Le vol du boomerang

Laurent Whale

Éditions Au Diable Vauvert, 2023,

Masse Critique Babelio / Au diable Vauvert

4e de couv. :

Australie, Bridgestone World Solar Challenge : la célèbre course de voitures propulsées à l’énergie solaire rassemble des équipes du monde entier.
Jeune aborigène tout juste promu docteur en physique des particules à la force de son travail, Jimmy Stonefire n’a qu’un rêve, remporter le trophée pour sensibiliser le monde entier à la cause de son peuple, bafoué et réduit à la misère.
Mais dans un pays ravagé par les incendies et les troubles sociaux, menaces et mouvements de solidarité vont se télescoper sur son passage.

UN SUSPENSE HALETANT PAR UN MAÎTRE DU ROMAN D’ACTION QUI NOUS IMMERGE AUX COTÉS DES ABORIGÈNES JUSQU’À LA LIGNE D’ARRIVÉE !

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert Laurent Whale grâce au duo de Book en stock avec sa trilogie des frères Costa, une dystopie très prenante. Puis sa série les rats de poussière. J’étais curieuse de découvrir son nouvel univers… Eh bien je n’ai pas été déçue du voyage !

Une des particularités des romans de Laurent Whale c’est que ses personnages sont dans le mouvement et pour cela la technologie est présente. Que ce soit dans les airs ou sur terre il faut que cela avance, et cela se répercute dans le reste de la narration.

Je ne suis pas une adepte de la mécanique dans la vie, mais Laurent Whale sait tellement bien transmettre la passion pour tous les types d’engins que je suis à chaque fois surprise de restée curieuse de ce qu’il va nous concocter. Il peut nous parler de road train c’est long camions qui sillonnent les routes australienne, mais aussi de véhicules solaires ou d’autres voitures plus conventionnelles…

Dans ce roman on est dans les contrastes entre les aborigènes et leur vie au plus près de la nature que la création d’un engin pour une course mythique, on ce chauffeur français au volant de ce gigantesque Mack, on a cette famille d’exilés économiques/climatiques, ou la prof d’art plastique face à l’université machiste… Chacun va être confronté à un type de violence qui montre la fragilité de la vie en cas extrême.

On dans des crescendo dans chaque situation qui nous tient en haleine, on reprend sa respiration à chaque chute.

Chaque début de chapitre nous indique la date et le lieu, et de là on déduit quel sera le personnage principal. Tout est à la troisième personne du singulier.

Ce que j’ai aimé c’est que même si d’un chapitre à l’autre on change d’histoire/de personnage, ce n’est pas une alternance systématique, il peut y avoir plusieurs chapitres avec le/les même(s) personnages jusqu’à aboutir au bout d’une étape.

Je vous laisse découvrir ce roman d’aventure et se multiples rebondissements.

J’ai dans mis dans ma wish list « Skeleton Coast » un autre titre aux éditions Au diable Vauvert.

Je remercie Babelio et les Éditions Au diable Vauvert de leur confiance

Le mois de… Raphaël Bardas (1)

Chers lecteurs,

Tout le mois d’Août, j’ai « rapatrié » mes articles qui concernait cette activité. J’ai même fait un récapitulatifs des sessions précédentes où j’ai participé à cette Aventure sur Book en Stock. Cliquez ICI.

Je m’étais tellement bien préparée que j’ai eu un petit cafouillage dans mon cerveau et je n’ai pas encore lu le premier tome « Les chevaliers de Tintamarre ». Mais je vais y arriver avant qu’arrive le Tome 2 « Le voyage des âmes cabossées » en partenariat avec les Éditions Mnémos. Deux romans aux titres évocateurs !

Le mois de Raphaël Bardas c’est un « 15/15 » c’est à dire du 15 septembre au 15 octobre. Pendant ce laps de temps vous pouvez poser des questions et découvrir son/ses univers, ses projets etc. Je vous mets les liens ci-dessous pour que vous retrouviez mes questions et celles de tous les participants et les réponses de l’auteur. C’est parti pour l’aventure…

Interview 1

Bibliographie

Les romans que je vais lire :

« Les chevaliers du Tintamarre »
4e de couv. :

Avant d’être héros, chevalier ou prince, il faut savoir lever le coude !

