La Piste des Cendres

Emmanuel Chastellière

Éditions Critic, fév 2020, 615 p., 24 €

Masse Critique Babelio / Éditions Critic

Site auteur

Vous pouvez trouver ce livre en numérique…

4e de couv.

1896, Nouveau-Coronado.
Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes.
Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène.
Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.

Ma Chronique :

J’ai eu le plaisir de pouvoir commencer à lire ce roman pendant « Le mois d’Emmanuel Chastellière » sur le blog Book en Stock et le recevoir pendant le confinement.

J’ai lu, juste avant, « L’empire du Léopard » une aventure qui se déroule vingt cinq auparavant dans cette partie du monde imaginaire de la Péninsule de la Lune d’Or. J’avais encore l’esprit rempli d’images. Les deux romans peuvent se lire séparément mais je vous conseille de les lire dans l’ordre pour avoir cette impression de prolongement. On va se rendre compte que les problématiques sont différentes entre ces deux époques.

Au-delà des intrigues et autres actions de l’histoire, la narration met en avant ce qui a été construit tant au niveau des bâtiments et des villes mais aussi dans l’implantation à long terme des colons. Mais bien sûr la destruction n’est pas bien loin. On sent que les années ont été mises à profit pour asseoir un certain pouvoir. On sent vite poindre le point de bascule. Les rébellions grondent sur plusieurs fronts.

Nous allons suivre deux groupes avec des dynamiques différentes. L’un est militaire avec tout ce que cela comporte de stratégie et de logistique, et l’autre est humaine à petite échelle. Les déplacements vont se faire de façons différentes. C’est un peut comme si le fond et la forme étaient diamétralement opposés.

Il y a tout ce qui touche à la temporalité. Là aussi il y a plusieurs lignes. On va découvrir Azel petit puis jeune adulte. Mais on va aussi voir l’ex vice-roi qui vivait un peu banni de la cour devoir revenir prendre les rennes du pouvoir. Le monde à évolué et même s’il s’est tenu au courant de ce qui se tramait à Carthagène on a l’impression que c’est le passé qui refait surface.

Azel a perdu sa naïveté à 9 ans et il doit vivre avec le côté négatif du métissage. Il vit en déséquilibre entre ses deux cultures soit qu’il rejette soit qui le rejette. J’ai eu l’image du balancier en le voyant réagir à certaines situations.

Emmanuel Chastellière aborde la thématique de la famille à travers la famille Julen comme une image  concentrée de la société. Nous avons le patriarche premier colon père de deux garçons élevés comme au Coronado. On a Azel les fils illégitime conçu avec une indigène  qui meure avant le début de l’histoire. Puis on a la jeune belle-mère qui représente une nouvelle étape, une nouvelle génération. On a la famille recomposée avec toutes les tensions que cela comporte comme un effet miroir de cette colonie. Les terres, les armes, la religion, la descendance, le pouvoir…

Ce roman met en évidence les rouages du pouvoir, la maîtrise par la force et l’argent. La religion va aussi jouer un rôle.

La mort et la vengeance vont accompagner certains personnages. Mais aussi amour et passion…

C’est un roman d’aventure avec ses péripéties mais aussi cette mise en mouvement, cet élan vers l’avant.

Les cendres jouent aussi un rôle. Et c’est l’expression « le feu couve sous les cendres » qui m’est venu à l’esprit… sans parler de la Salamandre ! la présence du feu aurait sa place jusqu’au bout de ce roman d’aventure.

J’ai pris un grand plaisir à lire à suivre toutes ses tragédies humaines.

C’est un roman qui m’aura accompagné pendant quelques semaines de confinement en me donnant la sensation d’être ailleurs.

Je remercie Babelio et les Editions Critic.

Qui en parle ?

Je vous laisse le découvrir sur Book en Stock.

Sur ce blog du même auteur :

empire
village

Article précédemment publié sur Canalblog

NB 2020

NB 2016

Le mois d’ Emmanuel Chastellière 2020 (Bilan et fin)

Chers lecteurs,

Oh !  C’est le dernier jour du mois de mars, ce qui signifie aussi dernier jour du mois d’Emmanuel Chastellière chez Book en stock  … Ce petit rendez-vous questions/réponses va me manquer…

Vous trouverez sur leur « bilan » la liste des lecteurs qui ont participé aux lectures et à leur avis sur chacune d’elle.

L’aventure continue avec les différents ouvrages d’Emmanuel Chastellière…

Voici les liens vers les différentes pages déjà consacrées à ces questions/réponses.

