Miss Sharp détective. T.2 Meurtre en Cornouailles

Léonie Swann

Trad. Frédéric Weinmann

NIL Éditions, nov 22, 461 p., 14,90 €

Mes lectures NiL

4e de couv. :

Alors qu’Agnès Sharp et ses colocataires retraités viennent à peine de résoudre leur première enquête, un nouveau cadavre apparaît à Duck End. La tension monte et tous auraient bien besoin de changer d’atmosphère ! Et voilà qu’Edwina remporte un séjour dans un hôtel de luxe en bord de mer. La petite troupe s’envole donc pour les Cornouailles. Mais à peine sont-ils installés qu’Agnès assiste à ce qui a tout l’air d’être un meurtre…
Entre deux repas bio, une séance de massage et un cours d’aquagym, nos détectives tentent d’arrêter le meurtrier avant que la clientèle ne soit décimée.

Mes impressions de lecture :

J’avais bien aimé le tome 1 et j’étais curieuse de voir comment l’autrice allait développer ses personnages… je n’ai pas été déçue, j’ai beaucoup souris !

On part vraiment dans l’exagération, ce qui donne une ambiance bien particulière et drôle. L’histoire débute et on a Miss Sharp qui tombe sur un mort. On se dit que c’est le début de l’aventure et bien non notre ancienne policière n’a pas envie/le temps de s’arrêter et hop elle s’en va !  Cette inaugurale va laisser le lecteur un peu pantois, mais elle va permettre de développer un questionnement chez notre héroïne sur le thème de l’indifférence. Peut-on passer son chemin pour ne pas avoir à témoigner et répondre à la police ?  Lorsque les autres crimes auront lieu, elle ne pourra pas les laisser passer car cette première « lâcheté » lui pèse sur la conscience…

J’ai bien rit avec les préparatifs et le voyage de toute l’équipe en Cornouilles. Le séjour dans cet hôtel de luxe écologique pour nos colocataires se transforme en vaste n’importe quoi… ils voient des morts partout, planquent un camé en manque et j’en passe …

Dans cette histoire la tortue Hetty est en hibernation, elle va être substituée par une tortue gonflable ! Si si elle va voyager avec Edwina, en plus du pot de café avec le reste des cendres de Lillith, je ne vous raconte pas pour passer les contrôles à l’aéroport !

La touche animale est une des caractéristique de cette autre, Edwina va trouver moyen de récupérer un boa blanc…. On a va même avoir des pages où on suivra les pensées de cet animal  qui sera le seul à garder son sang froid !

Chaque personnage est « hanté » par son passé professionnel et Edwina, se personnage lunaire,  va nous surprendre dans son attitude au cours de cette mésaventure.

En transportant ces personnages à l’autre bout de l’Angleterre Léonie Swann va nous faire découvrir les côtes de Cornouailles et faire sortir nos héros de leur zone de confort qu’est Sunset Hall. Cela évite les redites concernant le quotidien. Un nouveau décor demande à nos protagoniste de contrôler leurs attitudes, enfin presque !

Les faiblesses de chacun viennent causer des situations cocasses et évitent la résolution de la série de meurtres directement. N’oublions pas que nous sommes dans un cosy mystery.

On va découvrir des personnages qu’on ne verra que dans cet « épisode », si vous avez peur d’avoir trop de personnages à mémoriser, ne vous inquiétez. Au début du roman,  il y a une liste le nom de chaque personnage et de quoi le situer.

Un petit mot sur la couverture, sa charte graphique permet de bien identifier la série qui débute. Nous retrouvons les éléments clés de cette histoire mais ce n’est qu’en les lisant qu’on les comprend. J’aime beaucoup.

Voilà maintenant après ce moment de détente, il ne reste qu’à attendre les prochaines aventures pour découvrir où cela va se passer…

Je vous laisse découvrir ce lieu nommé « Eden » où Adam et Eve seront en compagnie du serpent ! mais chut n’en disons pas plus.

Je remercie Nils Éditions de leur confiance.

Son espionne royale (10) et le baron irlandais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête Noire, oct 2022, 387 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Irlande, 1934.
Lady Georgie est sur un petit nuage : le beau Darcy O’Mara l’a finalement demandée en mariage. Mais rien n’est simple pour une princesse d’Angleterre… Georgie doit obtenir une autorisation de la reine pour épouser son fiancé.
Avant même que les tourtereaux puissent officialiser leur union, une nouvelle épreuve se dresse sur leur chemin : le père de Darcy est suspecté de meurtre. Il est impensable pour une héritière royale d’épouser le fils d’un criminel ! Prête à tout pour innocenter son beau-père, Georgie décide de rejoindre le château familial des O’Mara… au risque de déterrer des secrets de famille bien cachés.

Mes impressions de lecture :

Vous imaginez bien qu’à ce stade de la série (Tome 10) si je poursuis c’est que je suis fan !

