Un extraterrestre dans ma peau

Yves Grevet

Éditions Syros, Collection OZ, mars 2023, 179 p., 10,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Un extraterrestre abominable… Un ado vraiment cool ! Et si l’un devenait l’autre ?
Un odieux extraterrestre s’est infiltré sur Terre et a pris possession du corps d’un collégien appelé Thésée. Son but : déclencher l’apocalypse. Mais il n’est pas si facile de se faire passer pour un ado sympa et drôle ! Le vrai Thésée, lui, est  coincé dans le corps de l’extraterrestre et découvre ses nouveaux pouvoirs. Lui seul peut éviter LA CATASTROPHE.

Mes impressions de lecture :

J’adore cette collection Oz de chez Syros dont le slogan est  » des histoires où (presque) est possible » tout est dans ce presque. Une collection très variée dans laquelle on a des séries. La série « dans la peau de » en ai à son troisième titre est on change d’auteur à chaque fois. Cette fois-ci c’est Yves Grevet qui s’y colle !

Petit changement jusqu’à présent on avait « dans la peau de » mais Yves Grevet à choisi « dans ma peau », petite subtilité de langage ! Dans les deux titres précédents les personnages qui se retrouvait dans le corps d’un autre avait plus ou moins émis un souhait, mais là non. On va vite comprendre qu’il a été choisi dans un but précis, pas su tout altruiste. Sur les couvertures on a un sous-titre qui confirme qu’il va y avoir de l’humour… le jeune Thésée n’a rien d’un héros qui peu sauver la terre et pourtant…

La couverture est bien dans l’esprit de cette série et dans le thème choisi. Les petits hommes verts sont entrés dans l’imaginaire collectif ! Et le jeune Thésée n’a pas trop besoin d’explications pour comprendre ce qu’il lui arrive.

Dans un premier temps, on découvre le jeune ado dans sa famille plutôt tranquille, classique, aimante et on n’ imagine pas que Thésée puisse être choisi…

J’ai beaucoup rit avec les extraterrestres, ce lui qui est sur terre croit qu’il peu réussir grâce à toutes ses connaissances et observations, mais il réalise assez vite qu’il y a des subtilités qu’il n’a pas assimilé : l’humour, les différents sentiments (amour et amitié), les différences dans les contacts physiques et le manque de perfection ! Il n’est pas du tout sympathique. Quand à celui qui est sur le vaisseau il est plus naïf et plus curieux de l’autre, presque sympathique (empathique), alors il ne va comprendre que cet être inférieur va le manipuler.

La fin est gentillette et laisse entrevoir que cette expérience va avoir une influence sur les futurs choix futurs de Thésée.

L’amitié est très importante dans la vie des ados. Thésée est inquiet pour ses amis et sa famille. Yves Grevet montre comment l’intuition chez les jeunes est encore intacte par rapport à celle presque inexistante des parents.

Encore une belle lecture plaisir qui aborde des sujets sur les changements.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

NB : Vous pouvez retrouver les livres de cette collection que j’ai chronique ICI

QUI EN PARLE ?

Jangelis

La grosse bêtise T3 La reine du carnage

Agnès Debacker

Ill. Mathieu Demore

Éditions Syros, Collection OZ, 20 oct 2022, 208 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Chronique Jeunesse du Mercredi

4e de couv. :

Ils sont six, experts en bêtises, et prêts à tout pour s’entraider ! Amitié, aventure et magie à volonté ! 

Chloé a mis des crustacés dans les poches de tous les élèves… Juste après, elle est victime d’un mauvais sort : elle marche avec des petits pas de fourmi. Pas de doute, une nouvelle sorcière sévit dans l’école ! Qui est-elle et comment l’arrêter ? Chloé et ses copains vont mener l’enquête…

Mes impressions de lecture :

Attention les enfants gags en tout genre à ne pas reproduire dans votre vie quotidienne !

Un roman haut en couleur où tout le monde ne verra pas la vie en rose ! Ah Ah ah !

Dans le tome 1 notre fine équipe de farceurs a su trouver celui qui pouvait contrer les sorts de la sorcière qui causé des dégâts dans leur entourage, dans le tome 2 une partie de l’équipe a trouvé qui était cette jeteuse de sort. Tous sauf un  à qui ils ne doivent pas révéler le secret.

