Aurélie Valognes
Éditions Fayard, mars 2022, 232 p., 18,90 €
Dans ma médiathèque il y a…

4e de couv. :
Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions. Sauf cette année. Il suffit d’un rien pour que les bonnes manières volent en éclat : non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi vont transformer le dîner de fête en un règlement de compte en bonne et due forme. Et si les repas de famille étaient enfin l’occasion de se dire les choses ? Des dialogues enlevés, des personnages hauts en couleur, Un roman drôle et jouissif ! Avec son talent unique pour saisir le vrai dans les relations familiales, Aurélie Valognes nous plonge dans une famille joyeusement dysfonctionnelle, qui ressemble étonnamment à la nôtre.
Mes impressions de lecture :
J’avais besoin d’une comédie, alors quand j’ai vu le roman d’Aurélie Valognes je me suis dit c’est ce qu’il me faut. Je n’ai même pas regardé la 4e de couverture. Une valeur sûre. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver à Noël. Je sens que ce livre va se retrouver dans les challenges de Noël prochain, s’il n’est pas lu avant !
On est dans la thématique « on ne choisit pas sa famille ». On a Nadine, la grand-mère, qui tient le rôle de la méchante, de la peste. Elle dit ce qu’elle pense dans filtre. Elle fait tout pour qu’on la rejette. J’ai trouvé dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi pour essayer de la comprendre. Pour contrebalancer on a Patrick, le père du gendre de Nadine, lui aussi est gratiné mais il est dans le rôle de machiste de base, il a presque l’excuse d’être un homme de sa génération. Lui aussi est sans filtre.
Dans le rôle central on a Anne la fille de Nadine, elle joue le rôle de la fille aînée, la femme mariée avec deux enfants. A elle les corvées et les remarques acerbes. La thématique relation mère/filles est légèrement abordée. On a une lignée de femmes qui sont seules (sauf Nadine).
Le roman se déroule sur une journée celle du réveillon de Noël. Elle va être menée tambour battant. On enchaîne des scènes de la vie quotidienne sur une journée stressante avec jalonnées d’embûches. On va notamment sourire avec la scène du mari envoyé faire les courses au supermarché, alors qu’il n’y va jamais, en ce dernier jour d’achat pour les préparatifs de Noël, on s’y croirait.
Le roman est construit au rythme des heures, comme pour faire monter la pression jusqu’au repas prévu à 19h30. On passe son temps à se demander à quel moment cela va déraper. Qui va se lâcher ?
Ce roman n’est pas mon préféré d’Aurélie Valognes, il m’ a manqué un petit quelque chose, mais j’ai passé un bon moment.