Les énigmes d’Hypatie : Mais où est passé le blob ?

Claudine Aubrun

Couv. Marion Duclos

Éditions Syros, Coll. Polar Mini Syros, 25 août 2022, 48 p., 3,65 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Une héroïne passionnée par les sciences. Des énigmes à résoudre. Et une bonne dose d’humour ! 

Hypatie a invité son amie Alice pour une soirée pyjama ! Elle a hâte de lui présenter Jean-Didier, le blob qui habite chez elle. Le blob, c’est un être incroyable à une seule cellule, qui ressemble un peu à une éponge et qui est très intelligent. Mais à la maison, catastrophe ! Le blob a disparu.

Mes impressions de lecture :

J’ai eu la chance de recevoir les deux premiers romans de la série « Qui complote au pied du volcan ? » et je les ai dévoré l’un après l’autre. Celui-ci je l’ai lu après l’autre, mais c’est sans importance, les deux font référence à l’autre.  Je ne sais pas quand sortirons d’autres aventures.

Dans cette aventure elle sera avec sa mère une scientifique qui travaille dans un laboratoire de Toulouse.

On va découvrir son amie Alice qui est différente d’elle mais tout aussi dynamique. Elles sont complémentaires. Elles vivent dans deux familles bien différentes. J’ai souris en voyant l’air effaré de la maman d’Alice quand elle a laissé sa fille chez sa copine. Dans cet épisode l’amitié joue un rôle.

L’humour fait partie de cette série, mais on a aussi quelques montées d’adrénaline.

Cette jolie métisse n’a peur de rien. Elle est très observatrice. Même si elle réfléchit  et élabore des hypothèses elle a une tendance à passer à l’action. Si on a l’impression qu’elle est livrée à elle-même avec ses parents très occupés on va se rendre compte que non.

« Le blob » est un sujet très en vogue, cela fait des mois que mon fils m’en parle. Je pense que le fait que Thomas Pesquet en a emporté un dans la station a dû jouer un rôle dans cet attrait. L’autrice nous donne quelques informations supplémentaires à la fin du volume pour ne pas alourdir le texte.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Voir aussi les autres titres de Claudine Aubrun sur ce blog

Les énigmes d’Hypatie : Qui complote au pied du volcan ?

Claudine Aubrun

Couv Marion Duclos

Éditions Syros, Coll. Polar Mini Syros, 25 août 2022, 48 p., 3,65 €

Mes lectures Syros

Rentrée littéraire 22

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Une héroïne passionnée par les sciences. Des énigmes à résoudre. Et une bonne dose d’humour ! 

Hypatie rejoint son papa en Sicile. Il est volcanologue et se réjouit de l’emmener voir l’Etna, ce célèbre volcan ! Mais sa bonne humeur disparaît en découvrant que quelqu’un a saboté l’article qu’il vient d’écrire pour son travail. Heureusement, Hypatie a une idée pour trouver le coupable !

Mes impressions de lecture :

Cette série débute par deux romans qui sortent le même jour l’autre c’est « Mais où est passé le blog ». J’ai lu les deux sans savoir par lequel commencer car les deux font référence à l’autre. J’ai commencé par celui du volcan, histoire de voyager.

Dans cette série à lire à partir de 8 ans, c’est la science qui est mise en avant. Les volcans est un sujet qui intéresse les enfants de cet âge. De plus c’est un sujet d’actualité. C’est intéressant d’en entendre parler par une gamine qui est sur le terrain. Cela donne une touche plus concrète.

On découvre cette gamine avec des parents scientifiques qui travaillent dans des domaines et des lieux différents. Ici elle va retrouver son père qui travaille sur l’Etna en Sicile. On va se retrouver au cœur du volcan où presque. J’adore le prénom de cette petite, ça ne doit pas être facile à porter à cet âge là.

J’ai bien aimé comment elle a préparé son sujet. Elle savait que son père allait lui poser des questions sur les volcans. C’était très drôle ce jeu entre père et fille.

Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un polar, il va donc y avoir un mystère à découvrir.

Hypatie a hérité l’esprit scientifique de ses parents qu’elle met au service de la résolution d’énigmes. Elle n’hésite pas à foncer quand elle a une idée en tête. Elle est aime la justice et ne peut laisser son père dans la situation où il est. On va avoir quelques palpitations plusieurs fois au cours de ce séjour.

