David Meulemans
Éditions Aux Forges de Vulcain, janvier 2021, 187 p., 18 €

4e de couv. :
Écrire son premier roman en dix minutes par jour est un manuel qui vous propose de vous accompagner, pendant quelques semaines ou quelques mois, dans l’écriture de votre premier roman. L’ouvrage aborde successivement la question de l’angoisse de la page blanche, de la construction des personnages, de la création d’une ligne narrative. Parallèlement aux questions purement techniques liées à l’art de la narration, ce manuel propose un ensemble de conseils pour aider les écrivains en herbe à créer et entretenir l’habitude d’écrire régulièrement. Il propose à la fois une synthèse de recherches récentes sur la psychologie de la création et des connaissances accumulées par les écrivains et scénaristes. Ce texte est la synthèse d’une expérience de près de vingt ans d’animation d’atelier d’écriture.
Mes impressions de lecture :
Si vous me suivez vous savez que j’ai assez souvent des services presse des Forges de Vulcain, mais pour cet ouvrage là je voulais prendre mon temps et le cas échéant ne pas écrire de chronique… donc je suis allée chez ma petite libraire près de chez moi.
David Meulemans avec ce titre très prometteur joue les provocateurs. Dès la première page il clarifie les choses. Ce n’est pas un manuel clé en main…
Je suis David Meulemans, sur les réseaux sociaux en tant qu’éditeur et j’ai aussi suivi l’aventure du Mooc Draftquest. L’écriture est un sujet qui me passionne, non pas pour écrire des romans, mais pour compléter mon expérience de lectrice et de blogueuse. Cet ouvrage parle d’écriture de fiction mais tout est lié.
Ce que j’aime dans cet ouvrage c’est qu’il questionne l’écrivain en herbe, il le pousse à réfléchir sur ces motivations, il met le doigt sur des sujets qui touchent à l’égo. Un exemple : on a tous écrit soit durant la scolarité soit en dehors, pas spécialement dans le but d’écrire une histoire, est-ce que cela ne vous coûtait pas de rayer des phrases sur le brouillon avant de recopier votre rédaction ? Pour les « écrivains en herbe » c’est aussi difficile… Il l’explique mieux ce phénomène.
Il pointe le doigt sur la place du brouillon, sur la régularité, sur le cadre (entre autre temporel) pour faire le travail de fond jusqu’au bout.
Il parle d’être lucide sur ce qu’on écrit, et attendre d’avoir une vue d’ensemble. C’est une expérience que je fais souvent en lisant. On est plongé dans une histoire et ce n’est que lorsqu’on a la totalité du texte qu’on voit le puzzle complet et que le roman prend son sens.
Ce n’est qu’une fois le premier jet terminer qu’il faut savoir prendre du recul (comme dans les tableaux des pointillistes) et on voit alors les pièces qu’on a un peu forcées pour les faire rentrer dans le tableau.
Je sais comme il tient au travail d’artisan chez ses auteurs ou dans son travail d’éditeur. De part sa formation et ses différentes activités (il nous explique tout cela) il a affaire aux auteurs et lecteurs, il a donc une approche concrète.
Si certains des conseils semblent des évidences ou font appel au bon sens, lorsque c’est dit par quelqu’un d’autre dans un cheminement logique, c’est beaucoup plus constructif.
Je trouve que dans cet ouvrage il est beaucoup question de lucidité, construire, progresser et aller de l’avant.
J’ai noté de nombreuses idées dont je voulais vous parler mais je préfère vous laisser découvrir par vous-même, car je pense que selon vos attentes ou l’avancé de vos réflexions vous allez rechercher des réponses différentes.
Ce que je retiendrais de cet ouvrage c’est l’aspect réflexion, pour d’autre c’est la partie pratique des exercices.
Je repars donc avec des questionnements personnels que je n’avais pas avant de lire cet ouvrage.
En guise de conclusion je reprend le premier mot du titre « Ecrire », un verbe qui nous enjoint à l’action et donc à nous lancer.
Bonne lecture, ne soulignez pas trop sinon vous n’aurez plus de crayon pour écrire… Pour les post-it c’est pareil, gardait le papier pour noter vos propres idées !
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