Écrire c’est respirer

Susie Morgenstern

Éditions Le Robert, coll secrets d’écriture, mai 2022 , 175 p., 14,50 €

Masse critique Babelio / Le Robert

4e de couv. :

« Écrire c’est de l’archéologie intime. On fouille avec le stylo à la recherche de soi-même. On plonge dans les profondeurs d’une mer inconnue pour pêcher des poissons qui nagent à l’intérieur de nous. C’est la mine qu’on descend pour chercher l’or. C’est la cave à vieilles bouteilles de vin. C’est un chemin de pèlerinage, la chasse aux trésors, l’éternelle quête de soi-même. »

Mes impressions de lecture :

Susie Morgenstern est une autrice incontournable de la littérature jeunesse. Je ne connais pas ses roman pour adulte mais comme on peut le voir sur son site ses livres sont pour les 0-120 ans. J’aime beaucoup c’est romans (je ne les ai pas tous lu loin de là), dans cet ouvrage elle apparait comme une personne passionnée et très intéressante.

Cet ouvrage s’adresse à ceux qui veulent connaître mieux l’autrice et son travail d’écriture, ainsi qu’à ceux qui veulent des conseils d’écriture. Elle ne va pas vous donner des solutions pour publier vos histoires, le but c’est de partager des idées.

J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle parte de son expérience d’écriture pour emmener dans son sillage les amateurs d’ateliers d’écriture. On est dans du concret.

C’est un livre très stimulant pour ce lancer dans une « routine » d’écriture. Les ateliers, exercices proposés vont de la liste d’idées à des conseils plus poussés, dans le but de stimuler l’acte créatif.

On découvre aussi derrière l’écrivaine la femme, son parcours, son quotidien, ses questionnements, ses motivations. Ce que j’ai retenu c’est le plaisir d’écrire, de créer.

J’ai trouvé amusant de me reconnaître dans certaines situations, même si cela ne fait pas de moi une écrivaine. Je vous rassure je ne suis pas prête à publier…

Ce que je retiens (et que j’ai déjà trouvé dans d’autres ouvrages sur l’écriture) c’est la notion de régularité dans l’acte d’écrire et écrire pour écrire avant d’écrire pour publier.

Ce livre est un livre à garder près de soi pour s’inspirer des 41 ateliers qui vous permettrons d’avancer dans la routine d’écriture.

Et vous êtes vous prêts à écrire ?

Je remercie Babelio et les Éditions Le Robert de leur confiance

La collection « Secrets d’écriture » montre plusieurs facette de l’écriture en fonction des auteurs.

Sur cette thématique sur ce blog :

« Lettres à un jeune auteur » Colum McCann

« Écrire son premier roman en dix minutes par jour » David  Meulemans

« Écrire de la fiction Comment écrire de la fiction ? Rêver, construire, terminer ses histoires» Lionel Davoust

« J’écris des histoires »  Louie Stowell & Jane Chisholm

« Le livre du petit écrivain » Daynes Katie

« Mon carnet d’écrivain » Ruth Brocklehurst

Tant que durent les rêves

Roland Fuentès

Éditions Syros, fév 2019, 272 p, 16,95 €

Mes lectures Syros

tant que durent les rêves

4 de couv. :

Qu’est-ce qui donne à certains d’entre nous la force de croire en soi et de se surpasser ?  

Nathan fait de la natation en compétition, il s’entraîne sans relâche, mais depuis quelque temps le doute s’immisce en lui, la peur de ne pas réussir. Un matin, il se réveille dans la peau d’un fantôme, spectateur impuissant de son pire cauchemar : le vrai Nathan de chair et d’os vient d’arrêter la natation, il est en train de saccager sa vie. Il va alors rencontrer le fantôme d’Alicia, qui a renoncé à devenir écrivaine…

Ma chronique :

Ce roman est d’une grande vitalité, ça bouge, ça bouscule, ça s’affronte. Il est tendre aussi car il montre que chaque personne en elle le besoin de tendresse et de soutien. On s’attache aux personnages en fonction de son ressentie ou de son identification, ils ont tous leurs particularités et ils ne sont pas fait d’un seul bloc.

Roland Fuentès met en scènes des adolescents dans une phase de leur vie où le doute s’installe. Cela parle de passion, de volonté pour aller au bout de ses rêves  mais à quel prix ? Ce rendre compte qu’on s’est fourvoyé est difficile à admettre aussi.

