Le livre des sœurs

Amélie Nothomb

Éditions Albin Michel, 2022, 194 p., 18,90 €

Dans ma médiathèque il y a…

4 de couv. :

« Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne »

Mes impressions de lecture :

J’ai commencé à lire Amélie Nothomb il y a fort longtemps à un moment particulier de ma vie alors elle a une place spéciale dans ma vie de lectrice.

J’avais pris de lire ses romans chaque année puis je ne sais pas je ne retrouvais pas ce qui me plaisais dans ses romans. L’autre jour,  une copine lectrice m’a dit : « tu as lu « les deux sœurs » ? Il est bien. »

Pour la petite anecdote, les personnages de Nora et Florent se marient le 26 février… et nous sommes le 26 février !

Alors j’ai tenté et c’est vrai qu’il est bien. On a plusieurs thématiques qui sont présentes : celle de la famille, de l’Amour (sous différentes facettes) et de l’estime de soi. Le pouvoir des mots que l’on vous dit ou pas. Le pouvoir des prénoms.

On découvre une histoire d’amour singulière entre un homme et une femme. Le poids de la société les a conduits à avoir une fille. Ils l’ont appelé Tristana et n’ont pas su l’aimer. C’est le point de départ. Amélie va développer son sujet en montrant comment une famille dysfonctionnelle va rendre malheureuse des enfants.

On a un comparatif entre deux sœurs devenues adultes et qui a leur tour vont avoir des enfants. Deux modes de fonctionnement différents, deux modes de vie opposés et aucune n’a la bonne manière d’élever ses enfants.

À son tour Tristana va avoir une cousine, une sœur et elle va essayer de donner tout son amour, tout en essayant de se construire avec une manque.

Ce qui m’a aussi intéressé dans ce roman c’est la place et la fonction de  l’habitat/ le foyer, et le rôle que cela va jouer sur le développement de l’individu. Je ne sais pas ce qui a attiré mon attention mais j’ai souris en découvrant la dernière partie de cette histoire. Je n’en dis pas plus.

Ce roman est émouvant. On sent la souffrance de certains personnages. L’exaltation et la joie de vivre d’autres, la colère et l’énergie qui en motivent d’autres.

On ressent fortement l’idée du serpent qui se mort la queue, du cercle vicieux qu’il faut rompre pour aller de l’avant.

J’ai bien aimé tout ce qui touchait aux moyens de communications l’histoire se déroule entre 1970 et 1995 (je ne sais plus si c’est indiqué).

J’ai souris lorsque j’ai vu Tristana en train de lire « le blé en herbe » de Colette car j’ai vu l’autre jour qu’Amélie Nothomb en parlait je ne sais plus sur quel plateau pour l’année Colette.

Ce roman m’a réconcilié avec les romans d’Amélie Nothomb et je vais lire ses romans que j’ai dans ma Pal !

Ce roman aurait pu faire partie du #challengedhivervleel dans la catégorie tout Schuss car je l’ai lu dans la journée.

Capital du Nord. T2 Mort aux geais

Claire Duvivier

Éditions Aux forges de Vulcain, 2022, 422 p., 20 €

Mes lectures aux Forges de vulcain

4e de couv. :

Après les terribles meurtres de la maison De Wautier, le monde d’Amalia Van Esqwill s’est écroulé. Considérés comme les principaux suspects, Yonas et elle trouvent refuge dans les tumultueux Faubourgs de la ville. Mais s’ils peuvent se cacher de la garde havenoise, qui les protégera de l’emprise de l’enchantement ? Pour survivre, Amalia devra surmonter sa douleur, dompter ses peurs, s’adapter à la clandestinité… et accepter de confier son destin au jeu de la tour de garde.

Mes impressions de lectures :

Tout d’abord un petit rappel pour ceux qui arriveraient par hasard sur cet article.

Ce roman fait partie d’un projet un peu fou qui tient le lecteur en haleine et je suppose l’éditeur aussi. Il s’agit de 2 trilogies écrites chacune par un auteur différent et qui s’entremêlent. Guillaume Chamardjian a publié tome 1 de Capitale du sud, puis Claire Duvivier Capitale du Nord T1, puis Guillaume Tome2 de sa trilogie et là c’est Claire avec son tome 2… au printemps viendra le dernier tome de Guillaume et Claire Duvivier clôturera en automne (si j’ai tout suivi !) Et les 6 tomes forment la « Tour de Garde ». Les deux auteurs ont des façons de raconter différentes et cela donne vraiment deux univers très spécifiques, ce qui permet de bien se retrouver dans ces deux lieux différents au niveau politique et dans leurs us et coutume. La Tour de Garde c’est le nom d’un jeu de plateau mais quelque chose d’autre…

Les couvertures de tous ces livres forment une fresque

Donc revenons à ce tome 2 de la Capitale du Nord qu’on attendait avec impatience (oui je suis un peu décalée, mais c’est une question de faille temporelle dans ma vie !) car la fin du tome 1 nous avait laissé la bouche ouverte !