Pour commencer un petit mot sur la couverture. J’avais eu du mal à me faire au changement graphique mais ça y est j’ai bien intégré ce nouveau design et la couleur est évidemment en accord avec le sujet de cet épisode !

La série nous entraîne à chaque fois sur un lieu emblématique. Cette fois-ci c’est dans le château familial de Darcy, enfin presque.

Nous avions laissé nos amoureux (tome 09) dans une voiture qui fonçait vers leur mariage en écosse à Gretna Green. On reprend les mésaventures de notre duo alors qu’ils roulent vers le nord. La question qui nous vient tout de suite à l’esprit qu’elle nouvelle catastrophe va leur tomber dessus… En fait on va avoir un enchainement de situations rocambolesques. Je n’avait pas souvenir que Georgie savait conduire, elle plus d’une corde à son arc cette lady.

Ce qui m’a frappé en lisant ce tome ci, et en y réfléchissant c’est dans chaque roman, c’est la force qui réside dans les personnages féminins alors qu’on a l’impression qu’on est dans un monde mené par les hommes. Darcy pourtant très entreprenant et intrépide se retrouve ici dans une position de faiblesse. Et heureusement ce sont les femmes qui l’aiment et qu’il aime qui vont faire avancer l’intrigue.

Darcy est dans une situation psychologiquement compliquée car le père et le fils ont une relation complexe puisque le père rejette la mort de son épouse sur son fils. Le baron est accusé de dopage et d’un meurtre, tout joue contre lui à commencer par lui-même. L’honneur de la Famille O’Mara est en jeu et donc Darcy voudrait croire son père innocent mais il n’arrive pas à trouver l’angle d’attaque. Heureusement deux anges gardiens vont venir bousculer ces deux mâles qui s’affrontent.

C’est un roman qui traite aussi de la filiation. Lady Georgina n’est pas seulement l’arrière petite fille de la reine Victoria, la fille du Duc de Ranoch, la sœur de Blincky etc… Cela peut jouer en sa faveur ou pas. En tout cas Georgie prend de plus en plus confiance en elle. Darcy est un O’Mara, une famille irlandaise reconnue, de part sa mère il est anglais. Il a un pied dans chaque île.

On va découvrir plusieurs personnages forts et on va retrouver avec plaisirs certains comme Belinda qui a pris des décisions importantes (on verra dans les prochains épisodes ce qu’il adviendra), Queenie qui va une nouvelle fois nous épater.

Il va falloir toute la ténacité féminine pour mener à bien la résolution du problème et pour que le père et le fils commencent à communiquer. Et à vouloir prendre leur destin en main.

Je m’arrête là pour vous laisser le plaisir de découvrir avec quel humour Rhys Bowen va jouer avec ses personnages et le lecteur.

Vivement le prochain épisode… il y a tant de sujets ouverts…

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La bête noire de leur confiance.

Ps : j’ai lu un autre roman en même temps et hasard de la vie de lectrice dans les deux cas un fils allait rejoindre son père sur son île pour le sortir de prison ! Voir « nous ne nous n’allons pas nous réveiller ».

Miss Sharp détective T.1 Meurtre à Sunset Hall

Léonie Swann

Trad. Frédéric Weinmann

NiL éditions, mai 2022, 495 p, 14,90 €

Mes lectures NIL

4e de couv :

Agnès Sharp avait déjà bien assez de soucis avec sa hanche, le remonte-escalier et ses entreprenants colocataires. Elle n’avait pas besoin de ce cadavre dans la grange. Ni de cet autre cadavre dans le jardin de ses voisins. Mais il faut se rendre à l’évidence : on ne peut pas se fier à l’air idyllique de la campagne anglaise, un perfide meurtrier a les vieilles dames dans le collimateur !
Sans traîner, Agnès et ses petits camarades se lancent à la poursuite de l’assassin – une enquête qui les mènera non seulement sur le sol glissant de la salle paroissiale, mais aussi dans une douteuse maison de retraite et, enfin, dans les profondeurs de leur propre passé. Car eux aussi ont leurs petits secrets…

Mes impressions de lecture :

Voilà un petit moment que je n’avais pas lu une histoire de la catégorie « petits vieux »… que je vus explique. Pendant quelques années j’avais l’impression de souvent tomber sur des histoires de « petits vieux » que ce soit en feelgood ou cosy mystery. Nous étions plusieurs lectrices à partager nos trouvailles. Je crois que le dernier en date c’était « Les Dames de Marlow » .

« Quand les seniors mènent l’enquête » nous dit la quatrième de couverture et c’est tout à fait ça !.

C’est un premier tome, on découvre un lieu Duck End et une grande maison « Sunset Hall », des habitants qui ont décidé de cohabiter. Leurs particularité être très âgés et avoir un passé dans les forces de l’ordre… Chacun a un passif, un passé avec de grandes zones d’ombres. Aujourd’hui le brouillard ce retrouve dans les têtes ce qui donne ne va pas trop aider à résoudre rapidement.  

