Le livre des sœurs

Amélie Nothomb

Éditions Albin Michel, 2022, 194 p., 18,90 €

Dans ma médiathèque il y a…

4 de couv. :

« Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne »

Mes impressions de lecture :

J’ai commencé à lire Amélie Nothomb il y a fort longtemps à un moment particulier de ma vie alors elle a une place spéciale dans ma vie de lectrice.

J’avais pris de lire ses romans chaque année puis je ne sais pas je ne retrouvais pas ce qui me plaisais dans ses romans. L’autre jour,  une copine lectrice m’a dit : « tu as lu « les deux sœurs » ? Il est bien. »

Pour la petite anecdote, les personnages de Nora et Florent se marient le 26 février… et nous sommes le 26 février !

Alors j’ai tenté et c’est vrai qu’il est bien. On a plusieurs thématiques qui sont présentes : celle de la famille, de l’Amour (sous différentes facettes) et de l’estime de soi. Le pouvoir des mots que l’on vous dit ou pas. Le pouvoir des prénoms.

On découvre une histoire d’amour singulière entre un homme et une femme. Le poids de la société les a conduits à avoir une fille. Ils l’ont appelé Tristana et n’ont pas su l’aimer. C’est le point de départ. Amélie va développer son sujet en montrant comment une famille dysfonctionnelle va rendre malheureuse des enfants.

On a un comparatif entre deux sœurs devenues adultes et qui a leur tour vont avoir des enfants. Deux modes de fonctionnement différents, deux modes de vie opposés et aucune n’a la bonne manière d’élever ses enfants.

À son tour Tristana va avoir une cousine, une sœur et elle va essayer de donner tout son amour, tout en essayant de se construire avec une manque.

Ce qui m’a aussi intéressé dans ce roman c’est la place et la fonction de  l’habitat/ le foyer, et le rôle que cela va jouer sur le développement de l’individu. Je ne sais pas ce qui a attiré mon attention mais j’ai souris en découvrant la dernière partie de cette histoire. Je n’en dis pas plus.

Ce roman est émouvant. On sent la souffrance de certains personnages. L’exaltation et la joie de vivre d’autres, la colère et l’énergie qui en motivent d’autres.

On ressent fortement l’idée du serpent qui se mort la queue, du cercle vicieux qu’il faut rompre pour aller de l’avant.

J’ai bien aimé tout ce qui touchait aux moyens de communications l’histoire se déroule entre 1970 et 1995 (je ne sais plus si c’est indiqué).

J’ai souris lorsque j’ai vu Tristana en train de lire « le blé en herbe » de Colette car j’ai vu l’autre jour qu’Amélie Nothomb en parlait je ne sais plus sur quel plateau pour l’année Colette.

Ce roman m’a réconcilié avec les romans d’Amélie Nothomb et je vais lire ses romans que j’ai dans ma Pal !

Ce roman aurait pu faire partie du #challengedhivervleel dans la catégorie tout Schuss car je l’ai lu dans la journée.

L’apiculteur

L’apiculteur

Maxence Fermine

Éditions Albin Michel , 2000, 195 p., 17,60 €

Livre de poche, 2002, 222 p., 7,40 €

4e de couv. :

« Je recherche l’or du temps », écrivit le poète André Breton. Cette maxime aurait pu être celle d’Aurélien, héros de ce roman d’aventures initiatique. Depuis qu’une abeille a déposé sur sa ligne de vie une fine trace de pollen doré, ce jeune Provençal de la fin du XIXe siècle ne rêve plus que de l’or – un or symbolique, poétique, qui représente bien plus que le métal précieux.
Son rêve le décidera à se détourner des champs de lavande familiaux pour installer des ruches et fabriquer le miel le plus suave. Puis, après l’anéantissement de son travail par un violent orage, à partir pour l’Abyssinie, où l’attend une femme à la peau d’or, qu’il a vue en rêve…
On croise Van Gogh et Rimbaud dans ces pages lumineuses, où le songe doré d’Aurélien lui vaudra de connaître bien des aléas, avant qu’il ne découvre l’or véritable de la vie.