Ils étaient quatre ils ne sont plus que trois, mais deux vivent dans la clandestinité puisqu’ils sont recherchés. Amalia et Yonas vont apprendre à vivre autrement. Ils ne peuvent compter que l’un sur l’autre.

Amalia et Yonas vont apprendre à utiliser un artefact chargé de magie et qui va modifier leur comportement.

Amalia va découvrir une facette de Dehaven qu’elle avait entraperçu lors de leurs explorations de la ville. Les quartiers populaires, voire les bas-fonds ont leurs règles et leur façon de parler. C’est très intéressant de voir la transformation des deux personnages. Ils n’étaient pas amis, juste de camarades. Yonas n’était pas un noble comme les autres jeunes gens. Ils vont devoir accepter leur nouvelle condition et devenir complémentaires pour survivre. Dans quelle mesure ils vont y parvenir ou non, je vous le laisse découvrir.

On va passer de leur histoire à l’Histoire de leur ville et leur pays. Une guerre dans leur colonie vient faire basculer l’équilibre précaire de leur cité. On avait vu comment la colère commençait à gronder dans le premier tome, à la faveur des conflits extérieurs une révolte se prépare dans les quartiers du port. Tout cet aspect social joue un rôle et on voit entre autre comment Amalia va utiliser son savoir et ses connaissances politiques apprises dans sa jeunesse avec Yonas. Yonas qui est complémentaire puisque issu d’un autre milieu.

Tout semble basculer dans ce deuxième volet.

J’ai une nouvelle fois été emportée par le récit de Claire Duvivier qui nous parle des aspects politiques, économiques et sociaux avec des scènes qui nous entrainent entre autre dans les estaminets, les pensions sordides, les ruelles du port .. . Elle détaille certains rouages, dévoile certains mécanismes qui font fonctionner cette société.

L’histoire est racontée au présent à la première personne, c’est Amalia la narratrice. On est ainsi au plus près de ses pensées et de ce qu’elle vit. En ce qui concerne Yonas on a aussi des indications très précises par le biais de la magie. Parfois on a des petites phrases comme Aujourd’hui encore, la cicatrice dépasse sur ma tempe… » On comprend donc que ce sont des souvenirs.

L’eau joue un rôle important, ne serait-ce que par sa situation géographique, Ville portuaire ouverte sur les colonies lointaines. Que ce soit à la nage ou sur des navires tout est prétexte à  tenter de survivre.

J’ai bien aimé comment Claire Duvivier nous raconte les différents étapes de leur adaptation à leur nouvelle vie forcée et tout ce qu’ils vont entreprendre pour s’en sortir. Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que tout ce que nos héros ont appris dans le premier tome trouve son utilité dans celui-ci. On comprend que Claire Duvivier à un souffle à long terme et que les petits cailloux nous même quelque part.

Les personnages vont beaucoup évoluer comme l’univers de cette trilogie.

Le jeu de la Tour de Garde a un rôle dans ce nouveau volet des aventures de nos héros.

Ce n’est pas évident de vous parler de ce roman tant il est important de vous laisser emporter ou surprendre par les différents rebondissements.

Voilà je vous laisse donc avec 4 tomes déjà publiés qui vont vous faire vivre des aventures palpitantes.

Vous l’aurez compris c’est un coup de cœur !

Je remercie les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Origamis faciles

Abigail Wheatley

ill Teresa Bellon et Lo Cole

Trad Pascal Varejka

Éditions Usborne, 2021, 60 feuilles détachables, 8 pages explicatives, 9,95 €

Mes activités Usborne

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Il suffit de détacher une feuille, puis de suivre les instructions étape par étape pour réaliser chaque pliage et obtenir l’un des onze animaux différents en origami. Les couleurs vives et les détails des illustrations donnent un très joli résultat.

Mes impressions…

Si vous me suivez vous m’avez déjà vu faire des origamis vaisseaux spatiaux, dinosaures, animaux, cocottes… Vous savez aussi que ce n’est pas que pour les enfants les dessins et les pliages indiqués sur les feuilles.

Les illustrations et les couleurs donnent un rendu final très important. Je dis toujours que je vais essayer avec mes propres feuilles que je décorerai mais soyons honnêtes je ne le fais jamais. Lorsque je le fais de mémoire au travail les enfants passent un bon moment à me voir galérer !

