Souvenirs perdus. 2 Cendres

Samantha Bailly

Éditions Syros, sept 2014, 395 p., 11.99€

Dès 12 ans, Fantasy

Mes lectures Syros

4 e de couv :

Nel et Syon sont désormais des fugitifs recherchés à travers tout le continent d’Hermetis. Leurs certitudes à propos de leur île natale, Enfenia, et de son Protecteur, le Léviathan, viennent d’être cruellement ébranlées. Syon ne souhaite plus qu’une chose, retrouver Isil. Toujours en quête de son identité, la jeune femme est en route pour rejoindre La Lueur, cet homme mystérieux qui dirige Hermetis d’une main de fer. Celui qui prétend la connaître mieux que personne.

Ma Chronique :

Avant de me plonger dans l’histoire je suis penchée sur la couverture aux couleurs intenses, toujours dans les nuances de bleu. Cette « façade » donne au lecteur des indices ou l’envoi sur  de fausses pistes. On remarque, par exemple, que les personnages ont changés de style vestimentaire, on a quitté le côté « plage/îlien » du premier tome. Isil est toujours au premier plan qui est très lumineux. Je présume que le jeune homme est Syon qui a acquis soit une « mirière » soit un pouvoir magique. L’autre personnage au visage lumineux serais-ce la Lueur, comme semble le faire penser le visage lumineux ? Et ce cercle de feu, pourquoi Isil semble être un pied de chaque côté ? Où est Nel ?

Après tous ses questionnements en guise préambule j’ai ouvert le livre et je suis partie à la recherche des réponses.

Nous sommes dans le tome 2 d’une trilogie, donc un roman charnière, on a une avancée par rapport au premier et l’action initiale, mais nous n’avons pas la conclusion qui viendra dans le tome 3.  Exercice délicat garder le lecteur jusqu’au dénouement.

Dans ce deuxième épisode nous suivons plusieurs trames puisque nos héros sont séparés.

Tel une tresse des fils vont se croiser former des nœuds pour à nouveau s’entrecroiser. Des rencontres, des liens vont jalonner l’histoire de multiples rebondissements. Leur vie ne tient qu’à un fil. Certaines choses vont leur être dévoilés mais cela ne répond pas forcément aux questions, d’autres interrogations en découlent.

Certains personnages ont été affinés et développés afin de dévoiler leur véritable nature,et de nouveau protagonistes vont croiser leur chemin.

Samantha Bailly promène ses héros et ses lecteurs pour faire durer le suspens.

La fin tout de même fait faire une grande avancée dans l’intrigue. Elle laisse les protagonistes et le lecteur dans l’expectative. Et moi de dire « Vivement la sortie du tome 3 ! ».

Nos héros semblent prendre leur destin en main.

Ce roman est tourné vers le thème de la trahison… Nel a découvert dans le Tome 1 qu’elle a été trahie, maintenant c’est le tour des autres personnages.

Je disais en conclusion d’une chronique d’une précédente lecture « le clan suspendu » que les personnages de Syon et Nel me faisaient penser à Ismène et Hémon, et je confirme. Deux auteurs différents, dans deux maisons d’éditions différentes, deux styles différents et pour des âges différents et pourtant il y a des thèmes universels.

Maintenant que j’ai fermé le livre je relis mes questionnements au moment de découvrir la couverture et je vois qu’il y a des différences entre les deux et je vous laisse les découvrir.

Et voilà maintenant est venu le moment de l’attente du tome 3, sortie prévue en janvier 2015 où j’espère nous aurons toutes les réponses.

Je remercie les éditions Syros pour m’avoir permis de continuer ma découverte de cette trilogie.

A bientôt pour d’autres aventures !

1%rentrée2014
100 livres 2014
souvenirs perdus

Article précédemment publié sur canalblog

La maison de l’arbre joueur

Lian Hearn

Philippe Giraudon

Folio, 2014 (2010 en vo), 587 p., 8,40€

Mes lectures Folio

4 e de couv :

Japon, 1857.
Depuis des siècles, le Japon vit replié sur lui-même. Mais, bientôt, il sera contraint de s’ouvrir aux influences étrangères. Les Occidentaux forcent les portes de l’ancien monde. L’époque des samouraïs est désormais révolue.
La maison de l’Arbre joueur, dans le domaine du Chôshû, où habitent Tsuru et sa famille, n’est pas épargnée par le vent du changement. La jeune femme rêve de s’affranchir des traditions ancestrales et de suivre les traces de son père en devenant médecin. Elle se trouve alors entraînée dans un monde de subversions, d’intrigues politiques et d’amours interdites. Autour d’elle agissent des hommes puissants et violents. Leur slogan est Sonnôjôi : «Vénérez l’Empereur, expulsez les étrangers».