Bibliographie

Interview 1

Interview 2

Interview 3

Interview 4

Interview 5

Interview 6

Interview 7

Bilan

 Le mot de la fin d’Emmanuel Chastellière

Sur ce Blog vous trouverez la chronique de :

 En cours de lecture :

piste couette

4e de couv :

1896, Nouveau-Coronado.
Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes.
Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène.
Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.

« La Piste des Cendres » Emmanuel Chastellière, Editions Critic, 20 février 2020, 620 p., 24 €

Existe en format numérique !

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book en stock 20

NB

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois d’ Emmanuel Chastellière (6 et 7)

Chers lecteurs,

Le mois d’Emmanuel Chastellière chez Book en stock va bientôt se finir. Si on faisait un peu le point ? J’ai fini de lire « L’empire du Léopard », la chronique est en ligne. j’ai beaucoup aimé l’histoire et le décor.

Lors de la dernière masse critique Babelio j’avais postulé pour « La Piste des Cendres » qui se déroule aussi dans la même région imaginaire. Je viens à peine de le démarrer et j’aime toujours autant la façon de narrer d’Emmanuel Chastellière, je ne crois pas que ma chronique sortira avant la fin du mois car ce dernier opus fait plus de 600 p. Envoyé juste avant le confinement j’ai pu le recevoir il y a quelques jours.

Continuez à poser vos questions sur book en stock et/ou allez voir les réponses de l’auteur.

Et vous qu’avez vous lu d’Emmanuel Chastellière ?

Voici les liens vers les différentes pages déjà consacrées à ces questions/réponses.

Bibliographie

Interview 1

Interview 2

Interview 3

Interview 4

Interview 5

Interview 6

Interview 7

Chronique l’Empire du Léopard

empire leopard

En cours de lecture :

piste de cendres photo

« La Piste des Cendres » Emmanuel Chastellière, 20 février 2020, 620 p., 24 €

Existe en format numérique !

4e de couv :

1896, Nouveau-Coronado.
Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes.
Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène.
Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Emmanuel Chastellière (4)

Chers lecteurs,

Avez vous lu les différentes interviews pendant le mois de Emmanuel Chastellière chez Book en stock ?

Dans sa bibliographie quel est l’ouvrage qui vous tente le plus ?

Lisez-vous de la littérature de l’imaginaire ? Sinon est-ce que cela vous donne envie en découvrant cet auteur ?

Voici les liens vers les différentes pages déjà consacrées à ces questions/réponses.

Bibliographie

Interview 1

Interview 2

Interview 3

Interview 4

Bientôt fini…

4e de couv. :
« On leur avait promis l’Eldorado… »
1870. Après une épuisante campagne militaire, le royaume du Coronado a conquis l’essentiel de la péninsule de la Lune-d’Or. Seul l’empire du Léopard, perdu dans les montagnes, lui résiste encore.
  Dans l’attente des renforts promis par sa hiérarchie, le colonel Cérès Orkatz – surnommée la Salamandre – peine à assurer l’ordre sur place, la faute à un vice-roi bien intentionné mais trop faible. Dans ce monde de jungles et de brume, les colons venus faire fortune s’épuisent et meurent à petit feu, même si certains au sein du régiment espèrent toujours découvrir la mythique cité de Tichgu, qui abriterait selon les légendes locales la fontaine de Jouvence.
  Alors qu’une éclipse lunaire sans pareille approche, Cérès va devoir tenter d’assurer la survie de ses hommes, au mépris peut-être de ses allégeances…

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Emmanuel Chastellière (3)

 Chers lecteurs,

Avez vous vu ce qui a été déjà dit  sur le mois d’ Emmanuel Chastellière sur Book en stock ?

Voici les liens vers les différentes pages déjà consacrées à ces questions/réponses.

Bibliographie

Interview 1

Interview 2

Interview 3

Bientôt fini la lecture de L’Empire du Léopard

empire leopard

Le mois de Emmanuel Chastellière (1)

Chers lecteurs,

Cela faisait un petit moment qu’il n’y avait pas eu de « mois de… » sur le blog de Book en Stock.

Bibliographie

Interview 1

Petit rappel…

Le blog  Book en stock tenu par  Dup et Phooka, deux copines qui ont deux spécialités : la  littérature de l’imaginaire et les  thrillers.

