Calendrier de l’avent

Collectif

Éditions Usborne, oct 22, 25 €

Mes lectures Usborne

Mes Chroniques Jeunesse du mercredi

4e de couv. :

Un joli livre illustré se cache derrière chacune des fenêtres de ce beau calendrier de l’avent. Des princes et des princesses, des elfes et des empereurs et bien d’autres personnages enchanteront les enfants au fil de récits captivants qui les aideront à compter les jours jusqu’à Noël. En tout 24 livres à lire et à relire, dont Cendrillon et le récit de la nuit de Noël, pour se constituer une petite bibliothèque.

Mes impressions de lecture :

Vous, la mamie, tatie et autres personnes de votre entourage offrent un calendrier de l’avent à votre ou vos enfants… proposez une alternative aux chocolats en tout genre… un coffret avec 24 contes en version mini avec des ouvertures numérotées.

Ce coffret en forme de grand livre (42 x 30) tient bien debout, fermé il est glissé dans une pochette. Cette pochette (à plat sur l’image) indique les titres qui sont dans le coffret sans avoir à ouvrir les fenêtres numérotées. Les contes ne sont pas numérotés donc après ils peuvent changer d’ouverture. Si les fenêtres sont ouvertes délicatement on peut les refermer pour les ranger. Lorsque l’enfant se lassera de les lire ou feuilleter on peut garder le coffret pour plusieurs années et le redécouvrir au noël suivant.

Les contes pour la plupart son des classiques qu’on a plaisir à retrouver dans une version différente et de nouveaux. Quelques uns sont liés à Noël comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus.

Les petits livres son souples mais brochés (pas agrafés) les petites mains vont adorer ces vrais petits livres.

Des histoires courtes, bien illustrées. Des textes éparpillés sur les pages au milieu des illustrations. j’ai beaucoup apprécié que ce ne soit pas une page texte et une dessin. Des petits phrases et des dialogues c’est très dynamique et agréable.

Ce calendrier de l’avent est un bel objet « livre » pour passer de bons moments avec les enfants.

Je vous souhaites de beaux moments de partage et de bonnes fêtes.

Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.

Les héritiers de Brisaine. T4. La Sorcière des saisons

David Bry

Ill. Noémie Chevalier

Éditions Nathan, sept 2022, 163 p., 11,95 €

4e de couv. :

Pour sauver la magie et mettre toutes les chances de leur côté, les jeunes héros sont obligés de se séparer. Jehan reste à Trois-Dragons pour fouiller le château et enquêter sur l’archimage. Barse le Troll doit convaincre Mahaut de se rallier à eux. Quant à Grégoire, Enguerrand et Aliénor, ils se lancent à la recherche de la Sorcière des saisons.
Ils doivent absolument la trouver avant leur ennemi juré, Gauthier, et l’empêcher de déclencher le Grand Hiver, qui signerait la mort de toute la magie. Mais la Sorcière ne se laisse pas approcher facilement et de grandes épreuves attendent les trois amis !

Mes impressions de lecture :

Je vous ai parlé de cette série juste avant la sortie du tome 4… J’ai bien essayé de retarder le moment mais j’ai craqué… le prochain et dernier épisode c’est pour mars/avril.

Je vous conseille de lire la série dans l’ordre car c’est un enchainement d’événements qui on conduit nos jeunes héros à ce stade de l’histoire et de leur évolution.  Le volume commence un résumé des épisodes précédents… Et bien sûr l’histoire a une conclusion à la quête annoncée mais pour la conclusion de la quête il faut attendre le dernier épisode, le tome 5 !

J’ai beaucoup souffert avec les personnages qui vont devoir encore affronter des épreuves terribles et faire des choix tels qu’ils sont demandés aux héros. Chaque personnage a sa personnalité bien affirmée et c’est plaisant d’avoir ainsi plusieurs points de vue. Même les gentils peuvent avoir des mauvaises pensées envers les autres mais il ya toujours un qui a une autre perception des choses. Oui nos héros ont des faiblesses et des peurs mais ils forment une équipe bien soudée.