Cela donne des situations compliquées pour empêcher celui qui ne sait pas de continuer à chercher. Alors ils décident de reprendre leurs bêtises et autres farces.

Quand tout à coup Chloé se retrouve victime d’un sort. Pourquoi ? Elle n’a pourtant rien fait à la sorcière !

Notre fine équipe doit détourner l’attention de la maîtresse pour aider Chloé qui fait des pas de fourmi. Leur imagination n’a pas de limite pour le grand plaisir des lecteurs. L’autrice est très créative ! Mais où va-t-elle chercher tout ça !

D’autre part on apprend qu’Anton et sa mère vont partir dans quelques jours  en Norvège pour élever des lamas… rien que cela ! C’est impensable, notre équipe a donc un autre souci à résoudre… comment empêcher que cela se réalise.

Il semblerait que les situations se complexifient, tous ses rebondissements qui vont surprendre et maintenir le suspens et l’attention du lecteur.

Les liens du petit clan vont se resserrer.

Un troisième tome qui relance bien le sujet.

La couverture qui est dans la lignée des précédentes donne quelques indices sur les évènements qui vont se dérouler au cours de cet épisode.

Un nouveau roman de la collection Oz qui m’a enchanté et fait rire.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Dans la même série :

Vendredi dans la peau de ma prof

Nadia Coste & Silène Edgar

Éditions Syros, Coll. Oz, 1er sept 2022, 213 p., 9,95 €

Mes chroniques jeunesse du mercredi

Mes lectures Syros

Rentrée littéraire « Jeunesse » 2022

4e de couv. :

Une prof ultra pénible ? Une ado ordinaire ? Et si elles étaient bien plus que ça ? 

Vendredi matin, ambiance électrique, l’impossible se produit : Hana, élève en 5e, se retrouve dans le corps de la prof de français qui persécute sa meilleure amie. ET INVERSEMENT ! Gros malaise. En attendant de trouver la solution à cet inquiétant problème, Hana se résigne à faire cours à une classe de 6e, tandis que la prof part en cours de sport…

Mes impressions de lecture :

Publier un roman sur les difficultés à l’école le jour de la rentrée voilà qui promets ! En plus il sort un jeudi alors qu’il y a vendredi dans le titre !!!

Je commencerai par vous parler de la collection Oz où chaque titre à sa particularité avec « des histoires où (presque) est possible » Il y a souvent une touche de fantastique mais parfois la magie vient de la rencontre avec les autres. Il y a des one shot (un seul livre) et des séries où l’on retrouve nos personnages adorés. Avec ce nouveau roman c’est une autre variante. Dans cette série ce n’est pas l’autrice qui est au centre mais l’idée « dans la peau de ». Et si l’expression se mettre à la place de l’autre prenait tout son sens ?

J’avais déjà lu des romans de Nadia Coste (« ascenseur pour le futur », « papa de papier », « Comment je suis devenu un robot ») quand à Silène Edgar il était temps que je m’y mette…

Dans un travail à quatre main on ne peut que supposer ce que l’une à écrit ou l’autre. Il y a deux aspects le point de vue de Hana l’élève de 5e et celui de Muriel la prof de français. C’est un roman avec de « je » selon le chapitre et la « peau » du personnage.

Elles n’ont pas choisi de confronter la prof et l’élève qui a des problèmes. C’est Hana qui va être le pivot. Elles (et nous aussi) comprennent que pour retrouver « sa peau » il va falloir identifier le problème et le résoudre tout en essayant de ne pas trop perturber leurs vies respectives.

Nous allons évidemment avoir des scènes cocasses puisque chacune investie le corps et la vie de l’autre sans vraiment la connaitre et cela va donner lieu à des situations rocambolesques.

Que ce soit la prof qui se retrouve dans le corps d’une ado aux hormones très actives, lui permet de retrouver sa jeunesse, enfin presque… ou l’ado avec un corps de femme adulte.

La bonne élève qui est confrontées à des ados à gérer en tant qu’adulte c’est aussi hilarant. *Rien à voir avec ce qui se passe cette rentrée scolaire dans la vraie vie !

