Les mystères de Honeychurch : T.1 Petits meurtres en héritage

Hannah Dennison

Trad.  : Raphaëlle Pache

Éditions City, oct. 2018, 335 p., 14,95 €

Mes lectures City

4e de couv. :

Ridiculisée par la presse people, Kat Stanford abandonne son émission de télévision à succès pour se réfugier au fin fond dans la campagne anglaise. Sa mère vient d’acheter une vieille bicoque à Honeychurch, un domaine appartenant à une prestigieuse famille d’aristocrates aussi désargentés qu’excentriques. Ah, les joies de la campagne ! Enfin, les joies, c’est vite dit… La maison de sa mère est une véritable ruine et son voisin est bien décidé à la faire déguerpir. Et puis, à peine arrivée, Kat est plongée dans un imbroglio mystérieux : une nurse disparaît et une domestique est retrouvée assassinée au fond du parc. Quand elle apprend en plus que sa mère écrit des romans érotiques et que ce n’est pas du tout le hasard qui l’a conduite au domaine, Kate se demande ce qu’elle va encore découvrir en arpentant les sombres couloirs du manoir de Honeychruch…

Ma chronique :

J’étais très intriguée par cette histoire qui semblait au premier abord dans la veine des « Agatha Raisin » ou des « Rendez-vous avec… », deux séries sympathiques que j’ai bien. Chacune à ses particularités et offrent un moment de détente sur  d’humour et de mystères.

Il semblerait que ce soit le premier épisode de la série « Les mystères Honeychurch », croisons les doigts pour que les autres épisodes soient traduits. C’est une histoire complète qui se suffit à elle-même. Il y a bien quelques petits détails qui permettront de rebondir.  Kat est une jeune femme qui veut changer de vie,  qui se croit investie d’un rôle de gardien de sa mère. Elle croit qu’elle contrôle tout.  On a l’idée de deuxième chance.

Le personnage principal est très contemporaine, trentenaire, qui vient de quitter la TV, qui la maîtresse d’un autre animateur TV  dont la femme est journaliste pour la presse à scandale. 

Dans un premier temps, j’ai beaucoup rit de voir cette jeune femme qui a tout planifié découvrir que sa mère (veuve) a déménagé sas la prévenir, elle à vendu la maison de Londres pour partir à la campagne à 300 km de là.  Son côté citadin qui fait tâche dans le paysage, les rebondissements pendant son voyage. Elle va de Charybde et Scylla, on a des gags très visuels. Arrivée sur les lieux, elle va découvrir des personnages hauts en couleur.

Petit à petit, même si l’humour reste un ressort de l’intrigue, on va partir sur d’autres pistes. Disparitions, meurtres, agressions. Ce n’est pas angoissant comme un thriller, c’est plutôt à l’Agatha Christie, on est dans du  « Cosy Mystery » . Le danger est présent, cela va donner une certaine intensité dramatique.

Le fil rouge de cette intrigue, c’est la famille, les relations être les membres et les secrets de famille. Secrets plus ou moins graves. Une grande partie de l’intrigue est basée sur les mensonges et l’identité. Qui sont-ils vraiment ? Cela commence par la fille qui croit connaître ses parents. Elle veut jouer le rôle du père défunt auprès de sa mère qu’elle croit complètement démunie face à la vie !

Avec Kat et son milieu, on est dans le monde du déballage médiatique. La vie privée s’étale sur tous les supports. Les liaisons sont connues et font partie du quotidien. Tout est possible, on n’a rien à cacher. Tout le contraire de ce qui se passe à Honeychurch.

Le passé va s’inviter de toute part et on va avoir un jeu de cache-cache avec les informations.

Dans la thématique familiale, on est dans une sorte de « huis clos ». On se retrouve avec des liens de parenté chez presque tous les suspects, c’est à la fois drôle avec des situations cocasses et parfois on se demande sur qui Kat et sa mère peuvent compter. Cela instaure un climat de suspicion notamment  lorsqu’on apprend qui est le policier local.