On va suivre trois groupes chacun avec un chemin différent à parcourir et ils vont avoir pour certains des révélations et devoir accepter la terrible réalité.

Réussiront-ils ? Rendez-vous au prochain épisode !

Encore une fois il y a beaucoup de mouvements puisque chaque groupe va devoir parcourir des chemins distincts.

Une nouvelle fois on va frissonner et ce n’est juste à cause du blizzard et de la neige et de la glace.

Un roman où l’amitié et la confiance en l’autre, la force de caractère et la volonté sont à l’honneur. Ils savent ce qu’ils veulent devenir et font tout pour suivre leur voie.

Et toujours un plaisir de retrouver Le Grimoire magique de Fabula enrichi de nouveaux personnages.

Une série fantasy jeunesse à faire découvrir aux 9 ans et plus… en fonction des enfants.

Pour la petite anecdote de lecture j’ai terminé une lecture dans la neige, ici on se retrouve aussi dans la neige et dans ma lecture suivante on est aussi dans la neige…

A voir aussi sur ce blog :

Miss Sharp détective. T.2 Meurtre en Cornouailles

Léonie Swann

Trad. Frédéric Weinmann

NIL Éditions, nov 22, 461 p., 14,90 €

Mes lectures NiL

4e de couv. :

Alors qu’Agnès Sharp et ses colocataires retraités viennent à peine de résoudre leur première enquête, un nouveau cadavre apparaît à Duck End. La tension monte et tous auraient bien besoin de changer d’atmosphère ! Et voilà qu’Edwina remporte un séjour dans un hôtel de luxe en bord de mer. La petite troupe s’envole donc pour les Cornouailles. Mais à peine sont-ils installés qu’Agnès assiste à ce qui a tout l’air d’être un meurtre…
Entre deux repas bio, une séance de massage et un cours d’aquagym, nos détectives tentent d’arrêter le meurtrier avant que la clientèle ne soit décimée.

Mes impressions de lecture :

J’avais bien aimé le tome 1 et j’étais curieuse de voir comment l’autrice allait développer ses personnages… je n’ai pas été déçue, j’ai beaucoup souris !

On part vraiment dans l’exagération, ce qui donne une ambiance bien particulière et drôle. L’histoire débute et on a Miss Sharp qui tombe sur un mort. On se dit que c’est le début de l’aventure et bien non notre ancienne policière n’a pas envie/le temps de s’arrêter et hop elle s’en va !  Cette inaugurale va laisser le lecteur un peu pantois, mais elle va permettre de développer un questionnement chez notre héroïne sur le thème de l’indifférence. Peut-on passer son chemin pour ne pas avoir à témoigner et répondre à la police ?  Lorsque les autres crimes auront lieu, elle ne pourra pas les laisser passer car cette première « lâcheté » lui pèse sur la conscience…

J’ai bien rit avec les préparatifs et le voyage de toute l’équipe en Cornouilles. Le séjour dans cet hôtel de luxe écologique pour nos colocataires se transforme en vaste n’importe quoi… ils voient des morts partout, planquent un camé en manque et j’en passe …

Dans cette histoire la tortue Hetty est en hibernation, elle va être substituée par une tortue gonflable ! Si si elle va voyager avec Edwina, en plus du pot de café avec le reste des cendres de Lillith, je ne vous raconte pas pour passer les contrôles à l’aéroport !

La touche animale est une des caractéristique de cette autre, Edwina va trouver moyen de récupérer un boa blanc…. On a va même avoir des pages où on suivra les pensées de cet animal  qui sera le seul à garder son sang froid !

Chaque personnage est « hanté » par son passé professionnel et Edwina, se personnage lunaire,  va nous surprendre dans son attitude au cours de cette mésaventure.