Silas, Morue et Rossignol rêvent d’aventures et de grands faits d’armes tout en vidant chope de bière sur chope de bière à la taverne du Grand Tintamarre, qu’ils peuvent à peine se payer.

Lorsque la fantasque et très inégalitaire cité de Morguepierre, entassée sur les pentes d’un volcan, devient le théâtre d’enlèvements de jeunes orphelines et voit des marie-morganes s’échouer sur ses plages, les trois compères se retrouvent adoubés par un vieux baron défroqué et chargés de mener l’enquête. Les voilà lancés sur les traces d’un étrange spadassinge, d’un nain bossu et d’un terrible gargueulard, bien décidés à leur mettre des bâtons dans les roues… et des pains dans la tronche.

« Le voyage des âmes cabossées »

4e de couv. :

L’appel de l’aventure, et leur increvable cœur sur la main, envoient donc nos trois compères par-delà les mers, du soleil brûlant de El Cuento au froid mordant de Pointe-au-Sud. Mais alors qu’une implacable course-poursuite s’engage, les trois chevaliers prennent conscience que la réussite de leur mission cache un enjeu bien plus grand : la survie de leurs âmes.

A bientôt !

Un conte dis-tu ?

Marie Jadis & Jean Teuleman  

Il. Luci Luca

2018, 74 p.,  9 €

979 669918535

marronfluo@gmail.com

conte dis-tu

4e de couv :

« Il était une fois, dans un petit village, au bord de l’Océan, une maison immense. On  ne savait pas depuis quand elle était posée là, mais elle semblait avoir été construite depuis très longtemps. Jamais les rideaux ne bougeaient… »

Ma chronique :

C’est une très jolie histoire dans une autre histoire.

On va en effet suivre l’histoire de la narratrice et de son jeune voisin un « drôle de môme ». Une histoire touchante et actuelle. J’ai adoré leur interventions pendant la lecture. Les interruptions dues aux contraintes de la vie quotidienne ainsi que les liens que la lecture crée entre eux.  Ah a lecture et la transmission !

Ensemble ils vont lire une histoire, un conte qu’ils ne connaissaient pas. On va se plonger en même temps qu’eux dans un monde d’autrefois, un monde imaginaire où l’on va suivre un enfant dans une sorte de voyage initiatique aux multiples rebondissements. Le héros accompagné d’un chat (pas n’importe lequel !) vont devoir affronter des épreuves et résoudre des problèmes. 

J’ai eu l’impression un instant de suivre Alice lorsqu’elle court après le lapin toujours en retard. L’intervention de l’animal, ici le chat, nous fait entrer dans le monde des contes. On découvre d’autres références aux romans d’aventure.

Vont-ils atteindre leur but ?

Vont-ils survivre ?

Vont-ils pouvoir revenir dans le lieu initial ? Qu’auront-ils appris ?

Et qu’en sera t-il de la narratrice et de l’enfant de la vraie vie ?

Je vous laisse découvrir tout cela et bien plus.

Dans le livre vous pourrez découvrir de belles illustrations, des compositions à bases de collages comme vous pouvez déjà en avoir un aperçu sur la couverture.

Il y a dans ce roman des thématiques qui me plaisent beaucoup notamment celui de la maison. Ici nous avons d’une part l’appartement refuge pour de gamin et ensuite la maison dans le conte.

Et puis l’eau intervient aussi dans les étapes qu’elle soit sous forme de fontaine ou de mer.

Les mises en abîme qui emboîtent des histoires permettent aussi d’avoir des écritures différentes, nous avons donc la réalité avec un langage parlé et actuel, puis la narration avec le conte ainsi que l’intervention de certains personnages et enfin l’extrait du journal intime.

La touche « fantastique » et « magique » créent dans le conte une sorte de distanciation pour bien nous ancrer dans le monde imaginaire et que l’enfant puisse en tirer des « leçons ».

La narratrice elle aussi va faire un travail d’introspection sur ces choix de vie.

Alors est-ce un conte ?

A qui s’adresse ce roman ? De par la structure je dirais un adolescent ou un adulte.

Je remercie la petite fée qui m’a fait découvrir cette jolie aventure.

Article précédemment publié sur Canalblog