C’est personnages à la mémoire ou concentration réduite partent dans des déductions et des pistes qui se perdent dans les méandres de leur esprit. Ce qui pour le lecteur donne lieu à des scènes hilarantes.

Cette confusion des idées entre les souvenirs du passé et les évènements présents. Les fils se mêlent et s’emmêlent. Ils finissent même par douter de leur innocence. Parfois ils se croient encore en service et se permettent des interrogatoires musclés etc…

Ce roman parle de gémellité, nous allons avoir deux cas bien différents, avec des relations complexes. Dans ce roman l’aspect psychologique de l’intrigue trouve plusieurs sources avec la thématique de la gémellité, les personnages vont être perturbés et le lecteur troublé.

Tous les désagrément de la vieillesse vont faire partie du quotidien de nos détectives retraités. Leur passé riche en expérience va leur permettre de rebondir (au sens figuré ! Ahahah!), par ce qu’ils ont l’art de tout embrouiller et de faire compliqué.

La question de l’âge va venir prendre une nouvelle dimension avec l’arrivé du petit fils. Là encore c’est  une source de quiproquos et de situations cocasses. Sans parler de la place et du rôle joué par les animaux.

Je vous laisse découvrir d’autres lieux et d’autres personnages qui vont voir leur vie bouleversée par le rencontre de cette communauté.

Le 3 novembre sort le tome 2 « Meurtres en cornouilles », j’ai hâte de découvrir ce qui va arriver à cette bande de pieds nickelés.

Je remercie Nil Éditions de leur confiance

Loveday & Ryder Tome 5 Feu d’artifice mortel

Faith Martin

Trad. Benjamin Kuntzer

Éditions Harper Collins, fév. 2022, 285 p., 14,90 €

4e de couv. :

5 novembre 1961  : la famille Hughes se prépare à célébrer la nuit de Guy Fawkes avec pétards et feux d’artifice. Tous sont rassemblés dans le jardin, quand le cabanon dans lequel sont entreposées les fusées s’embrase, causant la mort du patriarche, Thomas Hughes, enfermé à l’intérieur.
L’autopsie conclut rapidement à la mort par asphyxie et le coroner, Clement Ryder, classe l’affaire sans suite.
Mais le lendemain, Duncan Gillingham, un journaliste ambitieux, publie dans l’Oxford Tribune un article accusateur : la justice aurait bâclé le dossier. Selon lui, la famille cacherait la vérité et le décès serait suspect.
Pour calmer l’opinion, l’inspecteur Jennings confie l’enquête à la jeune policière Trudy Loveday. Très vite, celle-ci se tourne vers Clement Ryder. Ils n’auront pas trop de leurs forces réunies pour tenter de percer les mystères du clan Hughes…

Mes impressions de lecture :

Connaissez-vous la série « enquêtes de Loveday & Ryder » ?  Non ? Je vous conseille de les lire dans l’ordre car bien que les enquêtes soient résolues à chaque fois, elles ont des effets sur notre duo. Cependant si c’est juste un cosy crime pour vous détendre chaque roman à son charme.

L’intrigue se déroule en novembre 1961, quelques mois après la précédente aventure qui a laissé des traumatismes sur notre jeune stagiaire de police. Cela a son importance puisqu’à l’époque policier était un métier d’homme et les jeunes femmes qui entraient dans la polices étaient plutôt cantonnées à des travaux de bureau et à des enquêtes de voisinage.

Trudy Loveday a vingt ans et termine son stage, elle a fait ses preuves malgré les barrières placées sur son chemin au commissariat. Le Coroner, le Dr Ryder, 58 ans, lui s’est rendu compte du potentiel de la jeune femme et prend plaisir à enquêter avec elle.

Dans notre duo pas d’enjeu sexuel ou professionnel, alors pour créer des petites tensions sexuelles Faith Martin place sur le chemin de la jeune fille des séducteurs. De quoi parasiter les perceptions de notre jeune policière. Ce laissera telle prendre dans les filets du beau brun aux yeux bleus ? Saura-t-elle garder son calme face à un gougeât sans foi ni loi ? Et qu’en est-il de ses collègues… Vous l’aurez compris elle va avoir des raisons de s’énerver… Et je ne parle pas des situations où elle va devoir garder son sang froid…

Trudy a quelque chose d’innocent qui fait son charme. Elle n’est pas prude et coincée mais elle représente la jeune fille bien sous tous rapports.

Un nouveau personnage a fait son entrée dans la série, je me demande s’il restera dans les prochaines aventures. Dans cette enquête le journaliste Duncan Gillingham avait des comptes à régler, mais il pourrait avoir sa place pour d’autres enquêtes.

J’aime beaucoup cette série parce qu’elle traite de la place de la femme à cet époque. Faith doit garder les façons de penser de l’époque et ne pas choquer les lectrices d’aujourd’hui. Elle s’en tire bien. Il y a les rapports de force entre les hommes et les femmes, ainsi que le rapport au corps. Elle aborde ici le thème de l’avortement entre autre sujet.