Le grand intérêt de cette collection c’est de ne pas se prendre la tête à chercher les feuilles d’un côté et les explications de l’autre. Avec 60 feuilles on a de quoi faire. Et surtout ne pas accepter les cadeaux car 60 feuilles, ça va 60 origamis qui finissent en marque page et autres décorations mobiles autant leur laisser.

La page d’explication et la feuille préparée !
Conseil vital !
J’ai bien aimé l’oiseau mais c’est le dessin qui fait la différence avec le poisson.
J’ai trouvé comment faire mes poissons d’avril cette année !
La baleine l’illustration joue un grand rôle !
crocodile comme s’il jaillissait de l’eau
petit crabe pinces en avant !
grenouille souriante

Conclusion d’un niveau très facile. Il y a 11 illustrations différentes, ce qui correspond à 4 types de pliages. De quoi passer un bon moment avec ses enfants.

Une fois finis vous pouvez vous en servir comme pochette surprise, ou carte/ enveloppe.

Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.

Les sœurs Lakotas

Benoît Séverac

Éditions Syros, février 2023, 304 p., 17,95 €

Mes Lectures Syros

Mes chroniques jeunesse du mercredi

4e de couv :

Un road trip amérindien palpitant d’émotion. 

Bearfoot, Santee et Ray ont 16, 10 et 6 ans. Elles vivent dans la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Leur vie bascule quand leur mère écope d’un an de prison pour conduite en état d’ivresse. En apprenant qu’elles vont être séparées et placées dans des familles, Bearfoot s’enfuit avec ses sœurs dans un vieux Break, sans permis et presque sans argent. Direction la Californie, à 2 000 kilomètres de là.

Mes impressions de lecture :

J’aime beaucoup Benoît Séverac alors quand j’ai vu son nouveau roman jeunesse j’ai eu très envie de le lire et une âme charitable me l’a envoyé !

Une fois encore Benoît Séverac traite de sujets forts. Je suppose que son Voyage aux  États-Unis il y a quelques années a joué un rôle dans le choix des sœurs  Lakotas. Il met en évidence les grandes contradictions du pays des libertés. Les natives americans vivent en marge du reste du pays, certaines réserves ont su/pu gérer le potentiel de leur communautés, d’autres sont minées par l’alcool, la drogue, la violence, le chômage et la pauvreté. Et c’est  de là que viennent ces trois gamines.

Si le proverbe « à quelque chose malheur est bon » pourrait s’appliquer à cette histoire, c’est surtout la volonté et la ténacité qui va permettre à Bearfoot d’avancer.

J’ai l’impression que Benoît Séverac aime beaucoup de mouvement et que ces personnages prennent la poudre d’escampette. Il aime nous entrainer dans la précarité et le point de bascule. Le moment où les êtres sont fragilisés et doivent tout risquer pour s’en sortir.

La fratrie est aussi un sujet récurrent dans ses romans. Faire confiance à son frère ou sa sœur n’est pas toujours possible. Les liens de sang ne sont pas toujours gage d’amour. Ici on sent les valeurs fortes de l’honneur et de l’amour qui vont pousser Bearfoot à transgresser les règles.

On part du noyau familial qui déjà fragilisé fini par éclater. Enfin pas tout à fait parce que Bearfoot veut préserver le trio formé par les trois sœurs. De là on va se rendre compte que tous les clichés sur le soutien de la communauté volent en éclat pour diverses causes actuelles. Il ne reste donc qu’à aller chercher une solution à l’extérieur. Vaste programme dans ce vaste pays qui semble enfermé dans le communautarisme.

La frontière entre la loi et la justice est assez fluctuante et floue. Les filles vont rencontrer des personnes courageuses qui vont fermer les yeux pour leur permettre d’avancer. Mais n’en disons pas trop !

Qui dit frontière dit identité, un sujet qui va de l’identité de la personne jusqu’à la nation. C’est un roman à la personne, on est au de l’histoire avec cette jeune fille qui se débats avec les questionnements et les décisions à prendre. On ressent toutes les émotions que créent les changements et les difficultés.

Frontière un sujet sous-jacent. Barrière du corps, être une jeune femme seule et avec une infirmité en plus ajouter à cela les autres. Barrière de la langue pour certains, barrières des propriétés terriennes, frontières avec les autres pays… je ne vais pas vous énumérer toutes celles qu’on retrouve dans ce roman.

L’une des choses qui m’ont marqué dans ce roman (et il y en a beaucoup) c’est l’importance de la géographie du roman. On commence par une réserve que Benoît Séverac compare à une île, à la fois protectrice ou prison, tout est une question de perspective. Puis, il va vous entraîner sur les routes avec les différents reliefs et les particularités géographiques de cette partie des États-Unis. Avec la traversé de zones désertiques où la vie et la mort se disputent le premier rôle. Les paysages varieront et cela induira des attitudes.