À travers l’inoubliable destin de Tsuru, symbole de l’émancipation de son pays, l’auteur de la saga Le Clan des Otori nous offre une grande histoire d’amour et de guerre.

L’auteure :

Lian Hearn est le pseudonyme d’un auteur pour la jeunesse célèbre en Australie où elle vit avec son mari et leurs trois enfants.
Elle est diplômée en littérature de l’université d’Oxford et a travaillé comme critique de cinéma et éditeur d’art à Londres, avant de s’installer en Australie. Son intérêt de toujours pour la civilisation et la poésie japonaises, pour le japonais qu’elle a appris, a trouvé son apogée dans l’écriture du Clan des Otori. Elle y dépeint un univers imaginaire nourri d’alliances secrètes, de guerres, de clans, d’honneur exacerbé, d’amour, de désir et de courage.
Elle a choisi l’anonymat pour que le premier roman de sa saga, « Le Silence du Rossignol », soit jugé pour lui-même et non en fonction de ses précédentes œuvres pour la jeunesse dont le style était radicalement différent. Elle estime également que l’attention doit être portée sur le livre plutôt que sur l’auteur. La publicité l’a par ailleurs toujours mise mal à l’aise.
En juin 2002, quelques temps après que les éditeurs de nombreux pays eurent accueilli à bras ouverts le livre et que les droits cinématographiques eurent été achetés, Gillian Rubinstein admit qu’elle en était l’auteur.
Gillian Rubinstein a choisi son pseudonyme en combinant son surnom d’enfance (les dernières lettres de Gillian) et le nom de famille d’un auteur irlandais ayant vécu au Japon à la fin du XIXe siècle, Lafcadio Hearn.

Ma chronique :

La couverture de ce roman est très belle et la quatrième de couverture très explicite.

Je voulais lire ce roman. J’étais restée avec une telle bonne impression de « le clan des Otori » (série fantasy qui se déroule dans une sorte de japon imaginaire). Je savais que l’on partait sur autres choses, mais j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Le rythme est lent, il faut intégrer beaucoup de noms, de situations familiales ou politiques.

C’est un roman à lire avec patience et non pas comme les romans d’aventures qui vous emportent.

Ce qui m’a intéressé c’était que la narratrice est une femme qui décrit tout.

C’est un roman très intéressant qui devrait plaire à ceux qui aiment les mises en place posées et les romans historiques. C’est un  un roman que je relirais  un jour car ce n’était apparemment pas le bon moment pour moi. J’aime le Japon et son histoire, et cela m’agace d’être passé à côté de quelque chose.

Je remercie Folio de leur confiance.

100 livres 2014

90/100

Article précédemment publié sur Canalblog

Souvenirs Perdus. 1 Étrangère

Samantha Bailly

Éditions Syros, mai 2014, 231 p.

Mes lectures chez Syros

4 e de couv :

Il existe une île nommée Enfenia. Depuis des siècles, nul ne peut y entrer. Nul ne peut en sortir. Un Léviathan tourne autour, il est autant le gardien des habitants que leur geôlier. La légende veut qu’un jour, quand les Enfenians seront prêts, la créature se retirera et les laissera découvrir le monde. Alors que l’île célèbre une fois de plus le rituel visant à accomplir la prophétie, une jeune fille est retrouvée inconsciente sur la plage. Une jeune fille au visage inconnu. Une étrangère.

Anecdote :

Je continue mon exploration dans le catalogue des Éditions Syros… Troisième auteure femme, troisième catégorie. Nous voici dans la catégorie Fantasy qui se dirige vers les 12 ans.

Un format plus grand, avec une grande souplesse dans les pages, texte aéré qui donne envie de tourner les pages. L’occasion de découvrir une auteure française qui fait parler d’elle dans la littérature jeunesse et young adulte.

Ma chronique :

Lorsque j’ai reçu le livre la première chose qui a accroché mon attention, la couverture, couleurs claires, paysage aquatique et trois personnages, dont un qui est mis en avant. Qui est-elle ? Telle est la question !!!