Le puzzle final est complet, chaque pièce va retrouver sa place. Beaucoup de mystères vont être résolus.

Un autre fil rouge est celui de l’adultère, cela va donner des situations savoureuses.

Ce que j’ai aimé, c’est le texte dans le texte, on va avoir des extraits de romans qui vont jouer un rôle dans les énigmes.

Ce qui m’a plu aussi c’est que Kat et Iris ne vont pas vraiment jouer aux détectives. Elles vont surtout mettre les pieds dans le plat.

Je remercie les Éditions City pour leur confiance.

1% rentrée 18

Article précédemment publié sur Canalblog

Au cœur de la Folie

Luca d’Andrea

Trad. Anaïs Bouteille-Bokobza

Éditions Denoël, Coll. Sueurs Froides, oct. 2018, 444 p., 21,90 €

Mes lectures Denoël

4e de couv. : Italie, hiver 1974. À bord d’une Mercedes crème, Marlene fuit à travers le Sud-Tyrol. Elle laisse derrière elle son mari, Herr Wegener, et emporte les saphirs qui lui avaient été confiés par la puissante mafia locale. Alors que, devenu fou, il retourne la région pour la retrouver, Marlene prend un mauvais virage et perd connaissance dans l’accident. Simon Keller, un Bau’r, un homme des montagnes, la recueille et la soigne. Marlene se remet petit à petit dans un chalet isolé, hors de portée de poursuivants pourtant infatigables, et fait un jour la connaissance de Lissy, le grand amour de Simon Keller.

Entre huis clos des sommets et traque mafieuse en Italie, Au cœur de la folie nous entraîne dans une spirale de frayeur, à la suite de personnages d’une noirceur fascinante.

Anecdote de lectrice :

Si vous me suivez vous aurez remarqué que j’adore tout ce qui touche aux contes, alors vous imaginez bien que j’étais dans mon élément. Il se trouve qu’en se moment je suis en train de lire un recueil de contes « Rebelles »  et je suis dans ceux qui s’inspirent du conte de barbe bleue…

Ma chronique :

Je commencerais ma chronique par vous parler des couvertures des deux romans de Luca d’Andrea. Je les trouve sublimes et en parfaite adéquation avec ses romans. De plus, il y a  une cohérence entre les deux.  Luca d’Andrea nous plonge dans une région montagneuse où le froid et la neige jouent un rôle. En prenant un ou l’autre  de ses livres dans les mains on devine qu’il s’agit d’un roman de cet auteur.

C’est un roman que j’ai dévoré en un week-end, on tourne les pages, on passe d’un chapitre à l’autre en voulant savoir ce qui va se passer après…  l’inconvénient c’est que maintenant  il faut attendre le prochain roman ! 

C’est un roman qui fait froid dans le dos et il donne vraiment des « Sueurs Froides » comme le nom de la collection des Éditions Denoël !

Cette histoire va se dérouler en 1974 dans le Sud-Tyrol. C’est l’occasion de se remettre dans le contexte de l’époque. Luca d’Andrea explore cette zone de l’Italie très particulière. Cette région était autrichienne, donc de langue allemande avant de devenir italienne. Cela crée un lieu un peu à part entre les montagnes où la langue et les traditions germaniques sont plus présentes que le côté latin. On a aussi une scission entre les gens de la montagne et les gens de la ville. On est une fois de plus dans la confrontation entre deux mondes.

Marlène est une transfuge, elle a quitté son milieu d’origine pauvre, mais sous le vernis de la richesse il reste la culture des bau’rs, des paysans de la montagne. Elle va être un lien entre ses deux mondes. Elle ne sera pas dans le jugement, cela faussera son regard et elle ne verra que ce qu’elle a envie de voir, son passé va refaire surface. Il y a une sorte de retour aux sources, cette étape inattendue va lui permettre de retrouver son véritable moi. J’ai beaucoup aimé le paradoxe qui naît de cette erreur de route, cette idée de destin qui se joue des humains.