Quand est-il de celle qui est « le problème à résoudre » ? MC, c’est l’électron libre qui ne sait rien mais qu’il faut emmener jusqu’au bout de cette journée décisive pour le reste de sa vie. C’est une sorte de dernière chance avec le conseil de classe qui va déterminer si elle redouble ou passe en quatrième. Comme dans les contes du type « la belle et la bête » MC ne doit rien savoir, elle doit faire les bons choix d’elle-même, tout en étant influencée par Hanna et Muriel.

L’avenir de la prof est aussi en jeu, c’est une journée décisive. Là aussi l’aspect psychologique est exploré de manière à ce que les jeunes lecteurs puissent aussi s’identifier.

Bien sûr on se pose la question  « comment auraient fait les personnages » s’ils n’avaient pas changé de peau.

Je vous laisse découvrir le fond du problème de MC la rebelle. C’est finement amené dans l’intrigue.

Ce roman c’est aussi de la tendresse et de l’émotion. Un joli assemblage de sentiments que les ados peuvent comprendre.

C’est un roman qui est assez centré sur des jeunes filles et des femmes.

J’ai beaucoup aimé que l’unité de temps soit une journée scolaire, puisque les décisions à prendre concernent l’avenir dans le collège. On reste concentré, la sphère intime est présente mais on ne s’étale pas…

Vont-elles réussir à tout arranger ? A vous de lire !

La question maintenant c’est de savoir qui sera dans la peau de qui dans la prochaine aventure et qui l’écrira.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis (bientôt)

Les Grosses bêtises. T2 La magie pour de vrai

Agnès Debacker

Éditions Syros, Collection OZ, mai 2022, 179 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Ils sont six, experts en bêtises, et prêts à tout pour s’entraider ! Amitié, aventure et magie à volonté !
 

Lina, Sam, Chloé, Yasmin et Pablo ont deux gros problèmes : 1- Une sorcière sévit dans les parages. 2- Cette sorcière, c’est… la mère de leur copain Anton, qui ignore la terrible vérité ! En enquêtant discrètement sur elle,  Pablo va faire une énorme bêtise…

Mes impressions de lecture :

Je vous avais parlé du premier tome « La limace volante » qui m’avait bien fait rire. Nous voilà juste après pour de nouvelles mésaventures. Je vous conseille donc de lire les tomes dans l’ordre, car il y a des choses qui sont dévoilées qui sont en rapport avec la première aventure dès la quatrième de couverture.

J’ai donc eu plaisir à retrouver cette bande de gamins de primaire  qui ne sont pas tout lisse.

Dans le premier tome ils avaient découvert des choses (du moins certains) et  lorsqu’un phénomène étrange se produit, le regard se tourne tout de suite dans une certaine direction. On va donc les voir essayer de garder un membre de l’équipe dans l’ignorance alors que lui aussi cherche à trouver la fameuse sorcière. Cela donne lieu à des situations rocambolesques… Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire !

Puis, l’un d’entre eux va faire une « grosse bêtise » et se retrouvé dans en fâcheuse posture. Et les voilà partis à essayer de sortir leur ami du pétrin et pour cela il faut affronter la sorcière !

On ressent l’importance de l’amitié qui soude ce groupe. Ils sont prêts à tout pour ne pas faire souffrir l’un de leurs amis et pour en sauver un autre. Ils sont même prêts à manger des cookies aux algues…

L’humour est très présent dans ce roman.

J’aime beaucoup la couverture du roman qui reflète bien les différents sentiments des personnages.

Une nouvelle fois un roman de la collection Oz m’a fait passer un bon moment dans un univers pour les 8-10 ans..

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Janine

Voir sur ce blog

Les grosses bêtises. T1 La limace volante

Agnès Debacker
 Ill. Mathieu Demore
Éditions Syros, 3 fév. 2022, 166 p., 9,95 €

Mes lectures Syros
Collection OZ

Chronique Jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Ils sont six, experts en bêtises…

Quand Anton tente de faire voler une limace en classe, c’est clairement la bêtise de trop ! Avec ses copains, il ne sait pas que cette petite erreur va les mener très, très loin… sur les traces d’un mystérieux magicien caché dans une ville au nom imprononçable !

Mes impressions de lecture :

Décidément la collection d’Oz des Éditions Syros me correspond (8 ans et +), j’ai passé encore un bon moment avec ces enfants avec leurs bêtises, leur croyances et leur bonne volonté. Je découvre cette nouvelle autrice.