Deuxième accroche pour moi : deux cartes des ses lieux imaginaires !!! Pour ceux qui suivent mes chroniques Fantasy savent comme j’adore ça !

Je partais donc avec de bon a priori … question est-ce que cela va continuer…

C’est un premier tome donc il faut planter le décor :

Deux îles séparées par l’océan et un Léviathan.

Deux organisations sociales. Elles semblent avoir des bases communes, dont la langue, mais elles ont évolué différemment. Enfenia est une société avec un chef qui centralise tout. Société qui vit en autarcie avec le troc pour monnaie d’échange. Chacun travaille en fonction de ses qualités, chacun à sa place. Tous craignent le Léviathan et le vénèrent… enfin pas vraiment tous…

Hermétis est une société basée sur le pouvoir et l’argent (gemmes). Une société pyramidale :

Le gouvernant : La Lueur

La triade : Stellaires, Lunaires et Solaires… les privilégiés qui gravitent plus ou moins autour du chef suprême.

La peuplade… les autres !

Il y a des différences entre les différentes régions. Le Sud ensoleillé vit grâce à la technologie solaire et veut diriger le reste de l’île. Certains sont contre cette technologie et tout ce qu’elle engendre, ils restent attachés à d’autres valeurs et pensées qui étaient en place avant la venue de La Lueur. Négociations, manipulations et autres stratégies politiques qui forment l’arrière plan de cette histoire.

Dans cette histoire il y a une suite de avant-après : Isil, Evasion, La lueur !

Un premier tome c’est aussi la mise en place des personnages principaux et secondaires.

Trois jeunes gens entre 16 et 18 ans. Trois positions dans la société d’Enfenia, trois caractères et trois buts :

Nel, l’héritière, la sédentaire vouée à devenir la future dirigeante de l’île. Famille stable fixée dans l’île… quoique  la mère soit spéciale… Nel est posée, elle analyse les choses autrement.

Syon, fils d’un pêcheur  qui a disparu après être parti de l’île. Syon le chasseur contestataire et aventurier, en quête d’ailleurs, de découverte, il cherche un autre type de société où tout est possible. De plus il recherche son père dont il ne peu faire son deuil puisqu’on  ne sait pas ce qu’il est advenu de lui.

Isil , l’étrangère, amnésique qui recherche son passé et ses origines. Isil va se rapprocher de Syon. Mais elle est entourée de mystère, elle ne parle pas des flashs dont elle ne comprend pas la signification.

Il y a un parallélisme :

D’une part on a Isil qui échoue sur la plage de Enfenia, elle est mise au secret par Azorn le chef. Que craint-il de cette étrangère ? Qu’elle donne des idées au reste des habitants d’aller ailleurs. On a l’impression qu’Azorn ne veut pas que son peuple sache ce qu’il y a de l’autre côté de la mer.

D’autre part lorsque nos héros débarquent sur Hermetis, La Lueur a le même comportement.

Les personnages sur Hermétis :

Eroth Lagune, Indila Feuzine, Telesme et Siao Lorme sont les plus significatifs.

Chacun  va avoir une position face aux nouveaux arrivants en fonction de ses idées et de ses relations avec La Lueur.

On sent des tensions entre eux.

Quand à l’intrigue en elle-même elle est basée sur le mensonge, le secret, le mystère, la trahison… le tout sous le signe de l’aventure et de l’action avec un suspens et des  rebondissements.

J’ai beaucoup aimé le mélange de tous ses ingrédients. On n’a pas le temps de s’ennuyer.

Ce premier tome est fait pour nous donner envie de lire le suivant, car rien n’est résolu bien au contraire !

Je remercie les Éditions Syros pour cette découverte en attendant la suite … ^^

100 livres 2014

88/100

Article précédemment publié sur canalblog.

Une vie merveilleuse

Dominique Brisson

Éditions Syros, 128 p. 6,20€

Partenariat Syros

4 e de couv :

26 lettres de l’alphabet, 26 fenêtres ouvertes sur l’intimité d’une relation extraordinaire: un jeune garçon parle de sa sœur aînée, princesse de la nuit et de la lune, imprévisible, magnétique et terriblement adolescente.

