Serial Tattoo

Sylvie Allouche,
Editions Syros, « young adulte », sept 2019, 366 p., 16,95 €

Masse Critique Babelio / Editions Syros,
Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :
Pourquoi la commissaire Clara Di Lazio remarque-t-elle cette femme nigériane qui se tient dans la salle d’accueil du commissariat ? Sans doute parce que la détresse d’Ayo Madaki est immense. Sa fille Shaïna a été piégée par un homme qui lui a proposé beaucoup d’argent. Le pire serait qu’elle ait été embarquée par un réseau de trafic de jeunes femmes. Pour la retrouver, Clara Di Lazio va suivre son instinct. Et impliquer son équipe corps et âme.

Mes impressions de lecture :

J’adore cette série jeunesse. J’attendais donc avec curiosité cette nouvelle enquête. A chaque fois je me dis qu’elle traite d’un sujet fort qu’il n’est pas facile de proposer en jeunesse. Et à chaque fois je trouve que Sylvie Allouche  emporte les ados dans des aventures actuelles et réalistes. En tant qu’adulte je suis autant emportée…

Un nouveau coup de cœur !

Les personnages « victimes » sont des lycéens ou qui pourraient être à peine sortis du lycée… Tous ont un vécu lourd malgré leur jeune âge. Ils ont connu la violence à tous les niveaux. Ils sont prêts à tout pour aider leur famille. Cette notion de sacrifice fait aussi partie de leur culture et les prédateurs le savent. Il y a d’autres personnages légèrement plus âgés qui ont été entrainés dans le monde de la prostitution. On sent la différence entre les deux groupes.

On est dans l’esclavage moderne, déshumanisation des êtres humains… ce roman mets en lumière sur le problème des mineurs.

Nous sommes sur Paris. On va découvrir la misère liée aux guerres, les réfugiés étrangers dont les mineurs peuvent devenir une monnaie d’échange. C’est enfants ont déjà souffert dans leur pays de naissance, ils ont connu les massacres, les viols et autres méfaits… ils arrivent dans le pays des droit de l’homme et ils peuvent retomber dans les mêmes travers. Ils semblent conditionnés pour se sacrifier et accepter leur sort. Il y a aussi  celles (majoritairement des filles) qui sont qui sont recrutées sur place et achetées à leur famille. On est dans un réseau international.  Et quand on pense que l’évolution au sein de cette organisation va conduire certaines victimes à devenir à leur tour des recruteuses. Ce qui rend encore plus pervers ce système.

C’est la deuxième fois depuis cette rentrée littéraire que je lis un roman traitant de prostituées nigérianes sur Paris, des mamas qui tiennent les filles avec des juju. « Le souffle de la nuit » Alexandre Gallien.

On se rend compte que différents services de polices travaillent chacun de son côté sur un des aspects du problème. Le tout c’est de pouvoir croiser les infos… C’est là que la personnalité des enquêteurs va faire la différence.

La narration à la troisième personne va nous faire vivre cette enquête sous plusieurs angles, du côté des truands, du côté des victimes, du côté de la police…

Ce qui m’a plu c’est que tout n’est pas mal/bien. Il y a de l’entre deux. Il y a notamment des « indics », « la fille d’un criminel » etc.

L’enquête est menée tambour battant mais bien sûr il y a des contretemps dus entre autre à des préoccupations personnelles… cela augmente les tensions émotionnelles… En parlant de tensions émotionnelles nous avons un prologue qui nous immerge au cœur d’une course poursuite très angoissante… ça donne le ton !

Je vous laisse découvrir les nombreux rebondissements qui vont tenir le lecteur en haleine.

J’ai remarqué que dans cette série la place de la famille est très ambigüe, elle n’est pas toujours là pour protéger, ce roman le confirme.