Il va jouer avec les manques : manque de protection émotionnelle et physique, manque d’eau et de nourriture, manque d’essence et repos… Manque de connaissance et de savoir sur l’histoire du pays et sur la géographie, tant du côté des gamines que des gens en général.

Bearfoot va rencontrer des gens avec des pensées différentes et elle va grandir en confrontant ses idées avec les leurs. C’était très intéressant de voir comment chacun a ses préjugés et qu’en discutant le regard peut changer. L’incompréhension et l’incompatibilité de façons de penser et de vivre peut freiner beaucoup de choses.

Vous l’aurez remarqué je n’ai pas parlé des aventures ou mésaventures qui vont jalonner le road-trip de Bearfoot, Santee et Ray… colère, peur, faim et fatigue joie vont tenir le lecteur en haleine.

Une belle aventure pleine d’humanité. Ce qui m’a plu c’est qu’il n’y a pas de manichéisme.

Vous l’aurez compris c’est un coup de cœur pour moi

Je remercie Nancy et les Éditions Syros de leur confiance.

Bambine

Alice Ceresa

Trad.  Adrien Pasqualis

Éditions de la Baconnière, janv 2023, 160 p., 18 €

4e de couv. :

Ce roman dresse le portrait intimiste d’une famille ordinaire à travers les souvenirs d’enfance et d’adolescence de deux sœurs. Par la description analytique de ce corps domestique – un père, une mère et deux filles – est mis à jour le jeu des forces, des tensions et des résistances qui les agrègent, dans le quotidien partagé au fil du passage des années, de l’enfance à l’âge adulte. 
Alice Ceresa scrute les mécanismes de cette famille patriarcale et l’aliénation qui découle inexorablement de l’assignation des rôles. Ce regard désenchanté sur la famille nourrit un récit d’une précision chirurgicale et d’une ironie savamment dissimulée. 
Bambine (Einaudi, 1990, Prix Schiller) est présenté par Alice Ceresa comme le deuxième opus de sa trilogie consacrée à «la vie féminine», entre La fille prodigue (1967) et La mort du père (1979).
Traduction révisée par Renato Weber

Mes impressions de lecture :

J’ai choisi ce roman parmi les romans proposés pour Masse Critique Babelio pour son titre, souvenir de ma grand-mère maternelle, et pour la maison d’édition suisse qui a permis sa réédition. Je découvre à chaque fois des voix différentes qui me surprennent.

Je ne connaissais pas du tout Alice Ceresa, ni son nom, ni son écriture. Les différents articles insérés dans ce volume permettent d’aller plus loin dans la compréhension de l’œuvre d’Alice Ceresa et de la place de ce roman dans l’ensemble.

J’ai été surprise par la mise à distance que produit l’écriture de cette écrivaine. Des chapitres courts qui ressemblent presque à des analyses. On a une maison, dans cette maison la mère, le père, les fillettes, qui forment une famille et elle va nous raconter une histoire avec un regard qui s’attache plus à la fonction qu’à une intrigue. On voit les interactions et l’influence de l’éducation sur les filles. Les différentes étapes de la vie d’une famille.

La façon de procéder par touches m’a fait penser à ces tableaux comme « la Meninas » de Velázquez, où petit à petit le regard s’enfonce dans les différents plans, avec un miroir qui donne une autre dimension ainsi de suite. Tiens c’est étrange que cette image me vienne alors qu’un des sujets touche les petites filles.

Cette façon de raconter influe le lecteur, on se sent observateur d’une observation et on n’arrive pas à s’attacher aux personnages. J’ai eu tendance en le lisant à faire des comparaisons avec des situations vécues, à me souvenir comment je percevais les familles autour de moi à différents stades de ma vie.

Chaque lecteur arrive avec ses bagages, cette lecture a fait écho à « du côté des petites filles » de Elena Gianini Belotti, un essai sociologique que j’ai lu alors que paraissait en Italie « Bambine ».

« Bambine » nous renvoi à une époque pas si éloignée et on se rend compte de l’évolution ou pas de certaines choses au sein de la cellule familiale. Ce n’est pas d’aujourd’hui que les femmes s’interrogent.

Ce roman semble faire des ricochets et donne envie d’aller plus loin sur le sujet de la féminité et du féminisme dans la littérature. Le lecteur, du moins c’est ce que j’ai ressenti, s’interroge sur l’évolution de la fonction de la femme dans la famille et la société.

Je remercie Babelio et les Éditions de la Baconnière de leur confiance.