Elle est très attachante.  La couverture réalisée par Marion Duclos nous donne une idée de la gamine dynamique qu’est Hypatie. Elle prend l’avion seule, pour retrouver son père. C’est un personnage qui doit faire rêver certains jeunes lecteurs.

Après Nino et ses enquêtes autour de l’art je suis ravie de découvrir cette nouvelle série.

À la fin du volume l’autrice donne quelques explications complémentaires  au sujet des volcans.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en parle ?

Jangelis

Voir aussi sur ce blog autres avis de lecture des romans de Claudine Aubrun

Claudine Aubrun

J’ai découvert cette autrice avec la série des Nino, puis avec la Poule Emma et ensuite avec Matou Watson. J’aime sa façon de lier l’art et la culture en général dans les enquêtes ou de faire ressortir chez les animaux leurs particularités… Elle aime aussi croquer le quotidien avec des dessins sur Instagram etc… Je pense continuer à découvrir les autres facettes de cette autrice qui vit en Occitanie.

Site de l’autrice : Claudine Aubrun

Je vous propose ici de retrouver tous les articles que j’ai publié. J’ai réalisé que j’ai lu à la médiathèque d’autres romans sans les chroniquer… un jour peut-être !

Série Les Énigmes d’Hypatie

Cette série est conseillé à partir de 8 ans. Texte court très bien pour les lecteurs débutants.

Qui complote au pied du volcan ?

4e de couv. :

Une héroïne passionnée par les sciences. Des énigmes à résoudre. Et une bonne dose d’humour ! 

Hypatie rejoint son papa en Sicile. Il est volcanologue et se réjouit de l’emmener voir l’Etna, ce célèbre volcan ! Mais sa bonne humeur disparaît en découvrant que quelqu’un a saboté l’article qu’il vient d’écrire pour son travail. Heureusement, Hypatie a une idée pour trouver le coupable !

Mais où est passé le Blob ?

4e de couv. :

Hypatie a invité son amie Alice pour une soirée pyjama ! Elle a hâte de lui présenter Jean-Didier, le blob qui habite chez elle. Le blob, c’est un être incroyable à une seule cellule, qui ressemble un peu à une éponge et qui est très intelligent. Mais à la maison, catastrophe ! Le blob a disparu.

Mais qui a coupé le courant ?

4e de couv. :

Hypatie est invitée pour les vacances chez l’oncle et la tante de son amie Alice, dans les Pyrénées. Sur place, un étrange phénomène se produit : chaque jour, l’électricité saute de façon inexplicable. Hypatie est bien décidée à comprendre d’où vient cette mystérieuse panne !

Série des Matou Watson

Cette série est conseillé dès 8 ans mais tout dépend de l’enfant.

Matou Watson T1. La Brosse à dent du futur du futur

Matou Watson T2. Le livre à succès

One shot

Cette collection est plutôt dirigé vers les 10 ans.

Pour quelques grammes d’or, 2019

Série des Nino

Cette série est à lire vers le CE2, les « crimes et délits » ne sont pas traumatisants. Certains titres existent en Version « DYS », je n’ai pas testé.

Qui a volé la main de Charles Perrault ?, 2011

Qui veut débarbouiller Picasso ?, 2014

Qui a fouillé chez les Wisigoths ?, 2015

Qui a volé l’assiette de François Ier ?, 2016

Qui a démonté la tour Eiffel ?, 2017

Qui a cassé le miroir du Roi-Soleil ?, 2018

Qui a découvert la Dame à la Licorne ? , 2019

Série Emma

Cette série qui se déroule dans la basse cour peut être lu dès le CE1 ou CE2

Pour la série de Emma la poule il existe un recueil de 3 histoires.

Le magot des dindons, 2008

Ceci n’est qu’un petit aperçu de son œuvre, il me reste bien des histoires à lire.

Je vous souhaite de belles découverte petits et grands !

Matou Watson T.2 Le livre à succès

Claudine Aubrun

Editions Syros, coll. OZ, mai 2021, 182 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Collection OZ

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :
Vous aimeriez : écrire un super roman ? rester zen si votre amoureux ne vous calcule pas ? Matou Watson s’occupe de tout ! 