Dès quelles le peuvent elles organisent « le mois de » où elles invitent un auteur qui pendant un mois va répondre (jour et nuit, week-end compris ahahah!) à toutes sortes de questions des lecteurs. Des questions des plus drôles, et bizarres aux plus sérieuses sur le travail d’écrivain et sur son œuvre. On découvre ainsi des auteurs et des romans côté coulisse.

J’ai eu la chance d’avoir un partenariat avec ce blog et la maison d’édition Critic.

J’ai donc lu « L’empire du léopard » d’Emmanuel Chastellière que je chroniquerai dans le mois.

Cet auteur a déjà participé à cet exercice il y a quelques années lors de la parution de son premier roman :  Le 15/15 d’ Emmanuel Chastellière 2016.

Il en est à son énième roman … « le petit a grandit » !!!

Qu’avez-vous lu de lui ? Est-ce que vous avez envie de le découvrir ?

Je ferai le relais ici des liens vers le blog de Book en Stock, mais c’est là-bas que ça se passe !

empire leopard

1870. Après une épuisante campagne militaire, le royaume du Coronado a conquis l’essentiel de la péninsule de la Lune-d’Or. Seul l’empire du Léopard, perdu dans les montagnes, lui résiste encore.
Dans l’attente des renforts promis par sa hiérarchie, le colonel Cérès Orkatz – surnommée la Salamandre – peine à assurer l’ordre sur place, la faute à un vice-roi bien intentionné mais trop faible. Dans ce monde de jungles et de brume, les colons venus faire fortune s’épuisent et meurent à petit feu, même si certains au sein du régiment espèrent toujours découvrir la mythique cité de Tichgu, qui abriterait selon les légendes locales la fontaine de Jouvence.
Alors qu’une éclipse lunaire sans pareille approche, Cérès va devoir tenter d’assurer la survie de ses hommes, au mépris peut-être de ses allégeances…

« L’empire du Léopard » Emmanuel Chastellière

Editions Critic, 2018, 640 p., 25 €

Sur ce blog  chronique de :

« Le village » Emmanuel Chastellière

village

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Clément Bouhélier (4)

Chers lecteurs,

L’interview continue, je vous laisse découvrir ce que pense Clément Bouhélier du travail d’écriture… ses projets…

Interview 4

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Présentation

Bibliographie

grand feu de joie

 Un Grand Feu de Joie 3/5 

Un Grand Feu de Joie 2/5

Un Grand Feu de Joie 1/5

Chronique sur ce blog :

4e de couv. :
Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction d’âge, de sexe ou de milieu social.
Peu à peu, les infectés perdent toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales, l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se peuple de « zombies », coquilles vides, errantes, répétant le même geste à l’infini.
Au milieu des décombres survivent quelques miraculés, des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien en commun et ne se connaissent pas.   
Pourtant, une voix mystérieuse leur souffle de se rencontrer. Dans cette France en proie au chaos, ils doivent découvrir qui a déclenché la pandémie et, surtout, mettre fin à son œuvre de destruction.

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Clément Bouhélier (3)

Chers lecteurs,

Je vous ai posté les liens vers les différentes interviews de Clément Bouhélier. En cliquant  vous irez directement voir la grande variété de questions et de ceux qui les posent. Les réponses sont pertinentes… La nouvelle « Un grand feu de joie » continue…

Interview 3

Interview 2

Interview 1

Présentation

Bibliographie

grand feu de joie

 Un Grand Feu de Joie 3/5 

Un Grand Feu de Joie 2/5

Un Grand Feu de Joie 1/5

4e de couv. :
Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction d’âge, de sexe ou de milieu social.
Peu à peu, les infectés perdent toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales, l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se peuple de « zombies », coquilles vides, errantes, répétant le même geste à l’infini.
Au milieu des décombres survivent quelques miraculés, des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien en commun et ne se connaissent pas.   
Pourtant, une voix mystérieuse leur souffle de se rencontrer. Dans cette France en proie au chaos, ils doivent découvrir qui a déclenché la pandémie et, surtout, mettre fin à son œuvre de destruction.

Article précédemment publié sur Canalblog

Le mois de Clément Bouhélier (2)

Chers lecteurs,

Le mois continue, je vous laisse découvrir…

Interview 2

Interview 1

Présentation

Bibliographie

grand feu de joie

Un Grand Feu 2/5

Un Grand Feu 1/5

4e de couv. :
Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction d’âge, de sexe ou de milieu social.
Peu à peu, les infectés perdent toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales, l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se peuple de « zombies », coquilles vides, errantes, répétant le même geste à l’infini.
Au milieu des décombres survivent quelques miraculés, des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien en commun et ne se connaissent pas.   
Pourtant, une voix mystérieuse leur souffle de se rencontrer. Dans cette France en proie au chaos, ils doivent découvrir qui a déclenché la pandémie et, surtout, mettre fin à son œuvre de destruction.