Je remercie Masse critique Babelio et les éditions Syros de leur confiance.

kokeshi coup de coeur
kokeshi rentree
stabat murder
snap

Article précédemment publié sur Canalblog

Un été de neige et de cendres

Guinevere Glasfurd
Trad. : Claire Desserrey
Editions Préludes, sept 2020, 447 p., 18,90 €

 Mes lectures Préludes

été neige et cendres

4e de couv. :
Été 1816. Un été polaire, comme de mémoire d’homme  on n’en avait jamais vu… Sarah Hobbs, une fille de ferme courageuse et déterminée, et Hope Peter, un jeune soldat de retour des guerres napoléoniennes, tentent de résister à la misère qui guette les campagnes et les villes.  Cet été-là, l’écrivaine Mary Shelley et le peintre John Constable décident aussi de leur destin au prix d’intenses sacrifices. Tous subissent les conséquences sans précédent de l’éruption du volcan Tambora, en Indonésie, un an auparavant.
Porté par une plume précise et poétique, et par  des personnages inoubliables, Un été de neige et de  cendres s’inspire d’une catastrophe climatique mal connue et raconte comment le sort du monde et celui des hommes sont inextricablement liés.

Mes impressions de lecture :

« Un été de neige et de cendres » est un roman historique passionnant On va suivre des personnages réels (Mary Shelley, son mari et Byron, Polidori, d’un autre côté John Constable) ou imaginaires (de tous les milieu). Le tout donne un vision panoramique de cette période 1815-1816.

Le monde au bord de la révolution. Les problèmes climatiques créent des problèmes dans le monde paysan et l’introduction de  progrès entre les mains des propriétaires terriens vont créer encore plus de pauvreté. On va le voir sur plusieurs lieux.

En 1815 un volcan va bouleverser une région et peut-être même le monde. Henry médecin sur un bateau qui se trouvait dans la région du volcan. Il va être aux premières loges de la destruction. Il va être confronté à ses propres limites.

Ce roman met en avant des aspects géographiques et historique.

La thématique Politique aussi nous parle de tourmente et de vent de changement. Toute une époque.

Culture écriture et peinture. Mary Shelley d’un côté se pose des questions sur son avenir. D’un autre côté on a John Constable qui essai de trouver une place dans le monde pictural anglais.

Guinevere Glasfurd nous fait passer de la sphère intime à la sphère familiale, puis à la sphère sociale. On va ainsi naviguer d’un milieu à un autre. Chaque personnage se bat afin de trouver sa place dans la société. Que ce soit le médecin sur le navire, le peintre face à ses pairs et face à la famille de sa prétendante, le prédicateur face à ces ouailles, Les paysans face aux grands terriens… Le cas de Mary Shelley est différent, elle se bat pour être mère, elle se bat pour l’écriture… Dans ce roman la cause féminine est aussi marquée que les autres causes politiques et sociales.

Les éléments se déchaînent que ce soit le fameux volcan, la sécheresse, le froid… tout semble se liguer.

La mort est très présente, qu’elle serve à obtenir un héritage, qu’elle soit souffrance et deuil, elle marque la fin pour certains et le début pour d’autres. Nous avons le retour des soldats des guerres et du manque de reconnaissance. Par certains côtés cela m’a fait penser à 1918. l’Histoire est-ce un éternel recommencement ?

Ce roman de la rentrée est un coup de cœur pour sa force romanesque et la multitudes de sujets abordés. Les personnages et les situations sont très variés et chacun sera attiré plus par l’un ou par l’autre ou comme moi par tous. Un vrai page turner avec du contenu qui fait réfléchir, hier est-ce si différent d’aujourd’hui ?

NB: Au sujet de Mary Shelley, il se trouve que sur France Culture il y a eu une émission qui lui était consacré il y a peu dans « La compagnie des œuvres » 1er octobre 2020.