C’est une série qui parle de la société anglaise du début des années 60, et de la famille n’en ai que le reflet. Ce cosy mystery se déroule dans ce petit microcosme.

Son espionne royale (9) et les conspirations du palais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête noire, avril  2022, 369 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Londres, 1934.
La ville est en ébullition. Le prince George, duc de Kent et fils du roi, doit épouser la princesse Marina de Grèce. Or il est connu pour ses nombreuses frasques. La reine confie donc à Georgie une mission de la plus haute importance : introduire Marina dans la jeune élite dorée londonienne et, surtout, empêcher que les rumeurs concernant son fiancé ne parviennent jusqu’à ses oreilles.
Mais le soir de l’arrivée de Marina, Georgie découvre un cadavre dans la cour de Kensington Palace. La victime n’est autre qu’une ancienne maîtresse du prince George. De toute évidence, quelqu’un cherche à gâcher la noce…

Mes Impressions de lecture :

OMG la fin de cet épisode !!!! La suite vite….

Je sais une chronique ne doit pas commencer comme cela, mais quand vous lirez la dernière ligne de ce roman vous direz comme moi, lecteurs/lectrices qui suivaient les aventures de Georgie…

Bon allez on rembobine le film… non elle ne veut toujours pas devenir actrice comme sa mère !

On retrouve dans cet épisode les petits ingrédients habituels mais avec la petite épice supplémentaire qui donne du piquant à chaque nouvelle aventure de notre Lady préférée. Je vous conseille de lire les aventures dans l’ordre pour être dans l’ambiance de cette série. Évidemment l’autrice a mis toutes les infos nécessaires pour qu’un lecteur qui tomberait sur cet épisode puisse suivre cependant il y a des subtilités qu’on ne s’explique pas.

Nous sommes en novembre 1934 quelques temps après le retour du voyage à Hollywood. Lady Georgina essai de retomber sur ses pattes. Elle pense avoir réglé son problème de logement pour quelques temps quand tout à coup sa situation change. Et là on se demande quel lieu va-t-elle nous faire découvrir ?  Dans quelle galère va-t-elle se fourrer ?

On a situations amusantes et on se dit tiens on va être dans du léger. La voilà à nouveau en charge d’une princesse qui vient épouser son royal cousin, mais rien à voir avec « le mystère bavarois ».

On découvre avec le palais de Kensington un nouveau lieu et de nouveaux personnages, même pour Georgie… tout en ayant le noyau dur sur qui elle peut compter ou pas ! On explore un peu plus les dessous de cette société.

Lady de Ranoch a grandit depuis la première mésaventure, elle a pris de l’assurance bien sûr il lui arrive encore de faire des gaffes, des maladresses… et ne parlons pas de Queenie…

Dans ce roman il est beaucoup question d’expressions et de phrases à double sens dont un personnage étranger a du mal à comprendre les subtilités ce qui donne lieu à malentendus et de la mauvaise humeur, je voulais saluer le travail de la traductrice qui a su retranscrire ces jeux de mots.

Sous des dehors de cosy mystery, voire de comédie Rhys Bowen aborde des sujets de société, on a le fond historique et politique, la place des femmes, ainsi que la sexualité et tout ce qui en découle. Argent, drogue et pouvoir…

C’est série c’est ma petite récréation, ma série « doudou », on aime bien en parler entre lectrices.   

Vous l’avez peut-être déjà lu… j’ai  vu qu’il était sorti fin avril… le prochain épisode cet automne ?

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La Bête Noire de leur confiance.

Challenge 15K #11.Au pays de Candy : un livre, un auteur, une saga doudou

Challenge #payetonslip

Sur ce blog vous pourrez trouver les tomes précédents !

Son Espionne Royale mène l’enquête (1)

Son Espionne Royale et le mystère Bavarois (2)

Son Espionne Royale et la partie de chasse (3)

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie (4)

Son Espionne Royale et le collier de la Reine (5)

Son Espionne Royale et les douze crimes de Noël (6)

Son Espionne Royale et l’Héritier Australien (7)

Son Espionne Royale et la reine des cœurs (8)

Les détectives du Yorkshire. T7. Rendez-vous avec la menace

Julia Chapman

Trad. Dominique Haas et Stéphanie Leignel

Éditions Robert Laffont, 25 nov 2021, 354 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Après un enlèvement qui l’a terrifiée, Delilah Metcalfe tente de retrouver ses esprits. Or les ennuis ne font que commencer : elle a découvert qu’une menace pesait aussi sur son coéquipier et prétendant Samson O’Brien. Pour le protéger d’une mort certaine, elle va devoir prendre ses distances avec lui alors même qu’elle vient de propulser les émotions de son partenaire à des sommets étourdissants… Et convaincre les habitants de Bruncliffe de l’aider ! Hélas, nombreux sont celles et ceux qui ont des griefs envers Samson. Car qui fait du tort à un seul en menace beaucoup…

Mes impressions de lecture :

Julia Chapman nous a fait patienter l’année dernière avec le premier tome d’une nouvelle série qui se déroule en Ariège, voir « L’auberge ». Donc les fans de Samson et Delilah, dont je fais partie, trépignaient d’impatience.