Article précédemment publié sur Canlblog

Chaos 1 Ceux qui n’oublient pas

Clément Bouhélier

Éditions Critic, 2016, 453 p., 22 €

Le mois de Clément Bouhélier

Book en Stock

4e de couv. :
Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction d’âge, de sexe ou de milieu social.
Peu à peu, les infectés perdent toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales, l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se peuple de « zombies », coquilles vides, errantes, répétant le même geste à l’infini.
Au milieu des décombres survivent quelques miraculés, des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien en commun et ne se connaissent pas.   
Pourtant, une voix mystérieuse leur souffle de se rencontrer. Dans cette France en proie au chaos, ils doivent découvrir qui a déclenché la pandémie et, surtout, mettre fin à son œuvre de destruction.

Ma Chronique :

J’ai lu « Chaos » dans le cadre du mois de Clément Bouhélier chez  Book en Stock. De moi-même, je ne crois pas que je serais allée vers cette lecture. Cela aurait été bien dommage car c’est une lecture très prenante et j’ai bien envie de lire le tome2. Pourquoi cette réticence ? Des a priori, je ne suis pas fan de « gore et horreur » ou de  « mort-vivants». Ce n’est pas « gore et horreur ». J’aime bien les romans post apocalyptiques et cela s’en rapproche par certains aspects. Mais laissons là les étiquettes…

Nous allons faire la connaissance de plusieurs personnages, que l’on va suivre. J’ai cru à un moment donné que le narrateur allait nous décrire des centaines de personnages, puis très vite on se rend compte que c’est une impression. Ainsi on a l’impression d’avoir une vue d’ensemble de toutes les parties concernées. Ceux qui sont à la source du problème, les victimes et la transmission, les instances politiques, médicales, policières et médiatiques…

Les lieux sont aussi multiples : Paris, Lyon, Bourgoin-Jallieu… Dans différents milieux. Ce qui est angoissant c’est que c’est aujourd’hui ou demain. Ce n’est pas un futur lointain, on nous parle de la grippe H1N1 et des conséquences de la mauvaise gestion de la crise qui ont des répercussions sur cette affaire.

En lisant ce roman, j’ai ressenti des impressions venues d’autres lectures #U4 Florence Hinckel, Carole Trebor, Vincent Villeminot, Yves Grevet , série ados qui traite d’une épidémie qui extermine les adultes. Ainsi que « Âmes de verre »  Anthelme Hauchecorne pour ce qui concerne l’orgue.

Le fait que l’on observe les dégâts causés par ses nanoparticules (je ne sais comment les nommer) à tous les âges et dans tous les milieux nous laisse entrevoir un besoin de tout détruire.

Clément Bouhélier se fait insistant à revenir sur les différentes scènes, à montrer l’ampleur des dégâts, la vitesse de propagation et d’évolution, il crée une ambiance anxiogène, qui parfois me dérangeait (âme trop sensible ?!). Je n’ai pu lire ce roman d’un trait. Ce qui ne veut  pas dire qu’il ne me plaisait pas… il a juste atteint son but en créant cette ambiance oppressante.

Mais où veut-il en venir avec tout ça ? Qui tire les ficelles de cette épidémie ? Voilà le genre de question que je me suis posée. C’est là qu’on entre dans une dimension plus étrange.

On retrouve dans ce roman l’idée de l’Homme marionnette, de l’Homme objet des Dieux manipulateurs. Guerre de pouvoir et main mise sur le destin des pauvres humains.

On va suivre le parcours de certains  personnages, cela permet d’entrer en empathie avec le sort de ses gens, ils sont sortis de l’anonymat. De plus il faut toujours des « élus » pour compliquer les choses. Des êtres vigilants qui vont voir des liens là ou les autres ne les voient pas, des rebelles malgré eux. Le lecteur va aussi se retrouver dans la position d’en savoir plus que les protagonistes et en même temps il est impuissant…

Encore une belle expérience vécue grâce aux Vénérables de Book en Stock et des Éditions Critic… et la découverte d’un nouvel auteur.

 Et n’oubliez pas que vous pouvez poser des questions à l’auteur ou découvrir ces réponses !

NB

Article précédemment publié sur Canalblog