En transportant ces personnages à l’autre bout de l’Angleterre Léonie Swann va nous faire découvrir les côtes de Cornouailles et faire sortir nos héros de leur zone de confort qu’est Sunset Hall. Cela évite les redites concernant le quotidien. Un nouveau décor demande à nos protagoniste de contrôler leurs attitudes, enfin presque !

Les faiblesses de chacun viennent causer des situations cocasses et évitent la résolution de la série de meurtres directement. N’oublions pas que nous sommes dans un cosy mystery.

On va découvrir des personnages qu’on ne verra que dans cet « épisode », si vous avez peur d’avoir trop de personnages à mémoriser, ne vous inquiétez. Au début du roman,  il y a une liste le nom de chaque personnage et de quoi le situer.

Un petit mot sur la couverture, sa charte graphique permet de bien identifier la série qui débute. Nous retrouvons les éléments clés de cette histoire mais ce n’est qu’en les lisant qu’on les comprend. J’aime beaucoup.

Voilà maintenant après ce moment de détente, il ne reste qu’à attendre les prochaines aventures pour découvrir où cela va se passer…

Je vous laisse découvrir ce lieu nommé « Eden » où Adam et Eve seront en compagnie du serpent ! mais chut n’en disons pas plus.

Je remercie Nils Éditions de leur confiance.

L’histoire de l’hiver qui ne voulait jamais finir

Shane Jones

Ill.  Anastasia Kardashova

Trad. Joy Setton

Éditions La croisée Delcourt, nov 2022, 160 p.,  18 €

Lecture Masse Critique Babelio / Édition La Croisée

4e de couv. :

Se rebeller face à la puissance de l’hiver : une fable gothique, poétique et moderne. Au cœur d’un petit village, l’hiver s’installe et ne veut plus partir. La lumière baisse, les enfants disparaissent, la morosité gagne les cœurs. Désespérés, les habitants décident alors de se rebeller et de faire revenir la vie, par tous les moyens. A la manière des livres de Tim Burton et d’Edward Carey, L’histoire de l’hiver qui ne voulait jamais finir modernise avec une touche gothique et graphique le conte hivernal.
Ce court roman devenu culte, tout d’abord publie chez un petit éditeur, a été réédite avec succès par Penguin avant de séduire l’Europe entière. Ce conte onirique pour adultes, illustre par la dessinatrice russe Anastasia Kardachova, nous emporte dans une histoire poétique et envoûtante.

Mes impressions de lecture :

J’ai eu envie de lire ce roman dès que j’ai vu la présentation de l’éditeur et la magnifique couverture.

J’ai découvert cette maison d’édition que je ne connaissais pas et c’est une belle découverte. J’ai bien aimé ce conte pour adulte.

Cet un bel objet livre. Ce petit format « édition illustrée, 14 x 16, impression couleur, couverture cartonnée, fer à dorer » précise l’éditeur. Les illustrations à l’intérieur donnent un relief supplémentaire au texte.

Lorsque j’ai ouvert le livre la première fois la composition avec titre et texte bref d’une page j’ai cru qu’on pouvait le lire comme de petits « tableaux », ce n’est pas du tout le cas. La parole est donnée à plusieurs personnages ainsi on a plusieurs focales ce qui permet une immersion encore plus complète puisqu’on a l’impression d’être au milieu de tous ses gens. Le titre prend alors toute son importance puisqu’il permet de se repérer. Le changement de focale donne des changements de rythme qui peuvent surprendre.

Le conte va nous emporter dans un lieu, dont on ne connait ni le nom ni l’époque, où les montgolfières jouent un rôle important. L’aspect aérien complète conte onirique. Très vite cela va partir en vrille lorsqu’un dictateur nommé Février va interdire tout ce qui vole et prolonger l’hiver. Au début c’est un peu perturbant cette histoire de nom puis on est tellement pris dans histoire qu’on l’intègre rapidement.

On passe très vite aux thématiques de la forêt (arbres, hiboux , mystère…) et  la terre ce qui augmente le côté sombre et mortifère, ajouter à cela les disparitions… On associe souvent la forêt à des couleurs sombres, pourtant ici la neige persistante donne un blanc angoissant.