C’est un roman très positif où il n’est pas question de faire la morale. Les bêtises sont de leur âge et leur envie de bien faire aussi. L’amitié est la base de tout. Ensemble on peut tout résoudre et il n’est pas question de laisser tomber les copains. Les enfants vont adorer.

Dans un premier temps, la narratrice, Lina, nous décrit sa bande de garnements de primaires. Ils sont gentils malgré leurs petits défauts… Il y a bien sûre la vilaine fille « Ombelline »… mais même elle va devoir  participer pour résoudre le problème !

Il y a de l’humour et des situations auxquelles les enfants peuvent s’identifier. Et il y a le fameux pas de côté de cette collection «  des histoires ou (presque) tout est possible ». La résolution du problème fait appel à une touche de croyance et de magie. Là aussi on rit.

J’ai bien aimé cette thématique de la « poisse » qui peut donner lieu à une discussion sur les superstitions.

Une autre piste de réflexion : « toute vérité est-elle bonne à dire ? » vous verrez ce qu’ils en pense à la fin du roman.

C’est le premier épisode de cette nouvelle série et j’ai déjà hâte de connaître la prochaine bêtise. Dans l’interview de l’autrice à la fin du volume elle nous dévoile qui en sera l’origine !

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Grand appartement Bizarre T.3  Au secours, une nouvelle voisine !

Nathalie Stragier

Éditions Syros, Collection Oz, Oct 2021, 248 p., 9,95 €

A partir de 8 ans

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

Grand appartement bizarre 3,

4e de couv. :

Gabriel, Félix et Charline habitent enfin ensemble dans le grand appartement, avec leurs familles ! Bonne humeur garantie, menus variés, jeux en pagaille… c’est la vie idéale pour les trois amis. Hélas, leur nouvelle voisine n’est pas de cet avis et semble prête à tout pour saboter leur rêve… Danger en vue !

Mes impressions de lectures :

J’avais hâte de lire ce nouvel épisode car la fin du tome 2 nous laissait sur une fin qui ne présageait rien de bon pour les habitants du grand appartement bizarre. C’est qu’on s’y attache à ces enfants… et aux adultes !

Ce roman peut se lire indépendamment, Nathalie Stragier donne assez d’éléments pour se repérer. Si on lit les précédents après celui-ci  on est un peu au courant mais pas de tous les enchaînements. Cependant, je vous conseille de les lire dans l’ordre pour bien comprendre les tenants et les aboutissants.

Nous retrouvons cette drôle de cohabitation, chacun ayant pris plus ou moins ses marques. Tout n’est pas parfait mais c’est en bonne voie. Certaines choses sont cloisonnée (les repas, les gardes etc.).   Nous avons notamment les trois ados, qui sont à l’origine de cet arrangement, qui sont préoccupés par la dernière visite de cette mystérieuse voisine, ils n’en parlent pas aux autres. La situation est préoccupante, mais Nathalie Stragier sait créer des situations qui font sourire le lecteur. On est dans une collection qui joue avec les émotions donc on rit et on s’inquiète.

Chaque personnage à sa personnalité, et si on lit les trois tomes dans l’ordre on se rend compte du chemin parcouru et de l’évolution due aux différentes cohabitations.

Par exemple, on sait que Félix va avoir une réaction très instinctive pour protéger sa famille il sera capable de tout quitte a se mettre en danger, ou mettre en danger son avenir. C’est deux points faibles sa famille et l’école. Dès qu’il joue solo il fait des bêtises. Il veut cacher des choses mais dans le microcosme où ils vivent ce n’est pas possible. Et heureusement me direz-vous ! Les liens d’amitié se resserrent chaque fois un peu plus.

Avec Rémi et Madison qui sont plus grand les préoccupations sont autres,  elles ne sont pas trop mises en avant ici. Puis il y a le monde de la petite Aya, elle a 8 ans et ses préoccupations ne sont pas moins perturbantes et importante. Pauvre petite Aya, elle a bien besoin de soutien !

Chacun prend soin de l’autre, ils sont complémentaires, c’est ce qui me plait dans cette série, la bienveillance qui en ressort. L’union fait la force est c’est ensemble qu’ils vont devoir affronter les épreuves.

À la fin de l’épisode quelques problèmes sont résolus mais vont en surgir de nouveaux…

Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir les multiples rebondissements.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis (bientôt)

Sur ce blog

Il faut attendre 2022 pour le prochain tome !