Ce qui est très intéressant dans ce roman c’est le travail sur le langage. Selon qui parle on va découvrir  codes sociaux  différents. Nous avons un narrateur à la troisième personne, mais d’un chapitre à l’autre on va suivre plus particulièrement un des personnages. Chaque personnage à un rapport à son lieu, à son milieu, à sa langue, à son traumatisme. Personne n’est indemne au départ. Le titre  trouve tout son sens, chacun est à la frontière de la folie. Ils sont tous proches du point de rupture, le monde rationnel ne peut que basculer vers celui de la folie. Marlène va être le grain de sable qui va créer le déséquilibre. L’apocalypse peut advenir.

Le sujet  de l’innocence est très présent. Sous les apparences, on va se rendre compte que tous ont de sombres secrets, des âmes torturées. J’ai bien aimé  comment est introduit,  entre autre,  le mythe d’Ulysse dans cette thématique. Un sujet sous-jacent est celui de la pureté, on a la neige immaculée et des paysages d’une blancheur virginale mais cela va se transformer en piège mortel.

Nous avons d’un côté la mythologie locale liée aux contes de Grimm et d’autre part le côté biblique. C’est surtout le côté obscure de ces histoires traditionnelles qui est mise en avant. Cela donne au thriller une dimension encore plus intense.  J’ai adoré comment il imbrique la fiction (légendes) avec la réalité des personnages et comment les chapitres qui semblent ne rien avoir en commun vont se retrouver liés. Il y a un véritable travail d’orfèvre.

Parmi les éléments liés aux thrillers on à la thématique de la traque, du traqueur, de la proie et du prédateur, mais on va voir que chacun peut se retrouver dans l’un ou l’autre camp, rien n’est figé.

J’ai beaucoup aimé le rôle joué par la nature et les éléments qui contribuent  à créer une ambiance anxiogène et létale. On va vers l’enfouissement, vers les profondeurs, comme si ce lieu devenait une tombe d’où personne ne sortira indemne…  AAAAh ! La fin est juste terrible et géniale.

Je ne veux rien dévoiler mais un des personnages est une maison… il y a un côté maléfique des contes et un côté à la Edgar Poe avec ses maisons vivantes.

Ce roman est un coup de cœur car j’ai été happée par cette histoire diabolique dont la richesse thématique déclenche des réactions chez le lecteur qui se retrouve dans des chemins tortueux, des forêts sans issu. J’avais adoré le premier roman de Luca d’Andrea, mais je trouve celui-ci plus peaufiné…  

Je remercie les Éditions Denoël pour leur confiance.

Denoel
kokeshi coup de coeur
1% rentrée 18
essence du mal

Article précedemment publié sur Canalblog

Trajectoire

Richard Russo

Trad.  Jean Esch

Éditions de la Table Ronde, sept. 2018, 295 p., 21,80 €

Mes lectures  de La Table Ronde

trajectoire

4e de couv. :

Quatre histoires puissantes et surprenantes, dont les héros, confrontés à des obstacles à première vue insignifiants, s’empêtrent dans des crises existentielles. Avec son sens du détail, Richard Russo a le chic non seulement pour déceler le comique de toutes ces situations, mais aussi pour faire s’entrechoquer présent et passé, et examiner les regrets qui entravent la trajectoire de ses personnages.

Ma chronique :

Ce titre au singulier cache en fait plusieurs trajectoires. Ce recueil de nouvelles est un vrai régal au niveau de l’écriture et des intrigues, des tranches de vies en apparence sans « histoires ». Dans trajectoire on visualise l’image d’une courbe dans l’espace, ascendante puis descendante, ainsi que la notion de mouvement car pour aller du point A au point B, il faut se déplacer et entre aussi en ligne de compte le temps, le temps qui passe ou qui est passé. Je ne vais pas vous parler d’une nouvelle après l’autre, car il y a une certaine cohérence dans l’ensemble. Je vous laisse donc découvrir ces trajectoires de vie, différentes et indépendantes.