L’eau est ici sous forme de neige persistance qu’ils veulent fondre, l’eau est aussi cause de noyade…

On suit en particulier la famille de Taddeus, Selah et leur fille Bianca. Leur vie bouleversée par cette nouvelle façon de vivre, la résistance qui s’installe. Puis, cela vire au drame…

Shane Jones va monter graduellement jusqu’à ce que la résistance se transforme en guerre.

On retrouve la thématique de la guerre et ses exactions causés par ce régime dictatorial. Cela fait écho à certaines de mes lectures récentes.

Je remercie Babelio et les Éditions de la Croisée pour cette découverte.

L’archiviste

Alexandra Koszelyk

Éditions Aux Forges de Vulcain, oct 2022, 268 p., 18 €

Mes lectures aux Forges de Vulcain

K est archiviste dans une ville détruite par la guerre, en Ukraine. Le jour, elle veille sur sa mère mourante. La nuit, elle veille sur des œuvres d’art. Lors de l’évacuation, elles ont été entassées dans la bibliothèque dont elle a la charge. Un soir, elle reçoit la visite d’un des envahisseurs, qui lui demande d’aider les vainqueurs à détruire ce qu’il reste de son pays : ses tableaux, ses poèmes et ses chansons. Il lui demande de falsifier les œuvres sur lesquelles elle doit veiller. En échange, sa famille aura la vie sauve. Commence alors un jeu de dupes entre le bourreau et sa victime, dont l’enjeu est l’espoir, espoir d’un peuple à survivre toujours, malgré la barbarie.

Mes impressions de lecture :

C’est le troisième roman d’Alexandra Koszelyk et un plaisir littéraire renouvelé. C’est romans bien que différents on la passion en commun. Passion pour un lieu et pour les êtres qui en émanent.

On découvre un personnage avec une érudition qui se mêle aux traditions populaires  et souvenirs  familiaux.  On va donc  passer de la sphère familiale à la sphère publique. De par son métier elle a engrangé un grand savoir. Mais on va se rendre compte qu’avant cela elle a engrangé une savoir populaire et plus traditionnel transmis entre autre par la mère et le père. L’histoire se déroule en Ukraine mais on peu transposer à notre propre culture et notre propre vécu.

J’ai ressenti une forte présence des sens. Les sens qui  jouent un rôle dans l’acte de création mais aussi de réminiscences.

Le personnage principal qui est présente sous la lettre K (pas anodin du tout comme choix). Elle va évoquer des souvenirs d’enfances et convoquer des fantômes du passé, une nouvelle fois on est entre la sphère de l’intime et la sphère de l’universel.

J’ai beaucoup aimé l’aspect onirique, le lien entre le visible et l’invisible, conscient et inconscient. Alexandra Koszelyk joue aussi avec le réel magique qui crée des liens des âmes du passé. C’était très beau ce qui ressortait de chaque « rêverie », et comment elle a relié l’universel à l’histoire familiale.

C’est un roman qui donne envie de se replonger entre autre dans l‘œuvre de Gogol par exemple. Il y a aussi un chapitre qui m’a fait à son premier roman « À crier sur les ruines » que je vous conseille fortement.

La thématique de la forêt et du monde souterrain sont des thématiques liées à la terre, à la profondeur et aux racines, ce qui illustre parfaitement ce qui se passe dans ce roman. Cela vient aussi faire écho aux mouvements qui animent le personnage de K.

Il y a un côté Kafkaïen dans se que subit notre héroïne. On l’oblige à faire quelque chose d’absurde au nom de la propagande d’État.  Ce qui va la rendre rebelle par réaction. Grâce ou à cause de ce qui lui est demandé on va découvrir certains éléments fondateurs de la culture.

On a aussi la thématique du deuil, elle ne nous parle pas que de la perte de personne chères mais aussi pertes du monde connu, de l’innocence.