Ma chronique :

Un roman jeunesse qui aborde certains aspects de l’adolescence du point de vue d’un adolescent de douze ans. Le narrateur au lieu de raconter d’une façon chronologique l’histoire de sa sœur de seize ans, il le fait à travers l’utilisation de mots qui ont un sens pour lui et sa sœur. Il est très touchant.

Dès la couverture, on sent qu’il y a une faille entre le titre « une vie merveilleuse » et la réalité, le crayon mordillé et les ratures.

J’ai trouvé l’idée originale et très parlante, évoquer le temps qui passe à travers l’état des ongles. Du petit ongle rose à l’ongle vernis noir craquelé.

On sent qu’un drame se joue à travers certains mots, certaines expressions et les temps utilisés.

C’est une histoire où l’on peut facilement s’identifier aux personnages. Les parents impuissants. Les jeunes aux multiples facettes. Les amitiés fortes.

C’est un roman très émouvant dont l’émotion monte au fur et à mesure mais heureusement certaines lettres font retomber la tension.

Elle a tout pour être heureuse, il n’a rien pour lui et pourtant… qui aura cette fameuse vie merveilleuse.

C’est un roman qui devrait être lu au collège suivi de discussions.

Je remercie les Éditions Syros de m’avoir permis de découvrir cette bouleversante histoire.

Qui en parle autour de moi ?

MissAssassyne

100 livres 2014

article précédemment oublié sur Canalblog.

Le noir est ma couleur

Olivier Gay

Rageot, juin 2014, 311 p, 11,90 €

PARTICIPE A « LE MOIS DE… » SUR BOOK EN STOCK

4 e de couv :

Adolescents, Alexandre et Manon sont dans la même classe mais s’ignorent. Lui, bad boy séducteur et boxeur, attend avec ses copains au fond que les cours finissent. Elle, est la meilleure élève. La plus secrète aussi. Un jour, pour gagner un pari, Alexandre invite Manon à boire un pot. Au détour d’une ruelle, il la découvre attaquée par une dangereuse créature. Il vient à son secours. Mais qui est vraiment Manon?

Anecdote :

Lorsque Dup Inette et Phooka ont lancé leur « mois de Olivier Gay » je me suis dit que ce nom me disait vaguement quelque chose, mais je n’avais aucun titre à ma disposition, ni à la bibliothèque du village… je passe les détails sur mes recherches qui ont donné lieu à de drôles de conversations… Personne autour de moi ne connaissait cet auteur !

Je devais lire « le Boucher » publié chez Midgard, mais au dernier moment petit changement de programme. S’adapter, rebondir c’est ma spécialité. Ce n’est que partie remise. Un petit appel au secours et une copine m’a proposé ce livre qu’elle venait de lire et qu’elle avait adoré, MERCI. Me voilà donc partie pour une série dont celui-ci est le premier tome !

L’auteur risque de passer lire mon humble chronique… comme elle est faite sans prétention la pression n’est pas trop forte ! ^^ Il sera indulgent j’en suis sûre !

J’aime beaucoup les romans de chez Rageot, ils ont un beaux choix de lecture pour les adolescents.

Ma chronique :

Olivier Gay a obtenu  le prix du premier roman policier du Festival du film policier de Beaune en 2012, 2014 Prix Landerneau polar. Il a publié deux autres tomes avec le même personnage. A côté de cela il a publié des romans dans la catégorie Fantasy. Avec ce tome 1 de la série « Le noir est ma couleur » il se lance dans le roman jeunesse. Il a très bien fait puisque c’est un plaisir de plonger dans les couleurs du spectre !

J’ai beaucoup aimé la thématique des éléments, sujet qui me passionne depuis longtemps. Dans ce tome c’est surtout le feu qui est mis en avant. Un feu plutôt destructeur, contrôlé, puissant grâce au rouge. Le vent et l’eau passent au deuxième plan, l’un pour l’aider l’autre pour le contrer. La terre ne fait qu’une brève apparition.

Le regard joue un grand rôle, surtout si on l’associe à l’adolescence, période où tout se joue sur les apparences et les illusions.

De nombreuses références nous renvoient à l’univers des jeunes : musique, tv, internet, franglais, alcool, drogue, sexe. On est dans l’air du temps. Exploration, recherche des limites à dépasser, provocation.

L’humour et l’insolence des personnages me plait beaucoup. On sent que l’auteur a pris plaisir à se plonger dans l’univers impitoyable des ados.