Nous avons des femmes et des hommes entre quarante et soixante ans, ils ont un vécu et un avenir (potentiellement). Ils sont à un moment de leur vie où ils doivent prendre des décisions, faire table rase du passé pour que leur avenir soit serein.

C’est un peu l’heure des bilans personnels. La lassitude, la maladie, l’heure de la retraite, un moment clé. Les relations familiales, amoureuses, amicales, professionnelles, tout est sujet à réflexion. Ce n’est plus possible de vivre en se bouchant les oreilles, la bouche et en fermant  les yeux. Plus temps de faire semblant. Il n’y a pas recherche de rupture, on est dans la notion de bienveillance envers soi. Et arrêter de subir.

Les nouvelles se terminent par une décision, l’idée de réconciliation, de renouveau, de nouvel élan.

Les milieux observés tournent autour de la culture : enseignants, écrivains, scénaristes, création cinématographique. Le seul qui sortirait un peu de cet ensemble c’est un agent immobilier et là c’est aspect famille et maison qui prime. On retrouve la notion vie privé et vie publique, les apparences et la représentation.

J’ai trouvé les histoires très touchantes, car on est dans l’intime et les sentiments. On n’est pas dans le tout beau-tout rose. La maladie, le handicap sont très présents. On ressent bien les frustrations, les craintes, les douleurs, la colère… la joie aussi, car ce n’est pas un recueil de nouvelles tristes, juste sur la vie. On n’aboutit pas sur la résignation mais plutôt sur la résilience, l’apaisement des passions et les débordements incontrôlés.

On ressent aussi l’image que l’on se fait de la côté Est, ce côté réfléchit, posé, sûr de soi. On est dans le Maine, nord-est des États Unis.

J’ai découvert l’écriture de ce grand écrivain cette année.

Je remercie les Éditions de la Table Ronde pour leur confiance.

1% rentrée 18

Qui en parle ?

Maeve

Magnifica

Maria Rosaria Valentini

Trad. : Lise Caillat

Éditions Denoël, août 2018, 310 p., 21 €

Mes lectures Denoël

<a href="<!– wp:paragraph –> <p><a href="http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Denoel-d-ailleurs/Magnifica&quot; target="_blank" rel="noreferrer noopener">Éditions Denoël</a>, août 2018, 310 p., 21 €</p>

4e de couv. :

Années 50. Dans un petit village des Abruzzes. La jeune Ada Maria est la fille d’un couple sans amour. Son père, Aniceto, passe le plus clair de son temps avec Teresina, sa maîtresse, ou enfermé dans son atelier de taxidermiste. Eufrasia se contente d’être mère et de noyer sa fragilité dans les soins qu’elle apporte à ses enfants.
Lorsqu’elle meurt prématurément, Teresina prend peu à peu sa place dans la maison. La jeune Ada Maria s’occupe alors de son frère en s’efforçant d’ignorer Teresina. C’est pourtant dans ce quotidien en dehors du temps, rythmé par la couleur des frondaisons, la succession des naissances et des deuils, que l’Histoire fait un jour irruption. Dans un bois avoisinant le village, Ada Maria aperçoit un jour une ombre. Il s’agit d’un homme, hagard, désorienté, il n’a jamais quitté la cabane où il s’est réfugié à la fin de la guerre. Il est allemand. Les deux êtres vont se rapprocher. De cet amour naîtra une petite fille aux yeux clairs et à la peau diaphane, Magnifica, changeant à tout jamais le destin tranquille auquel Ada Maria se croyait cantonnée.

