est l’histoire de pas doués en cuisine… La pauvre Dolorine en à marre des patates … et découvre les frites. Mais sont péché mignon c’est la confiture de framboise.

J’ai été attirée par le côté monte en l’air de l’histoire, j’ai imaginé une histoire avec un  côté Arsène Lupin, vous savez le gentleman cambrioleur mais version féminine…  mais entre le fantasme et la réalité il y a un fossé… oups une fosse commune !

Je suis donc sortie de ma zone de confort et l’aspect mort-vivant et vampire n’ont été qu’un divertissement au milieu de tous les rebondissements.

J’ai bien ri de voir le côté « la poisse est mon second prénom » d’un des personnages qui à l’art de se mettre dans le pétrin et les autres en même temps.

Les trois personnages principaux sont trois sœurs au caractère bien trempé et qui ont chacune leur particularité.

L’aînée,  Tristabelle, elle a la classe, l’élégance et la maîtrise de soi.  J’adore ça façon de voir la vie. On la croit froide et sans cœur mais non c’est juste qu’elle ne voit pas pourquoi on ne peut pas rester digne et belle en toute circonstance.

La cadette c’est Merryvère, celle par qui tout arrive le bon et le mauvais… Elle ne le fait pas exprès c’est plus fort qu’elle il faut qu’elle tombe sur tous les coups tordus.

La benjamine, elle est trop chou. Elle est accompagnée par une poupée en chiffon psychorigide et psychopathe. Elle parle aux fantômes et elle tien un journal intime très éloquent !

Et en marge il y a Katryan qui bien que n’étant pas une des sœurs à une place particulière.

Autour de ces trois sœurs on découvre des membres de chaque Grande Maison qui forme cette société. Des personnes très singulières qui détiennent chacune des secrets et des cadavres dans les placards et pas qu’au sens figuré.

Cette aventure n’est qu’une suite catastrophes dues au manque de communication qui conduit à héroïnes à des quiproquos et des non-dits qui mettent en dangers les autres personnages.  C’est ce qui rend la narration drôle puisque chacune détient une part des informations sur un même mystère.

Après mouts rebondissements, courses poursuites dans les cimetières et les toits nos chères demoiselles vont se retrouvé avec des renseignements explosifs qui pourraient causer leur perte. Un jeu d’Echec ce met en place pour mettre non pas le roi en échec mais la Reine !

Les multiples références à d’autres écrits ou types d’écrit rendent l’intrigue très intéressante et amusante. Ce que j’ai aimé c’est l’utilisation de ce qui pourrait être une belle image pour la pervertir en quelque chose de glauque… Prenons par le cas de la poupée de Dolorine, elle n’a rien de réconfortante bien au contraire. Autre exemple : l’odeur de la vanille, pour vous et moi c’est une odeur qui évoque la douceur, la bonne pâtisserie et quelque chose d’agréable… eh bien ici oubliez toutes ses belles images !

Il y a beaucoup à dire sur le travail d’écriture, Ariel Holzl joue avec différents styles en fonction du personnage mis en avant. Il crée tout un vocabulaire spécifique à cet univers, notamment en ce qui concerne les jours et les mois… Je vous laisse le découvrir dans ses romans mais aussi dans les interviews de « le mois de Ariel Holzl » sur Book en Stock.

Je n’en dis pas plus pour vous laisser découvrir les personnages masculins et l’univers d’Ariel Holzl.

Il y a toutes les thématiques de la couleur (omniprésente) et de la famille , et bien d’autres sujets qu’il faudrait creuser oups pas de jeu de mot !

Je remercie Dup et Phooka de m’avoir fait découvrir cette trilogie (dont le tome 3 est en cours d’écriture ! non, non je ne mets pas la pression à l’auteur !).

Merci aux éditions Mnémos pour m’avoir permis de découvrir  leur collection Naos.

Une belle surprise young adulte, urban fantasy… dès que possible je me procure le tome 2…

ariel holzl

Article précédemment publiés sur Canalblog

NB

NB 4e festival

Le mois de Ariel Holzl (4)

Chers lecteurs,

Je me suis régalée à lire « Les soeurs Carmines. Tome1. Le complot des corbeaux ». J’ai posté ma chronique ici. je suis contente de ne pas avoir eu de préjugé avant de lire ce roman. L’urban fantasy ce n’est pas mon « truc » et pourtant certains roman passent très bien. Qu’est-ce qui me gène dans ce genre littéraire ? j’avoue que l’univers des morts-vivants, des vampires et lycantropes et autres monstres qui se métamorphosent ce n’est pas ce qui me plaît dans le fantastique. Mais ici il y a un peu de tout et il y a beaucoup d’humour, le côté gore, glauque n’est pas ce qui est mis en avant. Ce fut une belle découverte. Quand à l’auteur il a autant d’humour pour répondre aux questions sur book en stock.

carmines 1

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Article précédemment publié sur Canalblog