On dirait que l’auteur joue avec son personnage. Tout semble aller bien pour lui, il pratique un sport qui lui plait, il est très bon dans ce domaine… et si on le mettait dans un milieu où les jeunes font la fête, ne se prennent pas la tête ? non se n’est pas sont truc… Si on lui trouvé une amoureuse qui n’a pas les même préoccupations que lui ? il s’en sort pas mal… Si on l’entourait d’idées négatives, son meilleur ami qui mène sa vie et qui ne va pas bien, sa copine qui est essuie des refus, sa prof  va mal ? Ajoutez à cela la compétition n’est plus un moteur, c’est un frein… hop sa part sombre commence à prendre le dessus … jusqu’où ?

Savoir s’écouter pour ne pas se laisser emporter, ne pas s’abandonner, c’est difficile à gérer en période de grand stress. Cela ne touche pas que le milieu sportif, on va voir d’autres cas. Que faire se cette petite voix intérieure qui vous pousse dans la mauvaise direction, encore faut-il savoir ce qui est bon, comment faire la part des choses ? En parler à qui ? voilà la grande question, chacun répondra en fonction de son point de vue…

C’est un roman sur les choix. Prendre la bonne décision et si tenir sans pour autant mettre en péril sa santé.

C’est un roman à la première personne, dans la première partie c’est  principalement ce que pense Nathan qui primera. Grâce aux dialogues on se doutera de ce que ressentent les autres personnages mais sans trop approfondir. Par la suite, avec la petite touche de fantastique, les questionnements ne sont plus théoriques. On dirait qu’on passe de passif (centré sur  soi) à actif (c’est maintenant que ça se passe et il faut agir).

Les trois jeunes adultes (17-18 ans) vont devoir trouver une solution. Pour ce faire on leur montre une « autre vie possible ». A eux de décider qui ils veulent être. Dis comme ça on pense à M. Scrooge , cependant c’est différent car on est pas dans la notion du bien et du mal.

Nathan va découvrir qu’il n’est pas le seul à vivre avec cette dualité interne. Il va prendre conscience que chacun trouve sa façon de surmonter ses doutes et sa part de négativité. Il va falloir qu’il revoit ses rapports aux autres, s’ouvrir aux autres,  car le rôle de l’entourage et l’amitié sont importants. La famille et le groupe, appartenance et cohésion forment un socle solide.

La dernière partie est une conclusion positive et bienveillante. Il faut  accepter les conséquences de ce burn-out, de cette sortie de route.  Tout n’est pas définitif, on peut changer de chemin ou prendre le temps de grandir.

On sait combien les adolescents peuvent être dans l’excès, dans l’absolu, tout devient dramatique ! Nathan et ses copains vont comprendre qu’ils ne sont qu’en phase d’apprentissage…

Je ne voudrais pas que vous pensiez que c’est un roman triste et sombre. Il y a de l’humour des chamailleries et taquineries d’adolescents.

J’ai bien aimé les passages qui parlent de la lecture et de la littérature et de la place importante chez certain physiquement avec la fameuse PAL et mentalement avec le côté évasion et concentration. On voit notamment que les sportif ne sont pas que des corps et des muscles et les futurs écrivains des lecteurs. J’ai rigolé en voyant dans les auteurs cités Laurence Fuentès qui a écrit « vivantes », ça ne serait pas plutôt Roland Fuentès et  « Vivant » ?

Ce roman confirme que j’aime beaucoup ce qu’écrit Roland  Fuentès.

Je remercie les Éditions Syros pour leur confiance

Qui en parle ?

Jangelis

L’éternel Ado

Sur ce blog vous pouvez lire les chroniques de :

Article précédemment publié sur Canalblog

Mon carnet d’écrivain

Ruth Blocklehurst, Louie Stowell

Ill. : Collectif

Trad. : Lorraine Beurton-Sharp

Éditions Usborne, avril 2018,112 p.,  9,95 €

9781474946193

Mes activités Usborne

4 e de couv. :

Écrivain en herbe, oublie l’angoisse de la page blanche. Dans ce livre, tu trouveras des conseils, des suggestions et des citations d’écrivains qui sauront t’inspirer. En un rien de temps, tu auras rempli les pages avec des idées de récits à écrire.

