Rhys Bowen
Trad. Blandine Longre
Robert Laffont, La bête noire, juin 2019, 339 p., 14,90 €
Mes lectures Robert Laffont la Bête Noire

4e de couv. :
Londres, 1932.
Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, est complètement fauchée depuis que son demi-frère lui a coupé les vivres. Et voilà qu’en plus ce dernier veut la marier à un prince roumain !
Georgie, qui refuse qu’on lui dicte sa vie, s’enfuit à Londres pour échapper à cette funeste promesse de mariage : elle va devoir apprendre à se débrouiller par elle-même.
Mais le lendemain de son arrivée dans la capitale, la reine la convoque à Buckingham pour la charger d’une mission pour le moins insolite : espionner son fils, le prince de Galles, qui fricote avec une certaine Américaine…Entre Downton Abbey etThe Crown, une série d’enquêtes royales so British !
Ma chronique :
Dès que j’ai entendu parler de cette nouvelle série j’ai eu envie de la lire. Cela complète ma facette amatrice de cosy mystery.
Lorsque, j’ai débuté la lecture j’ai tout de suite adhéré au personnage. Quand Georgie arrive à Londres j’ai pensé à Tuppence dans « Mr Brown » d’Agatha Christie (1923) quand elle cherche un emploi… Dans les deux cas on y voit la place des femmes dans cette société et de la jeunesse de façon générale.
Il y a une mise en place du décor social. On est en 1932, on est entre les deux guerres, avec des tensions avec l’Allemagne qui commencent à pointer, ainsi que tous les changements dans la société anglaise. Les jeunes aristocrates qui ont dû mal à trouver leur place avec les revenus qui ont diminué après la crise de 29 aux États-Unis.
On débute avec les mésaventures de la pauvre petite fille riche qui découvre la vie avec tous les quiproquos qui vont surgir des rencontres. Prenez patience la mise en place ce fait en douceur (façon de parler) et le grand drame va avoir lieu vers le milieu du roman.
J’ai bien aimé le personnage de Georgie, j’ai eu peur d’avoir à suivre une écervelée, mais pas du tout c’est une jeune femme au caractère bien trempée, elle a les gênes de ces ancêtre écossais et d’autre par le côté Cockney.
Dans ce genre littéraire on se retrouve vite dans un duo, comme on est sur un premier tome ce n’est pas encore bien défini on a avoir un personnage masculin et un personnage féminin qui vont venir la seconder. L’amitié et plus si affinités, des rencontres avec la mouvance artistique…
J’ai retrouvé ce que j’aime dans ce genre littéraire c’est-à-dire l’humour. Que ce soit dans les situations rocambolesques, dans les répliques ou dans les personnages dont le trait est parfois un peu forcé.
Ce cosy mystery so british sort du lot des nouvelles séries qui voient le jour depuis quelques années par le choix de l’époque historique et de la classe sociale. J’ai le tome II dans ma Pal est j’espère qu’on aura d’autres aventures qui suivront.
L’autre particularité de cette série c’est que cela se présente comme un journal intime de la jeune aristocrate sans le sou livrée à elle-même dans la Capitale.
Une lecture détente qui enchantera votre été, mais aussi toute l’année. Pensez à faire provision de thé et de crumpets !
Je remercie les Éditions Robert Laffont, la bête noire de leur confiance.