J’ai été très touchée par cette histoire non seulement parce que cela touche à la situation actuelle de l’Ukraine, mais surtout parce que cela entre en écho avec mon histoire et celle de beaucoup de gens qui sont très attachés à leur racines. On est entre pays peuplé par les souvenirs et réalité. Je vous laisse lire entre les lignes ce que l’autrice partage.

Je vous invite à découvrir ce roman où la poésie  des lieux, des mots et idées nous transportent dans l’univers littéraire d’Alexandra Koszelyk avec une forte présence de l’art.

Je remercie les Éditions Aux Forges de Vulcain de leur confiance.

Pouvons-nous aider les arbres ? Oui c’est possible

Katie Daynes

Ill. Róisín Hahessy

Trad. : Nathalie Chaput

Éditions Usborne, 3 nov 2022, 52 p., 11,95 €

4e de couv. :

Sauver les forêts du monde n’est pas une entreprise aisée, mais avec les connaissances d’un jaguar, d’un orang-outan, de deux oursons et d’un écureuil, tout devient possible !

Mes impressions de lecture :

C’est le premier livre de cette nouvelle collection que je lis (je n’ai pas le précédent et premier titre  » Pouvons-nous sauver les ours polaires ? »). Une collection qui va s’intéresser à des sujets touchant écologie semble t-il. Le sous-titre qui répond à la question c’est « Oui c’est possible ! » on est donc dans l’idée : il y a un problème mais on peut le résoudre, on verra ensuite si les nuances apparaissent dans le texte.

Parlons tout d’abord de l’objet livre. la couverture est est à l’image de ce que l’on va retrouver à l’intérieur. Couverture dure, format du livre (22×25). À l’intérieur c’est du papier glacé, souple. J’ai tellement lu de livres avec des rabats chez Usborne que j’ai été surprise qu’il n’y en ai pas.

L’autre surprise de cet ouvrage c’est la façon d’amener le sujet qu’à choisi Katie Daynes. On voit dans une double page des enfants dans une cabane dans les arbres dans un jardin qui prennent conscience qu’ils sont entourés d’animaux. on voit des insectes puis des yeux aux milieux du feuillage. On tourne la page et là on découvre des animaux sauvages « exotiques ». Et on n’est pas dans un zoo !

On découvre donc : un jaguar, un orang-outan, puis deux ourson et un écureuil. Des animaux qui parlent une autre surprise pour un documentaire. Qui mieux que c’est êtres vivant dans des zones en danger pour sensibiliser les enfants. Chaque animal va nous faire découvrir sa forêt avec ses particularités et les changements dus à l’Homme qui mettent en péril leur espèce ! Les lecteurs vont donc faire un peu de géographie. Ce livre montre aux enfants que le monde animal et monde végétal sont liés, ainsi que l’Homme et la terre. .

Après, tous ces constats dramatiques ils vont amener les enfants vers la question « comment aider ? Que faire? »

J’ai trouvé drôle que ce soit un jaguar, animal carnivore qui réponde : « si les gens mangeaient moins de viande, il n’y aurait pas de bétail. »

Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce documentaire c’est le fait que ce ne soit pas un adulte « savant » qui donne les informations à l’enfant, mais que ce soit autour de dialogues en reprenant des questions simples dans lesquelles les enfants pourraient se reconnaître. Il y a certaines petites phrases un peu « naïves » mais il ne faut pas oublier que c’est un livre pour les jeunes enfants. C’est bien aussi de voir des choses que l’on fait déjà à la maison.

Il n’y a pas de chapitres avec un titre, le sujet est amené par cette discussion. Les sujets vont monopoliser plusieurs disciplines que ce soit la géographie, les sciences… l’enfant va avoir tous les sens en éveil puisqu’on lui demande d’observer, écouter, sentir, se poser des questions, réfléchir et agir en impliquant tout le monde.

