La nuit des flammes

Grégoire Godinaud

City Editions, mars 2020, 398 p., 19,50 €

Mes lectures City

nuit des flammes

4e de couv. :

Le « Pack de six » était un groupe d’amis qui ont fait les quatre-cents coups quand ils étaient adolescents. Une bande qui a éclaté lorsque l’une d’entre eux, la belle et mystérieuse Lucie, a disparu dans un terrible feu de forêt. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Connaissez-vous vraiment vos amis ?

Ma chronique :

Ce roman m’a attiré pour son histoire mais la couverture à joué aussi un rôle, ce regard fixe tourné vers le haut. Ces flammes dans l’œil laissent présager des visions qui restent fixées à la rétine….

Il est beaucoup question d’absence, de disparitions dans tous les sens, de la perte de contact à la mort.

La scène inaugurale laisse présager quelque chose de terrible au cours de l’histoire… Ce genre de chapitre à le don de m’énerver car il est généralement très intense, mais pas question de s’en passer ! Cela crée aussi une rupture dans la chronologie.

On sent très vite qu’il y a des ombres qui voilent une partie du passé. Cela exacerbe la curiosité.

Le deuil du décès de la mère va perturber le quotidien de Chloé d’autant qu’elle lui laisse un message posthume qu’elle est plus ou moins la seule à comprendre. Car d’autres deuils n’ont pas été faits.

Le rapport à la mère est très important. Et à la filiation en général.

Les personnages sont assez ambigus pour créer des ambiances étranges et anxiogènes. Ajoutez à cela les non-dits et les secrets du passé et on a un bon thriller psychologique.

Le passé ce n’est pas une page qu’on tourne, les séquelles des traumatismes passés a affecté tous les protagonistes qui semblent avoir continué à avancer mais une étincelle et le feu peut reprendre. Le texte alterne des scènes du présent et du passé et d’autres souvenirs, on a donc plusieurs « niveaux » de passé.

Ce roman privilégie beaucoup le mouvement. Les protagonistes ne peuvent se fixer longtemps en un lieu. France, Corse, Angleterre, Italie… et j’en passe. Ces mouvements incessants montrent des personnages sur le qui-vive. J’ai adoré les descriptions de Sienne et Florence entre autre.

Un thriller qui balle le lecteur d’une question à une autre, d’une quête à une autre… créant un suspens qui ne laisse pas le lecteur indifférent.

Je remercie  City Editions de leur confiance.

city éd

Le bonheur arrive toujours sur la pointe des pieds

Tiphaine Hadet

Éditions City, 2018, 238 p., 15,90 €

Mes lectures City

4e de couv. :

Traverser la France en covoiturage… Camille s’en souviendra longtemps ! Son chauffeur, un vrai goujat, l’a abandonnée comme une malpropre sur une aire d’autoroute. En plus, elle n’a vraiment pas envie de participer à la réunion familiale annuelle dans le Midi. Qui aurait envie d’entendre à nouveau la litanie : « Ah, toujours pas de bébé ? Même pas de fiancé ? » Mais pour le moment, elle doit attendre sagement au bord de l’autoroute que sa cousine vienne la chercher. Mais elle ne l’attend pas seule. À ses côtés, Julien, un inconnu qui lui a offert un café. Ils discutent toute la nuit, et au matin, chacun reprend sa route, sans échanger de nom ni d’adresse. Une fois de plus, Camille aurait-elle laissé filer sa chance ? Quand apprendra-t-elle à saisir le bonheur lorsqu’il se présente ? À moins qu’elle réussisse l’impossible et retrouve le bel inconnu…

Mon billet :

J’ai eu envie de découvrir cette jeune autrice qui avait été repérée par Agnès Martin-Lugand dont j’apprécie ses histoires. La synopsis laisse présager des scènes plutôt drôles. J’aime varier mes lectures. En ce moment  j’ai une tendance à choisir les lectures un peu légères et cette lecture correspond à mon humeur du moment. Me voilà partie pour une comédie romantique pleine de péripéties plus ou moins rocambolesques…

Une histoire d’amour n’en cacherait elle pas d’autres ?

Le hasard fait-il bien les choses ? Mais existe-t-il ?  Les expériences que Camille va vivre vont changer sa vie et celles d’autres personnes ?

Dans cette histoire ancrée dans notre époque nous allons avoir des références à de la musique, des films et autres qui touchent les trentenaires et plus. Il y a d’ailleurs une playlist à la fin du livre. C’était drôle de retrouver toutes ces références et les connotations qui y sont liées. Dans le premier chapitre on a même des paroles de chansons que je connaissais pour la plupart alors j’avais la bande son. J’ai cru à un moment donné qu’on allait avoir « les histoires d’amour finissent toujours mal » mais non…

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est que je croyais être partie dans une histoire et puis l’autrice m’a emmener sur d’autres chemins de traverse. Ce fut une agréable surprise de voir les personnages faire l’école buissonnière et sortir hors de leur zone de confort.

J’ai  pris plaisir à suivre toute la thématique de la famille. Quelque soit le modèle on peut y trouver du très bon comme du très mauvais… Les non-dits, les secrets de famille finissent toujours par ressortir…

C’est un joli roman contemporain touchant par certains aspects car il y a le thème de la vieillesse, des amours contrariées, l’amitié…  le côté « fée marraine » qui essai de tout arranger …

Il y est question de choix de vie, d’assumer mais aussi de savoir changer de position, la vie me direz-vous… oui c’est cela…

Je ne voudrais pas trop en dire pour vous laisser emporter par les aventures et mésaventures des personnages.

Je suis curieuse de voir comment va évoluer cette jeune autrice.

Je remercie les Éditions City pour leur confiance.

Article précédemment publié sur Canalblog