C’est pas sorcier

Guy Rechenmann

Éditions Cairn, janv. 2023, 327 p., 11,50 €

Mes lectures Cairn

4e de couv. :

La chaleur accablante qui enveloppe Castéja, le commissariat de Bordeaux, en cette paisible journée de juillet, semble donner le ton à l’enquête à la fois atypique et exotique dont Anselme Viloc, le flic de papier, va hériter. Entre une histoire inconnue de son Bassin profond, une échappée dans les souvenirs savoyards de sa ville d’adoption, Chambéry, et une plongée dans une forêt primaire gabonaise parsemée de chausse-trappes, toutes aussi imprévues les unes que les autres, Anselme Viloc va devoir faire preuve de sang-froid et même d’une certaine audace.

Pour, au final, une résolution magistrale de l’affaire, à la Hercule Poirot serait-on tenté de dire !

Mes impressions de lecture :

Quel plaisir de retrouver une enquête d’Anselme Viloc.

Ce que j’aime des séries avec des personnages récurrents c’est qu’on a l’impression de les côtoyer depuis longtemps. On connaît les petits travers de chacun, on anticipe certaines réactions. Selon les séries les lieux peuvent être assez centrés sur un lieu en particulier. Avec Viloc cela tourne autour du bassin d’Arcachon et Cap Ferret. Il peut lui arrivé de faire ses petites sorties hors du secteur Girondin mais là il va nous faire voyager au-delà des frontières européennes !

Une des particularités de ce personnage ce besoin d’ancrage. Cette quête des racines, des ancêtres et de la famille, les siennes ou celles des autres personnages. Cette énergie qui circule, vient rejoindre d’autres veines.

Je parlais d’ancrage plus haut, mais il a besoin d’encrage aussi. Les traces écrites viennent compléter les traces orales, d’où son surnom de « Flic de Papier » dont les rapports prennent des dimensions singulières. Son patron s’y est fait, Le commissaire Plaziat est un « fan » de Victor Hugo et on a droit régulièrement  à des citations. Contrairement à son adjoint qui lui est plus  « réglementaire ». Et je ne vous parle pas des autres voix qui jouent un rôle dans les enquêtes. C’est un roman à la première personne et c’est Viloc le chef d’orchestre.  Toutes ces particularités ont leur charme ou sont surabondante pour certains lecteurs. Pour moi cela donne une impression théâtrale comme si une poursuite mettait en avant tel ou tel personnage, l’oralité vient rejoindre l’image.

Dans les enquêtes de Viloc, l’Histoire rejoint toujours l’histoire des protagonistes. Ici on va remonter jusqu’aux années 1920 et les relations entre la France et le Gabon. Guy Rechenmann est toujours très documenté et on apprend beaucoup de choses. Généralement on fait les découvertes au détour des conversations. Parfois, c’est quand il écrit ses rapports de police où il reprend les interrogatoires. Dans ce roman, il y a eu un moment de flottement où j’ai dû faire une pause pour bien assimilé, l’Histoire et les différentes générations de la famille de Jacqueline. J’avais brouillé les pistes toute seule ! J’ai fait un mélange entre la génération de Jacqueline et celle de Jeanne avec les liens avec l’Afrique. Une fois que j’ai intégré ces informations, je n’ai plus lâché le fil de la narration et l’intrigue policière.

L’intrigue se déroule en 1992, on a des références à cette période là ce qui n’empêche pas l’auteur à glisser des réflexions qui ne sont pas sans rappeler notre époque actuelle. J’ai souri à certaines évocations de ce début des années 90. On a aussi tendance à chercher la faille dans les références.

J’ai bien aimé les références littéraires et les clins d’œil entre autre à Tintin ou Poirot, deux grands voyageurs amateurs de mystères.

La couverture de ce livre est magnifique, le jeu de lumière et des couleurs sur ce visage est superbe, il nous plonge dans l’aspect un peu mystérieux et magique.

J’ai bien aimé les mises en parallèles des histoires qui se déroulent en France  ou au Gabon qui vont lui permettre la résolution de certaines énigmes. Chaque personnage va apporter son petit grain de sable en fonction de ces affinités et sensibilités.

Le côté culinaire a toujours sa place comme dans la vie de tous les jours.

La conclusion est bien menée avec le côté théâtral  à la manière de Poirot.

Où ne mènera la prochaine enquête d’Anselme Viloc ?

En attendant je vous laisse embarquer pour cette mystérieuse destination…

Je remercie les Éditions Cairn de leur confiance.