Après l’au revoir des enfants à leurs amis animaux venus leur parler, ce le livre se termine avec la question « Et maintenant? » où l’on voit ces enfants citoyens envisager leur rôle dans le futur chacun prenant des responsabilités pour faire changer les choses en fonction de ses affinités.

Cet ouvrage est dans l’air du temps. Certaines questions ou réponses auraient été différentes en d’autres temps. C’est un livre qui peut ouvrir le débat en fonction des convictions personnelles, ce qui en soit est très positif.

Je vous laisse découvrir cet ouvrage que je trouve assez engagé.

Voir aussi sur le blog Usborne : CLIC

Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.

La grosse bêtise T3 La reine du carnage

Agnès Debacker

Ill. Mathieu Demore

Éditions Syros, Collection OZ, 20 oct 2022, 208 p., 9,95 €

Mes lectures Syros

Chronique Jeunesse du Mercredi

4e de couv. :

Ils sont six, experts en bêtises, et prêts à tout pour s’entraider ! Amitié, aventure et magie à volonté ! 

Chloé a mis des crustacés dans les poches de tous les élèves… Juste après, elle est victime d’un mauvais sort : elle marche avec des petits pas de fourmi. Pas de doute, une nouvelle sorcière sévit dans l’école ! Qui est-elle et comment l’arrêter ? Chloé et ses copains vont mener l’enquête…

Mes impressions de lecture :

Attention les enfants gags en tout genre à ne pas reproduire dans votre vie quotidienne !

Un roman haut en couleur où tout le monde ne verra pas la vie en rose ! Ah Ah ah !

Dans le tome 1 notre fine équipe de farceurs a su trouver celui qui pouvait contrer les sorts de la sorcière qui causé des dégâts dans leur entourage, dans le tome 2 une partie de l’équipe a trouvé qui était cette jeteuse de sort. Tous sauf un  à qui ils ne doivent pas révéler le secret.

Cela donne des situations compliquées pour empêcher celui qui ne sait pas de continuer à chercher. Alors ils décident de reprendre leurs bêtises et autres farces.

Quand tout à coup Chloé se retrouve victime d’un sort. Pourquoi ? Elle n’a pourtant rien fait à la sorcière !

Notre fine équipe doit détourner l’attention de la maîtresse pour aider Chloé qui fait des pas de fourmi. Leur imagination n’a pas de limite pour le grand plaisir des lecteurs. L’autrice est très créative ! Mais où va-t-elle chercher tout ça !

D’autre part on apprend qu’Anton et sa mère vont partir dans quelques jours  en Norvège pour élever des lamas… rien que cela ! C’est impensable, notre équipe a donc un autre souci à résoudre… comment empêcher que cela se réalise.

Il semblerait que les situations se complexifient, tous ses rebondissements qui vont surprendre et maintenir le suspens et l’attention du lecteur.

Les liens du petit clan vont se resserrer.

Un troisième tome qui relance bien le sujet.

La couverture qui est dans la lignée des précédentes donne quelques indices sur les évènements qui vont se dérouler au cours de cet épisode.

Un nouveau roman de la collection Oz qui m’a enchanté et fait rire.

Je remercie les Éditions Syros de leur confiance.

Dans la même série :

Son espionne royale (10) et le baron irlandais

Rhys Bowen

Trad. Blandine Longre

Éditions Robert Laffont, La bête Noire, oct 2022, 387 p., 14,90 €

Mes lectures Robert Laffont

4e de couv. :

Irlande, 1934.
Lady Georgie est sur un petit nuage : le beau Darcy O’Mara l’a finalement demandée en mariage. Mais rien n’est simple pour une princesse d’Angleterre… Georgie doit obtenir une autorisation de la reine pour épouser son fiancé.
Avant même que les tourtereaux puissent officialiser leur union, une nouvelle épreuve se dresse sur leur chemin : le père de Darcy est suspecté de meurtre. Il est impensable pour une héritière royale d’épouser le fils d’un criminel ! Prête à tout pour innocenter son beau-père, Georgie décide de rejoindre le château familial des O’Mara… au risque de déterrer des secrets de famille bien cachés.