Je trouve ce septième tome un peu différent des précédents ce qui redonne une nouvelle impulsion à l’histoire. Dans ce tome c’est la trame secondaire qui devient principale. Les petites enquêtes locales vont passer  au second plan (vols et affaires Procter Immobilier).

Cette fois-ci on se focalise sur l’affaire « Samson » et ses accusations de trafiques de drogue et flic ripoux. Julia Chapman avait placé quelques pièces du puzzle dans les tomes précédents nous laissant dans l’expectative. Plusieurs pistes, le doute, qui est pourri ? Delilah va devoir prendre des décisions et décider en qui elle peut avoir confiance. Fera -t-elle le bon choix ?

Ce nouvel opus va aussi jouer sur les apparences trompeuses, qui est qui ? Physiquement ou moralement.

Dans ce tome il est beaucoup question de choix, de chaque décision il en découlera des conséquences plus ou moins dramatiques que ce soit  Delilah, Troy, etc… et Samson…

Mon personnage préféré « Ida » va jouer  un rôle décisif, elle va se surpasser !

On va retrouver dans cet épisode tous les personnages du village que nous avons croisé lors des enquêtes précédentes dans des rôles inattendus ! On est toujours avec l’idée de « clan » Delilah va-t-elle arriver à fédérer tout ce petit monde ?

Julia Chapman va mettre en place dès le chapitre 12 une notion de temps qui va accélérer l’intensité des événements on n’est pas minute par minute mais presque. La mise en place d’un plan chronométré qui va mettre le lecteur dans l’action même s’il ne sait pas ce qui va se passer. Mais comme tout plan minuté tout ne va pas se dérouler comme prévu !

On va avoir la focale qui va changer selon le moment on aura même le sentiment de « Calimero » dans ce maelström.

Le rôle des animaux est très important que ce soit Calimero, Tigger, Thor ou Cupidon chacun va avoir à  participer à sa manière…

J’ai beaucoup rit car certaines scènes sont assez surréalistes, ces héros ordinaires vont lutter avec leurs armes…  Je pense notamment au doux Barry qui va se surpasser… d’ailleurs je me demande si dans le prochain épisode il n’y aurait pas un petit quelques chose le concernant…  il faut attendre la fin de l’aventure pour se poser la question.

Je me suis régalée à suivre les multiples rebondissements et les scènes d’action (de poursuite  avec véhicules locaux).

Comme d’habitude Julia Chapman garde quelques fils à rembobiner avec une fin nous laisse entrevoir de nouveaux dangers et mystères…

Je remercie mes éditions Robert Laffont de leur confiance.

Voir sur ce blog : Julia Chapman

Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon

Jeon Gunwoo

Trad. Kyungran Choi et Bessora

Éditions du Matin Calme, nov 2021, 318 p., 14,90 €

4e de couv. :
Quand quatre femmes exaspérées par un exhibitionniste prennent les choses en
main.
Dans une supérette de quartier, quatre femmes se retrouvent pour de petits
travaux et de bons après-midi de papotages. Elles ont respectivement dans les
20, 30, 40 et 60 ans environ. Toutes s’ennuient auprès de maris qui rivalisent
de paresse et de machisme. Alors quand un exhibitionniste sévit dans le
quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Et y parviennent.
Peu après, dans leur résidence composée d’une dizaine d’immeubles, un serial
killer vient de reprendre ses activités criminelles après quelques années de
pause. Sa spécialité : laisser prés du corps de ses victimes sans tête un
badge  » smiley « .
Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’elles, bravant
mille dangers, les quatre Sherlock Holmes de la supérette vont se lancer sur
les trousses de l’assassin.

Mes impressions de lecture :

Vous connaissez peut-être mon penchant depuis quelques années pour les Cosy  Mystery. J’ai surtout lu des romans britanniques et français, alors quand j’ai vu que les Éditions du Matin Calme en publiaient un, je n’ai pu résister à cette découverte. Je me le suis acheté pour les fêtes de fin d’année.

Je ne sais pas si vous connaissez les éditions « Matin Calme », leur couvertures sont souvent  avec des tons Noirs, Rouge et Blanc ce qui correspond au genre polar et roman noir, ici pour le « cosy mystery » les teintes sont plus pastelles pour qu’on ne s’y trompe pas, c’est très bien vu !

Ce qui m’a intéressé dans ce roman ce sont les personnages féminins.  Sur la quatrième de couverture il était annoncé comme un roman féministe cruel et drôle. Cela focalise le lecteur sur ces aspects en particulier.

J’ai noté d’entrée l’emploi de « papa de… » ou « maman de… » alors qu’on aurait dit monsieur ou madame. La notion de grande sœur est aussi une notion que je trouve très intéressante et qui me rappelle des souvenirs personnels loin de la Corée ce n’est donc pas spécifique à cette région du monde.