Vous pouvez retrouver mes chroniques sur :

Le flic de papier

Fausse note

À la place de l’autre

Même le scorpion pleure

Une étoile en enfer

L’extravagante histoire de Lucia Fancini

Les aventures d’Alduin et Léna T4.  Le dragon de pluie

Estelle Faye

Ill. Nancy Peña

Éditions Nathan, mai 2021, 155 p., 9,95 €

Série Les aventures d’Alduin et Léna  4/ 4

Dans ma médiathèque il y a…

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Sur le chemin du retour dans leur village, Alduin, Léna et Sigmund sont arrêtés par des ondines, créatures fantastiques qui vivent dans le fleuve. Elles ont besoin d’aide : depuis la disparition du Dragon de la Pluie, le fleuve s’assèche et les pêcheurs de la ville voisine épuisent les réserves de poissons. Il faut absolument que Léna, Alduin et Sigmund aillent réveiller le dragon… Mais le Duc de la cité d’Eaux-Claires, lui, veut tuer la bête, persuadé qu’elle a volé un bijou magique !
Les trois amis réussiront-ils à faire émerger la vérité pour sauver à la fois le dragon et la cité ?

Mes impressions de lecture :

Voilà arrivé la fin de cette série… l’autrice a laissé la porte entrouverte pour que le lecteur puisse imaginer d’autres aventures. Je me mets à rêver d’autres aventures pour ce trio soudé par les épreuves qu’ils ont vécu.

C’est le roman de l’automne et du retour au village. Mais bien sûr cela ne va pas se passer simplement. De nombreuses péripéties, des épreuves, des dangers et des émotions fortes vont tenir en haleine nos héros et les lecteurs.

On va découvrir le secret d’un des personnages qui dès le premier tome laissait entrevoir une forte personnalité.

Avec ce quatrième et dernier tome on termine un cycle et nos jeunes héros vont fermer une boucle crée bien avant leur naissance. On a bouclé un an de la vie des nos héros.

Ils vont découvrir des créatures porteuses de magie qu’ils n’avaient pas encore rencontrées. On a des moments assez cocasses qui viennent alléger les tensions dramatiques. Ajoutons à cela que le pauvre Alduin ressent encore les effets de sa métamorphose en renard.

Nous allons découvrir d’autres paysages, d’autres royaumes, d’autres croyances et modes de transport.

J’ai bien aimé le jeu entre l’eau et le feu. On va avoir les quatre éléments présents, le fleuve et navire, le ciel et le ballon, la terre et la grotte, le feu et le dragon.

Que de chemin parcouru depuis le départ du village.

Une belle série, bien construite qui fait vivre à ses lecteurs toute la palette des émotions.

Je vous laisse découvrir cette série que j’ai dévorée.

Bonne lecture à tous.

Le dernier des siens

Sibylle Grimbert

Éditions Anne Carrière, 2022, 182 p., 18,90 €

Challenge VLEEL  d’Hiver Catégorie Auteur reçu, j’ai hésité avec éditeur reçu !

4e de couv. :
1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d’histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l’Europe. Lors d’une traversée, il assiste au massacre d’une colonie de grands pingouins et sauve l’un d’eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l’oiseau. Une relation bouleversante s’instaure entre l’homme et l’animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu’il est peut-être le témoin d’une chose inconcevable à l’époque : l’extinction d’une espèce. Alors qu’il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu’est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?

À l’heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l’anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d’aventures autant qu’un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.

Mes impressions de lecture :

J’ai découvert ce roman lors d’une soirée interview réalisé sur Vleel de l’autrice et de son éditeur Stephen Carrière. Il y a une de leur réflexion « Prosp est le dernier des siens et Gus le premier des siens » qui a été l’élément déclencheur pour me donner envie de le lire. Prosp est le dernier grand pingouin et Gus et le premier à prendre conscience de ce fait. Je profite donc du challenge initié par le groupe Vleel pour me plonger dans les eaux froides de Grand Nord.

 J’avais lu un de ses romans il y a dix ans « le fils de Sam Green » et il m’avait laissé un goût étrange dû au sujet traité. Il fallait donc que je retente l’expérience et une fois de plus Sibylle Grimbert nous propose un sujet fort qui ne laisse pas indifférent. C’est semble t-il sa touche personnelle. J’ai beaucoup aimé « le dernier des siens.

La couverture de ce roman est très belle et le fait que la gravure soit divisée en trois parties, trois temps, donne une drôle de sensation. Est-ce parce que le roman se compose de trois parties ? Ou parce que cet animal on ne peut l’appréhender en une seule image ?

C’est un roman qui nous fait nous poser plusieurs questions  que ce soit au niveau psychologique, historique ou philosophique.