Mes impressions de lecture :

Vous imaginez bien qu’à ce stade de la série (Tome 10) si je poursuis c’est que je suis fan !

Pour commencer un petit mot sur la couverture. J’avais eu du mal à me faire au changement graphique mais ça y est j’ai bien intégré ce nouveau design et la couleur est évidemment en accord avec le sujet de cet épisode !

La série nous entraîne à chaque fois sur un lieu emblématique. Cette fois-ci c’est dans le château familial de Darcy, enfin presque.

Nous avions laissé nos amoureux (tome 09) dans une voiture qui fonçait vers leur mariage en écosse à Gretna Green. On reprend les mésaventures de notre duo alors qu’ils roulent vers le nord. La question qui nous vient tout de suite à l’esprit qu’elle nouvelle catastrophe va leur tomber dessus… En fait on va avoir un enchainement de situations rocambolesques. Je n’avait pas souvenir que Georgie savait conduire, elle plus d’une corde à son arc cette lady.

Ce qui m’a frappé en lisant ce tome ci, et en y réfléchissant c’est dans chaque roman, c’est la force qui réside dans les personnages féminins alors qu’on a l’impression qu’on est dans un monde mené par les hommes. Darcy pourtant très entreprenant et intrépide se retrouve ici dans une position de faiblesse. Et heureusement ce sont les femmes qui l’aiment et qu’il aime qui vont faire avancer l’intrigue.

Darcy est dans une situation psychologiquement compliquée car le père et le fils ont une relation complexe puisque le père rejette la mort de son épouse sur son fils. Le baron est accusé de dopage et d’un meurtre, tout joue contre lui à commencer par lui-même. L’honneur de la Famille O’Mara est en jeu et donc Darcy voudrait croire son père innocent mais il n’arrive pas à trouver l’angle d’attaque. Heureusement deux anges gardiens vont venir bousculer ces deux mâles qui s’affrontent.

C’est un roman qui traite aussi de la filiation. Lady Georgina n’est pas seulement l’arrière petite fille de la reine Victoria, la fille du Duc de Ranoch, la sœur de Blincky etc… Cela peut jouer en sa faveur ou pas. En tout cas Georgie prend de plus en plus confiance en elle. Darcy est un O’Mara, une famille irlandaise reconnue, de part sa mère il est anglais. Il a un pied dans chaque île.

On va découvrir plusieurs personnages forts et on va retrouver avec plaisirs certains comme Belinda qui a pris des décisions importantes (on verra dans les prochains épisodes ce qu’il adviendra), Queenie qui va une nouvelle fois nous épater.

Il va falloir toute la ténacité féminine pour mener à bien la résolution du problème et pour que le père et le fils commencent à communiquer. Et à vouloir prendre leur destin en main.

Je m’arrête là pour vous laisser le plaisir de découvrir avec quel humour Rhys Bowen va jouer avec ses personnages et le lecteur.

Vivement le prochain épisode… il y a tant de sujets ouverts…

Je remercie les Éditions Robert Laffont, La bête noire de leur confiance.

Ps : j’ai lu un autre roman en même temps et hasard de la vie de lectrice dans les deux cas un fils allait rejoindre son père sur son île pour le sortir de prison ! Voir « nous ne nous n’allons pas nous réveiller ».