La présence du diable m’a rappelé certaines choses qui étaient racontées dans « Carnets d’enquête d’un Beau Gosse nécromant » de Jung Jeahan comme la place des superstitions et des forces du mal qui rodent dans la vie des coréens.

On y voit la vie quotidienne des petites gens, la première scène avec les chiffonnières qui vivent au jour le jour des cartons et papiers qu’elles ramassent, ce qui les pousse à certains extrêmes. Puis,  Les quatre femmes avant de devenir des détectives amatrices, elles arrondissaient leur fin de moi en cousant des yeux au nounours.

Les victimes sont des femmes et l’aspect sexuel des crimes est évident. Quand aux quatre enquêtrices, on a une jolie brochette de femmes qui ne sont pas heureuses dans les rôles qu’on leur a attribués dans la société. Elles vont transgresser les règles sociales et sortir des conventions.

C’est très intéressant les relations qu’elles ont avec la gente masculine de ce roman. On a la relation père-fille, mari-femme, homme-femme, professionnel masculin et femmes, mère et enfant…  quand au travail il est alimentaire est peu valorisé. Miri rêvait de devenir détective lorsqu’elle était jeune mais « ce métier n’existe pas en Corée » et pas de femme dans la police (d’après ce qu’elles laissent sous entendre).

Quand elles vont aborder les enquêtes, c’est avec un autre angle que les policiers. Les victimes vont leur confier plus d’informations parce qu’elles vont se sentir écoutées. Le visionnage des vidéos surveillances va être différent de celui des policiers par exemple…

J’ai beaucoup aimé la bienveillance et la solidarité féminine. J’ai aussi adoré les voir changer au fur et à mesure qu’elles s’impliquent dans les enquêtes. Elles essaient d’intégrer les hommes, mais la plupart campent sur leurs positions, ce qui révolte le lecteur ! (enfin moi)

L’humour est là, même si cela dénonce certaines choses, je pense notamment aux références à Holmes et Agatha Christie, car ne l’oublions pas nous sommes en Corée, certaines n’ont jamais lu un des romans (ou un roman quel qu’il soit) et il y en a même une qui va se lancer dans la lecture d’une adaptation enfant. Ce qui est amusant,  c’est ces drôles de dames qui vont s’acheter des trench-coats alors que les chaleurs estivales font leur apparition, cela donne lieu à des situations hilarantes. Je ne sais pas quel est l’équivalent en coréen mais elles semblent croire que l’habit fait le moine, il leur faut donc un uniforme  pour être identifiées comme détectives.

Il y a des scènes cocasses comme il se doit dans ce genre littéraire. Le côté amateur donne lieu à des entrées en scène surprenants. Quand ces femmes prennent les choses en main cela va au-delà des courses poursuites…

L’humour c’est aussi dans le langage, la traduction a su donner le ton et l’emploi de certaines formules pour rendre la narration très visuelle et vivante. On sent la retenue et tout à coup on se relâche. Un exemple : Les victimes de l’exhibitionniste parlent de son « petit truc » et puis on donne comme sobriquet à ce délinquant sexuel « Boules de mulot ».

Les événements vont prendre un tour plus dramatique et lorsque le moment de la résolution arrivera on sera au cœur de l’action en compagnie de ces quatre femmes… Ah la la la…. Je ne peux rien vous dire !

Même si j’avais compris des choses avant j’ai trouvé la résolution des énigmes très bien menée.

J’ai beaucoup aimé ce roman avec des femmes attachantes. J’espère qu’il y aura d’autres « cosy mystery » aux  Éditions du Matin Calme.

Son espionne royale (8) et la reine des cœurs

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, nov 2021, 381 p. , 14,90 €

Mes lectures La Bête Noire

4e de couv. :
Hollywood, Los Angeles, 1934.
La mère de Lady Georgie, Claire, actrice glamour et très mariée, veut se débarrasser de son époux et convoler avec un riche homme d’affaires. Direction le Nevada, pour un divorce rapide et discret. Georgie l’accompagne lors de sa traversée de l’Atlantique.
Mais la croisière ne va pas s’amuser bien longtemps… Témoin d’un accident mortel à bord du paquebot, Georgie est suspectée par la police.
Pour couronner le tout, un voleur de bijoux sévit sur le navire, dévalisant aristocrates anglais et starlettes de cinéma. Georgie est déterminée à le démasquer au plus vite, au risque de passer par-dessus bord.

Mes impressions de lecture :

Son espionne royale est une série que j’adore dans la catégorie cosy mystery en partie pour son aspect historique et pour son personnage principal.

Nous en sommes au 8e tome, à chaque « épisode » nous avons une enquête qui est résolue, donc en théorie on peut les lire indépendamment, d’autant que l’autrice donne des infos sur les anciennes « mésaventures ». Cependant comme l’arrière plan, fil rouge, est au cœur de cette histoire je vous conseille de les lire dans l’ordre. Le  personnage « grandit » et évolue au fur et à mesure des mois qui passent. Il y a le contexte historique qui joue un rôle puisque on est dans les années 30 en Angleterre.