Paulo et sa sœur Victoire ont chacun un énorme problème. Paulo s’est inscrit à un concours d’écriture et n’a pas la moindre idée d’histoire. Victoire, elle, est amoureuse d’un garçon qui lui préfère une instagrameuse archi populaire au collège. Cerise sur le gâteau, quand Matou Watson accepte de les aider… il est kidnappé ! Et la demande de rançon est exorbitante.

Mes impressions de lecture :

La collection Oz des éditions Syros a début en et depuis juin 2020 et chacun avec ses univers et ses spécificités m’ont procuré de bon moments de lecture. Ce mélange de réel, avec un ancrage dans la vie quotidienne avec la touche plus ou moins fantastique cela permet de s’évader. Sans parler pour la plupart des titres la forte utilisation de l’humour, un vrai régal.

A la fin du volume nous avons une petite interview de l’auteur qui concerne le titre que l’on vient de lire, son ressenti face à l’édition… c’est un joli complément par rapport à la narration.

Ce « Matou Watson » est le deuxième titre (comme nous le rappelle le narrateur de l’histoire), ils se lisent indépendamment mais dans le premier tome ont découvre les personnages principaux… et comme c’est signalé dans le roman : « Pour en savoir plus lisez ou relisez La brosse à dent du futur, l’excellente première aventure de Matou Watson ( oui, je sais, je l’ai déjà dit plusieurs fois) publiée chez mon génial éditeur (ça ne fait jamais mal de fayoter) » note de l’autrice. Les autres notes de l’histoire on sent bien que c’est le jeune narrateur qui les ajoute «  Ami lecteur, amie lectrice, tu notera ici la mauvaise foi de ma frangine… » J’adore ces insertions qui interpellent lecteur pour faire des commentaires sur l’action qui a cours.

Dans cette série nous avons Paul et sa sœur ainée Victoire. J’adore les interactions entre eux tantôt ennemis tantôt associés. Leur union permet de résoudre des problèmes car chacun à ses propres centres d’intérêts donc des motivations différentes. Les petits ajustements rappellent bien les relations dans une fratrie. Nous avons les parents avec eux aussi différents rôles. On a des surprises, des bonnes et des mauvaises. Là aussi on a des interactions intéressantes et drôles.

Le jour où j’ai reçu ce roman j’ai reçu « Comment écrire de la fiction » de Lionel Davoust et j’ai rit lorsque j’ai débuté de roman de Claudine Aubrun et les conseils d’écriture prodigués par le chat ! Je souhaite à Claudine Aubrun que son roman soit le livre à succès !

Dans ce roman il y a une forte présence féminine. Paulo et son père semblent un peu perdus face à ce qu’elles font ! J’ai adoré comment Paulo perçoit le comportement les choses.

Il est à noter que la couverture et les illustrations sont de Claudine Aubrun.

Ce roman s’adresse aux 8 ans et plus. La mise ne page avec des doubles interlignes aident à la lecture. Les chapitres assez cours permettent de faire des pauses. Les sujets touchent plusieurs tranches d’âge de la primaire au collège… Les lecteurs qui aiment la littérature jeunesse parents et grands-parents se régaleront aussi ! Pour toute la famille en somme…

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Qui en Parle ?

Jangelis

De la collection OZ  vous pouvez lire mes chroniques de :

« Matou Watson. T.1 La brosse à dent du futur » Claudine Aubrun

« Ethan et Orion » Sylvie Allouche

« Cornichonx » Yves Grevet

« Métamorphoz » Jeremy Behm

« Mystères à Minuit. T1 La ville la plus hantée du monde » Camille Brissot

« Mystères à Minuit. T2 Le cercle des Sorcières » Camille Brissot

« Mystères à Minuit. T1 Le lac aux esprits » Camille Brissot

« Grand appartement Bizarre. T1. Plein de chambres à louer » Nathalie Stragier

Matou Watson la brosse à dent du futur

Claudine Aubrun

Ill. couv et intérieur Claudine Aubrun

Editions Syros, coll. Oz, 25 juin 2020, 191 p., 9,95 €

Mes Lectures Syros

matou watson

4e de couv. :

Vous aimeriez : avoir confiance en vous ? Devenir populaire ? Avoir de très bonnes notes ? Matou Watson, à votre service !