Ce roman est bon sujet de réflexion en ce qui concerne la géographie littéraire. Il y a les lieux et  les mouvements. Ce roman s’ancre dans des lieux réels géographiquement. Ces données sont un départ pour la construction romanesque. Cela m’a d’autant plus intéressée que ce sont des lieux qui m’intriguent à cause de leur situation géographique. En effet, selon qu’on regarde sur une mappemonde ou sur carte (aplatie) ils semblent tantôt éloignés, tantôt tout proches. Il est question de géographie à proprement parler avec les voyages et leur but scientifique. Il est question aussi de mer et de terre et des modes de vies que cela induit. Les habitats de l’animal sauvage et en captivité, les inter-actions  avec Gus ou les autres protagonistes qui en découlent. Les modes de vie des habitants de ces différentes contrées. Je ne vais pas me lancer dans une étude plus poussée, je vous laisse y réfléchir.

J’ai beaucoup aimé la progression dans la narration. Si la première partie est assez informative, les deux autres parties nous plongent dans des réflexions plus profondes. Au fur et à mesure Gus prend conscience de certains faits et effets, il  perd petit  à petit son innocence et sa naïveté. Cela le plonge dans des états proches  de la dépression.

Tout au long de ce roman, la mort est omniprésente,  l’extinction de cette espèce de pingouin aussi un sujet récurrent mais dans cette troisième partie les réflexions de Gus évoluent vers quelque chose de plus sombre. C’est un roman qui se déroule sur plus de quinze ans.

C’était très intéressant de voir comment Sibylle Grimbert fait évoluer les relations entre l’homme et le pingouin, pas seulement avec Gus. Mais c’est vrai qu’elle montre surtout  la transformation qui s’exerce entre Gus et Prosp. Lequel des deux à apprivoisé l’autre ?

J’ai aimé la confrontation de Gus avec ses congénères qui parfois sont si éloignés de sa conception de vie et Prosp face à d’autres variétés d’animaux. Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est que Sibylle Grimbert ne se met pas dans la tête de Prosp et ne lui fait pas dire ce qu’il ressent ou pense. Pour le ressenti on a certaines réactions et cela suffit.

Je m’inquiétais un peu de la fin de ce roman, allait-elle être à la hauteur de ce que j’avais ressenti dans ce crescendo ? Alors oui j’ai aimé cette fin d’histoire. Cette chronique d’une fin annoncée.

Je suis un peu triste de les quitter.

Les aventures d’Alduin et Léna T3.  Le château Nocturne

Estelle Faye

Ill. Nancy Peña

Éditions Nathan, 2020, 141 p., 9,95 €

Série Les aventures d’Alduin et Léna  3/ 4

Dans ma médiathèque il y a…

Chronique jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Léna, Alduin, toujours métamorphosé en renard, et Sigmund sont en quête du Château Nocturne, lieu entouré d’une nuit éternelle où l’on peut retrouver ce qui a été perdu. Sigmund cherche sa mémoire et Alduin à retrouver sa forme humaine.
Dans les marais, d’étranges fantômes tentent de communiquer avec eux. À leur arrivée dans la ville voisine, Léna et Sigmund sont faits prisonniers ! Alduin pourra-t-il les libérer ? Les trois amis parviendront-ils à trouver le Château Nocturne ?

Mes impressions de lecture :

J’ai enchaîné la lecture du tome tout de suite après le tome 2 (c’est l’avantage lorsque toute la série est déjà publiée !) car Il y avait un petit souci qui n’avait pas été réglé en allant sauver Sigmund, Alduin avait été transformé en renard.  Eh oui Alduin n’avait pas su résister à l’un des pièges de la « forêt sortilège » après avoir été séparé de Léna. On a bien compris qu’il avait besoin de passer par cette épreuve et cette métamorphose. Je vous laisse débattre sur le destin et sur les aspects plus psychologiques et autres ressorts littéraires. Le jeune lecteur ce qu’il verra c’est les effets de la magie et l’épreuve à surmonter.

Avant de nous plonger dans cette nouvelle quête un petit mot sur les illustrations, on va retrouver dans les illustrations à l’intérieur du texte celles de la couverture, la charte graphique de cette série est bien étudiée pour nous plonger dans l’ambiance de chaque thème abordé. Le côté nocturne et obscure prédomine dans ce nouveau tome.

Cette série a débuté avec le froid de l’hiver et les « guerriers de glace », puis nous sommes passés au printemps avec « la forêt sortilège »  et maintenant nous sommes en été, avant de terminer avec le quatrième tome en automne et « le dragon de pluie ». Les codes couleurs suivent les saisons. Ici au lieu du soleil éclatant de l’été c’est surtout la nuit étoilée et les mystères qu’elle permet de cacher.

Ce que j’ai aimé dans la métamorphose d’Alduin, c’est qu’une fois transformé en renard, il ne peut plus parler et donc cela complique la communication, cependant ces capacités animales vont bien lui être utile. Vous me direz Léna avec ces cheveux roux et en compagnie d’un renard roux passe déjà pour une sorcière alors imaginait si le renard parlait !  Estelle aggrave le cas de Léna en lui permettant d’entendre les fantômes.