Ma chronique :

J’ai succombé au charme de ce livre dès que j’ai vu la couverture,  » l’esprit de la rose » de John Waterhouse… le risque était que l’histoire ne suive pas… J’ai été surprise par la façon dont cette l’autrice a choisi de développer cette histoire. Positivement surprise car j’étais partie sur une belle histoire d’amour où Magnifica aurait eu toute la place, et ce fut une autre expérience littéraire.

Dans un premier temps mon esprit s’est concentré sur l’image des papillons qui  sont très présents dans la vie d’Ada Maria. Je voyais la chenille qui se transforme en magnifique papillon qui déploie ses ailes pour s’envoler et fini par concevoir  sa chrysalide si rien ne l’arrête en cours de route. Le côté butinage est aussi présent avec celle qui a des amants. Puis d’autres  images ont émergé.

Magnifica va devenir l’élément central de l’histoire qu’assez tardivement. Comme pour mieux nous montrer sa place particulière, on a toute la genèse avant la conception. Avant même l’enfant rêvé nous avons la conjugaison de plusieurs vies.

Ce sont les histoires de personnes qui n’ont pas suivi le chemin qu’on leur avait tracé. Ils ont fait des choix sans tenir compte du qu’en dira t on. On est dans un petit village des Abruzzes quelques  années après-guerre. Eufrasia a choisi de fuir la vie.  Aniceto a préféré choisir les bras d’une autre femme. Ada Maria dans un premier temps se retrouve à jouer le rôle de mère de substitution et maîtresse de maison, mais la vie et l’amour ont eu le dessus.

Des vies vont se retrouver imbriquées les unes aux autres, naturellement. Il y a une grande logique dans l’enchaînement des circonstances et de liens qui vont se tisser.

Dans ce roman on retrouve l’image de la roue de la vie. De la naissance à la mort, dans ce cycle chaque personnage joue un rôle. Dans un premier temps on a surtout l’image de la mort.  Petrino bébé souffreteux à l’image du couple au moment de la conception. Aniceto qui empaille les animaux, suivit d’Ada Maria qui collectionne les papillons, Eufrasia qui se laisse mourir, Petrino qui va se consacrer aux morts, les échos de la seconde guerre mondiale même des années après.

On dirait qu’à l’époque d’Eufrasia , on cultivait l’esprit de souffrance à l’image de cette terre aride.

Ce village semble, dans un premier temps, préservé. On y a pansé les plaies de la guerre (on est en 1956 lorsque Ada Maria est jeune fille). La religion n’est pas aussi présente que je l’aurais cru. On a la présence des crucifix, les autels, les bougies, le cimetière mais le prêtre ne vient pas se mêler des unions hors mariage, par exemple. On est dans la mémoire, le souvenir. La culpabilité chrétienne est moins présente que le laisserais supposer l’Italie catholique.

J’ai beaucoup aimé la place de l’écrit avec les lettres cachées dans le tiroir, la passion des stylos, les petits mots dans le bocal, ce récit écrit… comme pour contrebalancer le côté taiseux de ses gens, même le bébé est longtemps dans le silence.

Finalement, il n’y a que Ada Maria qui est une fille de la parole et jusqu’au bout elle sera la mémoire orale.

Dans ce village qui va se dépeupler dans les années 60, on a aussi un effet miroir de celles et ceux qui ne donneront pas la vie, tout en chérissant celle des autres. On sent que le monde est en train de changer en même temps que Magnifica grandit. Le livre débute et se termine sur un départ, comme si cette absence convoquait les autres absents.

J’ai beaucoup aimé dans ce roman les éveils amoureux des personnages chacun avec sa sensibilité et à son rythme, au moment où il est prêt. Ainsi que la franchise des personnages  face à leurs décisions, pas d’hypocrisie autour des relations amoureuses, surtout avec les nouvelles générations.

C’est un roman qui nous raconte des choix de vie avec délicatesse dans la façon de le raconter mais pas de mièvrerie. Il reste une part de mystère pour le futur.

Je remercie les Éditions Denoël pour cette découverte.

1% rentrée 18