Le gardien invisible

Dolores Redondo

Trad. Marianne Millon

Folio policier, janv 2015, 528 p., 8,50€

Mes lectures Folio

Prochainement parution chez Folio du deuxième volet : »De chair et d’os »

4 eme de couv. :
Au Pays basque, sur les berges du Baztán, le corps dénudé et meurtri d’une jeune fille est retrouvé, les poils d’un animal éparpillés sur elle. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme… L’inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d’investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d’enfance.

Ma chronique :

Dans un premier temps j’ai cru qu’on allait avoir une histoire du genre bête du Gévaudan à l’espagnole mais que nenni !

Ce roman est un vrai coup de cœur et j’attends avec impatience la suite de la trilogie pour retrouver l’inspectrice Salazar, son entourage et sa région.

Pour une fois on a une femme policier bien dans son couple et sans problème d’argent ni d’alcool… Oui mais, on découvre très rapidement des failles qui vont avoir des conséquences sur l’enquête. Quelles failles ? Dolores Redondo distille les infos au fur et à mesure que cela devient pertinent pour l’intrigue, je vous laisse donc les découvrir !

Nous avons toute une thématique autour de la famille. L’inspectrice vient d’une famille atypique et avec des particularités que l’on découvre chemin faisant.

Dolores Redondo déploie des thématiques qui convergent vers la femme. L’élément féminin avec toute sa part d’ombre : domination, manipulation, castration, culpabilité et sa part de lumière : sensualité sexualité et tendresse. Une main de fer dans un gant de velours…

Il y a tout un jeu de manipulations qui font douter de certains personnages.

Dolores Redondo nous fait découvrir des aspects de l’Espagne, loin  des cartes postales des villes côtières.

Ici on est dans les terres dans des vallées où le brouillard au sens propre comme au sens figuré masque des choses ou/et modifie la perception. La couverture est très représentative de l’ambiance.

J’ai beaucoup aimé le côté « magie et superstitions » qui viennent brouiller les pistes de Salazar.

Les mots basques qui émaillent le texte nous permettent de nous immerger dans cet environnement.

Le silence et les non-dits sont sources de confusions qui compliquent les relations entre Amaia et ses sœurs.

L’enquête abouti à la découverte du tueur en série, ce qui est tout de même le sujet principal du roman, mais il reste quelques intrigues qui doivent certainement être développés dans les deux autres volets de a trilogie…

Une fois fermé le roman de plus de 500 pages j’ai soufflé, mais les personnages et certaines scènes sont restées en suspend et ont trotté dans ma tête.

Je remercie les éditions Folio pour cette super découverte.

coeur livre

NB : Je veux « De chair et d’Os » dès qu’il sortira chez Folio !

Article précédemment publié sur Canalblog

Une réflexion au sujet de « Le gardien invisible »

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