Quand Matou Watson est recueilli par la famille Durand, il ressemble à un petit chat apeuré et attendrissant. Mais Paul et sa sœur Victoire vont bien vite découvrir :
1- qu’il comprend tout et qu’il sait parler,
2- qu’il a un fichu caractère,
3- qu’il peut leur donner de précieux conseils !

Ma chronique :

C’est toujours avec impatience que j’attends les romans de Claudine Aubrun. Après les poules et les dindons (Les aventures d’Emma la Poule) je découvre le chat, pas n’importe lequel !

Les romans de Claudine Aubrun tournent autour de la famille et des relations dans la fratrie. Les chamailleries et les alliances selon la situation. Les filles ainées au caractère bien trempé ont des petits frères qui essaient de trouver leur place. Ici Victoire adolescente vit dans son monde d’adolescente, alors que Paulo est encore en primaire. Deux mondes parallèles. C’est très réaliste.

La routine quotidienne va être bouleversée par l’arrivé du fameux chat. Le narrateur, c’est Paulo, on va donc découvrir la vie à la maison depuis l’arrivée du chat à travers son ressenti. Et c’est là qu’un pas de côté est fait, on découvre les différentes facettes de l’animal qui parle aux enfants et qui sait autant tuer les souris que se servir de la souris informatique.

Tout cela va donner lieu à des situations cocasses et rocambolesques avec des dialogues savoureux. Ne croyez pas que nous allons avoir une suite d’aventures du chat dominateur aux goûts de luxe dans la maison où on l’a recueilli. Non, il va y avoir du mystère et une intrigue qui va entraîner notre famille Durand.

La famille Durand, un nom somme toute banal pour une famille banale. Vous êtes sûrs ? Je vous laisse le découvrir.

C’est un roman qui traite de la confiance en soi. Trouver sa place dans une famille exubérante et à l’école, où les performances scolaires, les amitiés et premières amours sont autant de challenges à relever pour un garçon  timide et rêveur, ou  une adolescente qui se cache derrière sa frange trop longue.

Les débuts de chapitres et fin de chapitres sont « décorés » par des souris, ce doivent celles qui ont survécu à Matou Watson le gourmand qui les gobe. Voilà un contraste entre le chat presque humain et le chat chasseur.

J’ai adoré les petits astérisques qui renvoient à des notes en bas de page qui créent une complicité avec le lecteur.

C’est un roman avec des rebondissements inattendues que j’ai dévoré avec autant de gourmandise que Matou Watson ses pâtées au saumon Gourmette trois étoiles.

Je remercie les Editions Syros de leur confiance.

Vivement le prochain épisode !

syros

Article précédemment publié sur canalblog

QUI EN PARLE ?

Jangelis

Qui a démonté la Tour Eiffel

enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Éditions Syros, Coll Mini Syros,  mars 2017, 48 p., 3,50 €

Temporaire : https://fr.calameo.com/subscriptions/6246250

 Chronique Jeunesse du Mercredi

4e de couv. :

Un monument aussi visité que la Tour Eiffel, c’est l’endroit rêvé pour passer inaperçu et dissimuler quelque chose… sauf si Nino est dans les parages !

Nino est chargé de faire découvrir Paris à sa cousine québécoise, Rosalie. Pour elle, « Ce qui s’rait le fun, c’est de visiter la tour Eiffel » ! Notre enquêteur en herbe ne se doute pas qu’un secret l’attend au milieu des 1665 marches du célèbre monument.

Ma chronique :

Si vous suivez mon blog vous avez vu que j’adorais la série des enquêtes de Nino que j’ai eu la chance de lire grâce à mes partenariats ou à la médiathèque. Il se trouve que j’en avais raté une jusqu’à aujourd’hui.

Nous sommes en plein confinement et certaines maisons d’éditions, dont les Éditions Syros, offrent la lecture en numérique de certains ouvrages. Je ne suis guère concernée puisque je ne lis pas en numérique, à une exception près ! J’ai donc lu hier soir « Qui a démonté la Tour Eiffel ? ». C’est un roman court avec peu de lignes par pages alors mes yeux n’ont pas piqué en lisant sur mon smartphone. Je me suis régalée car cela faisait un petit moment que je n’en avais pas lu. Ce soir j’ai 8-10 ans. Ceci étant dit venons-en au texte.