Ma chronique:

Qui dit lire, dit s’intéresser à l’écriture… Mais je précise bien ni mon fils ni moi n’avons prétention à écrire autre chose que pour jouer…

Dans un premier temps j’avais choisi ce carnet pour compléter le travail amorcé avec « j’écris des histoires ». Je n’avais pas du tout prévu de le faire tester à mon fils dont je connais la réticences. j’ai eu la surprise qu’il vienne me dire qu’il l’avait lu et qu’il était bien ! Et qu’il était d’accord pour le faire ensemble. Ce n’étaient pas des paroles en l’air ! Que de progrès faits ! comme quoi tout peux arriver ! voilà c’était pas petite minute d’émotion…

Je ne vais pas comparer le précédent livre « j’écris des histoires » avec celui-ci, juste dire qu’ils sont très différents dans leur approche et leur but, ils se complètent. Je préconiserai de commencer par celui-ci si vous n’avais pas encore l’élan pour écrire une histoire.

« Mon carnet d’écrivain » ne s’adresse pas exclusivement aux enfants il peut être un excellent cahier pour exercer son esprit. Qu’est-ce qui est demandé ? la première page par exemple il faut écrire les mots qui vous viennent à l’esprit sans logique entre eux, dans construire des phrases…

C’est un coup de cœur car il donne envie de se lâcher. Il y a un côté brain storming surtout si on le fait à plusieurs. C’est stimulant.

Dans beaucoup de pages il est fait référence à des livres « jeunesse » très connus en mettant l’accent sur un aspect de ce livre. Exemple : « la romancière anglaise Frances H Burnett a eu envie d’écrire « le jardin secret » après avoir découvert un jardin abandonné, clos d’un murs, dans une propriété de campagne anglaise » (p.14). Ce ne sont pas toujours des classiques, on a par exemple « Eragon » de Chritopher Paolini. On se retrouve donc avec une base de donnée pour élargir notre chant de connaissance et les proposer aux enfants.

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« Ecrire une histoire à la première personne (« je ») te permet de montrer et de décrire le monde à travers le regard et la voix d’une personnage. » (18) Entre conseil et consigne.

Nous avons aussi des citations qui viennent illustrer les propos de la page conccernée.

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Ce carnet utilise toute sortes de lignages et pas forcément des pages complètes, on n’est pas face à la fameuse page blanche. Parfois il y a des pages entières mais toujours entourées de couleurs ou d’illustrations.

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« Des lieux insolites… »

Dans une histoire il faut réfléchir aux décors, aux lieux où vont se dérouler les scènes de notre histoire.

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« Des personnages que tu garde en réserve… »

Comme on peut le voir sur la photo on nous donne des exemples, dessins à l’appui. Il n’y a rien de scolaire. L’imagination n’a pas de limite.

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Ce qui est demandé : »Certains auteurs trouvent d’abord un titre, puis l’histoire ensuite »

Ce qui est difficile c’est d’oublier les titres qui existent déjà ! Vos enfants ont leur esprit moins encombré. Laissons aller dans le délire. Ils ont la facilité d’associer des termes parfois contradictoires. Cela peut être révélateur de leur état d’esprit, de leur humeur, de leur caractère. Il n’y a pas de jugement à porter, tout est permis, du plus contrôlé au plus exubérant il faut les laisser s’exprimer.

Mon côté je détourne les consignes pourraient être retrouve dans ta mémoire des titres qui nous on marqué… et les déformer un peu.

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Je vous laisse découvrir tout ce que ce livre recelle comme astuces et idées.

Nous avons fait les excercices en fonction de notre inspiration et motivation et le temps que cela nous faisait plaisir. Ce n’est pas un cahier scolaire, c’est un cahier d’expression et de développement de l’imagination.

Le but de tous ses exercices c’est de faire ressortir les éléments nécessaires pour créer une histoire. Et c’est sur ce dernier thème que les auteurs nous demandent de réfléchir et de passer à l’étape suivante se lancer dans la rédaction d’histoires complètes. Parfois il faut développer un récit. Chacun ira à son rythme et en fonction de ses attentes.

Voici un livre qui nous occupera pendant les vacances puisqu’il est sans limites.On a même prévu un autre cahier pour aller plus loin !

Je remercie les Éditions Usborne pour leur confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog

Sur ce blog :

Le livre du petit écrivain

Daynes Katie

ill. collectif

trad. : Virginie Clauzel

Editions Usborne, 25 août 2016, 64 p., 9,95 €

 Mes lectures Usborne

4e de couv. :

as-tu déjà souhaité écrire une histoire ?