Ce 8 e tome se déroule entre juillet- août 1934 entre l’Angleterre et les États-Unis.

Mais avant de vous parler du fond de cette histoire, il faut que je vous parle de la couverture. Je ne sais pas si vous vous souvenez, lors du précédent tome,  j’avais râlé (et je n’étais pas la seule) du changement des codes de  la charte graphique qui cassait la continuité de la série. Dans ce 8e tome on retrouve les couleurs intenses de qui nous permettait de l’identifier. Ça peut paraître anodin mais certains lecteurs sont sensibles à ce genre de détails. Et dans la bibliothèque ça fait me gêne.

J’ai dévoré cette histoire. On retrouve le petit paragraphe journal intime en titre de chapitre, ce qui nous permet de nous situer géographiquement et temporellement. C’est toujours Georgie qui raconte à la première personne, elle est donc au cœur de l’intrigue.

On débute quelques semaines après le précédent drame. Georgie a eu un petit répit, mais elle ne sait pas ce qu’elle va devenir. Cet aspect de l’existence de cette Lady  sans le sou est la base de cette série. À chaque épisode, elle vit de nouvelles aventures car elle n’a pas vraiment de point d’attache. Ce qui permet aussi à l’autrice de créer un nouveau décor. Cette fois-ci,  ce sera un voyage sur un paquebot de luxe en partance pour New-York . Imaginer Claire, la mère de Georgie traverser tout le pays pour aller vers la côte Ouest c’est tout un programme.

On va rencontrer des personnages « réels » et des personnages fictifs qui font nous transporter dans une cette époque où le cinéma parlant prend de l’ampleur.  Il est souvent question dans cette série de changement d’époque. La dépression n’est pas loin et les personnages voient ce qui se passe à Berlin avec un regard extérieur. Ici le changement c’est aussi sortir du vieux continent vers le nouveau continent avec d’autres valeurs sociales.

Nous allons avoir une série de gags notamment avec Quennie la femme de chambre de Lady Georgina de Ranoch qui n’en rate pas une, mais chut ! Je vous laisse découvrir.

Quand aux catastrophes et autres meurtres c’est Georgie qui les attire. De plus dans cet épisode Georgie va être sans le vouloir la rivale de sa mère, elle attire plusieurs hommes… Va-t-elle succomber aux avances des ces mâles ? Et qu’en est-il de Darcy ?

Je vous laisse découvrir le rôle de chaque personnage ancien ou nouveau.

J’ai hâte de lire le prochain… au printemps ? quelle nouvelle activité de la noblesse allons nous suivre.

Je remercie les Éditions Robert Laffont, la Bête Noire de leur confiance.

Sur ce blog vous pourrez trouver les tomes précédents !

Son Espionne Royale mène l’enquête (1)

Son Espionne Royale et le mystère Bavarois (2)

Son Espionne Royale et la partie de chasse (3)

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie (4)

Son Espionne Royale et le collier de la Reine (5)

Son Espionne Royale et les douze crimes de Noël (6)

Son Espionne Royale et l’Héritier Australien (7)

Les Dames de Marlow enquêtent. T1. La mort compte triple

Robert Thorogood

Trad. Sophie Brissaud

Éditions de la Martinière, mai 2021, 390 p., 14,90 €

Black November

4e de couv. :
Dans la petite ville de Marlow, en Angleterre, Judith Potts, 77 ans, mène la vie qui lui plaît. Elle boit un peu trop de whisky et se baigne toute nue dans la Tamise, et alors ? Au pays des excentriques, elle est la reine !
Un soir, elle entend, provenant de la maison de son voisin, un cri suivi d’un coup de feu. Elle en est sûre : un meurtre a été commis. Mais la police ne la croit pas. Pas d’énigme sans solution pour Judith Potts ! La vieille anglaise passionnée de mots-croisés va se lancer dans l’enquête avec, à ses côtés, Becks, la femme du vicaire, et Suzie, la promeneuse de chien et commère attitrée de Marlow.

Mes impressions de lecture :

Pour cette quatrième semaine  la consigne était un roman tiré d’une saga. J’ai choisi ce tome 1 que l’on m’a prêté… maintenant il ne reste plus qu’à attendre les suivants. Je n’ai pas vu de date prévue.

J’ai choisi un cosy mystery car j’aime ce genre littéraire qui allie les secrets et les mystères.

Nous allons découvrir petit à petit les quatre femmes au cœur de l’enquête. Quatre femmes avec des préoccupations différentes et des âges différents. Judith est la plus âgée et c’est elle qui va fédérer les troupes. Trois crimes et trois amatrices qui se retrouvent liées chacune à l’un des morts.

On a trois grilles de mots croisés en lien avec les affaires. C’est un moyen original de faire le point sur les différents cas. Un petit intermède.

Les trois morts sont liées, nos enquêtrices en ont l’intuition mais il leur faut trouver des preuves et des mobiles.

Escroquerie et cupidité et manipulation…  l’argent qui est derrière tout ces crimes.

Ce que j’aime dans les cosy mystery c’est l’aspect humoristique. On va avoir quelques scènes cocasses.

Ces trois femmes qui semblent démunies et  à côté de la plaque vont révéler leur potentiel et dépasser leurs limites au grand étonnement de certains.

Ces quatre femme (j’inclus la policière) qui ne se connaissaient pas au départ font former une sacrée équipe.

J’ai  bien aimé la thématique de l’art en filigrane.

La vie au bord de la Tamise n’est pas un fleuve tranquille.

Un bon moment de détente.

QUI EN PARLE ?

Plume volage

La commissaire n’aime point les vers

Georges Flipo

Folio,  oct. 2021, 304 p., 8,10 €

Éditions de la Table Ronde, 2011, 300 p.

Dans ma médiathèque il y a…

Cercle littéraire médiathèque

4e de couv. :

Un clochard, sosie de Victor Hugo, assassiné devant l’Académie française ; un sonnet érotique attribué à Charles Baudelaire… comme si la commissaire Viviane Lancier n’avait pas assez de problèmes, entre son ex qui la persécute et ses régimes, qui la martyrisent, sans devoir en plus se soucier de littérature! Heureusement, son nouveau lieutenant, Augustin Monot, aussi ahuri et gaffeur que séduisant et cultivé, finira par motiver la commissaire dans une enquête corsée, pleine de meurtres et de rebondissements…

Mes impressions de lecture :

Je vous vois sourire ceux qui me suivaient. Il y a quelques semaines je vous présentais « La commissaire n’a point l’esprit club » qui était ressorti aussi chez folio. Je râlais un peu parce que j’aime lire les romans dans l’ordre de sortie car l’auteur glisse toujours des références aux tomes précédents. Maintenant que j’ai lu les deux seules enquêtes publiées je râle parce qu’il n’y en a pas d’autre prévue. Ce roman a 10 ans et à l’époque je suis passée à côté, alors merci pour cette réédition qui m’a fait connaître cette terrible commissaire.

J’avais remarqué que le tome précédent me faisait penser à deux romans récents que j’avais lu. Eh bien ce deuxième fait écho à une autre lecture de la rentrée « La muse ténébreuse de Charles Baudelaire ». Voilà que dans cette enquête il y aura des références aux poèmes sulfureux de Charles Baudelaire.

Cette première enquête d’Augustin Monot auprès de la commissaire Viviane Lancier ne va pas se déroulé comme prévue. Si le personnage principal c’est Viviane c’est pourtant Augustin qui sera le plus tenace.

Augustin Monot est un bleu, tout juste sorti de l’école de police il n’a aucune expérience et en plus c’est un littéraire. C’est lui qui va découvrir le clochard agressé et par son intervention va faire rentrer cette affaire dans l’équipe de Viviane. Mais celle-ci n’en veut pas, elle a d’autres chats à fouetter, alors elle le laisse se faire la main sur cette enquête. De temps en temps elle le recadre. Cependant Monot est idéaliste et il va ouvrir une véritable boîte de Pandore et ils vont vite être dépassés par les évènements.

On va avoir des scènes surréalistes, des rebondissements inattendus. Les journaux vont s’en mêler et donc les hauts gradés… jusqu’au ministre.

Augustin va se révélé très communiquant et il va se faire repérer par la « dircom » de la police. Il passe bien à la Tv et il pourrait donner une nouvelle image de la police. Une vrai peste cette Priscilia Smet, elle a les dents longues ! Je réalise que les noms et les prénoms ne sont pas anodins dans cette série. Il va être beaucoup question de communication et Georges Flipo va jouer avec les mots pour notre grand plaisir.

On a donc un contraste physique entre Viviane et Monot, mais aussi dans la façon de fonctionner, elle est négative alors qu’il est positif, elle se prend les pieds dans le tapis alors qui plane au-dessus de tout cela. On a le fameux duo l’expérimentée et le naïf.

On va avoir droit à tous les types de régimes alimentaires, qu’elle essai en vain car il y a toujours une contrariété, une catastrophe qui  la replonge dans les barres de mars. Une belle critique des journaux féminins et du diktat de la minceur.

Si je mets en avant le côté ironique, grotesque et drôle c’est parce que c’est ce qui m’attire dans ce genre d’enquête. L’intrigue policière est intéressante car elle se complexifie au fur et à mesure que les crimes et délits se multiplient. Il va y avoir danger et Viviane et Monot ne vont pas en sortir indemnes.

Ceux qui connaissent Paris vont se régaler à les voir déambuler que ce soit du côté des champs Elysées ou quai Conti, entre autre… Une balade qui n’est pas de tout repos !

Cher monsieur Flipo j’espère que vous allez nous raconter d’autres aventure de Viviane Lancier car j’ai passé un bon moment de détente…

Voir aussi

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