Dans cette histoire on retrouve notre jeune parisien qui à droit de sortir avec une jeune adulte. Sa cousine venue du Québec. Voilà un nouveau personnage, une jeune étudiante dans une école d’ingénieur, avec son langage bien si particulier. Ces deux éléments vont jouer un rôle.

L’une des particularités de cette série d’enquête c’est de mêler des éléments culturels ou historiques ou artistiques à un mystère. Nino met en évidence un fait, parfois il est l’élément déclencheur, parfois il est juste témoin et sa curiosité fait le reste.

Nous aurons ici des informations sur la Tour Eiffel depuis sa construction, en tant que future ingénieure Rosalie va nous donner des explications, le père de Nino aussi nous apprendra des choses.

Vous l’aurez deviné avec le titre le mystère va avoir comme épicentre la fameuse Tour. Mais je ne vous en dirai pas plus sur le sujet sinon que ce n’est que l’esprit aiguisé de Nino qui va faire le lien entre plusieurs éléments. Il se sert de ces expériences vécues. Sa ténacité fera le reste.

Dans cette série ce que j’aime bien aussi c’est la partie qui concerne la famille et le petit Nino. La communication et les discussions.

J’ai hâte de découvrir la prochaine !

Qui en parle ?

Jangelis

Sur ce blog :

qui a volé la main
qui veut débarbouiller
qui a fouillé chez les wisigoths

 

qui a cassé le miroir
qui a volé l'assiette
qui a découvert dame licorne

      

Article précédemment publié sur Canalblog

Qui a découvert la Dame à la Licorne ?

Les enquêtes de Nino

Claudine Aubrun

Éditions Syros, coll. Polar Mini Syros, 29 août 2019, 47 p.,

Mes lectures Syros

Challenge 1 % rentrée littéraire 2019

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

La nouvelle enquête de Nino, en partenariat avec le feuilleton des Incos. Humour, polar et histoire de l’art !

Incroyable, on aurait découvert deux nouvelles tapisseries de La Dame à la licorne ! Comment ces chefs-d’œuvre du Moyen Âge ont-ils pu rester cachés si longtemps ? Et s’il s’agissait d’une arnaque ? Avec Eugénie, la nouvelle de la classe, Nino va tenter de démêler le vrai du faux…

Ma chronique :

Les enquêtes de Nino portent toujours sur une œuvre d’art ou un période historique. L’histoire se passe aujourd’hui mais le mystère touche aux fameuses tapisseries de la Dame à la Licorne. Je ne me souvenais pas que les 6 toiles existantes représentent les cinq sens et un 6 ième qui fait encore couler de l’encre.

Comme pour le roman d’Eric Simard « L’enserpent », « qui a découvert la Dame à la Licorne ? » a été écrit en collaboration avec 10 groupes de CM1 dans le cadre du feuilleton des INCOS. Claudine  Aubrun nous fait part, en fin de volume de son expérience d’écriture interactive. C’est une aventure très enrichissante pour es élèves qui ne verrons pas les livres de la même façon.

Dans cet épisode Nino va devoir faire équipe avec une fille aussi brillante que lui et qui a un esprit d’initiative très développé. Ce qui va donner lieu à quelques frayeurs.

J’ai bien rit de voir le pauvre Nino se faire doubler par Eugénie, ce qui l’agace prodigieusement. Vont-ils arriver à s’entendre ? Leur esprit de déduction sont-ils complémentaires ?

Vont- ils révéler une tentative d’escroquerie et la faire capoter ? Les adultes vont-ils les croire ?

Nous sommes dans le cadre d’une classe verte dont Nino est dans un environnement qui ne lui est pas familier, il ne peut compter que sur lui-même …

J’ai encore pris plaisir à le lire… et mon fiston aussi…

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

RL19

Qui en parle ?

Jangelis

enserpent

« L’enserpent  » Eric Simard à aussi fait l’objet du feuilleton des Incos.