Les 7 énigmes de l’eau

Roland Fuentès

Éditions Syros, juill 21, 127 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Embarquez pour la plus folle semaine de votre vie ! Un roman pour faire le plein d’humour et d’aventure !

Pour son anniversaire, Rémi a reçu un incroyable cadeau : une croisière en péniche avec son tonton adoré ! Plavnik, le minuscule compagnon de Rémi, est bien sûr du voyage. Mais dès le premier jour, tonton est victime d’un curieux sortilège et fait les pires bêtises. La croisière s’annonce mouvementée !

Mes impressions de lecture :

Je ne connaissais pas ces personnages  Tonton Zéro, Rémi et Plavnik. Ils ont pourtant vécu bien des aventures chez Syros. Je ne sais donc pas si en passant dans la collection Oz il y a des changements. Je ne vous parlerai donc que de ce roman.

Si vous me suivez vous savez que je suis fan de cette collection OZ. Chaque auteur nous entraîne dans cet univers si proche de nous et où pourtant  l’imaginaire tient un rôle primordial.

Je connaissais l’auteur à travers d’autres titres mais s’il y a un lien commun c’est celui de l’eau. Thématique que j’affectionne. Vous vous doutez que cela à contribuer à me faire aimer cette histoire.

Nous avons donc un tonton Ludo plutôt excentrique qui offre comme cadeau d’anniversaire une semaine de vacance surprise  à son neveu Rémi et son ami « invisible Plavnik ». Avec ces éléments on a déjà notre imagination qui par au galop. Puis on découvre le moyen de transport : sur une péniche sur une rivière. Ils sont maîtres à bord. Ah la la ça promets !

Comme souvent dans cette collection il va y avoir le déclic qui nous fait basculer le réel magique…  que je vous laisse découvrir.

De cette aventure je ne vous dirais que si on ne comprend pas bien la logique de ce qu’ils vivent on Rémi et Plavnik vont la trouver. C’est aussi ce questionnement qui est intéressant, entre les deux personnages il y a des discussions « tu y comprends quelque chose ? » « tu sais ce que ça veut dire ? » et en ressort une réponse qui permet au jeune lecteur d’apprendre des chose sans contrainte.

Un vrai roman d’aventure qui va emporter le lecteur dans des mésaventures rocambolesques drôles et palpitantes !

La curiosité, l’enthousiasme et la bienveillance des personnages sont une bouffée d’air qui fait du bien.

Un livre à mettre dans la valise de nos gamins.

Ah oui, la spécialité culinaire du tonton ce sont les lasagnes à toutes les sauces, et il en a emporté pour tout le voyage… donc prévoyez une envie de ce plat.

Une nouvelle fois la collection OZ me correspond bien.

La fin du roman laisse présager une autre aventure…. En attendant je vais me pencher sur les autres aventures de nos héros.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Matou Watson T.2 Le livre à succès

Claudine Aubrun

Editions Syros, coll. OZ, mai 2021, 182 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Collection OZ

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :
Vous aimeriez : écrire un super roman ? rester zen si votre amoureux ne vous calcule pas ? Matou Watson s’occupe de tout ! 

Paulo et sa sœur Victoire ont chacun un énorme problème. Paulo s’est inscrit à un concours d’écriture et n’a pas la moindre idée d’histoire. Victoire, elle, est amoureuse d’un garçon qui lui préfère une instagrameuse archi populaire au collège. Cerise sur le gâteau, quand Matou Watson accepte de les aider… il est kidnappé ! Et la demande de rançon est exorbitante.

Mes impressions de lecture :

La collection Oz des éditions Syros a début en et depuis juin 2020 et chacun avec ses univers et ses spécificités m’ont procuré de bon moments de lecture. Ce mélange de réel, avec un ancrage dans la vie quotidienne avec la touche plus ou moins fantastique cela permet de s’évader. Sans parler pour la plupart des titres la forte utilisation de l’humour, un vrai régal.

A la fin du volume nous avons une petite interview de l’auteur qui concerne le titre que l’on vient de lire, son ressenti face à l’édition… c’est un joli complément par rapport à la narration.