Je remercie les éditions Préludes de leur confiance.

préludes
kokeshi coup de coeur
kokeshi rentree

Au bord de la Sandá

Gyrðir Elíasson
Traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson
Éditions de la Peuplade, 2019, 147 p, 18 €

au bord de la Sanda

4e de couv. :

Un homme vit et peint dans ses caravanes tout près de la Sandá, une rivière glaciaire aux confins de l’Islande. L’été s’achève, les tableaux s’entassent dans l’atelier, les visites sont rares et les nuits, de plus en plus froides et tranquilles. Avec en tête la biographie de Chagall ou les lettres de Van Gogh, l’artiste arpente la forêt, s’oubliant dans le courant du temps passé, que viennent interrompre les apparitions irréelles de la femme à l’imperméable rouge. Une seule chose lui importe : peindre la vérité des arbres qui l’entourent. Dans une langue vêtue de paysages, sensible aux tensions secrètes du silence, Au bord de la Sandá suit l’itinéraire d’une réflexion qui choisit l’au-revoir, laissant derrière « des années de sable, dénudées et balayées par le vent, comme un désert desséché par un hiver sans pluie ».

Ma chronique : Coup de cœur

J’ai été attiré par ce roman depuis sa sortie et c’est avec plaisir que je l’ai eu pour mon anniversaire cet été.  Je me suis dit il est court (160 p) je vais vite le dévorer. Et bien croyez le ou non j’ai pris volontairement mon temps pour le lire, des semaines ? si si… Entre les chapitres courts (parfois j’en lisais plusieurs) mon esprit vagabondait… j’allais moi aussi me promener au bord d’une rivière…
C’est un coup de cœur ! Je crois qu’il y a des livres qui entrent dans votre vie au moment adéquat et qu’ils entre en résonance avec une partie de vous.
Lorsqu’on parle de ce roman l’adjectif « contemplatif » revient à chaque fois. Oui il fait partie de cette catégorie de romans. Dans le terme contemplatif il y a l’image d’immobilité et de passivité. Pourtant dans ce roman il y a un mouvement, une volonté, une quête vers l’instant sublime où l’homme et le peintre, les deux facettes du protagoniste, seront en phase jusqu’au moment ou ils se fondront presque dans le paysage. On guette l’état de grâce.
L’homme fait un bilan de sa vie personnelle et en tant que peintre, il y a une honnêteté et une lucidité dans l’analyse des faits, jusqu’au moment où il est en accord avec lui-même.
Ce que j’ai aimé c’est de le voir en action : je pense, je vois, je fais.
En tant qu’homme il se retranche dans une solitude qui lui confère une paix intérieure. En tant que peintre on va le voir tâtonner, travailler sa technique reprendre l’aquarelle et revenir aux sources, aux origines. J’ai aimé cet aspect « work in progress ». Ces réflexions en tant que peintre se nourrissent des biographies de peintres et des lettres de Vincent Van Gogh… J’ai d’ailleurs repris mon recueil de lettres et comme lui j’en lisais quelques unes…
L’histoire se passe en Islande au bord de la Sandá, mais vous pouvez transposer l’histoire n’importe où, il faut une rivière, une forêt en dehors d’un village. Les références littéraires que Gyrðir Elíasson cite sont la plupart connues de tous. Il y a bien quelques particularités mais rien qui empêche le lecteur français de s’identifier ou de se ressentir les mêmes sensations.
Le personnage me semblait tellement réel … que j’avais l’impression de le voir, de l’entendre…

Conclusion il faut que je lise un autre roman de Gyrðir Elíasson pour voir si la magie opère une nouvelle fois ! D’ailleurs j’ai vu que son prochain roman va bientôt paraître chez la Peuplade…

peuplade
kokeshi coup de coeur

Chinatown, intérieur

Charles Yu

Trad. Aurélie Thiria-Meulemans
Éditions aux Forges de Vulcain, 28 Août 2020,  277 p., 20 €

Mes Lectures Aux Forges de Vulcain

chinatown

4e de couv :