Article précédemment publié sur Canalblog

Pour quelques grammes d’or

Claudine Aubrun

Éditions Syros, coll. Souris Noire, mars 2019, 137 p., 6,95 €

Mes lectures Syros

Chronique jeunesse du mercredi

En librairie le 13 ou 14 mars

pour quelques grammes

4e de couv. :
Un polar à suspense, proche du thriller, où Adèle, suite à la découverte de bracelets antiques en or dans son jardin, se retrouve seule dans une spirale qui lui échappe.
Grâce à son ami et confident Mika, Adèle découvre que les vieux bracelets qui dorment dans son grenier sont des bijoux celtes en or véritable. Elle se fait une joie d’annoncer la nouvelle à son père, dont le travail à l’usine est menacé par un plan social. Mais au même moment, le père d’Adèle est accusé du meurtre d’un de ses collègues. Et alors qu’Adèle se retrouve seule le soir dans le pavillon familial, elle reçoit un premier coup de fil anonyme…

Ma chronique :

J’aime beaucoup les  enquêtes  que nous propose Claudine Aubrun car elle introduit toujours l’art et nous donne des petites infos historiques.

Jusqu’à maintenant je n’ai lu que des histoires pour les premiers lecteurs (Emma la Poule et les enquêtes de Nino) « Pour quelques grammes d’or » c’est pour les CM2 et plus.

Cette histoire est intéressante car le personnage principal Adèle qui doit avoir dans les 14-15 ans ne va pas chercher l’aventure, cela lui tombe dessus et on va la voir avoir peur et se débattre pour s’en sortir. Claudine Aubrun n’a pas pu s’empêcher de jouer avec les noms des personnages pour donner une note d’humour !

Nous avons un personnage principal orphelin de mère (décédé d’une maladie), elle vit avec son père ouvrier qui risque de perdre son travail pour raison économique.

Elle n’a pas de véritable ami/amie et lorsqu’elle s’y attend le moins elle fait la connaissance d’un garçon beau et sympa…

Le jeune lecteur retrouve là des thèmes qui le concerne de près, la famille, la maladie, les soucis financiers, le harcèlement scolaire. Que des sujets négatifs jusqu’au rayon de soleil, l’amitié voire plus.

On se dit que les choses vont s’arranger puisque son ami va lui montrer qu’elle a un trésor entre ses mains.

Mais voilà on est dans la collection « souris noire » et le polar va prendre le dessus. Elle là c’est un enchaînement de mésaventures qui s’enchaîne, je vous laisse les découvrir.

En temps normal cette gamine se serait retournée vers son père qui lui se serait adressé à la police et autres personnes qui leur auraient été d’une grande aide. Mais voilà Claudine Aubrun a crée des situations où ce n’est pas possible pour diverses raisons. Il y a une inversion des entre père et fille, c’est elle qui le protège par son silence et son soutien moral. Inversion des rôles aussi avec la police qui ici devient une menace au lieu d’être une aide et une protection.

Ce roman a une intrigue bien ficelée qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Plus on avance plus les convictions d’Adèle sont malmenées. Elle découvre des choses sur son père qui la troublent.

La conclusion de cette intrigue est bien menée, Adèle trouve les réponses et détiens la solution pour résoudre certains de ces problèmes.

Les choses reprendront leur place avec les changements qui découlent des actions qui ont eu lieu.

Ce roman a un rythme est soutenu et on va d’une action  à une réflexion à une nouvelle étape que ce soit vers le côté sombre que vers le côté positif. Car je vous rassure l’histoire se termine bien !

Je remercie les Éditions Syros pour leur confiance.

NB : j’aime beaucoup les dessins de Claudine Aubrun qu’elle poste sur Instagram.

syros

Sur ce blog vous trouverez plusieurs enquêtes de Nino

Qui a fouillé chez les Wisigoths ?

Claudine Aubrun

Éditions Syros, 2015, 45 p., 36 p., 3,50 €

Dans ma Médiathèque il y a…

4e de couv. :

Après Qui a volé la main de Charles Perrault ? Et Qui veut débarbouiller Picasso ?, le jeune Nino devient archéologue pour sa 3e enquête !

En vacances chez ses grands-parents, Nino est embauché comme stagiaire par une jeune archéologue, qui fouille une nécropole du Ve siècle. Un cimetière rempli de Wisigoths et de Mérovingiens ! Dans l’une des tombes, Nino repère un petit objet métallique qui dépasse…

Ma chronique :

J’aime beaucoup cette série, mais  n’avais pas lu cette histoire. Lorsque je l’ai vu à la médiathèque, je n’ai pas hésité à l’emprunter et  je vais compléter ma série de chroniques.