Ce livre va te montrer comment faire. Il est rempli de personnages étonnants, de lieux insolites et d’idées d’histoires passionnantes. Il te suffit d’un crayon ou d’un stylo… et d’un peu d’imagination !

Mon billet :

Ce livre fait partie d’une collection que j’adore, car elle développe l’imagination et donne envie d’écrire aux petits et aux grands. n’ayant pas la prétention de devenir écrivain j’ai trouvé les exercices très intéressants. je m’inclue donc dans les testeurs !

C’est un ouvrage très coloré et très illustré avec la place pour écrire bien délimitée avec des pointillés sur fond blanc.

Dans cet ouvrage que je trouve encore plus abordable que les autres titres de la collection, car les exercices sont plus brefs et plus ciblés, courts et encadrés. on avance à petits pas. il est plus adapté aux jeunes lecteurs et écrivains en herbe.

On y aborde la création de son nom de plume. On joue avec les adjectifs, on crée un menu de fête, on a des dialogues dans les bulles de BD, le tout avec des éléments de décors et qui aident. les scènes évitent les « je ne sais pas quoi raconter ! ».

Prenons la page « Invente un personnage » grâce aux débuts de phrases on va pouvoir se lancer. il y a aussi des illustrations pour ceux qui sont un peu bloquer. A la limite l’enfant peut se baser sur les personnages dessinés.

Pour la création des noms il y a des listes de noms. L’humour est très présent dans les situations ou dans les noms.

Le petit hic de se livre, pour moi, c’est qu’il est conçu pour écrire dedans. il est sensé être individuel. Comme mon diablotin et mes testeurs ne sont pas encore très prolixe au niveau de l’écrit je les fait écrire sur des feuilles que je leur fait attacher avec un ruban.

mes testeurs ne sont pas très constants, cela dépend de la personnalité de l’enfant ils n’ont pas tout fait, mais savent qu’ils peuvent revenir au gré de leurs disponibilités et de leurs envies. C’est certain que si à 9 ans on m’avait offert ce livre je l’aurais bichonné et rempli en secret ! Mon fils est plus retissant avec l’écrit, quoiqu’il soit en train de changer, il est assez laconique dans ses réponses. pourtant avec l’imagination débordante qu’il a, il pourrait écrire des histoires farfelues !

Pour l’enfant peu sûr de lui ou écrivain très débutant tous ces exercices, sont des étapes d’écriture. Les sujets sont plutôt « littérature jeunesse » mais on peut très bien extrapoler ensuite et partir sur autre chose (je parle des adultes !). il y a un côté ludique et humoristique dans les choix.

Il y a un exercice il faut dessiner son personnage avec des formes simples sur le corps, genre bonhomme de neige avec des jambes et des bras en bâton. Des éléments pour représenter les traits de caractère et les accessoires sont proposés dans un tableau. Cet exercice montre que pour certains écrivains il faut des éléments concret pour parler de personnages fictifs.

J’ai beaucoup aimé les listes et autres aides. A aucun moment on est face à un feuille blanche avec juste un sujet.

Les séances d’écriture font appel à ce que l’enfant connais. Ce la part d’éléments des contes traditionnels ou de thématiques universelles, pour que cela parle au plus grand nombre.

La scène de nuit avec un fantasme et des chauves-souris et nous voilà partis pour une histoire à écrire ou lire à Halloween.

Ce livre livre fait travailler sur les différentes parties d’une histoire avec un début, un milieu et une fin… Cela vous semble évident mais pour nos petits bout de chou, non !

Nous avons aussi les décors, les personnages, avec les noms etc… Oui il faut aussi les inciter à « habiller » leurs scènes d’actions. Il faut des dialogues, une intrigue avec plusieurs étapes, une problématique, une ou deux solutions et une conclusion. Tout cela semble évident lorsqu’on le lit mais devant une page blanche vous être parfois perdu au milieu d’un océan d’idée que l’on ne sais pas mettre en place à moins d’être très organisé.

Cet ouvrage montre aussi qu’il y a plusieurs genres d’histoires, que ce soit autour du mystère, de l’effroi, le récit d’aventure, futuriste ou plutôt genre BD. Il y a en pour tous les goûts.

Petit à petit cet ouvrage nous conduit vers l’autonomie et la création libre. Mais les pages sont toujours entourées de couleurs et de graphismes qui rappellent les cahiers qu’on griffonne.

Je remercie les Editions Usborne pour leur confiance.