Nous n’allons pas nous réveiller

Heine Bakkeid

Trad. Céline Romand-Monnier

Éditions des Arènes, 2022, 512 p., 23 €

Masse Critique Babelio / Les Arènes

4 e de couv. :

Ce roman noir nous plonge avec l’ex-flic Thorkild Aske dans une affaire de meurtre et un passé familial troublé.
L’ex-flic Thorkild Aske est de retour à Stavanger, sur le droit chemin de la réinsertion professionnelle. Sa consommation de médicaments est sous contrôle, un brillant avenir de fabricant de chandelles se profile à l’horizon. Mais c’est sans compter cette urgence qui l’envoie en Islande avec sa sœur Liz. Après vingt-cinq ans, il revoit son père, Úlfur, un vétéran de la lutte environnementale, qui vient d’être écroué pour meurtre. Dans des paysages arides plongés dans la grisaille, la visite familiale ne tarde pas à prendre un tour mouvementé…

Mes impressions de lecture :

Le hasard de mes lectures à fait que j’ai lu en parallèle deux romans parlant d’un fils qui va aider son père accusé d’un crime. Mais traitez de manière bien différente.

Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà lu un roman publié par cette maison d’édition, la qualité du livre autant par le texte qu’en tant qu’objet sont de belles découvertes.

C’est la première enquête de Thorkild que je lis mais j’ai bien envie de découvrir les précédentes grâce aux éléments que l’auteur a disséminés dans l’histoire.

Ce roman nous plonge dans l’Islande d’aujourd’hui et d’hier. Tout tourne autour de la cause menée par Úlfur contre la destruction du milieu naturel du pays. On va suivre Thorkild aujourd’hui qui en venant dire au revoir à son père mourant va se retrouver au cœur d’une série de morts et de disparitions. Très vite il réalise que l’origine du mal vient peut-être d’un événement qui a eu lieu en 1982. Nous allons voir remonter ses souvenirs d’enfance et il va poser inlassablement des questions sur ce qui c’était passé lors de cette marche.

Nous allons aussi suivre en italique le tueur, mais faudra attendre la fin pour comprendre de qui il s’agit et ses motivations.

L’auteur va bien différencier l’écriture entre ses trois temps/espaces. Cela donne des rythmes bien différents.

En grande partie il est questions d’écologie et de l’environnement, qui je pense doit s’inspirer de la réalité au vue de ce qu’on voit par ailleurs.

On a tout un aspect sur la manipulation, l’emprise et l’ascendant de certains. On a le cercle familial et le cercle social. Comment résister quand il s’agit de votre père ?

On va découvrir comment un ego trop grand peut détruire son entourage. L’épouse à perdu la tête, la fille est victime de violences conjugales et le fils est un mort en sursis… mais Le père, sorte de gourou, tout ce qu’il voit c’est l’Islande détruite par les constructions et les hommes.

J’ai beaucoup aimé les personnages de Thorkild et Liz, le frère et la sœur ont des parcours différents mais des êtres en souffrance. S’ils sont séparés ils sont dans l’autodestruction et quand ils sont ensemble l’un protège l’autre. Ils sont très attachants.

C’était très intéressant l’idée de « personne n’est innocent » qu’on retrouve tout au long de l’histoire. C’est aussi une manière que prendre le pouvoir sur les autres.

Il est beaucoup question de suicide, de mort… Personne n’en ressortira indemne. on a plusieurs effets miroirs le père et le fils, ou le père et le pays par exemple. Úlfur va en jouer.

Il y a beaucoup de personnages forts avec plusieurs facettes, on se pose souvent la question a qui faire confiance. Thorkild lui ne compte sur personne à part peut-être sur sa sœur ainée. Il a aussi l’art de faire « avouer » les gens avec sa ténacité, il revient sans cesse sur ce qui le préoccupe. Il est beaucoup question de mémoire.

L’enquête en elle même va devenir de plus en plus complexe au fur et à mesure qu’on découvre certains éléments.

Heine Bakkeid a su montrer les différentes facettes de ce pays, avec Hommes attachés à leur terre tout en y étant enchaîné. Il y a des sujets qu’on connait peu comme les relations entre les pays, certains personnages sont allés en Norvège pour recommencer une nouvelle vie sans pour autant arrivé à tourner la page. Les couleurs influencent aussi le regard. Il est question de regard tourné vers l’extérieur mais aussi vers le passé.

Je remercie Babelio et les Éditions Les Arènes de leur confiance.