Ce « Matou Watson » est le deuxième titre (comme nous le rappelle le narrateur de l’histoire), ils se lisent indépendamment mais dans le premier tome ont découvre les personnages principaux… et comme c’est signalé dans le roman : « Pour en savoir plus lisez ou relisez La brosse à dent du futur, l’excellente première aventure de Matou Watson ( oui, je sais, je l’ai déjà dit plusieurs fois) publiée chez mon génial éditeur (ça ne fait jamais mal de fayoter) » note de l’autrice. Les autres notes de l’histoire on sent bien que c’est le jeune narrateur qui les ajoute «  Ami lecteur, amie lectrice, tu notera ici la mauvaise foi de ma frangine… » J’adore ces insertions qui interpellent lecteur pour faire des commentaires sur l’action qui a cours.

Dans cette série nous avons Paul et sa sœur ainée Victoire. J’adore les interactions entre eux tantôt ennemis tantôt associés. Leur union permet de résoudre des problèmes car chacun à ses propres centres d’intérêts donc des motivations différentes. Les petits ajustements rappellent bien les relations dans une fratrie. Nous avons les parents avec eux aussi différents rôles. On a des surprises, des bonnes et des mauvaises. Là aussi on a des interactions intéressantes et drôles.

Le jour où j’ai reçu ce roman j’ai reçu « Comment écrire de la fiction » de Lionel Davoust et j’ai rit lorsque j’ai débuté de roman de Claudine Aubrun et les conseils d’écriture prodigués par le chat ! Je souhaite à Claudine Aubrun que son roman soit le livre à succès !

Dans ce roman il y a une forte présence féminine. Paulo et son père semblent un peu perdus face à ce qu’elles font ! J’ai adoré comment Paulo perçoit le comportement les choses.

Il est à noter que la couverture et les illustrations sont de Claudine Aubrun.

Ce roman s’adresse aux 8 ans et plus. La mise ne page avec des doubles interlignes aident à la lecture. Les chapitres assez cours permettent de faire des pauses. Les sujets touchent plusieurs tranches d’âge de la primaire au collège… Les lecteurs qui aiment la littérature jeunesse parents et grands-parents se régaleront aussi ! Pour toute la famille en somme…

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en Parle ?

Jangelis

De la collection OZ  vous pouvez lire mes chroniques de :

« Matou Watson. T.1 La brosse à dent du futur » Claudine Aubrun

« Ethan et Orion » Sylvie Allouche

« Cornichonx » Yves Grevet

« Métamorphoz » Jeremy Behm

« Mystères à Minuit. T1 La ville la plus hantée du monde » Camille Brissot

« Mystères à Minuit. T2 Le cercle des Sorcières » Camille Brissot

« Mystères à Minuit. T1 Le lac aux esprits » Camille Brissot

« Grand appartement Bizarre. T1. Plein de chambres à louer » Nathalie Stragier

CornichonX

Yves Grevet

Editions Syros, Collection OZ, 25 juin 2020, 192 p., 9,95 €

Mes Lectures Syros

4e de couv. :

Et si un bocal de cornichons pouvait répondre à toutes vos questions ? Croquez et demandez ! 

Angélina a deux problèmes : 1- elle est la plus petite de sa classe ; 2- ses parents sont super sympas, mais ils passent leur temps à s’amuser et à rigoler. Une nuit, des voix mystérieuses attirent Angélina dans la cuisine. Il semblerait qu’un petit bocal de cornichons puisse l’aider… Enfin, de cornichonx !

Ma chronique :

Ah l’adolescence ! période de tous les questionnements, d’où je viens et vais-je ? Et mais c’est quoi ces parents ?!!!!

Yves Grevet nous emporte dans une histoire très touchante. Si de prime à bord on part sur du loufoque c’est quelque chose de plus profond qui fait réfléchir.

On va découvrir des parents très aimants que ce soit ceux de Angelina ou la maman de Martial, qui on essayé de créer un environnement tourné vers le bien être des enfants, et pourtant Angelina et M ne vont pas le vivre de la même façon.

Les adolescents portent un regard critique sur leurs parents jusqu’au moment où ils comprennent le pourquoi du comment. Action réaction les parents l’obligent pratiquement à ne manger que du sucré et quand on lui demande quel métier elle voudrait exercer plus tard, la première idée qui lui vient c’est dentiste !

Angelina est en sixième et elle se pose des questions d’adolescente que ce soit sur son corps ou sur ses émotions. La normalité… avec des parents qui semblent bloqué dans la pré-adolescence et elle qui veut grandir ce n’est pas très facile.