Article précédemment publié sur canalblog

J’écris des histoires

Auteur: Louie Stowell & Jane Chisholm

Illustrateur: Katie Lovell

Traduction: Lorraine Beurton-Sharp

Éditions Usborne, mars 2014, 96 p., 9,95 €

9781409572176

 Mes activités Usborne

4e de couv. :

Les romanciers en herbe vont adorer ce super livre bourré d’astuces et d’activités pour apprendre à écrire des histoires captivantes.

Dans la première partie, des conseils, des techniques et des méthodes pour faire de chaque histoire un véritable chef-d’œuvre : comment trouver une idée, comment écrire de différents points de vue, comment créer les personnages, le cadre et l’intrigue.

Chaque activité comporte des suggestions de personnages, de décors et d’objets à intégrer à l’histoire, ainsi que des questions pour stimuler l’imagination et des lignes blanches à compléter.

Anecdote :

Pourquoi ai-je eu envie de tester ce livre ?

Premièrement, parce que avec mon fils nous avons bien aimé : je crée mes bandes dessinées

Deuxièmement, parce que j’ai vu les énormes progrès fait en lecture avec mon diablotin qui faisait un blocage alors maintenant il faut développer l’écriture et l’aider à mettre en place les milliards d’histoires farfelues qu’il a dans la tête.

Troisièmement parce que je participe à des ateliers d’écriture et que je me disais que cela pourrait être amusant. voir : Draftquest, Nanowrimo

Résultat après test ? Il reste encore beaucoup de travail pour arriver à quelque chose de parfait. hihihi

Vous n’aurez pas un roman à lire dans l’immédiat…

Mais voyons en détail en quoi consiste ce livre/cahier.

Ma chronique :

ecris des histoires 4

Comme vous pouvez le voir dans cette première page on n’est dans le monde de la fiction. Il n’y a rien de scolaire dans l’environnement.

Il s’ouvre bien grâce aux spirales. Il fait la taille de mon clavier d’ordi, (format 25×19)donc il est à peine plus grand qu’un cahier à spirale normal. Il n’est pas encombrant et on n’a pas besoin d’une grande table si on l’utilise directement.

Papier mat assez épais pour écrire au stylo, très coloré sauf aux endroits prévus pour l’écriture. Des lignes permettent d’écrire proprement.

ecrire des histoire 1

Des conseils qui font appel au bon sens avec un environnement décontracté.

Je ne vais pas vous détailler tous les types d’exercices employés pour arriver à produire une histoire à chaque fois.

Il y a des pages avec des « desk » c’est à dire que les marges servent de tableau pour donner des indications, des idées.

on va avoir différents types d’écriture : construire un plan, histoires, contes de fée, écrire une histoire sous forme d’une lettre, journal intime, BD, écrire une histoire à partir d’une photo, genre historique, intrigue policière, etc.

Nous avons choisi d’écrire à côté pour nous laisser la possibilité d’écrire de nombreuses aventures sans se laisser influencer par une histoire écrite. Disons que nous n’en sommes qu’aux brouillons.

Un exemple :

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Nous avons choisi ensemble une page à partager :

écrire des histoires 3

Écrire un titre,  mon garçon n’a pas hésité un instant :

Le lapin de Paris

Il a ensuite repéré les mots clés pour écrire son histoire. Ceci est sa première production écrite, il n’a pas voulu changer une seule ligne ! Soyons indulgents…

« Il était une fois un lapin bleu, blanc, rouge.

Qui vivait dans les près de Paris.

Un jour, il trouva de l’or dans son jardin.

Cependant, il trouva sur sa route une énorme araignée qui lui fit un peu peur et s’enfuie à toute pattes.

En fin de compte, il retourna chercher sa voiture pour aller au marché.

Finalement, il acheta des carottes géantes et se régala. »

Les histoires courtes sont les meilleures dit-on !

Pour conclure l’expérience nous avons eu droit à l’illustration grâce à « je dessine pas à pas »

ecrire des histoires 2

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ecrire des histoires 5

Dans une deuxième partie du livre nous avons des conseils plus poussés qui expliquent comment se compose un texte. le titre, le début, les rebondissements, l’heureux dénouement ?, les bons et les méchants, lieux et décors, captiver le lecteur, histoire courte, continue à écrire. Il s’agit de petits paragraphes dont la présentation se fait sous forme des post it et de faux bouts de papiers collés, pour ne titiller la curiosité du lecteur et enlever l’image de quelque chose de scolaire.

Je termine l’année par un coup de cœur des Editions Usborne qui me font confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog