Son espionne royale (9) et les conspirations du palais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête noire, avril  2022, 369 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Londres, 1934.
La ville est en ébullition. Le prince George, duc de Kent et fils du roi, doit épouser la princesse Marina de Grèce. Or il est connu pour ses nombreuses frasques. La reine confie donc à Georgie une mission de la plus haute importance : introduire Marina dans la jeune élite dorée londonienne et, surtout, empêcher que les rumeurs concernant son fiancé ne parviennent jusqu’à ses oreilles.
Mais le soir de l’arrivée de Marina, Georgie découvre un cadavre dans la cour de Kensington Palace. La victime n’est autre qu’une ancienne maîtresse du prince George. De toute évidence, quelqu’un cherche à gâcher la noce…

Mes Impressions de lecture :

OMG la fin de cet épisode !!!! La suite vite….

Je sais une chronique ne doit pas commencer comme cela, mais quand vous lirez la dernière ligne de ce roman vous direz comme moi, lecteurs/lectrices qui suivaient les aventures de Georgie…

Bon allez on rembobine le film… non elle ne veut toujours pas devenir actrice comme sa mère !

On retrouve dans cet épisode les petits ingrédients habituels mais avec la petite épice supplémentaire qui donne du piquant à chaque nouvelle aventure de notre Lady préférée. Je vous conseille de lire les aventures dans l’ordre pour être dans l’ambiance de cette série. Évidemment l’autrice a mis toutes les infos nécessaires pour qu’un lecteur qui tomberait sur cet épisode puisse suivre cependant il y a des subtilités qu’on ne s’explique pas.

Nous sommes en novembre 1934 quelques temps après le retour du voyage à Hollywood. Lady Georgina essai de retomber sur ses pattes. Elle pense avoir réglé son problème de logement pour quelques temps quand tout à coup sa situation change. Et là on se demande quel lieu va-t-elle nous faire découvrir ?  Dans quelle galère va-t-elle se fourrer ?

On a situations amusantes et on se dit tiens on va être dans du léger. La voilà à nouveau en charge d’une princesse qui vient épouser son royal cousin, mais rien à voir avec « le mystère bavarois ».

On découvre avec le palais de Kensington un nouveau lieu et de nouveaux personnages, même pour Georgie… tout en ayant le noyau dur sur qui elle peut compter ou pas ! On explore un peu plus les dessous de cette société.

Lady de Ranoch a grandit depuis la première mésaventure, elle a pris de l’assurance bien sûr il lui arrive encore de faire des gaffes, des maladresses… et ne parlons pas de Queenie…

Dans ce roman il est beaucoup question d’expressions et de phrases à double sens dont un personnage étranger a du mal à comprendre les subtilités ce qui donne lieu à malentendus et de la mauvaise humeur, je voulais saluer le travail de la traductrice qui a su retranscrire ces jeux de mots.

Sous des dehors de cosy mystery, voire de comédie Rhys Bowen aborde des sujets de société, on a le fond historique et politique, la place des femmes, ainsi que la sexualité et tout ce qui en découle. Argent, drogue et pouvoir…

C’est série c’est ma petite récréation, ma série « doudou », on aime bien en parler entre lectrices.   

Vous l’avez peut-être déjà lu… j’ai  vu qu’il était sorti fin avril… le prochain épisode cet automne ?

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La Bête Noire de leur confiance.

Challenge 15K #11.Au pays de Candy : un livre, un auteur, une saga doudou

Challenge #payetonslip

Sur ce blog vous pourrez trouver les tomes précédents !

Son Espionne Royale mène l’enquête (1)

Son Espionne Royale et le mystère Bavarois (2)

Son Espionne Royale et la partie de chasse (3)

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie (4)

Son Espionne Royale et le collier de la Reine (5)

Son Espionne Royale et les douze crimes de Noël (6)

Son Espionne Royale et l’Héritier Australien (7)

Son Espionne Royale et la reine des cœurs (8)

Les vieux qui se faisaient la malle

Anne-Lise Besnier,
City Editions, 4 nov 2020, 302 p., 18,50 €


Mes lectures City

vieux se font la malle

4e couv.:

Lucien est mort. « C’est bien triste » se lamentent au bar du coin ses quatre copains. Pire encore : il a été retrouvé froid sur ses toilettes, lui qui ne s’était jamais montré négligé en public ! Martial, Gilbert, Jacques et Armand sont unanimes : pas question de clamser aussi bêtement !

La bande de septuagénaires a alors une idée folle : chacun va planifier sa propre mort. Quand ils veulent, comme ils veulent ! Enfin, ils vont tout oser. Des plages de Miami et d’Algarve aux montagnes suisses en passant par l’Afrique, les quatre retraités vont vivre à fond. Parce que si près de la fin, tout est permis, non ?

De surprises en extravagances, cette décision sera sans doute la meilleure de leur vie…

Mes impressions de lecture :

J’avais bien aimé le premier roman de Anne-Lise Besnier « La vieille qui cassait la baraque » et j’étais curieuse de voir dans quelle aventure elle allait nous entrainer dans son deuxième roman… et le troisième (oups là il faut attendre qu’il soit écrit !)

J’ai bien aimé l’idée de départ et j’étais curieuse de voir comment l’auteure (c’est ainsi qu’elle s’identifie) allait la développer. Avec une copine nous avions une liste de roman qu’on appelait les « les roman des petits vieux », celui-ci rentre dans cette catégorie. Des petits vieux qui se révoltent contre la routine quotidienne. Comédies grinçantes, feel good à l’envers.

Cependant dans ce projet de « mort » je les trouve un peu jeunes… Vous allez me rétorquer que pour changer de lieu de vie et partir plus ou moins au bout du monde il ne faut pas être trop décati.

L’autre petit détail rejoint des discussions que j’ai lues sur le net. Une histoire qui est sensée se terminer en août 2020, peut-on faire abstraction de la réalité (covid, confinement et masques)… On peut toujours imaginer que l’histoire a été écrite avant les événements… On est dans la fiction alors pourquoi pas… Je vous laisse découvrir comment l’auteure a tiré son épingle du jeu…

Ne voyez pas une critique de ma part en relevant ces deux points de détails, ils m’ont juste  fait réfléchir.

Juste en passant je chois la 38 B quoique la 38 A à aussi du bon…. seuls comprendrons ceux qui ont lu jusqu’à la fin ! Merci pour cette jolie initiative !

Quatre séniors font un pacte pour mourir environ 1 après, le 1 août 2020. Mais un an ça peut être long, tant de choses peuvent se passer. On peut changer d’avis par exemple. . Ah oui mais non car il y a un garant, qui s’improvise « coordinateur de morts volontaire ». Et lui il ne fait pas de sentiments, en tant que coach de fin de vie il ne laisse pas de place au hasard, il veille au grain.

Bon vous l’aurais compris/imaginé rien ne va se passer comme prévu que ça soit dans le camp des futurs suicidés ou de l’organisateur. Ce qui aurait pu être une idée en l’air va prendre une tournure bien différente.

Je vous laisse découvrir leurs changements de lieu de vie et leur parcours vers la date fatidique.

Jusqu’à l’épilogue des personnages vont découvrir des détails. Le lecteur aura noté des petites infos au cours des monologues intérieurs des personnages.

J’ai bien aimé les personnages qui ont chacun leur « charme ». Anne-Lise Besnier a su créer assez de diversité pour avoir différents points de vue. Le personnage de Rémi va prendre une ampleur qu’on ne soupçonnerait pas dans la première scène.

Ce roman feelgood pétillant soulève des interrogations sur des sujets comme la fin de vie, sur son libre arbitre, sur l’influence ou la pression de la famille et de la société.

Un bon moment lecture pour ce roman paru pendant le deuxième confinement…

Je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Je remercie les City Éditions de leur confiance

city éd
vieille

Les chiens ne font pas des chats

Stéphane Cazenelle

City Éditions ,  5 mars 2020, 269 p., 17,50 €

Mes Lectures City

4e de couv. :

Quand son horripilante belle-mère est décédée, David, vétérinaire en banlieue parisienne, pensait enfin être tranquille. C’était sans compter le karma… car l’insupportable belle-maman s’est réincarnée en Rex, un énorme berger allemand ! L’animal lui en a fait voir de toutes les couleurs… jusqu’à ce qu’ils trouvent un accord gagnant-gagnant : Rex peut vivre tranquillement à condition de mettre son exceptionnel sixième sens canin au service de David pour l’aider dans son job de vétérinaire. Tout a été parfait pendant des années, mais Rex est désormais vieillissant. Alors, David a une idée folle : lui faire faire des petits en espérant que l’un d’eux hérite de ses capacités. Des chiots qui vont changer sa vie pour le meilleur… et pour le pire !

Ma chronique :

Je découvre les aventures de David et Brenda. En effet je n’ai pas lu « Ma belle mère s’appelle Rex » mais on a suffisamment de souvenirs qui nous sont racontés que l’on peut lire directement ce deuxième opus.

C’est une comédie, un moment de détente, j’ai souris à certaines situations, vous rirez peut-être. Des sujets sérieux sont traités avec humour comme pour les dédramatiser. Un exemple le chien est-il atteint d’Alzheimer ou est-ce le mauvais caractère de la belle-mère réincarnée ?

C’est un roman à la première personne, David nous raconte depuis son point de vue. Je ne me suis pas su tout attaché à ce personnage assez nombriliste. On va le suivre dans ses rapports aux autres pas toujours bienveillants. Il a beau dire que sa belle-mère et sa réincarnation ne sont pas sympa avec lui on va se rendre compte de ses faiblesses. On passe donc de cynique à tendre.

A jongler avec son petit secret il lui arrive des drôles d’histoires.

Ses déboires avec le psy vont le poursuivre et il a du mal à faire confiance à ceux qui exercent cette profession.

Ah la famille, vaste sujet, Stéphane Cazenelle joue avec l’image de la mère juive omniprésente et omnipotente.

Que dire de la couverture ? Elle est à l’image du titre, on est bien dans la thématique.

Je remercie les  City Editions de leur confiance.

Article précédemment publié sur Canlblog