La violence entoure Alexandre depuis l’enfance. Il est sur le fil du rasoir toujours à la recherche de montée d’adrénaline. Il va être servi !

La magie au milieu de ce Paris actuel semble presque normale.

Olivier Gay utilise un champ lexical qui prépare le lecteur au danger qui rode. L’auteur semble tisser une toile d’araignée où les personnages vont tomber.

L’alternance des narrateurs Manon / Alexandre bien que classique permet de changer de point de vue et de suivre les pensées des personnages. Ils ont tous les deux des façon d’appréhender la vie bien différentes.

On retrouve tous les codes de ce genre littéraire : pouvoirs mentaux, confrontation entre le bien et le mal, attirance / répulsion entre les deux héros, dualité.

Olivier Gay a su distiller les informations et comme dans un roman policier semer des indices pour perdre le lecteur et le mener là où il ne s’y attend pas.

La fin est une vraie fin… même s’il laisse le lecteur dans l’attente du prochain épisode.

J’étais un peu triste… mais je veux croire que ce que j’ai entrevu et qui n’est pas arrivé arrivera dans le prochain tome…

coeur livre

Coup de cœur Jeunesse

100 livres 2014
book en stock

****

Bon alors maintenant je suis à la recherche de :

olivier gay policiers

Article précédemment publié sur Canalblog

NB

L’ours et le soleil

Domitille
Amaury de Crayencour

ISBN : 2350214028
Naïve, 2013, 32 p., 20€

LU DANS LE CADRE DE MASSE CRITIQUE JEUNESSE / BABELIO / NAIVE

4 e de couv :

Peter et Sigrid habitent le Grand Nord où le soleil disparaît en hiver. La légende raconte qu’il aurait été volé par un ours ! Ils décident de partir à la recherche du soleil et rencontrent en chemin un renard bleu et le grand renne, le roi de la forêt.

Une adaptation de « L’ours qui avait pris le soleil » de Paul-Jacques Bonzon.

Mon billet pour le pays de l’enfance :

Je remercie Babelio pour cette belle découverte grâce à Masse critique. Une surprise m’attendait puisque je n’avais pas vu qu’il s’agissait aussi d’un « conte féerique en musique ». Le Cd se trouve en 4 e de couverture. On a une voix masculine et une voie féminine qui jouent bien les dialogues avec tout un environnement musical.

J’ai commencé par le CD car j’avais de la route à faire avec mon petit diablotin de 6 ans et on l’a enchaîné une deuxième écoute durant le long trajet.

Puis dans un moment calme nous avons regardé les illustrations et le texte. Pages blanches et coins arrondis, couleurs tendres qui nous plonge dans ce pays de neige. Les animaux ont des couleurs plus soutenues et des détails tel que les poils du renard ou de l’ours… la neige tantôt des points (pour illustrer les premières et dernières pages de l’album) tantôt des flocons bien dessinés qui forment une trame de fond. Les couleurs chaudes de certains vêtements de baies ou sur le pelage de l’ours

Mais, on peut aussi écouter le CD et suivre les pages puisque les plages musicales sont indiquées. C’est ce qui est plaisant dans ce album, Cd, c’est que l’on peut l’aborder de différentes façons.

Le texte est un véritable conte où les enfants vont faire un voyage et parler avec les animaux emportés par les histoires racontées par leurs parents. Ils y vont avec leur innocence … tout est possible dans le monde magique de l’enfance.

J’avais choisi ce livre parmi la sélection proposée car j’avais vu le nom de Paul-Jacques Bonzon qui avait fait partie de mon enfance avec ses aventures dans la collection de la Bibliothèque verte… mais je ne connaissais pas cet aspect de son œuvre.. En tout cas cette adaptation m’a ravie.

