La dame d’argile

Christiana Moreau

Préludes, 9 juin 2021, 319 p., 18,90 €

Mes  Lectures Préludes

4e de couv. :

Sabrina est restauratrice au musée des Beaux-Arts de Bruxelles. Elle vient de perdre sa grand-mère, Angela, et a découvert, dans la maison de celle-ci, une magnifique sculpture en argile représentant un buste féminin, signée de la main de Costanza Marsiato. Le modèle n’est autre que Simonetta Vespucci, qui a illuminé le quattrocento italien de sa grande beauté et inspiré les artistes les plus renommés de son temps.
Qui était cette mystérieuse Costanza, sculptrice méconnue ? Comment Angela, Italienne d’origine modeste contrainte d’émigrer en Belgique après la Seconde Guerre mondiale, a-t-elle pu se retrouver en possession d’une telle œuvre ? Sabrina décide de partir à Florence pour en savoir plus. Une quête des origines sur la terre de ses ancêtres qui l’appelle plus fortement que jamais…

Mes impressions de lecture :

J’avais beaucoup aimé ces deux précédents romans qui eux aussi abordaient le thème des vocations des femmes. Des femmes qui sortent de leur condition attribuée par la société. La mise en avant d’un talent que ce soit dans le domaine de la musique, du tissage ou ici de l’art.

Christiana Moreau aime jouer avec le temps et différents espaces géographiques. « La Dame d’argile » ne fait pas exception.

Chaque chapitre est la mise en avant d’une femme dans cette lignée qui a conduit de l’argile et la restauratrice. Dans les premiers chapitres, on découvre des femmes au moment où leur vie bascule par leur volonté, leur ténacité. L’émancipation débute dans le cadre familial.

Restauratrice, elle ne va pas que restaurer des œuvres, elle va restaurer le nom d’une artiste, d’une lignée de femmes.

Christiana Moreau aime raconter des destins hors du commun, quelles soient fictives ou réelles. Elle nous emporte dans leurs bagages.

Les petites touches historiques m’ont appris des choses comme par exemple l’immigration italienne en Belgique et les accords politico-financiers dont ils ont été l’objet.

Les livres passerelles proposés : j’ai lu « La tresse » de Laetitia Colombani, j’ai dans ma PAL  « Chimères » de Nuala O’Faolain… il était dit que je devais lire « la dame d’Argile ».

J’ai beaucoup aimé les différents cheminements de ces quatre femmes. On commence par le point de bascule, le moment où elles partent. Puis l’arrivée sur les lieux où leur destin doit se déployer. Et enfin l’action, les conséquences. Ces quatre destins sont liés…

Ce nouveau roman de Christiana Moreau a su m’emporter dans ses trajectoires où l’amour bouleversera les destins. C’est un roman qui traite aussi de la transmission par les femmes.

L’aspect historique m’a permis de me plonger dans d’autres époques et apprendre des choses. La documentation exhaustive est introduite dans la narration de manière fluide. Une chronologie en fin de volume permet de se rendre compte des dates de la partie qui se déroule à la Renaissance.

La couverture est magnifique et représente le personnage historique.

Je remercie Préludes de leur confiance.

De la même autrice :

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Cachemire rouge

Une réflexion au sujet de « La dame d’argile »

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