Une nouvelle fois on a cette image de chemin tortueux qui grimpe avant de plonger les héros dans les souterrains avant de ressortir et finir sa quête.

Nos héros vont croiser des mauvaises personnes qui vont leur causer du tord et des bonnes personnes qui sans le savoir en leur rendant service s’aideront elles-mêmes. Un beau geste est toujours récompensé.

Les épreuves qu’ils devront surmonter créent des rebondissements qui vont émouvoir le lecteur. Il y en a une qui m’a fait penser à un épisode de « les héritiers de Brisain» David Bry, c’était intéressant de voir  comment chaque auteur a traité cette épreuve.  Je n’en dis pas plus sur les connexions que chaque lecteur peut faire entre un livre et un autre.

J’espère que mes commentaires montreront la richesse du texte. Les nombreux rebondissements  et les chapitres bien équilibrés relativement courts ( env. 10 p.) et agrémentés d’illustrations permettront aux lecteurs moins aguerris de faire des pauses régulières.

Nous voilà arrivé à l’avant dernier tome de la série, j’ai toujours autant plaisir à suivre ces personnages. Quand je pense que la série a été publiée sur  3 ans et que je dévore ça en quelques jours !

À bientôt pour la conclusion de cette série…

Ps : un château ensorcelé au milieu d’un lac noir, avec tout ce qu’il y  a de part d’obscurité,  j’ai l’impression de ressentir encore l’ambiance de « la cité diaphane » d’Anouk Faure même si  c’est autre chose. Décidément les romans  semblent se répondre entre eux ! (dans ma tête)

Les aventures d’Alduin et Léna T2 La forêt sortilège

Estelle Faye

Ill Nancy Peña

Éditions Nathan, 2020, 141 p., 9,95 €

Série « Les aventures d’Alduin et Léna

4e de couv. :

Malgré la fin de la guerre, Sigmund, le soldat qu’Alduin a fait passer pour son frère, n’est pas revenu au village. Alors, quand Alduin fait un rêve dans lequel Sigmund l’appelle à l’aide, il part à sa recherche dans la vallée, accompagné de Léna. Mais de nombreux dangers attendent les deux amis : des brigands, des créatures fantastiques, des sources maudites et surtout, une mystérieuse forêt sur laquelle règne un terrifiant Roi Vert…

Mes impressions de lecture :

L’autre jour, je vous ai présenté le premier tome de cette série fantasy jeunesse, je vous ai fait remarquer la couverture et les illustrations qui forment un tout avec la narration. Ici l’histoire se passe en grande partie dans une forêt où sévit un roi vert, les couleurs tourne donc autour du vert et du noir, et le rouge pour les enfants. Léna est rousse, le rouge c’est aussi le cœur qui bat fort chez Alduin et Léna, c’est le sang et le feu… mais chut d’en disons pas trop !

Un conseil lisez les tomes dans l’ordre pour garder les effets de surprises.

Dans le tome précédent on été monté dans les hauteurs, puis descendu avant de retrouver la lumière et la liberté. L’eau c’était de la glace…

Dans ce deuxième tome, Estelle Faye nous entraine au fond d’une forêt ensorcelée où l’eau est un piège… Nos héros vont-ils sortir indemnes de cette nouvelle aventure ? Je vous le dis tout de suite procurez-vous le tome 3 ! Comment ont fait ceux qui ont dû attendre des mois entre deux épisodes ?

Ce nouveau tome2 joue avec une autre légende de ce monde. Une forêt maudite qu’il vaut mieux contourner. Nous allons découvrir des créatures fantastiques pas toujours bienveillantes. La part fantastique commence par les cauchemars que fait Alduin.

Une histoire de loyauté. Alduin perçoit des appels de Sigmund, le soldat balafré qu’il considère comme son frère et qui est parti aider les « victimes collatérales » de la guerre dans la vallée. Les personnages se sentent tous redevable de quelque chose et vont agir en conséquence.

Dans cette nouvelle aventure, Estelle crée une autre dynamique et elle entraine le jeune lecteur dans une autre sorte de quête. C’est un vrai renouvellement dans la narration. On sent que l’autrice prend plaisir à faire évoluer ses personnages et leur faire vivres d’autres types d’épreuves.

Je me suis régalé avec les thématiques autour de l’eau et de la forêt.

C’est donc avec empressement que je pars vers le 3 ème tome après les derniers rebondissements de cet épisode.

Bonne lecture aux 9 ans et plus. Amitié, magie et aventures…

NB : c’était étrange de lire ce roman après avoir lu « la cité diaphane » d’Anouk Faure un roman fantasy adulte… et « Grand-passage » de Stéphanie Leclerc…