100 livres 2014

37/100

Article précédemment publié sur Canalblog

Incidences / « l’amour est un crime parfait »

Philippe Djian

Folio 5303, 2011, (nouvelle couv 2013),  244p., 7,40€

LU DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT FOLIO

Une Fiat 500. Au volant, Marc. À côté de lui, sa plus jolie étudiante. C’est la nuit, ils foncent chez lui finir la soirée en beauté.
Au petit matin, son goût prononcé pour les jeunes élèves de son cours d’écriture va soudain lui passer.
À cause des routes de montagne ? Du néo-conservatisme ambiant ? Des crises de sa sœur ? Ou plutôt du charme des femmes mariées ? Marc ne saurait dire. Du moins, pour le moment…

Côté Anecdotique :

Tout d’abord merci à Folio de m’avoir permis de réaliser mon premier concours sur mon blog et en plus d’avoir comblé un retard … je n’avais pas encore lu ce roman de Philippe Djian, mon auteur chouchou depuis plus de vingt ans… un auteur qui fait parti de mon évolution de lectrice… Quelle claque ce fut pour moi de lire « Zone érogène » en 1988, j’ai enchaîné avec « 37°2 le matin », « Maudit manège »…  Heureusement il me reste encore quelques titres à lire dont « Vengeance », « Impardonnable », « Lui », « Lorsque Lou », « Love Song »… Tout ça ? Encore des surprises en perspective !

J’espère que le concours aura permis à certains de découvrir Philippe Djian.

je n’ai pas encore été voir le film… et vous ?

Ma chronique :

Amateurs de roman policier ceci n’est pas une enquête à proprement parler… l’enquête porte sur qui est Marc ? pourquoi a-t-il se comportement envers les jeunes étudiantes et face aux situations extrêmes ?

Avertissement au lecteur… si vous être en plein sevrage de nicotine passez votre chemin. Car ça fume à tout va… notamment le personnage principal qui prend plaisir à chaque cigarette qu’il allume… ça doit venir de son côté autodestruction qui l’anime.

Lorsque l’on suit un auteur on finit par chercher des petites choses qui font parties de son univers… En l’occurrence dans les romans de Philippe Djian, les hommes sont faibles et les femmes fortes. Et bien il confirme ce point de vue !

Il y a un côté absurde dans la première réaction de Marc… mais petit à petit on comprend pourquoi il a réagit comme cela. Il n’est pas le « salaud » qu’il pourrait représenter à première vue. Le deuxième cas été de trop… sur enchère dans l’absurde.

On passe son temps à ce demander quand est-ce qu’il va craquer ou se faire piéger… les cigarettes pleines ADN, un témoin qui le prend presque la main dans la panier… Mais lorsque l’on connaît l’univers de Philippe Djian on sait que là n’est pas le but de l’histoire, ce n’est pas un roman policier. Ce qui compte ce sont les relations entre les gens, les non-dits, les ambiguïtés… les enjeux qui sont derrière chaque acte sexuel…

Ah oui le côté « sexe » de Philippe Djian on y a droit à la petite « chatte épilée » à la recherche du plaisir partagé… mais que voulez-vous cela fait boule de neige, une catastrophe en entraînant une autre. Il y a ce côté révélateur comme dans les photos « argentiques »… entre le négatif et la photo il y a des zones d’ombres qui apparaissent…

La jalousie, l’amour, la haine, la colère des sentiments forts, Philippe Djian nous transporte dans un univers borderline, sur le fil du rasoir… ponctué de musiques américaines.

Les personnages masculins sont sous l’influence des femmes, ils ne cherchent même pas à s’émanciper. Les personnages masculins n’arrivent pas à affronter lucidement les personnages féminins. On retrouve l’homme à la dérive…

Cette attirance pour la crevasse où il se sent bien est assez malsaine… On pourrait y voir la recherche du ventre maternel ou plutôt le sexe féminin.

De part tous ses non-dits et secrets on reste avec des questions… Le roman se termine avec des interrogations…

Les rôles donnés aux femmes m’ont beaucoup plu :

la sœur : on s’interroge sur ce qu’elle sait et ne sait pas, on a des doutes sur une possible intervention… les relations frère-soeur… tordus.

La maîtresse insatiable et inattendue… Liaison très malsaine…

La jeune étudiante … j’ai pensé à liaison fatale… C’est terrible une femme rejetée…

A quoi jouent t-elles ? Marc serait un jouet dans les mains des femmes ?

Rebondissement final… quand à la fin-fin elle était logique…

incidence

Ancienne couverture que je trouve très suggestive !

folio bleu

les gagnantes du concours :

Langue Déliée : ici

Delcyfaro : ici

AZ : ici

Toutcequiselit : ici

Luxinlisbon : ici

Mais si vous avez lu ou vu le film laissez moi un commentaire…

100 livres 2014

09/100

Article précédemment publié sur Canalblog