Mes Impressions de lecture :

Maxence Fermine écrit des romans de veine différente. J’en aime certains et moins d’autres. Celui-ci fait partie de ceux que j’aime. Il fait partie des « contes philosophiques » ou « poétique », dans a veine de de « neige » lu il y a fort longtemps. Il y a une part onirique chez les personnages. Ici on va croiser plusieurs rêveurs avec chacun sa voie. Que ce soit notre apiculteur Aurélien, Van Gogh, Rimbaud ou même Hippolyte Loiseul entre autres. Certains ce sont égarés en chemin. Personnage fictifs ou réels ils ont tous des rêves démesurés.

Il m’a rappelé par certains aspects « l’Alchimiste » de Paolo Coelho dans cette quête d’ailleurs pour mieux se connaître en fin de compte.

Les chapitres sont plus ou moins courts donc soit on les enchaîne sans s’en rendre compte soit on fait des pauses pour méditer sur ce qui est arrivé à notre héros.

C’est un roman sur le chemin de vie et sur les rencontres qui vous permettent de réaliser vos rêves ou pas.

C’est aussi un roman qui parle de la constance et de ceux qui restent, qui font leur propre chemin.

Bien entendu les abeilles, le miel et l’apiculture sont la base des rêves.

Cependant on rencontrera les couleurs et les lumières, et un certain peintre en Arles…

Il y a la mer et là encore la couleur… les yeux, la peau … tout est couleur…

Il y a l’or et les trésors qui peuvent prendre des formes bien différentes.

Et puis, il y a les mots et leur texture, leur tessiture…

Il y a les voyage, l’Abyssinie et ceux qui s’y sont perdus comme un certain poète…

Je vous laisse découvrir cette aventure qui se passe fin du XIXe siècle qui quelque chose d’intemporelle.

Sur ce blog vous trouverez aussi :

Zen

Chaman

La probabilité mathématique du bonheur

Bal de Givre à New-York

Fabrice Colin

Albin Michel, Wiz, 2011, 293 p.

4 e de couv :

Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché. Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?

Ma chronique:

Lorsque ce livre paru, je fus attirée par la couverture et par l’enthousiasme des lectrices. Quelque chose pourtant me freinait, mais je ne savais pas quoi. Peut-être parce que je ne suis pas très portée par la catégorie « young adulte ». Mais lorsque je tombais sur ce livre il y a peu, je me suis dit « tentons l’expérience ». C’est chose faite, passons à autre chose ! Non, j’exagère, il y a de bons passages. Un certain agacement m’a empêché d’entrer dans ce drôle de conte.

La première scène : la rencontre de la belle et jeune fille riche avec le beau jeune homme blond à la limousine blanche. La jeune fille semble désorientée après l’accident. Elle part comme si elle était poursuivie… S’en suit une romance assez  mielleuse.

Soudain, cela vire au cauchemar… entre en jeu un mystérieux jeune homme masqué, et une sombre histoire de disparitions. Je ne dévoilerais pas plus de cette histoire où se mêle un univers fantastique, voire onirique.

J’ai trouvé la composition chaotique et irrégulière.

La chute est intéressante et l’épilogue inattendu.

C’est un roman de détente, une récréation, même s’il y a des moments assez angoissants.

Je pensais qu’il s’agissait d’une dystopie, mais non ou alors je n’ai rien compris !

NB : Je n’ai pas trouvé la robe bleue de la couverture dans l’histoire (c’est vous dire à quoi je pensais pendant la lecture !) Si vous l’avez vue, dites-moi où…

En tout cas ce livre aura servi à ce que je m’intéresse à l’auteur, dont j’ai envie de connaître mieux son univers littéraire.

challemini100

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Article précédemment publié sur Canalblog