C’est l’histoire d’un Américain d’origine asiatique qui essaie de trouver sa place dans la société américaine. Et, comme on est dans la patrie d’Hollywood, Yu raconte cette épopée sous la forme d’une quête du rôle idéal. Car le rêve de toujours du héros c’est de devenir Mister Kung Ku : il a vu la série à la télé quand il était petit, et c’est son but dans la vie. Sauf que plus il monte les échelons, plus il comprend que Mister Kung Fu n’est qu’un autre rôle qu’on veut lui coller parce qu’il est asiatique. C’est un roman high-concept écrit sous la forme d’un scénario : le héros n’est ni « je » ni « il » mais il est désigné par un « tu ». Le héros suit le script qui peint sa vie comme une série télé en mélangeant les genres : la bonne vieille série policière, avec un flic noir et une flic blanche et une grande tension amoureuse entre les deux, des scènes de kung fu, et on finit sur une superbe scène de court drama où l’Amérique se retrouve jugée pour son traitement de la communauté asiatique. Un roman virtuose, drôle et attachant : un Lala Land sauce aigre-douce.

Ma chronique : Coup de cœur

Le premier qui me dit que tous les romans de la rentrée se ressemblent je l’envoie lire celui-ci !

La couverture de « Chinatown, intérieur » donne déjà des indices sur certains aspects de l’histoire. La mise en lumière d’un masque, de type asiatique, dans le monde du cinéma. Le monde des apparences, de ce qu’on veut voir ou de ce qu’on veut nous faire voir. Les jeux de lumière vont jouer un rôle, tantôt l’un sera mis sous les projecteurs tantôt c’est autre, tout le monde court après  la « poursuite» (projecteur qui forme un rond de lumière)  alors que c’est elle qui fait sortir de l’ombre. (note à moi-même : thématique de la lumière à creuser)

Lorsque vous ouvrez le livre vous marquez un temps d’arrêt devant la typographie qui rappelle les textes écrits à la machine à écrire. Puis vient la structure, on lit « Acte I Asiat’ de service » et on se dit que c’est une pièce de théâtre… En fait c’est un roman polymorphe, protéiforme. A la limite avec un OLNI (objet littéraire non identifié ».  On a des citations, des listes, des textes succincts avant d’entrer dans la narration et les dialogues. J’ai bien aimé ses commentaires sur d’autres « séries » Tv… De nombreuses mise en abîmes, une histoire dans l’histoire (sortes de poupées russes).

Puis vient la narration à la deuxième personne du singulier. « Tu » ne s’adresse pas au lecteur, c’est plutôt un dialogue intérieur du narrateur avec lui-même, de celui qui écrit à celui qui  a vécu dans sa chair (et vice versa). C’est un roman viscéral, j’entends par là qu’il fait souvent référence au corps. Le corps en tant qu’enveloppe avec sa couleur et ce que cela implique mais aussi le corps qui a faim, le corps qu’on martyrise, qui vit et qui meurt, un corps de qui on exige beaucoup. Il y a des moments très touchants que le narrateur balaie d’un geste comme pour ne pas s’attarder sur le sujet, pas de pathos.

Le texte fait penser à un document pour un film, dans la quatrième de couverture parle de scénario, il me semble que c’est bien plus que cela car il y a des commentaires, des notes pour rejouer son film intérieur, personnel, sa vie revue avec un autre regard qui créent une sorte de mise à distance.

Lorsque je lisais les différents types de rôles cinématographiques qui incombent aux acteurs asiatiques de Chinatown. Ils font partie de la mémoire collective (de ma génération ?). Je l’ai ai visualisés car je suis revue en train de regarder ces films qui ont bercé mon enfance et adolescence. A la Tv on avait droit régulièrement à tous les épisodes de « Kung fu » avec David Carradine. Tous les étés j’allais dans le même village, dans le même cinéma de village espagnol et on nous repassait les Bruce Lee et autres films du même genre. Et moi aussi petite fille blanche gringalette, souple comme un verre de lampe,  j’étais le petit scarabée,  je voulais devenir moine Shaolin.