Heureusement il y a l’amitié que ce soit Sara ou celle de Claire. Claire la marraine l’amie de toujours de la maman d’Angelina qui connaît toute l’histoire, celle qui permet d’avoir un regard adulte sans avoir le rôle de mère, elle rééquilibre les choses.

L’importance de « la normalité » chez les collégiens. Angelina va réaliser grâce à des rencontres et à des conversations qu’elle n’est pas la seule à stresser et vivre avec des angoisses liées à tous ces changements ou prises de consciences face à l’avenir.

Le « ressort fantastique » des « cornichonX » va détendre l’atmosphère et dédramatiser tout cela grâce à l’amour et aux réponses découvertes. On va rire de la voir passer de la stupéfaction, au doute, et acceptation. Le côté drôle et rehaussé par le côté inquiétant des passages où les cornichons parlent et attirent leur proie ! (j’avoue que la lecture du « Matou Watson » juste avant m’a fait penser à autre chose !)

L’humour est important aborder des questionnements aussi importants.

Je remercie les Editions Syros de leur confiance

Article précédemment publié sur Canalblog

Qui en parle ?

Jangelis

Matou Watson la brosse à dent du futur

Claudine Aubrun

Ill. couv et intérieur Claudine Aubrun

Editions Syros, coll. Oz, 25 juin 2020, 191 p., 9,95 €

Mes Lectures Syros

matou watson

4e de couv. :

Vous aimeriez : avoir confiance en vous ? Devenir populaire ? Avoir de très bonnes notes ? Matou Watson, à votre service !

Quand Matou Watson est recueilli par la famille Durand, il ressemble à un petit chat apeuré et attendrissant. Mais Paul et sa sœur Victoire vont bien vite découvrir :
1- qu’il comprend tout et qu’il sait parler,
2- qu’il a un fichu caractère,
3- qu’il peut leur donner de précieux conseils !

Ma chronique :

C’est toujours avec impatience que j’attends les romans de Claudine Aubrun. Après les poules et les dindons (Les aventures d’Emma la Poule) je découvre le chat, pas n’importe lequel !

Les romans de Claudine Aubrun tournent autour de la famille et des relations dans la fratrie. Les chamailleries et les alliances selon la situation. Les filles ainées au caractère bien trempé ont des petits frères qui essaient de trouver leur place. Ici Victoire adolescente vit dans son monde d’adolescente, alors que Paulo est encore en primaire. Deux mondes parallèles. C’est très réaliste.

La routine quotidienne va être bouleversée par l’arrivé du fameux chat. Le narrateur, c’est Paulo, on va donc découvrir la vie à la maison depuis l’arrivée du chat à travers son ressenti. Et c’est là qu’un pas de côté est fait, on découvre les différentes facettes de l’animal qui parle aux enfants et qui sait autant tuer les souris que se servir de la souris informatique.

Tout cela va donner lieu à des situations cocasses et rocambolesques avec des dialogues savoureux. Ne croyez pas que nous allons avoir une suite d’aventures du chat dominateur aux goûts de luxe dans la maison où on l’a recueilli. Non, il va y avoir du mystère et une intrigue qui va entraîner notre famille Durand.

La famille Durand, un nom somme toute banal pour une famille banale. Vous êtes sûrs ? Je vous laisse le découvrir.

C’est un roman qui traite de la confiance en soi. Trouver sa place dans une famille exubérante et à l’école, où les performances scolaires, les amitiés et premières amours sont autant de challenges à relever pour un garçon  timide et rêveur, ou  une adolescente qui se cache derrière sa frange trop longue.

Les débuts de chapitres et fin de chapitres sont « décorés » par des souris, ce doivent celles qui ont survécu à Matou Watson le gourmand qui les gobe. Voilà un contraste entre le chat presque humain et le chat chasseur.

J’ai adoré les petits astérisques qui renvoient à des notes en bas de page qui créent une complicité avec le lecteur.

C’est un roman avec des rebondissements inattendues que j’ai dévoré avec autant de gourmandise que Matou Watson ses pâtées au saumon Gourmette trois étoiles.

Je remercie les Editions Syros de leur confiance.

Vivement le prochain épisode !

syros

Article précédemment publié sur canalblog

QUI EN PARLE ?

Jangelis