Cette fois-ci, Nino va chez ses grands-parents du Sud-Ouest. On est à la campagne, l’autre mamie est à Paris (voir «Qui a cassé le miroir du Roi-Soleil »).

Nino réalise qu’il a grandi et que les activités que lui proposait sa « Mamé » l’été dernier ne l’intéressent plus vraiment. C’est intéressant de voir la notion de temps chez l’enfant, d’autant plus quand on lit la série dans l’ordre.

Bien entendu sa grand-mère est attentive et elle s’en rend compte, elle a eu d’autres petits enfants avant lui ! Elle va lui trouver une nouvelle activité qui devrait l’intéresser. Elle va lui trouver une nouvelle activité qui correspond à son caractère. Il va aller sur un chantier de fouille avec Léontine une jeune étudiante.

Il va se passer des choses pendant la nuit…

Nino et Lenni vont devoir enquêter.

Il  va faire appel à son sens de l’observation,  de la déduction, échafaude des hypothèses et vérifie ses soupçons. Ne pas se fier aux apparences, quant aux premières impressions…

Et l’affaire est résolue !

Une nouvelle enquête s’achève et je prends toujours autant de plaisir à lire ses histoires où se mêle culture et mystère. Mon fils accroche bien en ce moment.

Connaissez-vous cette série ?

Je n’ai pas lu :

qui a démonté la tour eiffel

Qui en parle ?

Jangelis

Sur ce blog :

qui a volé la main
qui veut débarbouiller

 

qui a volé l'assiette
qui a cassé le miroir

Qui en Parle ?

Jangelis

Article précédemment publié sur Canalblog

Le magot des dindons

Le magot des dindons –
Claudine Aubrun
Éditions Syros, Mini Syros, 2006, 38 p., 3€
9782748506501

Parlons Livres 66

http://www.claudine-aubrun.fr/

4 e de couv. :

Emma la poule et son amie Lisbeth ont ridiculisé les dindons au pocker ! Mais le lendemain matin, stupéfaction : le nid de Lisbeth est vide. La jolie poulette et le gros tas d’orge gagné au jeu semblent bel et bien s’être volatilisés… 


Mon billet :

Je connaissais les aventures de Nino qui résout des énigmes autour de l’art, alors j’ai été intriguée par ce livre en cherchant des livres à la médiathèque. Ce n’est pas la première histoire mais ce n’est pas gênant.
Ils s’en passent des choses dans la basse cour où vit Emma la poule. Les volailles jouent au poker et misent des graines (de l’orge pas du blé !). Le poulailler se transforme en tripot.
On retrouve tous les codes des polars.
Les dindons jouent le rôle des voyous et des gros durs, les dindes  leur compagnes, elles ne sont pas tendres.

L’autre clan, c’est celui des poulettes. Mais Emma et Lisbeth ne s’en laissent pas compter. Emma va mener son enquête dès qu’elle va se rendre compte que Lisbeth a disparu. Elle est maligne, elle va retrouver sa trace et trouver un stratagème pour s’infiltrer et libérer sa copine.
On découvre que c’est la cupidité des dindons qui est la cause de cet enlèvement. Lisbeth semble avoir de l’or. Emma ne compte pas payer de rançon. Après quelques péripéties, où les coups vont pleuvoir,  on assiste à l’évasion rocambolesque de nos deux poulettes. La conclusion est drôle. Pas si bête ses poulettes !
Bien sûr, on pense à la poule aux œufs d’or, même si ici ce sont des soit disant pièces.
Cette histoire recèle des trésors d’humour, entre jeux de mots et scènes cocasses cela donne une lecture dynamique et drôle.   C’est un grand plaisir de la «jouer », de la lire à haute voix. Emma la réfléchie et Lisbeth la forte en « bec » dorment un duo irrésistible. 

Lisbeth n’est pas calmée pour autant et je sens qu’elle n’a pas fini de se créer des ennuis et d’entraîner Emma dans des aventures / mésaventures…
La collection Mini Syros s’adresse à un jeune public (8 ans) mais j’avoue qu’en tant qu’adulte j’y trouve des références qui titille ma curiosité… Mes petites récréations !        

Article précédemment publié sur le blog Parlons livres 66, mon ancien club de lecture.