La narration va nous raconter la vie du narrateur, de sa famille mais aussi de tous ceux qui l’entourent dans son immeuble et forment une micro société. On a des zooms arrière et des zooms avant, des travelings… La thématique de la famille est omniprésente.

On retrouve dans ce roman ce côté « work in progress »  qui est une des caractéristiques de l’œuvre de Charles Yu (si je m’écoutais mes chroniques auraient plus de digressions, c’est peut-être pour ça que je me retrouve dans les romans et nouvelles de Charles Yu !). J’aime cette façon d’écrire qui demande au lecteur d’être actif. On n’est pas dans la linéarité on a les petites cellules grises qui entrent en action, et font appel à la pensée en arborescence. Une idée en appelant une autre tout en gardant la ligne directrice pour atteindre la canopée.

Charles Yu tisse une grande toile. C’est un roman très visuel mais qui fait réfléchir sur la condition humaine. On finit par chercher comment positionner sa caméra intérieure.

Par moment je transposais l’histoire à d’autres communautés, d’autres histoires… mutatis mutandis!

« Chinatown, intérieur » est un roman avec différents niveaux de lecture. Chaque lecteur s’attachera à une façon de raconter une histoire. Vous n’avez rien compris à ce que je vous ai raconté ? Le mieux c’est de lire le roman !!!

Ce roman est un coup de cœur pour tout ce que j’ai dit et ce que je n’ai pas dit…

Je remercie Les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

vulcain
kokeshi coup de coeur

Mon coffret livre et jeux les Petites Bêtes

Jenny Oldfiel

Éditions Usborne, 2 juillet 2020, 1 livret et des cartons jeux, 9,95 €

Mes lectures Usborne

Chronique jeunesse du mercredi

coffret les petites bêtes

4 e de couv. :

4 planches et 36 cartes.

Un livret avec règle de jeu et brèves explications sur les « petites bêtes » à découvrir.

Ma chronique :

J’ai eu un coup de cœur pour ce coffret aux couleurs lumineuses et vives. C’est en plus la bonne saison pour aller dans les espaces verts, parts, jardin etc. pour explorer la faune des minuscules. Le côté « dessin » et non photo rend les petites bêtes plus sympathiques, c’est un premier pas vers d’autres découvertes. Cela permet de montrer à l’enfant ce qu’est la représentation par rapport au réel.

Le loto est facile à manipuler car les cartons sont épais et les images (même matière) font 5x5cm et ils bien rigides,  l’aspect « plastifiés » permet de passer un petit chiffon si les mains sont un peu « collantes », sans aller jusqu’à les mouiller.  Le jeu de memory ici ce joue avec les cartons comme deuxième image.

20200628_182655

En plus des jeux proposés vous pouvez en imaginer d’autres. Comme je disais en présentation on peut comparer avec les vrais bêbêtes…  On peut aussi lancer des « défis » du genre « trouve-moi deux bêtes qui volent, une qui saute, une qui a un seul pied, une rouge… »c’est à l’infini… Vous pouvez aussi créer des petites devinettes simples qui ravirons les petits.

20200628_182741

Le petit livret (ci-dessous) reprend les petites bêtes des images du jeu et nous donne une information par « insecte » . On peut aussi donner l’information sans donner le nom de l’animal ni montrer la page et demander à l’enfant qui ça peut bien être. Pour les jeunes lecteurs cela peut être un bon excercice de lecture.

A la fin du livret il y a un index pour retrouver les petites bêtes directement, c’est un bon exercice pour les petits lecteurs.

20200628_182716

Voilà de quoi les occuper pendant les heures chaudes !

 Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.

kokeshi coup de coeur

Qui en parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog